Dilecta
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Une présentation d'oeuvres emblématiques de la collection Pinault, initiant un dialogue entre artistes confirmés et émergents, entre pratiques artistiques, disséminées dans les divers espaces de la Bourse de commerce qui sont jalonnés de grandes installations. Les oeuvres ont pour point commun de déplacer et dérégler les repères et mesures habituels. Avec : Maurizio Cattelan, Damien Hirst, Jeff Koons, Cindy Sherman, Sturtevant, Rosemarie Trockel, Anne Imhof, Mohammed Sami, Pol Taburet, Salman Toor...
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La Tate Modern (Londres), la Bourse de Commerce - Pinault Collection (Paris), le K21 Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, (Düsseldorf) et le Moderna Museet (Stockholm) s'associent pour présenter « Ghost and Spirit », une rétrospective de l'oeuvre de Mike Kelley, figure incontournable de la scène californienne des années 1980 à 2000. La Bourse de Commerce sera la première étape de cette nouvelle exposition consacrée à l'un des plus influents artistes américains de la fin du xxe et du début du xxie siècles. L'exposition « Mike Kelley : Ghost and Spirit » est conçue par Catherine Wood (directrice des programmes de la Tate Modern), Fiontán Moran (conservateur adjoint à Tate Modern) et Jean-Marie Gallais (conservateur auprès de la Collection Pinault), en étroite collaboration avec la Mike Kelley Foundation for the Arts. Elle sera accompagnée, en plus du catalogue, d'une programmation d'événements culturels à la Bourse de Commerce.
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L'Atelier ter Bekke & Behage est issu de la rencontre entre deux graphistes, Evelyn ter Bekke et Dirk Behage. Dédié au graphisme de création, l'atelier intervient sur l'ensemble du champ de la communication dite «d'utilité publique»: élaboration d'identités visuelles, éditions imprimées, typographie et création de caractères originaux, images / signes, éditions électroniques et sites multimédias, scénographie, signalétique.Les créations graphiques de ter Bekke & Behage s'appliquent au secteur public, musées et fondations, institutions nationales et internationales, expositions permanentes et temporaires, actions éducatives et culturelles. Un savoir-faire que l'atelier partage également pour quelques industries, commerces et artisanats qui sont des vecteurs d'innovations. Pour leurs réalisations ils s'associent fréquemment avec des designers industriels, des architectes, des scénographes et des photographes, recherchant une maîtrise de la qualité pour l'ensemble de la chaîne de la communication. L'écoute, la responsabilité et l'engagement les ont conduits vers la recherche d'une réponse qui a du sens, une création graphique originale par rapport à son sujet. Cette monographie viendra compiler près de trente années de création.
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La Fondation présentera également une exposition dédiée à la scène sudafricaine, particulièrement active depuis deux décennies. Une quinzaine d'artistes de différentes générations associera à ceux déjà reconnus du milieu international (David Goldblatt, William Kentridge, Santu Mofokeng, Robin Rhode, Guy Tillim) une génération plus jeune, dite postapartheid (Kemang Wa Lehulere, Tabita Rezaire, Bogosi Sekhukuni), qui se caractérise par une mobilité constante et une interrogation sur des problématiques d'aujourd'hui : sens de la démocratie, discriminations économiques et sociales, revendications identitaires.
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Depuis sa fondation en 1973, le CAPC - originellement Centre d'arts plastiques contemporains -, devenu en 1984 le musée d'art contemporain de la ville de Bordeaux, et labellisé « Musée de France » en 2002, est un espace dédié à la création contemporaine. Au cours de ses plus de quarante ans d'histoire, ce lieu de recherche et d'expérimentation a su rapprocher artistes et visiteurs, curieux de découvrir de nouvelles formes et de nouvelles idées. Ces rencontres se sont faites autour d'oeuvres qui pour beaucoup ont rejoint sa collection. Riche de plus de 1 600 pièces signées par plus de 200 artistes du monde entier, le fonds du CAPC rassemble des oeuvres d'artistes tels que Daniel Buren, Nan Goldin, Simon Hantaï, Sol LeWitt, Annette Messager ou encore Richard Serra. D'autres oeuvres de la collection, réalisées in situ, sont visibles en permanence, comme celles de Christian Boltanski, Keith Haring ou Richard Long. La publication, qui paraîtra à l'occasion des 50 ans du CAPC, s'intéressera à l'histoire de l'établissement à travers ses différentes périodes et directions, son positionnement dans le champ de l'art en tant qu'institution pionnière pour porter une vision vivante et accessible de l'art contemporain (avec des expositions comme « Trafic » de Nicolas Bourriaud...) et en particulier à travers la créativité dans sa programmation (invitation d'artiste pour production, programme de médiation, innovation dans les formats d'expositions et d'événements...).
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La Bourse de Commerce ; le nouveau musée de la Collection Pinault
Collectif
- Dilecta
- 21 Mai 2021
- 9782373721041
La Bourse de Commerce est un nouveau site de présentation de la Collection Pinault, à Paris. Dédiée à l'art contemporain vu au travers le prisme de la collection, ouverte à tous les publics et à toutes les disciplines artistiques, elle présente des accrochages thématiques et des expositions monographiques, mais aussi des productions nouvelles, des commandes, des cartes blanches et des projets in situ.
Ce beau livre abondamment illustré revient sur le bâtiment patrimonial qu'est l'ancienne Halle aux Blés, ainsi que sur sa métamorphose contemporaine et respectueuse de son architecture exceptionnelle en musée du xxie siècle.
« Le projet de transformation de la Bourse de Commerce - Pinault Collection a été porté par Tadao Ando avec l'agence NeM des architectes Lucie Niney et Thibault Marca. En parallèle, une restauration exemplaire du monument historique, conduite par Pierre-Antoine Gatier et son agence, a permis l'adaptation de l'édifice à sa nouvelle vie. »
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Felix Gonzalez-Torres, Roni Horn : la collection Pinault à la Bourse de Commerce
Collectif
- Dilecta
- 6 Mai 2022
- 9782373721492
En 1990, Felix Gonzalez-Torres découvre l'exposition personnelle de Roni Horn au MOCA (Los Angeles), et plus particulièrement Gold Field (1982), une oeuvre aujourd'hui mythique?: un tapis rectangulaire, posé au sol, réalisé avec des feuilles d'or. Profondément marqué par la simplicité, la force et la beauté de cette oeuvre, Felix Gonzalez-Torres rencontre finalement Roni Horn en 1993 et partage avec elle l'impact bouleversant que son oeuvre a produit sur lui. Quelques jours après cette rencontre, elle lui envoie un carré d'or comme signe d'amitié naissante. En réponse, Felix Gonzalez-Torres réalise Untitled (Placebo-Landscape-for Roni) (1993), un déversement de bonbons emballés dans du cellophane doré qui sont pour lui «?un nouveau paysage, un horizon possible, un lieu de repos et de beauté absolue.?» À son tour, Roni Horn répond avec Gold Mats, Paired - for Ross and Felix (1994-1995), deux feuilles d'or placées l'une au-dessus de l'autre. Leur amitié est scellée. Dans la continuité de cet échange créatif, nourri pendant plusieurs années et brutalement suspendu avec la mort de Felix Gonzalez-Torres, l'exposition de la Bourse de Commerce est rendue possible grâce à l'implication et à la complicité exceptionnelles de Roni Horn. Entre installations, photographies et sculptures, le dialogue des deux artistes se perpétue à travers une série d'oeuvres à la beauté fragile et à l'extrême puissance émotionnelle, tout en miroir et en lumière, avec la conviction que «?l'acte de regarder chacun de ces objets est transfiguré par le genre, la race, la classe social et la sexualité?» (Felix Gonzalez-Torres). Au coeur de leur travail, et dans cette exposition en particulier, il s'agit donc de saisir le caractère «intermédiaire» de l'existence, la dimension d'entre-deux, prise dans cette tension entre présence fragile et irréductible disparition. Le dialogue entre les oeuvres de Roni Horn et de Felix Gonzalez-Torres s'ancre dans le balancement entre ces deux polarités, entre vie et mort, entre le public et le privé, le personnel et le social, «entre la peur de la perte et la joie d'aimer, de croître, de changer, de devenir toujours plus...» (Felix Gonzalez-Torres interviewé par Tim Rollins, in Felix Gonzalez-Torres, New York, A.R.T. Press, 1993).
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Le musée des Beaux-Arts et la Cité de la dentelle et de la mode de Calais ont proposé à l'artiste Annette Messager d'investir leurs lieux d'exposition permanente et temporaire, à cette occasion, les Éditions Dilecta publient le catalogue rassemblant plusieurs oeuvres réalisées pour ces différents lieux dans la ville de Calais.
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En 2022, le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) présente la toute première exposition canadienne jamais consacrée à Nicolas Party, artiste suisse dont le langage visuel empreint d'originalité défie et exalte tout à la fois les conventions picturales. Intitulée L'heure mauve, d'après un tableau du peintre canadien Ozias Leduc appartenant à la collection du MBAM, l'exposition regroupe plus de 20 pastels et sculptures choisis avec soin par l'artiste, ainsi que plusieurs pastels, estampes, aquarelles et créations textiles qu'il va réaliser spécialement pour le MBAM. L'exposition comprend également des chefs-d'oeuvre de la collection encyclopédique du MBAM qui seront intégrés à une série de murales immersives réalisées sur place par l'artiste dans les plus anciennes galeries du Musée. Le catalogue bilingue (français et anglais) abondamment illustré accompagne l'exposition. Enregistrement de l'expérience unique imaginée pour le MBAM, on y retrouve notamment un texte de fiction inédit d'un auteur québécois inspiré des oeuvres de Party, ainsi que de nombreuses photographies du processus créatif de l'artiste et des grandes murales créées in situ dans le cadre de l'exposition.
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Le travail photographique de Valérie Belin met en lumière un dispositif particulier qui n'est pas sans rappeler l'art minimal américain. Plusieurs thématiques se dessinent au fur et à mesure des séries, la surface des choses inanimées ou celle des êtres, le temps figé, voire pétrifié et la question de l'identité. Son oeuvre provoque une impression de doute et d'inquiétante étrangeté.
Dans cette nouvelle exposition qui sera présentée à la galerie d'Art graphique du Centre Pompidou du 24 juin au 15 septembre 2015, Valérie Belin livre 13 séries : « Masks », « Viandes », « Femmes noires », « Transexuels », « Moteurs », « Mannequins », « Mickeal Jackson », « Métisses », « Corbeilles de fruits », « Lido », « Têtes couronnées », « Bob » et « Still Life ». Avec cette dernière, proposant une lecture renouvelée de sa célèbre série « Mannequins » qui explore les différentes représentations du réel et du fantasme, elle révèle ses nouvelles natures mortes empreintes d'abondance et d'onirisme.
Le catalogue de l'exposition, présentant 130 reproductions, permet de prolonger l'exposition et de cerner le fruit de ses expérimentations photographiques entre art minimal américain et baroque italien.
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Depuis 2006, la FIAC s'est associée avec le musée du Louvre pour présenter, au coeur du Jardin des Tuileries, un programme d'oeuvres extérieures. L'intérêt croissant des galeries et des artistes, ainsi que le cadre exceptionnel du Jardin des Tuileries, ont permis de rassembler chaque année des projets d'artistes de renommée internationale ou de la création émergente conjuguant installations, sculptures, performances ou oeuvres sonores qui, en interaction avec le public, prennent corps entre les bassins et les pelouses du jardin.
Ce bel ouvrage rétrospectif célèbre les cinq ans du projet. Plus de quarante oeuvres exposées en extérieur sont présentées dans ces pages. Les sculptures de Bruno Gironcoli, de Tony Cragg ou de Franz West, les installations de Claude Lévêque ou de Mark Dion se sont succédé dans les allées du jardin. Chaque oeuvre est accompagnée d'une notice explicative.
Outre un texte de Jennifer Flay, directrice artistique de la FIAC, cet ouvrage contient des contributions de Pierre Bonnaure, jardinier en chef du Jardin des Tuileries, de Marie-Laure Bernadac, chargée de l'art contemporain au musée du Louvre, et d'Henri Loyrette, président directeur général du musée du Louvre.
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Dans son travail, Giulia Andreani réinterprète des photographies d'époque mais aussi la mémoire collective.
L'artiste propose une peinture qui réactive l'image photographique, évoquant les photos de famille ou les images de groupes utilisées par Gerhard Richter dans ses tableaux des années 1960. Elle explique son travail ainsi : « Je cherche des photographies orphelines, qui ne sont pas exploitables ou qui n'ont souvent pas beaucoup d'intérêt en soi. Elles gagnent alors de l'intérêt une fois entrées dans l'atelier et immergées dans un nouveau bain révélateur, qui est celui de ma peinture.»
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Dans le cadre de la première exposition monographique de l'artiste au Centre Pompidou, à Paris, du 19 octobre 2016 au 20 février 2017, les Éditions Dilecta réalisent le catalogue de Jean-Luc Moulène.
Artiste pluridisciplinaire, Jean-Luc Moulène est une figure incontournable de la scène artistique contemporaine française et internationale. Ses oeuvres - objets, photographies, films - expriment à la fois « une réflexion permanente sur la condition de l'artiste dans la société, une critique radicale des manipulations et des séductions de la représentation ainsi qu'une recherche formelle souvent teintée d'humour ou de dérision. » L'exposition au Centre Pompidou, sous le commissariat de Sophie Duplaix, n'est pas une rétrospective, elle s'attache à présenter les protocoles auxquels s'attache l'artiste à travers une production d'oeuvres inédites. Le catalogue prolonge ainsi l'exposition en abordant les questions chères à l'artiste : le photographique, l'érosion, l'exposition, l'abstraction, la forme... À travers la déclinaison de sa pratique en textes et en images et des documents d'archives, le lecteur aura l'occasion d'aborder l'oeuvre de Jean-Luc Moulène sous un angle résolument nouveau.
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Consacrée par la rétrospective « Sculpture Undone : 1955- 1972» au MoMA (New-York) en 2012, Alina Szapocznikow est aujourd'hui exposée par une grande institution française.
Artiste pionnière dans l'utilisation de matériaux tels que la mousse polyuréthane et la résine polyester, Alina Szapocznikow est célèbre en Pologne, son pays d'origine, mais demeure peu connue en France, où elle s'installe définitivement en 1967. Le Cabinet d'art graphique du Centre Pompidou lui rend hommage à travers l'exposition de 91 dessins et de 6 sculptures, issus entre autres des collections du Centre Pompidou (Paris), du MoMA (New York) et de collections privées.
Dessins au feutre, au stylo à bille, aux crayons de couleur, à l'encre, aquarelles et monotypes révèlent l'imaginaire d'Alina Szapocnikow, sa réflexion sur le corps humain et son univers mêlant aussi bien l'humour, la sexualité que le malaise. Ces dessins montrent l'oeuvre d'une artiste à la fois héritière d'Auguste Rodin, du surréalisme et annonciatrice du pop art.
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En 2022, le Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA met à l'honneur le Portugal à travers une exposition et une édition. Une occasion unique de faire découvrir la scène artistique portugaise sur le territoire de la Nouvelle-Aquitaine et au-delà.
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Unions mixtes, mariages libres et noces barbares ; mixed unions, free matrimonies and unnatural nuptials
Collectif
- Dilecta
- Le Collectionneur
- 21 Janvier 2010
- 9782916275666
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À l'occasion de l'exposition « Les Migrations de Carole Benzaken », qui aura lieu au musée des Beaux- Arts de Nancy au printemps 2014, les Éditions Dilecta publient un catalogue présentant toutes les facettes de l'oeuvre de l'artiste, incluant ses pièces les plus récentes.
L'oeuvre de Carole Benzaken évoque explosions de couleurs, jeux de lumières et applications diverses sur la toile, et s'inspire d'images issues de la publicité, de la télévision, des journaux. Pourtant l'artiste ne se résigne pas à une technique, à un média, à un format. Aujourd'hui, elle explore aussi bien la peinture, la sculpture que la vidéo afin de présenter des travaux qui offrent une réflexion sur l'intime et la surface, le dedans et le dehors ou encore les codes collectifs et la mémoire individuelle.
À travers un entretien avec la jeune historienne de l'art Sabrina Dubbeld, Carole Benzaken définit ainsi les grandes thématiques qui traversent son oeuvre, des pièces les plus anciennes aux plus contemporaines. Seront ainsi présentées à la fois dans l'exposition et le catalogue des Tulipes et des Rouleaux (séries emblématiques commencées dans les années 1990), mais aussi des pièces telles que Yemina (2012- 2013), des Travelling, Lost Paradise, des Ecclésiaste, des Candide, des Tehilim... soit une parfaite rétrospective de l'ensemble de l'oeuvre de Carole Benzaken.
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Malgré 30 années de carrière, des expositions en France et à l'étranger, son entrée dans des collections publiques et privées prestigieuses (entre autres : le Centre Georges Pompidou, Paris, le Museum of Modern Art, New York, le Stedelijk Museum, Amsterdam), Hélène Delprat n'a jamais fait l'objet d'une monographie.
À l'aube de sa première exposition rétrospective à la Maison Rouge au mois de juin 2017, et de sa grande exposition de peintures à la galerie Christophe Gaillard en septembre 2017, il nous a semblé que l'heure était venue de créer un ouvrage qui apporterait un nouveau regard sur le travail d'Hélène Delprat, dans sa globalité et sa singularité.
Cette monographie, Hélène Delprat. Les Travaux et les jours, se déploiera autour de textes des auteurs invités, auxquels nous avons décidé de donner une entière liberté quant à leur sujet de réflexion, et qui explorent, racontent, décryptent les différents aspects du travail de l'artiste.
Valérie da Costa s'entretiendra avec Hélène Delprat sous la forme d'un abécédaire, de manière à parcourir le travail de l'artiste en échappant aux schémas chronologiques et thématiques, afin d'en montrer sa richesse et son foisonnement.
Philippe Morel se penchera plus précisément sur la peinture d'Hélène Delprat et tentera d'y établir un parallèle avec son thème de prédilection, la culture figurative de la Renaissance, notamment à travers les thèmes de la dérision, de l'équivoque ou encore dans le rapport entre le narratif et l'ornemental.
Clara Schulmann, en se penchant sur les films et vidéos d'Hélène, explorera la façon dont ses films combinent le carnet de bord et le conte, leur système de circulation les reliant les uns aux autres et dans lesquels des personnages, masqués ou non, proposent une histoire alternative, secrète.
Alain Vanier, psychanalyste, étudiera le thème du double, du même et du dédoublement au sein du travail de l'artiste et de son blog, intitulé « DAYS, Faire un truc par jour ».
À cette liste s'ajouteront Guy Cogeval, avec un texte inédit écrit aux début des années 1980 lors de sa résidence à la Villa Médicis pour l'exposition anonyme d'Hélène Delprat « Jungle et Loups », et qui porte aussi un regard sur ses « années italiennes », et enfin Jean de Loisy, qui rédigera l'introduction de cette monographie.
Celle-ci sera ponctuée de pages extraites du blog d'Hélène Delprat, retraçant ainsi sa pratique à travers des événements forts qui l'ont marquée, ou encore ses découvertes quotidiennes.
Au fil de cet ouvrage conséquent, la pratique d'Hélène Delprat se dévoilera sous toutes ses formes : peintures de la première époque et leurs évocations africaines et alchimistes, pigments sur toile dépeignant des poupées gonflables, figures napoléoniennes trouvées sur des assiettes chinées sur ebay, ou encore sculptures du parc de Pratolino ; sans oublier films, documentaires radiophoniques, dessins, et reproductions de ses sources d'inspiration qui tiennent une si grande place dans son travail.
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Ce livre est publié à l'occasion de la première exposition de Jiang Dahaï à Paris, à l'invitation du musée national des Arts asiatiques Guimet. Né à Nankin en 1946, Jiang Dahaï (naturalisé Français depuis 1991) partage son temps entre Paris et Pékin. Formé successivement à l'Académie centrale des beaux-arts de Chine (Pékin) et à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, son oeuvre picturale s'affirme aujourd'hui comme l'une des plus achevées d'une génération durement éprouvée par la Révolution culturelle.
Renouvelant le dialogue fécond suscité par la rencontre, au siècle dernier, entre les traditions picturales française et chinoise entreprise par des artistes formés à Paris, comme Zao Wou Ki, Chu Teh Chun, ou avant eux Xu Beihong, les peintures de Jiang Dahaï, détachées du lyrisme gestuel de la calligraphie, livrent, dans une langue abstraite et minimale, une subtile et fascinante vision de paysages à la fois cosmiques et célestes. Faites d'une chorégraphie manuelle de légères gouttes de couleurs transparentes lancées par le pinceau sur la toile, sans contact avec elle, les peintures révèlent des modulations harmoniques infinies, à la fois immobiles et fluides, qui se déploient comme dans un ciel sans cesse renouvelé par la capture de la lumière.
« Le cas du peintre Jiang Dahaï n'est pas commun. Vivant essentiellement en Chine, mais de citoyenneté française, formé successivement à l'École centrale des beaux-arts de Pékin puis à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, l'artiste fait preuve d'une capacité d'ubiquité énigmatique et peu ordinaire. Son oeuvre en est la meilleure illustration, à la fois sibylline et reconnue, estimée et à part. Il n'est pas un exilé ou un expatrié temporaire, comme beaucoup au cours du siècle dernier, et encore moins une popstar d'aujourd'hui. Il navigue tout simplement à sa guise d'un monde à l'autre. Pas de recyclage ou d'instrumentalisation chez lui, à des fins de saveur inévitablement exotique, de la culture mère. Sa position est bien plus réflexive et dans une certaine mesure, secrète. Équilibrée, symétrique, elle se nourrit à égalité de l'antinomie de ses sources. Elle en fait surgir tout naturellement, et comme par enchantement, les parentés et les points de rencontre, dans une neutralité dont la retenue et la sobriété du style ne sont que la manifestation la plus visible. L'artiste s'inscrit dans la tradition du lettré volontairement relégué sur son territoire pour en révéler l'universalisme. De sorte que regarder sa peinture, c'est toucher aux interstices les plus subtils de la peinture chinoise classique aussi bien qu'aux avancées les plus épurées du modernisme occidental. » Henry-Claude Cousseau (préface)
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Decor et installations - exposition du 18 octobre 2011 au 15 avril 2012 a la galerie des gobelins et
Collectif
- Dilecta
- 5 Janvier 2012
- 9791090490000