Découvrez notre sélection été polaire 2021 !
Que serait aujourd'hui l'exploration polaire sans les missions que mena Jean-Baptiste Charcot ? Commandant de deux expéditions en Antarctique, douze en Arctique, navigateur hors pair, grand humaniste et visionnaire sur l'importance et la fragilité des pôles, il transmit un flambeau qui, de Paul-Émile Victor à Jean-Louis Étienne, éclaire toujours les recherches actuelles.
D'Ushuaia aux terres australes, de Jan Mayen aux îles Féroé jusqu'au Groenland, Charcot et ses équipes parcoururent des paysages d'une beauté époustouflante, et souvent dans des conditions extrêmes. Ils enrichirent le patrimoine scientifique comme personne ne l'avait fait auparavant, et révélèrent au public un monde encore inexploré. L'oeuvre que l'explorateur laisse est immense : il releva près de 4 000 kilomètres de côtes, dressa des cartes marines, constitua des collections botaniques géologiques et zoologiques d'une richesse inouïe.
Pour faire revivre ces grandes expéditions, plus de 300 photographies des explorations polaires de Charcot en Antarctique et en Arctique accompagnent un récit détaillé et enrichi de ses propres textes. Au fil de ces pages, découvrez la vie de ces marins et scientifiques lors des missions polaires, leurs craintes et leurs espoirs, et un bout du monde fascinant sur lequel repose aujourd'hui plus que jamais l'équilibre de la planète.
Avec des témoignages inédits de Jean-Louis Étienne, Isabelle Autissier, Enki Bilal, Claudie Haigneré, Daphné Victor, et des spécialistes du climat et des pôles...
Nicolas Mingasson est photographe et auteur, fondateur de l'Observatoire des pôles. Vincent Gaullier est journaliste, réalisateur et producteur pour l'agence Look at sciences. Agnès Voltz est commissaire d'exposition et a organisé la rétrospective Quand Charcot gagnait le Sud (2016) à la Maison de l'Amérique latine (Paris).
Cap au Sud ! Direction Antarctique... Revivez la plus belle, la plus dure, la plus folle des aventures de Mike Horn à travers ce périple extraordinaire, illustré de photographies et dessins inédits. Armé de son seul ski-kite et de ses mollets, Mike Horn est loin d'imaginer l'aventure qui l'attend lorsqu'il entreprend la traversée de l'Antarctique en empruntant un itinéraire jamais exploré. Au fil de ces 5 100 kilomètres, sur les pas de Mike, découvrez les moments les plus forts, les épreuves physiques et morales, le froid, la souffrance, mais aussi les frissons d'exaltation, les larmes d'un effort surhumain, le bonheur infini d'être allé au bout d'un rêve. Ce récit nous éclaire aussi sur les explorateurs qui ont marqué Mike Horn, la formation des glaciers, le réchauffement climatique, le devenir de l'Antarctique...
Nanuq, un jeune Inuit, vit dans un igloo sur la banquise du pôle Nord. Nanuq est aveugle.Il ne voit rien des merveilles qui l'entourent. Chaque année, la glace de la banquise recule un peu plus. En ce début d'été, l'igloo commence à fondre et menace de s'écrouler. Nanuq se dirige vers le rivage. Il interpelle le plongeon arctique, l'oiseau du Grand Nord : « Les anciens disent que tu as des pouvoirs et que tu peux me redonner la vue... » Alors Nanuq plonge dans l'océan profond en compagnie de l'oiseau. Porté par la douceur et l'efficacité du haïku, "Banquise" évoque la transformation inexorable des pôles. Après "Savane" (éditions Un chat la nuit, 2019), les auteurs Patrick Gillet et Toni Demuro nous ouvrent les yeux sur un monde en transformation : le nôtre et celui de nos enfants.
Qui n'a jamais rêvé des exploits des plus grands navigateurs ; Magellan, Christophe Colomb, Lope de Vega ou en encore Nordenskjöld, le découvreur du passage Nord-Est et commandant de l'expédition de la Vega ? Cent trente ans plus tard, cette route maritime est une de celles les plus convoitées du globe. Et pour cause : les richesses issues du sous-sol du grand Nord et l'appât des armateurs pour ce passage abolissant plus d'une distance, représentent un nouvel eldorado.
Un livre incontournable sur les dangers du réchauffement climatique menaçant l'écosystème du grand Nord, dans la grande tradition des récits de voyages d'explorateurs visionnaires.
L'expédition scientifique de L'Astrofant dans les contrées antarctiques était de calibre standard, avec au programme un petit supplément ludique : envoyer dans le ciel de minuit le 31 décembre 2000 un feu d'artifice depuis le pôle Sud pour célébrer l'avènement du nouveau millénaire. Du gâteau.
Prétendre que tout a dérapé sur les pentes d'un iceberg serait trop facile - et très en-deçà de la vérité. Mika Biermann est parvenu à retracer la chronique de cette nef des dingues dans un récit polyphonique parfaitement givré qui inaugure d'éblouissante manière le roman d'aventures du XXIe siècle.
Ce texte est l'appel vibrant d'un ambassadeur de bonne volonté de l'Arctique à l'Unesco qui observe, avec un regard angoissé, la disparition d'une part de l'intelligence humaine et de ses mystères.
« Adressée aux citoyens du Grand Nord et très particulièrement du Groenland, cette lettre est un cri d'alarme : résistez mes amis ! En n'acceptant l'exploitation des richesses pétrolières et minières de l'Arctique qu'avec votre sagesse. L'Occident est «mauvais» et nous avons besoin de vous. Le matérialisme nous conduit à notre perte. Puisse le citoyen inuit de 2022 voir le rêve des explorateurs se réaliser : un pôle non pollué où règnera un humanisme écologique. Il est urgent de reconnaître la prescience des peuples premiers et de prendre enfin, et humblement, conscience que leur volonté obstinée de respecter cette nature ne fait pas d'eux des retardataires, mais des précurseurs. Telle est la force de leur pensée sauvage. » Personnalité polaire majeure, écrivain, Jean Malaurie, ambassadeur de bonne volonté pour l'Arctique à l'Unesco, est également le fondateur de la mythique collection Terre Humaine aux éditions Plon.
La France compte parmi les nations polaires majeures grâce à d'illustres explorateurs, géographes et scientifiques. Grand cirque dans lequel les Français se sont jetés avec fougue, passion, et parfois inconscience, la conquête de ces déserts blancs a donné lieu à mille et une aventures. Rédigeant à partir d'archives et de documents inédits, Stéphane Dugast retrace l'incroyable épopée polaire française, depuis ses origines dans l'Antiquité jusqu'aux expéditions mécanisées d'après-guerre. On y croise notamment l'injustement oublié Pythéas, premier explorateur de l'Antiquité à dessiner les contours de l'Europe, Dumont d'Urville qui laissera son nom à la principale base française scientifique de l'Antarctique toujours en activité, Jean-Baptiste Charcot et Paul-Émile Victor évidemment, mais aussi Cousteau, chantre du protocole de Madrid...
« À bord de l'Antarctica, je suis allé au Spitzberg, pour vivre les quatre saisons de l'Arctique. Je me suis aventuré sur le territoire des ours, j'en ai même rencontré, et tous m'ont témoigné le même message à l'adresse des hommes : attention à ne pas perdre le Nord. » Le Nord, c'est tout à la fois notre étalon d'air pur, l'espace et ses étendues sauvages, leur absolue blancheur, 80 % de la réserve d'eau douce de la planète, l'élément clé de notre machine climatique. À travers quinze chroniques, Jean-Louis Étienne nous parle du devenir de l'homme. C'est là, dans la solitude du Grand Nord, fondu dans ce décor polaire où l'ours est roi, qu'il retrouve la délicieuse simplicité de l'humain. Mais quel avenir nous est réservé lorsque le royaume menace de fondre ?
« Traverser l'Antarctique, c'était mon rêve d'enfant. J'ai décidé d'affronter cette immensité blanche en empruntant un itinéraire jamais exploré, le plus long que l'on puisse envisager?: 5?100?km d'une trace presque rectiligne, avec, devant moi, la solitude, les champs de crevasses, les tempêtes de neige, les températures glaciales. On me prédit l'enfer, une course contre la mort. Je suis loin d'imaginer l'épreuve qui m'attend. » MIKE HORN.
Le 7 février 2017, à 22?h?50, Mike Horn, seul et sans assistance, achève sa traversée de l'Antarctique. 5?100?km en 57 jours dans des conditions extrêmes qui l'ont poussé au bout de sa résistance. Un incroyable combat contre les éléments qui fait de cet aventurier le plus grand explorateur des temps modernes.
Janvier 1840. Après deux ans et demi de périple dans les mers du Sud, Jules Dumont d'Urville découvre la terre Adélie. Pour la première fois, des hommes foulent le sol de l'Antarctique, une des dernières terres encore inconnues de la planète, et apportent la preuve qu'il s'agit d'un continent.
Janvier 2017. Le journaliste Michel Izard embarque sur le brise-glace L'Astrolabe, prend la même route, et arrive exactement au même endroit pour ravitailler la base française en Antarctique, la station Dumont-d'Urville, où se côtoient marins, boulangers, mécaniciens et chercheurs du bout du monde.
Deux récits parallèles qui çà et là s'entrecroisent. L'exploit des voiliers de 1840, guidés par la seule intuition de leur capitaine, et le voyage présent du navire polaire qui, 177 ans plus tard, demeure une expédition à l'assaut de la banquise et d'un monde à part.
Alors que les glaces régressent, les Pôles se présentent comme les derniers bastions du froid. Depuis l'Antiquité, l'homme connaît leur existence et cherche ce qu'ils recèlent. Un pays réservé aux dieux ? La porte d'accès à l'intérieur de la Terre ? L'imaginaire est saisi.
Des poèmes de Virgile à ceux de Hugo, des voyages de Pythéas à ceux des héros de Jules Verne, la quête des extrémités glacées du globe devient la quête mystique d'un lieu sublime et intouché, antichambre de l'au-delà.
Voici l'épopée de l'exploration polaire à travers les yeux de ceux qui ont voyagé en rêvant. A l'heure du changement climatique, ce rêve fondra-t-il avec les glaces ? La réponse se cache peut-être dans cette quête d'absolu que déroule la formidable épopée de l'imaginaire.
Quand Lydie Lescarmontier embarque à bord de l'Astrolabe, célèbre navire polaire, elle ne connaît que sa destination : l'Antarctique, via les quarantièmes rugissants puis les cinquantièmes hurlants.
Partie dans le cadre d'une expédition scientifique pour observer l'évolution des glaciers, elle ignore encore qu'elle sera marquée à tout jamais par cette aventure : le mal de mer, l'exiguïté des espaces comme des relations sociales, le risque vital omniprésent et l'insignifiance de l'homme dans un milieu aussi hostile que suffocant de beauté.
Peu à peu, son sujet d'étude - la glace - devient une dévorante passion. Elle découvre la douce apparition de la banquise, du premier cristal de frasil à la plaque de nilas ; le fonctionnement de la calotte, de la chute du premier flocon au vêlage de l'iceberg ; ou encore les écosystèmes polaires, du développement d'une algue attachée à la banquise jusqu'à la migration des baleines venues se nourrir de krill.
Dans ce périple sauvage, qui est aussi le roman de son propre apprentissage, Lydie Lescarmontier se fait l'interprète des pôles. Les glaces sont à la fois les baromètres et la mémoire climatique du monde. Saurons-nous écouter leur cri d'alarme ?
Billy, neuf ans, connaît bien la mer et les problématiques liées au réchauffement climatique : sa maman est capitaine de la goélette Tara, un petit bateau qui lui sert à étudier les évolutions de la banquise et la fonte des glaces. Mais leur travail manque d'audience, et la situation empire année après année. Il est temps de faire bouger les consciences !
Et pour ça, rien de mieux que d'inviter des jeunes connectés pour venir les assister. C'est comme cela qu'embarquent le Sibérien Vadim, l'Ougandaise Josephyn et Moosa, venu des Maldives, trois adolescents qui vont suivre Billy et l'équipe, et communiquer auprès de leurs communautés. Aux côtés des scientifiques, ils vont découvrir les effets concrets de la pollution et les solutions à mettre en place pour la freiner, mais aussi rencontrer des populations autochtones et même se retrouver nez à nez avec un ours polaire : une vraie aventure écologique !
Un album consacré à une thématique tristement d'actualité et au centre des préoccupations des jeunes lecteurs, mais traitée ici avec nuance, réalisme et optimisme. Sous la plume de la scénariste Lucie Le Moine et le trait précis et poétique de Sylvain Dorange, les enfants et les scientifiques choisissent d'agir main dans la main, pour un monde meilleur demain !
Ce tome est relu et soutenu par la fondation Tara Océan, qui organise des expéditions pour comprendre et analyser l'impact du réchauffement climatique.
Son mari est parti s'établir au pôle Nord pour y mener une vie de trappeur. Alors Christiane, parfaite ménagère des années 1930, décide de troquer son statut de femme au foyer pour celui d'aventurière du Grand Nord.
Elle débarque à l'été 1933 sur les côtes du Spitzberg pour rejoindre Hermann dans une cabane isolée, sur une terre hostile et déserte. Après l'angoisse des premiers jours, Christiane fait l'expérience indélébile d'un quotidien intense, entre extase et survie, et se prépare pour l'hiver et son interminable nuit noire... Progressivement, elle développe une véritable relation de tendresse avec cette nature capricieuse qui orchestre chaque instant de la vie, et offre parfois le spectacle d'une aurore boréale ou d'une famille d'ours polaires.