De manière très pédagogique, l'auteur propose une histoire des premiers siècles du christianisme (1er au IIIe siècle), explorant tour à tour les sources, puis le contexte dans lequel s'est développé le message évangélique et structuré progressivement l'Eglise.
L'étude des mea culpa de l'Église catholique est passionnante. Elle révèle une Église à l'écoute de ses fléchissements et de ses incohérences, faisant appel aux historiens pour relire les évènements et se dotant d'un référentiel inédit de l'auto-dénonciation. En effet, les discours de la repentance catholique se situent au confluent d'une théologie du péché, structurée sur le fondement du péché personnel et sur celui du péché collectif, d'une théologie de l'Église qui établit une relation communionnelle entre l'Église d'aujourd'hui et l'Église d'hier et, enfin, d'une théologie du sujet, sensible aux droits de la personne.