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Fage
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Des citations d'artistes surréalistes tels que Hans Arp, Brassaï, André Breton, Leonora Carrington, André Breton, Salvador Dali, René Magrtitte ou Man Ray offrent un parcours au sein de ce mouvement poétique et artistique né dans le sillage de Dada vers 1919. Elles sont accompagnées de 54 reproductions d'oeuvres qui illustrent les propos.
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Pour sa cinquième année d'existence, l'Agenda Paroles d'artiste nous invite à passer les mois et les saisons en compagnie des artistes fondateurs du groupe des impressionnistes dont Claude Monet, Pierre-Auguste Renoir, Paul Cézanne, Edgar Degas, Berthe Morisot, Camille Pissarro, Alfred Sisley, Gustave Caillebotte, Georges Seurat, Édouard Manet, ou Frédéric Bazille.
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Sur le principe de Paroles d'artiste, nous entamons une nouvelle collection : Paroles d'artistes au pluriel, afin de rendre compte d'un mouvement dans sa diversité. Deux titres sont prévus en 2024 : Paroles d'artistes Impressionnistes à l'occasion des 150 ans de l'impressionnisme (1874-2024) et Paroles d'artistes Surréalistes à l'occasion du centième anniversaire du surréalisme.
Avec 54 reproductions d'oeuvres impressionnistes, cet ouvrage offre un parcours au sein du groupe d'artistes, autour de Claude Monet, ayant choisi d'exposer en marge du Salon officiel entre 1874 et 1886.
Critiqués de leur vivant, considérés comme des barbouilleurs, les impressionnistes bousculent la tradition et nous proposent la révolution du plein air, les sujets réalistes et célèbrent la modernité. -
« Il ne faut pas parler de sculptures peintes seulement de sculptures, la couleur fait partie de la sculpture. » Lettre d'Alberto Giacometti à Pierre Matisse (15 octobre 1950)
Le désir, ou le besoin, d'associer la peinture à la sculpture apparaît de manière récurrente chez Alberto Giacometti et sous différentes formes au cours de sa carrière. Très tôt, il utilise son pinceau pour « animer » certaines de ses sculptures, il peint les traits du visage, les cheveux, accentue les formes du corps, rehausse les volumes. Ses outils et ses gestes de peintre sont appliqués à la sculpture, et vice-versa. Très peu connues du public, ces sculptures peintes de Giacometti font pour la première fois l'objet d'une étude dévoilant cette part secrète et émouvante de la production de l'artiste.
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Les carnets de Rose Valland ; le pillage des collections privées d'oeuvres d'art en France durant la Seconde Guerre mondiale
Collectif
- Fage
- 14 Mars 2019
- 9782849755549
À partir de mars 1941, Rose Valland, attachée de conservation au musée du Jeu de Paume, est l'unique témoin français des exactions perpétrées par une organisation culturelle du parti nazi dirigée par le ministre du Reich Alfred Rosenberg, sous l'autorité personnelle d'Adolf Hitler.
La mission principale de l'Einsatzstab Rosenberg (E.R.R.) consiste dans le repérage et la confiscation des collections d'oeuvres d'art juives - mais pas uniquement -, en France, Belgique, Luxembourg et Pays-Bas : le pillage des galeries d'art, des commerces d'antiquités et des habitations particulières mais également l'enlèvement de maints dépôts faits en banque. Grâce à Rose Valland, le quotidien ignoble de la spoliation apparaît ici au grand jour.
Cette nouvelle édition présente les notes manuscrites de Rose Valland (1898-1980) accompagnées d'un appareil critique et documentaire. Elle est enrichie d'un texte inédit de Emmanuelle Polack et Philippe Dagen.
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En 2025, l'Agenda mortel est blanc ! Il trouve sa place chez Fage éditions en prolongement de la collection Dilaceratio Corporis. Au format poche, il se glisse dans le sac à main, élégant, sobre, blanc, pratique. Le temps passe, presse, ça ne doit pas être trop tard, alors on s'organise, on note l'essentiel et rien de plus. Juste ce qu'il ne faut pas oublier. Et ça c'est beaucoup.
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Libres ! collectionneurs d'arts modestes
Collectif
- Fage
- Catalogue D'exposition
- 17 Mai 2024
- 9782849757772
L'exposition LIBRES ! Collectionneurs d'Arts Modestes présente deux collections privées, montrées pour la première fois au public.
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Paul Sérusier, né le 9 novembre 1864 à Paris, et mort le 7 octobre 1927 à Morlaix, est un peintre postimpres- sionniste français, associé au mouvement des nabis.
« Il est une notion sans laquelle aucun être animé, même le végétal, ne pourrait exister : c'est celle de l'équilibre. » Paul Sérusier
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Ceija Stojka ; une artiste rom dans le siècle
Collectif
- Fage
- Catalogue D'exposition
- 8 Mars 2018
- 9782849754962
Déportée à l'âge de dix ans, Ceija Stojka (1933-2013) survit à trois camps de concentration. Autodidacte, elle commence à peindre et à écrire à l'âge de 50 ans pour témoigner et combattre l'oubli. Qualifiée d'art populaire ou art brut, son oeuvre prolifique et expressive évoque le paradis perdu de son enfance nomade et la réalité douloureuse des camps de concentration.
Elle a reçu plusieurs distinctions, dont le Prix Bruno- Kreisky pour le livre politique en 1993. Jusqu'au jour de sa mort en 2013, à 79 ans, Ceija Stojka a eu peur que l'Europe n'oublie son passé et qu'un jour prochain, les fours crématoires d'Auschwitz puissent reprendre leur activité dans une indifférence à peu près générale.
C'était la peur d'une citoyenne informée, qui suivait attentivement l'évolution des lois et des discours anti- tsiganes à travers notre vieux continent. L'oeuvre de cette écrivaine, peintre et musicienne rom autrichienne fait aujourd'hui référence concernant les persécutions subies par les tsiganes sous le nazisme.
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Si des représentations du profil des montagnes sont attestées dès la Renaissance, il faut attendre la toute fin du XVIIIe siècle pour voir apparaître les premiers « tableaux comparatifs » des données collectées par les explorateurs qui sillonnent le monde: hauteurs des montagnes et des chutes d'eau, longueurs des fleuves, superficies des lacs ou des îles ... Ce type de figuration qui offre « aux hommes qui veulent voir [ ... ] un microcosme sur une feuille », pour reprendre les termes de Humboldt, précurseur en la matière, va connaître un immense succès, et avant de disparaître à l'orée du XX: siècle il donnera lieu à une grande variété de planches étonnantes combinant le raffinement du dessin et de la composition au souci scientifique et didactique.
Le monde sur une feuille. Comparatifs de montagnes et de fleuves dans les atlas du XIX.' siècle est le premier ouvrage, non seulement en français mais dans le monde entier, à proposer un parcours dans ce riche corpus de « tableaux » dédiés aux phénomènes géologiques extraordinaires, allant du graphe austère au paysage fantastique.
Deux réputés historiens de la géographie et de la cartographie, Jean-Marc Besse et Gilles Palsky servent au lecteur de guide et analysent les différents types de représentation adoptés par les éditeurs d'atlas et de « posters» (américains et européens surtout) pour organiser sur une seule feuille toutes les informations topographiques.
Il revient à un troisième auteur lui-même grand amateur de cartes, l'écrivain Jean-Christophe Bailly, d'évoquer le pouvoir de fascination de ces images que l'on dirait d'un monde imaginaire ...
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Alberto Giacometti par Peter Lindbergh : saisir l'invisible
Collectif
- Fage
- Catalogue D'exposition
- 7 Février 2019
- 9782849755525
Peter Lindbergh est l'un des photographes de mode les plus importants de sa génération. Né en Pologne, formé en Allemagne, il s'installe à Paris dans les années 1970 et commence à collaborer avec les plus grands magazines.
Pionnier d'un nouveau réalisme dans la photographie de mode, il a considérablement changé les standards de ce genre, avant d'élargir sa palette à d'autres thématiques.
Cet ouvrage présente les photographies des sculptures de Giacometti prises par Peter Lindbergh dans les réserves de la Fondation Giacometti.
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Surfemme ; un boeuf sur la langue Orlan
Collectif
- Fage
- Catalogue D'exposition
- 1 Septembre 2011
- 9782849752357
" Nous avons un boeuf sur la langue...
Enlevons le boeuf. " dit Bruno Latour lors de ses colloques lorsque le public se tait. Un boeuf sur la langue, ou l'impossibilité d'exprimer sa pensée, ses sentiments. Par ce titre clin d'oeil, Orlan invite à parler, à débattre. Orlan invitée à intervenir dans la Chapelle de l'Oratoire au musée des Beaux-Arts de Nantes, crée Un boeuf sur la langue, une installation faite de mises en scène, de corps- sculptures présentant des mots, de sièges, de vidéos, de vêtements (réalisés avec un velours de soie représentant l'intérieur des corps) qui transforme l'espace en lieu de libre parole autour de mots choisis par Orlan pour accélérer la pensée de notre temps.
Le tout monde, dérèglement, cellule souche, athée, phagothérapie, surfemme, empêchement, action, trouble, symbiotique, dire, sensualité, collectif, singularité, escronomie, appartenance, consentement, responsabilité, discordance, radioactivité, gouvernementalité Cet ouvrage en retrace la genèse, l'élaboration et la fabrication et restitue cette oeuvre au sein du travail qu'Orlan aborde depuis ses débuts dans les années 1960: l'identité, la problématique autour du corps, l'hybridation, la globalisation...
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L'artiste en représentation ; images des artistes dans l'art du XIX siècle
Collectif
- Fage
- Catalogue D'exposition
- 24 Janvier 2013
- 9782849752807
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Découvrez Stanislas Rodanski, éclats d'une vie avec 1 DVD, le livre de Bernard Cadoux. Stanislas Rodanski, poète né et mort à Lyon (1927-1981). De son vrai nom Stanislas Bernard Glücksmann. Déporté en camp de travail à l'adolescence. Membre du groupe surréaliste après-guerre. Exclu du groupe en 1948, il s'enfonce dans une vie faite de dérive et de "terrorisme amusant", fréquemment émaillée d'arrestations et d'internements. C'est pendant cette période d'errance qu'il écrit ses textes les plus importants sous le signe de Lautréamont et de Nerval. Figure extrême du quêteur surréaliste, il est celui dont la quête, frappée d'emblée par le désespoir, débouche sur la perte de tout horizon. Reste l'humour, bien noir, et une écriture fragmentaire d'une singulière modernité. "Trop exigeant pour vivre", Rodanski entre volontairement en 1954 à l'hôpital Saint-Jean-de-Dieu de Lyon, où il demeure jusqu'à sa mort. Vingt-sept ans de silence, un silence interrompu par la publication en 1975 de son premier livre La Victoire à l'ombre des ailes ("procès-verbal d'une des aventures les plus chargées d'enjeu qui aient été poursuivies dans la lumière du surréalisme, une des très rares qui n'aient pas reculé devant la traversée de ses paysages dangereux, et qui en aient affronté les derniers risques" selon Julien Gracq) et sa participation, peu avant sa mort, au film Horizon Perdu. Cet ouvrage, composé d'éléments biographiques, iconographiques et de nombreux inédits, esquisse le portrait brisé de ce "pistolero de l'aventure surréaliste" dont l'arme véritable fut l'écriture.
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Karl-Jean Longuet et Simone Boisecq ; de la sculpture à la cité rêvée
Collectif
- Fage
- Catalogue D'exposition
- 29 Avril 2011
- 9782849752180
Karl-Jean Longuet (1904-1981) fait partie de cette génération d'artistes confrontée aux métamorphoses formelles les plus radicales. Si l'engagement politique tient une place importante dans son oeuvre (portraits de grands hommes - notamment de Schoelcher, inspirateur de l'abolition de l'esclavage -, hommages à la Commune de Paris ou à Allende), son art s'inscrit dans une grande chaîne sensible qui commence avec l'héritage de Rodin, puis celui de Brancusi, qu'il rencontre en 1949 en compagnie de l'écrivain et collectionneur Henri-Pierre Roché et de Simone Boisecq (1922), une jeune journaliste de l'Agence France-Presse arrivée d'Alger trois ans plus tôt. L'après-guerre marque un tournant décisif dans les créations respectives de Longuet et Boisecq, unies dans la vie depuis 1949. Karl-Jean Longuet se libère alors définitivement d'une dépendance au modèle et simplifie plans et volumes. Il engage une réflexion autour de l'espace public, dialogue avec l'architecture et réalise de nombreuses oeuvres monumentales. Nourrie de sa fascination pour les arts premiers et les paysages algérois et bretons qui sont ceux de son enfance, Simone Boisecq développe quant à elle une mythologie propre, dont les Figures totémiques, les Soleils, les Arbres, les Forêts vont peu à peu orienter le travail sculptural vers l'architecture. L'Homme sculpteur et La Femme sculpteur mettront dès lors au coeur même de leur vie partagée et de la sculpture une vision humaniste de la cité rêvée.
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A Arles, les grands travaux de constructions publiques qui dotèrent l'agglomération des équipements d'une ville romaine ne sont pas antérieurs au début du règne d'Auguste.
Durant une période relativement courte, entre 25 et 10 avant J.-C., furent achevés des quais maçonnés en bordure du fleuve, un rempart qui englobait une superficie d'au moins 45 hectares, un forum, qui devait être jouxté par deux autres places, un théâtre et un arc, érigé près du Rhône, à l'arrivée dans la ville de la route d'Espagne. Ni l'amphithéâtre, édifié à la fin du Ier siècle après J.-C., ni le cirque, daté du milieu du IIe siècle, ne font partie de ce premier programme.
Alors que l'amphithéâtre a glorieusement traversé les siècles à l'abri de son grandiose portique, le théâtre pourtant si proche de lui a bien failli disparaître à jamais ! Edifice hautement symbolique du culte impérial et considéré par les chrétiens comme " un temple des faux dieux ", il était d'autant plus menacé que sa double proximité avec le rempart méridional de la cité et les chantiers successifs de la cathédrale en faisait une inépuisable carrière de matériaux prêts à l'emploi.
La redécouverte du XIXe siècle et les restaurations de notre époque ont redonné vie au théâtre antique d'Arles et en font un site archéologique passionnant à visiter.
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En 1927, Le Corbusier, déjà très célèbre, se rend dans le Jura vaudois afin d'y rencontrer Louis Soutter, son cousin germain, interné depuis quatre ans à l'hospice pour vieillards de Ballaigues.
Le Corbusier est séduit par la richesse de ses dessins et l'étendue de sa culture. D'où son engagement en faveur de cette oeuvre. Il offre donc à son cousin argent et matériel de dessin, notamment le papier. Commencent alors dix années d'une amitié nourrie d'un mutuel et profond respect.
Parallèlement aux dessins sur feuilles libres, collectionnés à cette époque par Le Corbusier, Soutter continue à recouvrir d'ornementations les pages de certains livres, en particulier Salambô de Gustave Flaubert, Le baiser au lépreux de François Mauriac, Poèmes Français de Rainer Maria Rilke, etc.
Il ornera de dessins à la plume et à l'encre noire, rappelant le langage de l'enluminure, quatre des écrits théoriques de Le Corbusier, que celui-ci lui avait offerts: Une maison, Un Palais; Croisade ou le crépuscule des académies; L'art décoratif d'aujourd'hui; La peinture moderne.
L'amitié entre Le Corbusier et Louis Soutter prendra fin avec la mort de Louis Soutter en 1942, âgé de 71 ans.
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Ainsi soit-il ; oeuvres choisies de la collection Antoine de Galbert
Collectif
- Fage
- Catalogue D'exposition
- 22 Septembre 2011
- 9782849752388
Fasciné par l'art sous toutes ses formes, Antoine de Galbert, fondateur de La maison rouge à Paris, se passionne pour l'art contemporain, l'art brut, comme pour les arts primitifs et populaires. Sa sensibilité autodidacte - revendiquée - laisse libre cours à une grande indépendance dans ses choix, lui permettant de réunir une collection rarement présentée, affranchie des normes traditionnelles de l'histoire de l'art. La sélection des oeuvres réunies pour l'exposition Ainsi soit-il invite le lecteur loin des sentiers battus à un cheminement intérieur sur le thème des croyances et de la magie, de la folie et de la déraison, de la vie et de la mort, du corps et de l'âme, et se livre comme une tentative d'autoportrait du collectionneur.
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1912-2012 : un siècle et Cent regards pour le facteur Cheval.
Album illustré organisé sous la forme d'un abécédaire, ce livre témoigne des rencontres multiples qui se sont manifestées tout au long d'un siècle pour le facteur et son palais. A travers une sélection de peintures, de photographies, de textes, c'est l'histoire d'un lieu qui ne cesse de marquer ses visiteurs depuis cinq générations et que l'on découvre au fil des pages. Du voyage du facteur au Museum of Modern Art de New York en 1936 grâce au cinéaste Jacques-Bernard Brunius et aux surréalistes, de l'entrée du facteur dans les débats parlementaires en 1969 avec André Malraux, premier ministre de la Culture, de son arrivée sur les ondes en chanson avec Michel Fugain et La casquette du facteur Cheval.
Bon anniversaire Monsieur Cheval !
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« Tour à tour galeriste, critique d'art, photographe, designer graphique, performer, sculpteur, vidéaste, essayiste, iconographe, metteur en scène, commissaire d'exposition, Dan Graham est un artiste pluridisciplinaire dont le parcours est, depuis 1964, une suite de rebondissements et de superpositions d'expériences, avec cependant toujours en tête la volonté d'interférer avec le réel. Entre biographie et lucidité sur le contexte de l'art, la démarche de Dan Graham est un itinéraire sinueux entre analyse et expérience, à la fois mise en perspective, parfois contradictoire, et oeuvre de synthèse. Que ce soit par les écrits, souvent illustrés, parfois filmés, par le travail de performance, puis de sculpture/architecture dans l'espace public, et par l'influence considérable qu'exerce sa pensée depuis quarante ans, l'oeuvre de Dan Graham s'impose comme l'une des plus influentes aujourd'hui.
Yannick Miloux Cette monographie de poche est publiée à l'occasion de l'exposition Dan Graham : anamorphoses et jeux de miroir et fait écho à l'oeuvre Kaleidoscope/doubled, commande publique réalisée pour la place François Mitterrand dans le cadre du réaménagement du parvis de lamédiathèque Michel-Crépeau à La Rochelle.
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Associer le travail de Luc Maize au Chef d'oeuvre inconnu d'Honoré de Balzac - deux éléments plus opportunément rapprochés qu'intimement liés - relève autant de l'audace que d'une certaine ironie qui aurait certainement plu à Luc Maize. Un hommage à cette artiste à part entière, peintre, sculpteur parfaitement autodidacte, et femme de lettres, qui, sa vie durant, a cultivé l'humilité et le désir de partager sa vision du monde.
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Du haut de ces pyramides... ; l'expédition d'Egypte et la naissance de l'égyptologie (1798-1850)
Collectif
- Fage
- Varia
- 2 Janvier 2014
- 9782849753156
Lorsque le Directoire décide d'envoyer le général Bonaparte, auréolé de la gloire toute fraîche de la campagne d'Italie, conquérir l'Egypte, ce n'est pas sans arrière-pensée. Vainqueur, il devient plus que jamais le bras armé de la France ; vaincu, il est moins dangereux politiquement. Ce calcul, qui se veut doublement gagnant s'avère perdant sur toute la ligne. On ne retient que la bataille des pyramides - du haut desquelles "quarante siècles" étaient censés contempler une armée qui ne pouvait pas les voir depuis le champ de bataille - et la redécouverte d'un Orient lointain et mystérieux qui n'est pas sans laisser, consciemment ou non, un léger arrière-goût de croisade.
Il entreprend un travail de fonds, de façon à doter le pays de structures juridiques, administratives, mais aussi scientifiques directement inspirées du modèle français. Le 26 août 1798, un Institut d'Egypte est créé sur le modèle de l'Institut de France. En quatre sections, l'Institut d'Egypte réunissait les plus brillants membres de la Commission des Sciences et des Arts, les cent cinquante-six savants que le général avait joints à l'expédition, une petite troupe inapte au combat mais aussi précieuse que les ânes, du moins si l'on en croit la légende de la bataille des pyramides ! Pour la plupart ingénieurs issus des Ponts-et-Chaussées ou de Polytechnique, ils relevèrent, étudièrent tout ce qui, de la Méditerranée à la Cataracte, sans oublier la mer Rouge et l'Arabie, pouvait l'être, amassant, jusqu'à la défaite de Canope, une somme immense de notes et documents, dont les soixante-deux séances de l'Institut d'Egypte, au fil de ces seulement trois années, donnent une idée vertigineuse.