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Jacqueline Lagrée
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Délibérer : l'expérience des comités de bioéthique
Jacqueline Lagrée
- Presse Universitaire de Rennes
- Epures
- 16 Février 2023
- 9782753589742
Les comités d'éthique médicale existent depuis 1982. L'auteur, philosophe, qui a déjà publié aux PUR un livre sur la relation thérapeutique, s'appuie sur une expérience de 37 années de participation à un comité d'éthique médicale pour expliquer à quoi servent les comités d'éthique, comment ils se constituent et comment ils fonctionnent. En s'appuyant sur un certain nombre de cas, elle analyse comme on discerne un problème éthique, en le distinguant d'un problème médical ou juridique, comment ses membres discutent, délibèrent puis émettant un avis qui tienne compte des différents angles d'analyse. Elle montre aussi comment les comités se sont adaptés à la situation de crise de la pandémie de la COVID l'évolution des questions posées de 1985 à 2022.
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Oeuvres III ; traité théologico-politique (2e édition)
Spinoza
- PUF
- Epimethee
- 3 Mars 2012
- 9782130594888
Paru à Amsterdam en 1670, le Traité veut montrer que la liberté de philosopher n'est nuisible ni à la piété ni à la conservation de l'État. Il marque la première intervention publique de Spinoza dans les domaines de la religion et de la politique et occupe une place particulière dans son oeuvre. La violente polémique qui suit la publication en montre l'importance.
À l'âge classique, les Pays-Bas sont l'un des principaux centres de la république des lettres. Dans un pays qui passe alors pour le plus tolérant d'Europe, pourquoi prendre la peine de défendre la liberté de conscience ? Spinoza s'en explique dans une lettre à Oldenburg en 1665 : les préjugés des théologiens, les accusations d'athéisme dont il est l'objet et les menaces sur la liberté de philosopher et de penser, en sont les raisons. La dimension juridique et politique est mise provisoirement en retrait de par les attaques virulentes des religieux.
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La religion ; analyse de la notion, étude de textes : Cicéron, Spinoza, Lucrèce, Bergson, Hegel
Jacqueline Lagrée
- Armand Colin
- Vocation Philosophe
- 6 Octobre 2006
- 9782200269968
La résistance du religieux, naguère jugé en voie de dépassement, intrigue et dérange.
Régression passagère de l'humaine raison, en des temps marqués par l'effacement des idéologies de progrès, ou solidité inaltérable d'une forme culturelle sui generis ? Le philosophe, tenant depuis deux millénaires d'une réflexion émancipée, se doit d'affronter la question. Analyse de la notion : On confrontera deux approches adverses, celle selon laquelle aucune société ne peut se passer de religion, et celle qui maintient que l'âge de la religion est en un sens terminé.
D'un côté, la religion apparaît comme un constituant indépassable du lien social, de l'autre, elle appartient à l'ordre de l'imagination subjective, particulière, potentiellement abusive. Dans ce débat, se nouent les questions vives de la tolérance, de la laïcité et des choix éthiques. Etude de textes : Cicéron met en avant l'aspect civique de la religion ; Spinoza considère la foi d'un point de vue pragmatique et développe un noyau rationnel commun à toutes les religions ; Lucrèce démontre que la terreur religieuse est produite par l'homme lui-même, qui s'en délivrera par le savoir ; pour Bergson, l'intelligence frôlant à tout moment la dissolution, il appartient à la religion, force créatrice, d'assurer la cohésion du tout.
Pour Hegel enfin, le contenu théorique de la religion est le même que celui de la philosophie : c'est une manifestation authentique mais partielle de la vie de l'Absolu.
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La raison ardente : Religion naturelle et raison au XVIIe siècle
Jacqueline Lagrée
- Vrin
- 7 Octobre 2002
- 9782711610686
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Juste Lipse et la restauration du stoïcisme : Suivi de textes de Juste Lipse
Jacqueline Lagrée
- Vrin
- 7 Octobre 2002
- 9782711612079
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La religion selon Hobbes : lecture du Léviathan III et IV et du De Cive III
Jacqueline Lagrée
- Presse Universitaire de Rennes
- 6 Janvier 2022
- 9782753585997
Hobbes, philosophe anglais contemporain de Descartes, Pascal et Spinoza, est surtout connu pour sa philosophie politique et sa théorie du contrat social. Si, comme le soutient Hobbes, l'état de nature est un état de guerre de chacun contre chacun, on comprend qu'il est plus sage de renoncer à ses droits individuels en les confiant à une seule instance, le Prince, à condition que tous fassent de même et simultanément. C'est donc le Prince qui concentre les pouvoirs et assure l'ordre et la sécurité. Mais se pose alors, en régime chrétien, la question du rapport entre la souveraineté politique et le pouvoir religieux. Comment articuler ces deux pouvoirs ? Le salut se réduit-il à la paix civile, à la prospérité et à la sécurité ? Où et quand se situe le Royaume des cieux et comment y entrer ?
Ces questions, décisives en régime chrétien, font l'objet des dernières parties du Citoyen et du Léviathan, souvent négligées. Pourtant elles rejoignent des interrogations contemporaines analogues dans d'autres courants religieux, par exemple dans l'islamisme qui entend faire de la loi religieuse, la charia, la loi civile.
Ce livre, qui reprend un cours pour les étudiants de philosophie et la traduction du chapitre XIV du De Homine, entend donc présenter et élucider la conception hobbesienne de la religion, exposer certaines critiques et montrer comment l'affirmation du caractère indivisible de la souveraineté conduit à passer du magistère spirituel à l'obéissance à la loi civile, confortée et nourrie par une médecine de l'âme.
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Le néostoïcisme ; une philosophie par gros temps
Jacqueline Lagrée
- Vrin
- Bibliotheque Des Philosophes
- 31 Octobre 2010
- 9782711622917
Avec la multiplication des éditions et traductions de Sénèque le stoïcisme revient à la mode à la fin de la Renaissance. Après La constance de Juste Lipse (1584) fleurissent les traités qui louent la constance, le travail, la force d'âme, la discipline et l'obéissance, la clémence du Prince, etc. Une nouvelle phase de la longue vie de l'Ecole stoïcienne commence dans les années 1580 pour s'achever vers 1650. Mais le néostoïcisme est confronté à un problème ignoré de l'ancien : comment concilier cette morale « virile, rude et austère » certes, mais autosuffisante, avec les enseignements du christianisme? Peut-on être stoïcien en philosophie et chrétien? Peut-on faire jouer les « belles lettres » contre les Lettres sacrées? Juste Lipse, Guillaume du Vair et Pierre Charron l'ont cru, présentant leur défense du stoïcisme impérial et romain comme une thérapie pour des temps troublés. Une « philosophie par gros temps », tel apparaît bien le néostoïcisme en Europe du Nord, déchirée par les guerres religieuses, les épidémies, les famines, les troubles civils. Ces auteurs qui sont souvent de savants érudits, même s'ils insistent à juste titre sur la morale, plus assimilable en contexte chrétien que la théologie du Portique, entendent bien restituer l'ensemble de cette philosophie, de la physique à la conception de la religion naturelle et universelle.
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Le médecin, le malade et le philosophe
Jacqueline Lagrée
- Presse Universitaire de Rennes
- 11 Mai 2017
- 9782753553736
Que vient faire le philosophe dans cette relation entre malade et médecin qu'on nomme consultation ? D'abord user de la discipline philosophique pour discerner les enjeux, les attentes, remplacer la plainte et la sidération par un effort de lucidité et de compréhension, garder la porte ouverte à l'espérance pour élargir le champ des possibles. Qu'il s'agisse de dire ou d'entendre la vérité sur la maladie, de sauvegarder la dignité de la personne lorsque le corps défaille, de penser cet acte particulier qu'est une intervention médicale ou chirurgicale ou de vivre l'accompagnement, chacun, malade, proche ou médecin est ainsi amené à développer des vertus particulières qui constituent une petite éthique de la sollicitude.
Ne pas se moquer, ne pas pleurer, ne pas maudire mais comprendre est la devise spinoziste qui guide cet essai, lequel atteste que la sagesse des Anciens est toujours d'actualité. Ce livre est la reprise largement amendée d'un ouvrage paru en 2002 sous le même titre. -
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Vieillir ? Tout un art
Jacqueline Lagrée
- Presse Universitaire de Rennes
- Épures
- 4 Septembre 2025
- 9791041304493
Notre époque contemporaine nous fait vivre un étrange paradoxe : alors que notre société est de plus en plus vieillissante, elle semble nous imposer l'idée moderne selon laquelle la vieillesse n'est que dépérissement, impuissance, déréliction et l'antichambre de la mort. L'intention de ce livre est de faire sortir la vieillesse de la seule négativité. Son idée rectrice : la vieillesse est un fait et une expérience inéluctables, certes ; mais elle est un problème qui se pose à chacun d'entre nous ; elle est surtout un travail qui demande de notre part une dose d'actions et de liberté. Il ne s'agit pas ici de donner des leçons ou des recettes du bien vieillir. Il s'agit simplement de réfléchir avec quelques outils philosophiques sur la vertu, sur la force de vieillir ; de ramener la vieillesse à son activité, sa sérénité et, pourquoi pas, à sa gaieté. Bref, de faire de sa vieillesse un art : un art avec ses 1/2uvres, ses valeurs et ses styles.
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N° 25, 1994 : Le Stoïcisme aux XVIe et XVIIe siècles
M Lagree Jacqueline
- Pu De Caen
- 24 Février 1998
- 9782841330119
Sciences, philosophie, politique, religion : le retour du stoïcisme antique a marqué les débuts de la modernité. Ses relectures et ses développements - ses critiques mêmes, puisqu'ils ont dû le prendre en compte - ont aidé à forger les concepts où les hommes de la Renaissance et de l'âge classique ont déchiffré la nature, leurs devoirs, et tenté de penser la divinité.En analysant le renouveau du stoïcisme chez Juste Lipse, sa critique par Calvin, sa présence chez G. Bruno, Quevedo, François de Sales, son rôle dans la constitution de la pensée politique, de l'alchimie, de la théorie des vivants, ces Actes font le point des recherches actuelles sur l'horizon stoïcien des grandes philosophies de l'âge classique.