Le concept de psychomagie est basé sur le résultats de tirage de cartes de tarot concernant des milliers de personnes. L'auteur donne des conseils facilement applicables par la majorité.
« M'étant séparé de mon moi illusoire, j'ai cherché désespérément un sentier et un sens pour la vie. » Cette phrase définit parfaitement le projet biographique d'Alexandro Jodorowsky : restituer l'incroyable aventure et quête que fut sa vie. Né au Chili en 1929, c'est en effet un homme et un artiste aux mille facettes. Chantre de l'expansion de conscience, poète, romancier, comédien, fondateur du « théâtre panique » avec Arrabal, réalisateur notamment de films cultes tels que El Topo et La Montagne sacrée, scénariste de célèbres bandes dessinées comme L'Incal, Jodorowsky a aussi élaboré deux techniques thérapeutiques : la psychomagie, qui renvoie les faits quotidiens à des modèles mythiques, et la psychogénéalogie, qui agit sur les héritages psychologiques familiaux.
Il brosse ici la fresque d'une existence qui exalte, au-delà de toute mesure, les potentialités de l'être dans le but de repousser les limites de l'imaginaire et de la raison, et d'éveiller le capital de transformation et de vie qui se trouve en chacun de nous.
À partir de ses innombrables expériences de vie, Alexandro Jodorowsky a inventé une véritable psychothérapie où jeu et je se répondent pour délier les noeuds enfouis dans l'inconscient. Cet art de guérir fut le sujet du Théâtre de la guérison, qui a remporté un immense succès. Psychomagie prend la suite de ce livre et propose notamment un dialogue entre l'universitaire catalan Javier Esteban et Alexandro Jodorowsky. Le premier y aborde les nombreuses questions que se pose la jeunesse et auxquelles la société ne répond pas. Le second y répond en lumineux visionnaire, avec tout le génie de l'artiste multiforme, en nous parlant de l'amour, des rêves, des addictions, des blessures familiales, de l'après-vie, de la sainteté, de la folie et des différents niveaux de conscience...
Un livre stimulant où le maestro de 90 ans nous invite, par des pistes concrètes, à développer notre créativité et à comprendre que tout être a de nombreuses clés à sa disposition pour évoluer.
Près de 300 pages de bande dessinée pop et existentielles écrites ET DESSINEES par Jodorowsky pour un journal mexicain entre 1967 et 1973, alors qu'il réalisait ses premiers longs métrages. Le titre renvoie au mouvement Panique dont il fut l'un des fondateurs.
Le retour au théâtre d'Alejandro Jodorowsky, fondateur et animateur avec Fernando Arrabal et Roland Topor de cet extraordinaire phénomène artistique littéraire et théâtral que fut le Panique.
Dans l'Opéra panique, les questions existentielles engendrées par l'Absurde émergent impétueusement sans avoir rien perdu de leur force.
Le tome 1 de Final Incal reprenait l'histoire d'un album dessiné il y a dix ans par Moebius (Après L'Incal, vendu à près de 100 000 exemplaires, aujourd'hui épuisé) et qui n'a jamais été conclue.
Jodorowsky et Ladronn répare aujourd'hui cette injustice et nous livrent un nouvel épisode totalement inédit. Un John Difool écartelé au sens propre puisque notre anti-héros de science-fiction, doué d'ubiquité, est devenu quatre fois lui-même, arborant quatre facettes fort différentes de sa personnalité. Laquelle primera ? Stimulé par le graphisme spectaculaire de Ladronn qui donne là sa pleine mesure, Jodorowsky renoue avec des personnages marquant du cycle principal de L'Incal.
La parution de l'ultime volet de L'Incal lance le début des festivités qui marqueront l'anniversaire des quarante ans des Humanoïdes Associés tout au long de l'année. Quoi de plus emblématique que ce titre qui continue d'être la plus vendue des séries de bande dessinée de science-fiction dans le monde (et même le livre de bande dessinée européenne le plus vendu au Japon.) ? Ladrönn atteint des sommets avec ce dernier opus qui montre qu'il est bien le digne successeur de Moebius.
« Un symbole ne transmet pas un message précis, il agit comme un miroir qui reflète le niveau de Conscience du chercheur. Il n'y a pas, en soi, de textes sacrés ; le caractère sacré, c'est le lecteur qui le donne. La vérité n'est pas dans un livre, mais dans l'esprit de celui qui, s'appuyant sur le symbole, découvre dans les profondeurs de son être ce mystère essentiel qui est son vrai Maître. S'il en est ainsi, pourquoi ne pas aller chercher la sagesse dans l'art littéraire le plus humble de tous :
La blague ? Pourquoi ne pas traiter ces contes brefs comme s'ils étaient des textes initiatiques ? » Au croisement de la psychothérapie et du théâtre, le « cabaret mystique » de Jodorowsky est depuis des années le rendezvous hebdomadaire des chercheurs de sens. La « sagesse des blagues » à laquelle il nous initie dans ce livre est le résultat de cette pratique vivante.
Trois hommes marchent sur un chemin de terre. Qui sont-ils ces détectives errants : anges ou démons ? Ont-ils réellement perdu la mémoire et que viennent-ils faire dans ce pays étrange ?
Qui est ce général dictateur, chef charismatique affublé d'une matrone gonflée d'ozone : un assassin aux yeux de loutre, un écrivain raté cherchant à transfigurer ses nuits, un urbaniste dément ?
Avec tout le baroque de Jodorowsky, le roman se déploie comme une allégorie démesurée, iconoclaste, initiatique.
« Le tarot est un art et comme tout art, il arrive à son sommet quand il devient poésie ».
Après plus de soixante années de recherches et de pratiques sur le Tarot, cet auteur et artiste visionnaire, a ressenti le besoin impérieux de parler encore et encore de cet art divinatoire, comme si son expérience des cartes lui transmettait toujours des informations nouvelles à divulguer. Dans une sorte de transe poétique, il nous livre ici sur chacune des arcanes majeures, des textes illuminés. Voici donc la quintessence de son enseignement sur ce fabuleux outil de connaissance de soi.
Personnalité inclassable, chilien d'origine russe, initié au zen au Mexique, Alexandro Jodorowsky est cinéaste, dramaturge, tarologue et fondateur, avec Arrabal et Topor, du concept de « théâtre panique ». Profondément bouleversé par la mort subite d'un de ses fils, il vit un immense désespoir qui va le rendre conscient de son absolu manque de foi. De ce choc naît ce très beau recueil de méditations sur le mystère de la destinée humaine, à mi-chemin entre la poésie et la philosophie. L'ensemble de ces pensées et aphorismes est empreint d'une sensibilité qui nous ouvre à la connaissance de l'âme. Selon les mots de son auteur, « Il n'y a pas un seul mot dans ce livre qui ne m'ait été inspiré par ce centre lumineux qui est la racine de notre ombre. »
Pour la première fois, voici réuni ici son théâtre complet : 7 pièces dont École de ventriloques, qui commence le recueil et a été un des succès du Festival off d'Avignon en 2014. Suivie de : Trois vieilles, Un rêve sans fin, Le Gorille, Hypermarché, Zarathustra.
Jodorowsky, qui a fondé avec Arrabal la notion de « théâtre panique », a toujours trouvé vital de parvenir à un théâtre non exhibitionniste et narcissique mais apte à créer un affrontement avec soi-même. Il dit en conclusion de son introduction : « Au moment d'écrire je me suis toujours posé la question suivante : « Qu'ai-je à dire, comme dernières paroles ? » Les réponses qui me sont venues ont toutes à voir avec cet éternel recommencement. Le théâtre authentique aborde en effet nos grandes interrogations et les conduit vers une catharsis positive. » Ce théâtre veut résoudre le dilemme originel de l'être humain, son incertitude, sa faiblesse et ses terreurs fondamentales afin que, portés à la conscience, ils deviennent certitude, assurance, force et compassion.
Dans ce livre, Le Dieu intérieur, qui est la suite d'Un évangile pour guérir, Alejandro Jodorowsky continue de scruter les labyrinthes de l'esprit humain et les arcanes de son évolution intérieure.
Il poursuit ici son décryptage des évangiles et en particulier, celui de Jean, le plus mystique des quatre livres du Nouveau Testament. Son interprétation surprendra à nouveau et fera découvrir les beautés cachées du texte et surtout son absolue modernité.
Sur Megalex, la cité-planète, les règles naturelles sont proscrites. L¹ordre tyrannique règne sur une population renouvelée et contrôlée par manipulation génétique. En proie aux attaques répétées de la forêt de Chem, primitive et impénétrable, le système laisse échapper l¹Anomalie, un clône-policier de plus de trois mètres. Guidé par Adama, la rebelle, le géant parvient à rejoindre le camp des Objecteurs. Une terrible guerilla urbaine s¹engage, sanglante et sans merci.
Personnalité inclassable, chilien d'origine russe, Alexandro jodorowsky est cinéaste (La Montagne sacrée, El Topo, Le Voleur d'arc-en-ciel...), dramaturge, tarologue et fondateur, avec Arrabal et Topor, du concept de "théâtre panique". À la manière d'un Carlos Castaneda, Alexandro Jodorowsky nous entraîne, tout au long de ce dialogue avec Gilles Farcet, dans un périple magique, qui est celui même de sa vie.
À partir de ses multiples expériences, Alexandro Jodorowsky a développé une véritable psychothérapie de groupe où jeu et je se répondent pour délier les noeuds enfouis dans l'inconscient: En soulignant le pouvoir de guérison propre à l'imagination, il nous révèle ici les secrets d'un parcours entièrement tourné vers la recherche d'une authenticité intérieure enfin vécue.
«...précisément de ce dont on ne peut parler il faut parler,/plonger la langue dans l'invisible en convertissant les mots en miroir...» C'est sur ce manifeste que s'ouvre ce livre d'Alejandro Jodorowsky, pont entre un passé panique et un futur proche où se dessine l'esquisse d'une réévolution poétique, diront certains... L'auteur, invitant à une mutation au plus profond de soi, explore les méandres de l'âme humaine avec « l'humilité d'un chien » plus qu'il n'édicte des sentences avec la prétention d'un philosophe ou d'un maître à penser... D'ailleurs : la faculté de penser n'est-elle pas « le cadeau le plus cruel/que les dieux nous ont fait... » ?
Ce livre est le premier livre de poésie publié par Alejandro Jodorowsky. Déjà édité par maelstrÖm reEvolution en 2002, il est enfin réédité dans une version augmentée.
Ce livre, qui regroupe deux volumes parus séparément, nous donne une interprétation inattendue et créative des Evangiles : Alejandro Jodorowsky s'y livre à un décryptage minutieux du Nouveau Testament, à une analyse rigoureuse, subtile et féconde de ses symboles, qu'ils soient spirituels, psychologiques ou moraux. Aux antipodes de la pensée conformiste, l'auteur s'est imposé d'être fidèle aux Ecritures : sans mettre en doute leurs affirmations, sans la moindre critique corrosive, il exalte le texte en rehaussant ses sens cachés. A la suite d'un Evangile pour guérir, Alejandro Jodorowsky poursuit avec Le Dieu intérieur son interprétation des Evangiles et, en particulier, celui de Jean, le plus mystique des quatre Livres : il nous fait découvrir son absolue modernité. Alejandro Jodorowsky a publié au Relié La Vie est un conte (livre plus CD), Le Chant du Tarot, A l'ombre du Yi Jing, 365 Tweets d'amour.
Serait-ce parce qu'il est né le Jeudi noir de 1929 que le petit Alejandro est si particulier ? Son père, Jaime, est un farouche communiste.
Sa mère, Sarah Felicidad, muette, ne s'exprime qu'à travers la musique. Dès sa naissance, le garçon est investi par l'esprit protecteur d'un rabbin, le Rebbé, qui lui fait côtoyer des êtres extraordinaires. Faux messies, dictateurs et femmes fatales vont peupler ses aventures...
Premier texte de Jodorowsky paru en français, Les Araignées sans mémoire est un livre culte. Edité aux Humanoïdes associés en 1980, ce recueil de « fables paniques », dans la lignée du théâtre Panique qu'il fonda avec Topor est un bijou de littérature expérimentale et psychédélique qui livre en quelques cent trente textes une vision du monde hallucinée. Comme l'écrit Gérard de Cortanze, « ce livre de voyages, sur lequel plane une certaine terreur euphorique, parce qu'il sait déployer son énergie hors de toute école et de toute chapelle, parce qu'il choisit, pour arriver au «monde merveilleux de la Géométrie», le labyrinthe plutôt que la ligne droite, sait briser l'encrier plombé de notre imagination. Lettre ouverte au déguisement, il saccage avec folie les combinaisons de la sagesse ».
L'histoire des Jorodowsky débute en Ukraine en 1903. Teresa, furieuse contre le dieu de la Thora qui lui a enlevé son fils, décide se faire goy. Son mari voit le rabbin en cachette, accepte de changer son nom de Lévi en Jodorowsky et d'émigrer en Amérique du Sud. De ses aïeux débarqués au Chili au début du XXe siècle, le fameux Alejandro dit tout, et peut-être plus encore.
Fasciné par tous les arts divinatoires, Alejandro Jodorowsky ne pouvait que s'intéresser au Yi Jing, cet antique système chinois codifié sous forme de traité à l'époque de Lao Tseu et Tchouang Tseu. Il a approfondi cette étude durant de longues années. En résonance, les 64 hexagrammes lui ont inspiré soixante quatre méditations « poésophiques » qui nous permettent d'aller plus avant dans la compréhension de ces hexagrammes résumant les situations essentielles de nos vies. Voici donc un livre clé d'un artiste et penseur majeur, qui va éclairer de nouvelles lueurs les chemins de notre recherche intérieure. On peut se servir de ce livre en l'ouvrant au hasard : une réponse est là !
Ce tandem réuni sous l'ombre tutélaire du Mime Marceau a surpris : on n'y retrouvait ni l'univers de SF et de Fantastique de Jodorowsky, ni pour autant l'univers au charme passéiste, doux-amer, d'Olivier Boiscommun. Leur rencontre a produit, disons-le, un OVNI. Il faut dire qu'il s'agit par surcroît de la transposition en bande dessinée d'une pièce de théâtre de mime, initialement écrite par Jodorowsky pour le Mime Marceau ! Cela devient, sous le pinceau de Boiscommun, un hommage plein d'émotion au grand artiste. Dans ce nouvel album comme dans le précédent, la gravité du propos prend souvent le pas sur le divertissement, ce qui n'est peut-être pas ce qu'on attend de ces artistes. Il ne faut pas pour autant passer à côté de cette histoire attachante qui conte le destin du mime Pietrolino à qui les SS cassent les mains. Cette belle méditation est une allégorie du combat salvateur de l'artiste contre la brutalité du réel, du pouvoir de l'amour et de la cruelle indifférence de la vie. Porté par ces grand thèmes fédérateurs (mais peu usités dans la bande dessinée), le talent de Boiscommun y donne sa pleine mesure et la sincérité des auteurs est totale. L'histoire terminée, sa lecture complète permet d'en comprendre pleinement les ambitions et si le premier tome n'a pas immédiatement trouvé tout son public, gageons que sur la durée, les mérites de cette oeuvre seront reconnus.