Filtrer
Éditeurs
Snoeck Gent
-
L'exposition présentera une soixantaine de sculptures et autant de dessins, de peintures et de gravures. Les oeuvres seront mises en regard, dans un dialogue inédit, avec celles des artistes qui l'ont marqué pendant son séjour en Belgique. La Belgique est le berceau rodinien, c'est là que l'artiste naît à lui-même. Les six années d'expatriation en Belgique entre 1871 et 1877 doivent être considérées comme séminales pour l'artiste. Il change alors de statut : d'ouvrier- artisan au service de Carrier-Belleuse, il devient un artiste pleinement indépendant. Mais la Belgique c'est aussi le pays où se tient sa première exposition personnelle, en 1899, une exposition itinérante qui débute à Bruxelles. Rodin est alors en pleine possession de ses moyens : l'année suivante d'ailleurs il n'hésitera pas à faire construire un pavillon place de l'Alma à Paris pour y présenter l'ensemble de son oeuvre au public attiré par l'Exposition universelle. L'exposition de Mons se propose de mettre en lumière son cheminement artistique pendant cette période d'environ 25 ans au terme de laquelle il apparaît à la fois comme l'une des figures majeures du panorama artistique parisien et le précurseur du XXe siècle.
-
Figuration narrative : Un autre langage pop ; Le langage de la figuration narrative durant les années pop
Collectif
- Snoeck Gent
- Art Contemporain
- 10 Octobre 2024
- 9789461619310
L'objectif de l'exposition est d'explorer l'évolution des différents langages picturaux de la figuration narrative, mouvement né en France dans les années 1960. Influencé par la bande dessinée, le cinéma et la publicité, les artistes de la figuration narrative reprennent également un certain nombre de codes du pop art anglo-saxon, né quelque peu avant. L'exposition cherche ainsi à mettre l'accent sur l'utilisation de ce nouveau langage qui leur permet de proposer une vision critique du monde qui les entoure. L'avènement d'un langage « pop », centré sur une représentation du quotidien, permet d'examiner l'influence de la figuration narrative dans la redéfinition du pop durant les années 1960 et 1970. Les thèmes abordés invitent les visiteurs à comprendre comment les artistes de la figuration narrative, ou ceux qui ont évolué à ses marges ont utilisé et manipulé un langage pictural pour exprimer une vision autant acérée qu'ironique sur leur époque et sur le développement de la société de consommation des Trente Glorieuses. Articulés en sept/huit sections, le parcours thématique explore les diverses formes de langage et d'expression artistique qui ont laissé leur empreinte et ont contribué à façonner les mouvements artistiques européens de la peinture figurative de ces années.
-
A l'approche des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 qui auront lieu cette année, les musées franciliens proposent au grand public des expositions axées sur le sport. Au musée du Domaine départemental de Sceaux, dans les Hauts-de-Seine, la discipline explorée est le cyclisme, du 21 juin au 31 décembre 2024 ! Dans l'Orangerie, cette grande exposition est consacrée aux cycles, ce moyen de transport né avec la draisienne au début du 20e siècle. De ses origines aux pratiques sportives et ludiques actuelles, le musée retrace l'histoire du vélo, véhicule à deux roues sans moteur, qui permet de parcourir de longues distances. Utile au quotidien, c'est un objet alors révolutionnaire, qui a donné lieu à des compétitions sportives célèbres, comme le Tour de France, qui lui ont donné ses lettres de noblesse. Parmi la collection du musée, on peut admirer un ensemble de 25 cycles anciens ayant appartenu à Robert Grandseigne, pionnier de l'aviation et grand amateur de vélos.
-
Peindre dans les églises parisiennes au XIXe siècle
Collectif
- Snoeck Gent
- Histoire Et Patrimoine
- 19 Septembre 2024
- 9789461619334
De Saint-Germain-des-Prés à Notre-Dame de Lorette, de Saint-Eustache à Saint-Bernard-dela Chapelle, les églises de la Ville de Paris sont ornées de peintures murales qui composent un ensemble exceptionnel, se caractérisant tant par sa richesse esthétique que par la diversité et le caractère expérimental des techniques mises en oeuvres. Les recherches menées ces vingt dernières années dans le cadre des restaurations réalisées sur ce patrimoine constituent un apport essentiel à l'histoire de cette discipline, qu'il convient de mettre en lumière.
-
Au niveau de notre territoire la métropole de Montpellier et la ville de Sète souhaitent rendre également hommage à l'artiste Jean Hugo, disparu depuis quarante ans, avec le désir de révéler l'ensemble de son oeuvre dans toute sa richesse et complexité. Cet hommage, qui advient pour les quarante ans de la disparition de l'artiste, a pour projet de présenter son oeuvre, à la fois dans toute sa diversité, ainsi que dans l'histoire culturelle qui l'accompagne, toutes deux d'une richesse exemplaire. Tour à tour décorateur, peintre, poète et écrivain, Jean Hugo a réalisé plus de 1000 peintures et 3000 dessins, collaboré à près d'une cinquantaine de mises en scène théâtrales ou dansées, et ce tout au long de son existence, largement contribué à plusieurs projets décoratifs, notamment autour des années Trente, et participé à de grands programmes artistiques à l'étranger. Illustrant les plus grands auteurs de son temps, il a également montré une grande invention dans sa relation féconde avec l'éditeur Pierre-André Benoît et écrit des Mémoires exquis, où l'humour le dispute à la poésie, d'après des carnets de notes scrupuleusement tenus « an par an » qui font de lui un témoin de son temps exceptionnel qui a traversé tout le XXe siècle ou presque, acteur reconnu et fin observateur de tous les mondes sociaux et culturels qui l'ont constitué, décennie après décennie.
-
Les routes de la soie : Entre vestiges et imaginaires
Collectif
- Snoeck Gent
- 15 Juillet 2024
- 9789461619228
L'exposition se propose d'explorer l'idée que l'on peut se faire des "Routes de la Soie" dans l'imaginaire autant qu'à travers les vestiges qui témoignent de leur existence, à partir de leur développement à un moment de paix relative dans les empires chinois des Han et romain (au IIe siècle avant Jésus-Christ) jusqu'à l'empire mongol des Yuan au XIIIe siècle (avant l'essor du commerce mondialisé favorisé par les grandes découvertes et la création des compagnies commerciales européennes). Commissariat d'exposition : Madame ZALESKI Valérie - Conservateur des collections bouddhiques chinoise et d'Asie centrale au Musée Guimet.
-
Comment m'habillerai-je ? Se vêtir sous la Révolution française (1789-1804)
Collectif
- Snoeck Gent
- 15 Juillet 2024
- 9789461619136
Dans la société française de la fin du XVIIIe siècle, marquée par la culture des apparences, dans quelle mesure la rupture que constitue la Révolution française se reflète-t-elle dans la manière de se vêtir ? L'exposition se propose de répondre à cette question en présentant textes, objets et iconographie. Une large place est faite à l'estampe, médium de diffusion par excellence des modes, des symboles politiques et des idées.
1 - le vêtement, marqueur social ? Dans l'iconographie de la période, le mélange de ces costumes constitue une métaphore de l'union tant souhaitée. Parallèlement, la Révolution ne marque par l'arrêt de l'intérêt porté à la mode. La période est marquée par une sorte de continuité dans l'évolution des silhouettes, qui se modifient dès les années 1780 avec un allègement de la silhouette féminine, l'emploi de tissus plus fins. La silhouette des années 1780 se trouve alors associée aux nouvelles idées et pourvue d'éléments signifiants sur le plan politique.
2 - le vêtement comme prise de position politique Sur le plan vestimentaire, la Révolution française s'inscrit à la fois en rupture et dans la permanence des évolutions de la décennie précédente. Le vêtement se trouve en charge de porter un message politique à travers, entre autres, le bonnet, la cocarde, le pantalon et le choix des couleurs.
3- « Quelle folie que la nouveauté ! » 1794 est un tournant marqué par une transformation radicale de la silhouette. Le nouveau contexte politique et social est plus favorable à l'industrie du luxe qui se trouve dynamisée et qui s'accompagne du retour de la presse périodique. Les modistes et l'industrie textile, comme la manufacture d'Oberkampf, connaissent une nouvelle vigueur. Le vêtement reflète l'intérêt pour l'antiquité et pour l'exotisme. Les incroyables et les merveilleuses poussent les transformations de la silhouette jusqu'à l'outrance, nourrissant l'abondante production de caricatures. -
Fermé depuis 2017, le Musée national de la Marine va rouvrir ses portes à la mi-octobre 2023, Place du Trocadéro à Paris. Entièrement repensé, son objectif est de mettre en lumière les enjeux maritimes d'hier, d'aujourd'hui et de demain.
Installé dans l'aile l'ouest du Palais de Chaillot à Paris depuis 1937, le Musée national de la Marine avait fermé ses portes au printemps 2017 pour entamer un vaste chantier de rénovation.
L'Établissement public vient en effet d'annoncer que le musée devrait rouvre ses portes à la mi-octobre 2023 avec un bâtiment rénové ainsi qu'un parcours de visite et un projet culturel entièrement repensés. -
Colosses : Lutteurs, culturistes et costauds dans les arts
Collectif
- Snoeck Gent
- 20 Juin 2024
- 9789461619105
En 1853, le peintre Gustave Courbet (1819-1877), souhaitant bouleverser les codes artistiques de son temps, présente au Salon sa vision renouvelée du corps féminin avec ses célèbres Baigneuses (Montpellier, musée Fabre), et du corps masculin avec Les Lutteurs, conservés aujourd'hui aux musée des Beaux-Arts de Budapest (Hongrie).Le scandale suscité par ces femmes aux prétendument disgracieuses et vulgaires a quelque formes prétendument disgracieuses et vulgaires a quelque peu éclipsé l'audace de son pendant masculin. Dans cette oeuvre où se trouvent confrontés l'idéal antique et la lutte contemporaine, alors en vogue avec l'émergence de la société de loisir, Courbet faisait entrer pour la première fois au Salon ces athlètes dont
la notoriété ne cessait de croître.
Dans un contexte de médiatisation et de spectacularisation du corps sportif, mais aussi de développement de la physique, qui contribue au renouveau physique et moral des sociétés modernes, Les Lutteurs de Courbet témoignent d'une considération nouvelle portée à ces hommes forts, passant progressivements du phénomène de foire au statut de canon physique et artistique.
Cette exposition entend révéler une part méconnue de la culture visuelle du tournant du XXe siècle pour mieux éclairer les oeuvres qui ont emprunté les muscles des athlètes pour frapper l'observateur! -
Autodidacte, formé au contact de la littérature de son temps et persuadé de son destin d'artiste élu, tel que le concevait Nietzsche, Léon Spilliaert (1881-1946) est l'auteur d'une oeuvre d'une profonde originalité, nourrie d'interrogations métaphysiques et de culture flamande, et réalisée presque exclusivement sur papier. Mélangeant les techniques graphiques comme l'encre de Chine, la mine de plomb, la craie noire, le pastel, les crayons de couleur, puis l'aquarelle et la gouache, l'Ostendais tisse des liens avec le symbolisme et l'expressionnisme contemporains, et semble annoncer, dans ses paysages les plus radicaux, simplifiés à l'extrême, l'abstraction géométrique et le minimalisme.
-
Senteurs célestes, arômes du passé : Parfums et aromates dans l'Antiquité méditerranéenne
Collectif
- Snoeck Gent
- Archeologie
- 4 Juillet 2024
- 9789461619068
En latin, en égyptien ou en grec anciens, il n'existe pas de mot pour désigner le parfum. Les termes employés, qui pouvaient être connotés aussi bien positivement que négativement, signifient plutôt odeur. À partir de la documentation archéologique et historique qui nous est parvenue, l'exposition présentera les substances aromatiques employées au cours de l'Antiquité en Égypte, en Grèce et en Étrurie. Les aromates étaient alors autant utilisés en médecine qu'en parfumerie et des propriétés curatives, médicinales et rituelles leur étaient attribuées. Même si ces substances, principalement des onguents, étaient devenues nécessaires à l'hygiène de chacun, voire à la séduction, il n'en reste pas moins qu'elles ont d'abord été utilisées dans le cadre de pratiques rituelles. C'est cette histoire olfactive de l'Antiquité méditerranéenne que le visiteur pourra ainsi découvrir à travers une centaine d'oeuvres et des dispositifs sensoriels innovants.
-
L'exposition porte sur les mouvements sociaux, politiques et culturels de contestation en France de 1960 à 1975. Les oeuvres d'artistes proches de la figuration narrative tels que Arroyo, Erró, Fromanger, Grau, Messac et Rancillac apportent une réflexion critique sur leur temps, de la guerre du Vietnam aux lendemains de Mai 68. En partenariat avec la fondation Gandur pour l'Art. exposition : 22/6-31/12 Mémorial (Caen)
-
Au travers des siècles et des territoires, les hommes ont toujours raconté des histoires. Tantôt pour s'expliquer le monde, tantôt pour s'en évader, ces récits, aussi bien fantastiques, romantiques que dramatiques, traversent tout l'imaginaire occidental, et résonnent par-delà les terres et les époques. Quelles histoires se raconte l'humanité de génération en génération ? Ce sont ainsi bien souvent des histoires mettant en scène des sentiments forts, comme l'amour, la colère ou la tristesse qui guident ces narrations ; la célébration d'événements historiques ; ou encore la traduction d'événements catastrophiques, d'origine naturelle ou causés par l'humanité elle-même. Au travers d'un parcours thématique, embrassant plusieurs siècles de création artistique, l'exposition ambitionne de proposer au visiteur un parcours à la rencontre de ces grands récits pour mieux en explorer les ressorts et finalités, et découvrir les artifices déployés par les artistes au fil des siècles pour raconter des histoires. Une invitation à la découverte (ou redécouverte) de ces épisodes, mais aussi des collections départementales et de plusieurs chefs- d'oeuvre de l'institution dunkerquoise... Le parcours de visite est fondé sur une approche thématique de la peinture d'histoire, créant des dialogues visuels et conceptuels entre des épisodes inspirés de la mythologie, des traditions de l'Ancien et du Nouveau Testaments, ou encore d'événements et figures historiques plus ou moins majeurs. Les peintures exposées permettent de créer des liens entre différentes époques, de la peinture flamande du 16e siècle jusqu'au créations modernes de la première moitié du 20e siècle, illustrant ainsi la permanence des récits dans l'imaginaire des artistes occidentaux au fil des siècles.
-
Comment l'architecture, gouvernée par des règles strictes et des dogmes intangibles, pourrait-elle être impossible ? Partant de cette apparente contradiction, l'exposition kaléidoscopique présentée au musée des Beaux-Arts du 19 novembre 2022 au 19 mars 2023 explore les multiples voies empruntées par les artistes, de la Renaissance à aujourd'hui, pour faire « déraisonner » l'architecture.
Affranchie des codes rigides dans laquelle l'emprisonne sa seule existence bâtie, l'architecture est susceptible de porter des idées comme de sonder les tréfonds de la pensée humaine, la mémoire et l'inconscient. Telle qu'elle surgit dans notre imaginaire, elle constitue une source d'inspiration majeure pour l'histoire de l'art et a fécondé à toutes les époques l'inspiration des artistes, qui puisent dans l'imaginaire lithique un puissant potentiel d'évocation propre à surprendre, déstabiliser, questionner, dénoncer. La présentation est orchestrée en cinq chapitres thématiques placés chacun sous les auspices d'une notion (caprice, démesure, égarement, menace et perte) et offrant autant de clés de lecture possibles du thème. Certains motifs comme le labyrinthe, la tour, la maison hantée, les escaliers impraticables ou la ruine, servent de fil conducteur à un voyage dans des mondes étranges, fabuleux et inquiétants, où la présence humaine a souvent entièrement disparu.
Placée dans un esprit d'ouverture, l'exposition ne se limite pas à la peinture et à l'art sur papier, deux médiums privilégiés de l'« artiste bâtisseur » comme de l'architecte (lorsque celui-ci choisit de délaisser règles et compas pour s'emparer du pinceau et du burin). Elle offre plus largement des résonances avec la littérature, la photographie, le cinéma et le jeu vidéo. Réunissant plus de 150 oeuvres de toute nature issues d'institutions nationales, internationales et de collections particulières, elle rassemble une cinquantaine d'artistes : noms éminents (Giovanni Battista Piranesi, Hubert Robert, Louis-Etienne Boullée, Victor Hugo, Gustave Doré, Maurits Cornelis Escher, Max Ernst, Wim Delvoye, etc.) ou plus confidentiels (Albert Trachsel, Wenzel Hablik, Emily Allchurch, etc.). Tous placent l'architecture au centre de leur démarche créative et de leur univers visuel.
Chahutant les traditionnels discours sur l'art, les hiérarchies et les classifications par époque et par genre, l'exposition offre au visiteur une plongée sensorielle dans des univers déconcertants qui bousculent radicalement nos perceptions immédiates et nos habitudes cognitives. À travers une approche sensible du motif architectural, l'exposition se présente elle-même comme une expérience de perturbation spatiale. La promenade se transforme en errance et c'est gagné par le vertige que le visiteur déambule dans l'exposition. -
À l'occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, par l'intermédiaire de ses collections et des prêts de divers champions, le musée de l'Armée décrypte les liens profonds qui unissent l'institution militaire et le domaine sportif, chacun puisant dans l'autre pour mieux s'élever
-
La mécanique de l'exploit : Le corps à l'épreuve du sport
Collectif
- Snoeck Gent
- 27 Juin 2024
- 9789461619235
Les Jeux Olympiques et Paralympiques rassemblent athlètes, spectatrices et spectateurs du monde entier pour partager le frisson du dépassement de soi et des records, la liesse de la victoire ou la tristesse de la défaite. Mais que se cache-t-il derrière ces moments ? Quelles sont les conditions nécessaires à la réalisation de ces performances sportives ? Comment engagent-elles le corps et l'esprit et que veulent-elles dire de nos sociétés ? Inscrite dans la dynamique de l'Olympiade culturelle, l'exposition proposée au musée d'art et d'histoire Paul Eluard, par la Ville de Saint-Denis et le Département de la Seine-Saint-Denis, ouvre quelques pistes tour à tour poétiques, scientifiques, décalées ou engagées pour explorer ces enjeux.
-
Un empire, des peuples : Unité et pluralité du monde romain
Collectif
- Snoeck Gent
- 10 Octobre 2024
- 9789461619167
Il y a près de 2000 ans, le territoire romain s'étendait de l'actuelle Angleterre à la Tunisie et du Portugal à la Syrie. Qui penserait qu'en se promenant alors dans les rues de Lugdunum (Lyon), vous pouviez rencontrer des personnes venant des quatre coins de cet immense empire ? Si vous aviez pu les interroger que vous auraient-ils raconté de leurs contrées lointaines ? de leurs périlleux voyages ? de leurs rencontres ? Par chance les collections du musée permettent de reconstituer une partie de ces fascinants récits personnels de femmes et d'hommes dont les parcours tissent notre passé commun des rives de la méditerranée aux berges du Rhin, du désert syrien aux côtes océaniques. Comment les habitants de ce si vaste territoire alors unifié parvenaient-ils à vivre ensemble ? Comment un Empire aussi étendu est-il parvenu à gérer la diversité des populations qui le composait et à maintenir une cohésion sociale durant plusieurs siècles ? C'est ce que les six récits de vie présentés dans l'exposition tenteront de raconter : différentes façons de faire société entre particularités locales et cadre d'organisation global, différentes trajectoires de vie entre promotion sociale et inégalités, différentes manières d'être Romain.
-
Oui j'aime la mer et les bords de mer calme. Oui j'aime les plages, leurs horizons et les petites choses qu'on y trouve.
Oui j'aime les gens qui marchent, leur élan et leur énergie.
Oui j'aime les patates en forme de coeur, surtout celles qui commencent à vieillir, à pourrir et à regermer. Oui j'ai toujours aimé les triptyques anciens et ils m'ont inspiré des trios d'images où je peux associer des photographies argentiques et des vidéos numériques.
C'est mon désir de réconcilier le noir-et-blanc et la couleur, l'immobilité et le mouvement. J'ai même aimé les polyptiques et j'en ai fait un avec les veuves émouvantes de l'île de Noirmoutier.
Oui j'aime les vaches tranquilles et les éoliennes qui tournent sans cesse.
Les visiteurs que je n'ai pas rencontrés - et je le regrette - ont pu se promener dans les divers lieux réels ou recomposés.
Cela me rend heureuse car j'aime penser que l'art et l'imagination peuvent se partager un peu partout dans le monde ». -
L'exposition Lettres de Lumière se tiendra du 13 septembre 2023 au 14 janvier 2024. Elle présentera les Livres Saints des trois religions abrahamiques - le Coran, la Bible chrétienne (Ancien et Nouveau Testaments), et la Bible hébraïque (Tanakh).
Les visiteurs auront le plaisir de découvrir les plus beaux et les plus importants manuscrits des textes sacrés des religions monothéistes, ainsi que des objets anciens provenant des collections de la Bibliothèque nationale de France, du musée du Louvre et du Louvre Abu Dhabi.
Les cinq sections de l'exposition explorent l'émergence et le développement du monothéisme, des textes sacrés, et de leur dissémination dans différentes langues et cultures. Vous découvrirez les plus magnifiques livres saints jamais réalisés, dans lesquels s'associent le travail d'habiles calligraphes, de relieurs, et d'artistes passés maîtres dans l'art de l'utilisation des pigments précieux et de la confection de calligraphies enluminées. -
Les Américains, très amateurs de ces dentelles ting Britomart, the Faerie Queene, completed in 1892. Britomart, vont également participer par des dons et financements à la survie des dentellières. La fabrication de la dentelle fut ainsi maintenue. Pendant et après la première guerre mondiale, de nombreuses pièces furent dédiées aux souverains belges ainsi qu'aux états alliés.
-
British or not ? catalogue raisonné des collections britanniques du musée des Beaux-Arts de Bordeaux
Collectif
- Snoeck Gent
- 13 Avril 2023
- 9789461616883
Le musée des Beaux-Arts de Bordeaux est, après le musée du Louvre, l'un des rares musées français à posséder d'importantes collections d'art britannique. Cet élément constitue un axe fort du projet scientifique et culturel du musée. Il est à l'origine de certains enrichissements récents, et d'une programmation spécifique, telles les deux expositions « British Stories. Conversations entre le musée du Louvre et le musée des Beaux-Arts de Bordeaux » et « Absolutely Bizarre ! les drôles d'histoire de l'école de Bristol (1810-1840) » , liées au sein d'une « Année britannique au musée ! ». C'est dans ce contexte qu'intervient l'étude scientifique de la collection britannique du musée et sa publication au sein d'un catalogue raisonné.
-
Paul Richer (1849-1933) : artiste et médecin chartrain
Collectif
- Snoeck Gent
- 5 Octobre 2023
- 9789461617958
Carrière artistique.
Doué pour l'observation et le dessin d'après modèle vivant, Paul Richer a rapidement été distingué comme l'un des meilleurs dessinateurs et illustrateurs d'anatomies humaines de son époque. Il a aussi produit des bas-reliefs (médailles) et sculptures en ronde bosse confirmant son talent d'anatomiste et de physiologiste. Lauréat de l'Institut de France, il a aussi été titulaire de la chaire d'anatomie artistique de l'École des beaux-arts de Paris en 1903.
Ses études en terre-cuite de paysans d'un style proche de celui de son ami Jules Dalou, dont il a été l'un des exécuteurs testamentaires, sont conservées à Paris au musée d'Orsay, au Petit Palais, à l'École des beaux-arts de Paris, au musée national de Céramique de Sèvres et au musée de la Piscine de Roubaix.
Carrière médicale.
Élève de Jean-Martin Charcot à la Salpêtrière, puis ancien interne des hôpitaux, Paul Richer a été chef de laboratoire à la Faculté de médecine, membre de l'Académie de médecine (1898), récompensé comme lauréat de l'Assistance publique, de la Faculté et de l'Académie de médecine. -
L'Asie fantasmée : histoires d'exotisme dans les arts décoratifs en Provence aux XVIIIe et XIXe siècles
Collectif
- Snoeck Gent
- 29 Juin 2023
- 9789461618023
Le château Borély - Musée des Arts décoratifs, de la Faïence et de la Mode de Marseille a orgnise une exposition consacrée au goût de l'exotisme.
Avec la collaboration de nombreux partenaires et institutions, cette exposition rassemblera plus de 400 oeuvres d'art issues des collections de la Ville de Marseille et de généreux prêts de collections privées.
Celles-ci offriront un éclairage à la fois inédit et spectaculaire sur cette thématique omniprésente dans les arts décoratifs des XVIIIe et XIXe siècles dans la capitale phocéenne, dont l'histoire, faite d'échanges commerciaux et culturels avec le monde entier, a permis à des collectionneurs locaux passionnés de nous laisser un héritage patrimonial précieux. -
Les musées de Roubaix, Quimper et Albi s'associent pour organiser une exposition consacrée au sculpteur français « René Iché (1897-1954). L'art en lutte ».
Le sculpteur René Iché est présent dans les collections de La Piscine grâce à deux achats et un don des Amis qui disent son talent de portraitiste comme son engagement politique exemplaire.
L'Etat a en outre déposé il y a peu à Roubaix une statuette allégorique à la forte charge mémorielle, symbole de la Résistance offert à De Gaulle pour son bureau londonien : La Déchirée, image d'une France faible et aveuglée, dénonciation de l'Occupation allemande et de la Collaboration de l'Etat français.
Autour de ces oeuvres et grâce à l'apport des recherches menées par la petite-fille de l'artiste, des oeuvres issues de la collection familiale, de collections privées et de collections publiques seront réunies dans une exposition inédite visant à faire redécouvrir un acteur incontournable de la scène artistique française du XXe siècle, attaché à traduire l'homme mais aussi son temps.
Cette exposition est coproduite avec le Musée des Beaux-arts de Quimper qui la présentera à l'automne 2023.