Angélica Liddell
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Trilogie des funérailles Tome 2 : Dämon : Les funérailles de Bergman
Angélica Liddell
- Solitaires Intempestifs
- Domaine Etranger
- 3 Octobre 2024
- 9782846817523
Le texte de la dernière nouvelle d'Angélica Liddell.
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Trilogie des funérailes Tome 1 : Vaudou : (3318) Blixen
Angélica Liddell
- Solitaires Intempestifs
- Domaine Etranger
- 20 Juin 2024
- 9782846817394
« Au lieu de démembrer des enfants, j'écris », telle est la phrase qu'Angélica Liddell utilise pour présenter son nouveau texte. Une véritable déclaration d'intention qui exprime parfaitement la vision terrible du monde que cette artiste a eu au cours de sa carrière.
Vaudou est une pièce qui raconte l'histoire d'un pacte avec le diable. L'astéroïde 3318 Blixen a été découvert le 23 avril 1985 à l'observatoire de Brorfelde au Danemark. Il a été nommé ainsi en hommage à la baronne Karen Blixen, plus connue sous son pseudonyme d'écrivain Isak Dinesen. Karen Blixen a promis son âme au diable et en retour le diable lui a promis que tout ce qu'elle vivrait et expérimenterait à partir de ce moment-là deviendrait une histoire. Dans cette pièce, Angélica Liddell explore le pouvoir de la vengeance et des rituels à travers une poésie tragique : un itinéraire fatal vers ses propres funérailles...
« Mes vengeances sont des rites, des sacrifices esthétiques sur l'autel de l'incompréhensible. L'écriture peut être immorale parce qu'elle a la même influence que les rêves. Rien de ce que je dis ne me réparera à part le rite. Quand le mal se traduit en esthétique, le mal réel disparaît en même temps qu'il nous complète. » Angélica Liddell -
écrits : 2003-2014
Angélica Liddell
- Solitaires Intempestifs
- Oeuvres Choisies
- 9 Janvier 2019
- 9782846815697
I. Actes de résistance contre la mort.
Et les poissons partirent combattre les hommes.
Mais comme elle ne pourrissait pas... Blanche-Neige.
L'Année de Richard.
II. Tétralogie du sang.
Je ne suis pas jolie.
Anfægtelse.
Je te rendrai invincible par ma défaite.
La Maison de la force.
III. Le centre du monde.
« Maudit soit l'homme qui se confie en l'homme » : un projet d'alphabétisation.
Ping Pang Qiu : ???.
Tout le ciel au-dessus de la terre (le syndrome de Wendy).
IV. Le cycle des résurrections.
Première épître de saint Paul aux Corinthiens.
You are my destiny (Le viol de Lucrèce).
Tandy.
V. Journal.
La Fiancée du fossoyeur.
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Le sacrifice comme acte poétique
Angélica Liddell
- Solitaires Intempestifs
- Du Desavantage Du Vent
- 14 Septembre 2023
- 9782846817073
Mise en scène, écriture - pièces de théâtre, poésie, récits, journaux - et présence sur scène : tout est lié chez Angélica Liddell. L'art et la vie, la fiction et la biographie, la création poétique et la réflexion théorique entretiennent les uns avec les autres des liens évidents et complexes. Ce volume inclut une série de textes qui, depuis une perspective théorique, éclairent en partie la pratique théâtrale de leur auteur, contribuant à la construction d'une poétique toujours inachevée, basée sur une expérience vitale.» Dans cet essai recueillant douze conférences et entretiens qu'a réalisé Angélica Liddell, l'auteure évoque la création artistique ainsi que son processus dramaturgique très organique et très violent car « la violence poétique est nécessaire pour combattre la violence réelle ». Les admirateurs de l'oeuvre d'Angélica Liddell trouveront une grande part d'intimité, et les amoureux du théâtre pourront se consacrer à une lecture plus libre, sur l'acte créateur de manière générale, qui ouvre le regard sur un théâtre subversif, hors normes.
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Liebestod : l'odeur du sang ne me quitte pas des yeux. Juan Belmonte ; le plaisir des dieux ; un combat qui compte
Angélica Liddell
- Solitaires Intempestifs
- Domaine Etranger
- 23 Juin 2021
- 9782846816489
Plus qu'un art, la tauromachie était pour Juan Belmonte un exercice spirituel, portant les émotions dans un espace infini, dans une éternité. C'est une recherche incessante de la beauté tragique qui est à l'oeuvre dans Liebestod, une tentative de communiquer directement avec le sacré, aussi bien dans la pratique du toréro que sur le plateau de Angélica Liddell. « Je cherche l'instant sublime, la transfiguration, l'enthousiasme débordant, l'éclat et la lumière, ce transport lyrique qui a lieu quand on aime. » Liebestod raconte ainsi bien plus qu'une épopée de la tauromachie, le spectacle devient une offrande, « c'est l'oeuvre d'une femme amoureuse, et mortelle. C'est aussi une immolation ».
Titre du final de l'opéra Tristan und Isolde créé en 1865 par Richard Wagner, Liebestod signifie littéralement « mort d'amour ». Le compositeur met en musique sa propre réécriture poétique de la légende médiévale celtique. Le mot liebestod se réfère au thème de l'érotisme de la mort ou de « l'amour à mort », invoquant l'idée que la consommation de l'amour du couple se fait dans la mort ou même après celle-ci.
Toréro influent, Juan Belmonte naît à Séville en 1892, il est considéré comme un révolutionnaire de la corrida. Au lieu de reculer devant la charge du taureau à l'instar de ses contemporains, Juan Belmonte est le premier à attendre immobile, puis à tenter d'enchaîner les passes. Il est l'inventeur de nombreuses manoeuvres. La légende raconte qu'il se tire une balle dans la tête en 1962 après un désarroi amoureux. Une autre raison pour son suicide chevaleresque serait le désespoir de ne plus pouvoir toréer.
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Une côte sur la table / una costilla sobre la mesa
Angélica Liddell
- Solitaires Intempestifs
- Fiction
- 15 Mars 2019
- 9782846815734
Ce livre contient tous les livres, il s'écrit au-dedans et au-dehors, telle une prophétie. C'est le livre des vaincus, des hommes seuls, c'est le livre de tous les morts, de tous les malades et de tous les hélas, hélas de la vie, hélas de l'amour, hélas de la folie, hélas de la mort, une longue plainte qui nous mène à la quête de nouvelles entrailles, entrailles père, entrailles mère, entrailles bien-aimé. Ce n'est pas qu'un requiem, c'est une déflagration de la culpabilité et un besoin d'expiation à travers la beauté. C'est la conscience et l'inconscient qui s'affrontent dans le magma de la folie. L'obscure mémoire de la démence, le voilà le sacré. Le stigmate secret des aliénés réaffirme la persistance de la tragédie, la prédilection de la nature humaine pour la fureur et la rage, le besoin des dieux et de leur colère. Des cercles mystérieux, inextinguibles, dont aucun asile ne viendra à bout, aussi longtemps que la société, l'ordre et les laisses existeront. Prohibition et désobéissance sont liées, nous sommes excommuniés par la société, mis au ban du respect, et sous notre désordre lunatique coule le fleuve de l'angoisse. Nous sommes frénétiques. Nous invoquons la Déraison et nous signons au coeur du bestiaire.
Je viens de brûler mes parents, un corps puis l'autre à trois mois d'écart. Je ne veux pas me souvenir d'eux vivants. Je veux être accompagnée par leurs corps sans vie, leurs visages comme sculptés dans le marbre tels des masques du Non-sens et de la Déraison, leur repos enfin, ce mystère glaciaire, et l'immense douleur que j'ai ressentie en touchant la chair déjà froide. Je veux conserver l'image de leurs cadavres comme un médaillon en or dans ma mémoire, pour qu'elle me fasse pleurer toujours et ainsi avoir toujours à l'intérieur de moi l'image manquante, l'irreprésentable : l'image qui nous manquera toujours. Chaque jour je m'efforce d'oublier leurs vies, qui sont la mienne, je ne veux avoir d'autre souvenir que leurs morts, leurs morts qui ont ramené à moi le géant de la pitié. À ma droite mon père mort, à ma gauche ma mère morte. L'amour tout en haut, sphérique et doré. Je t'aime, mon père. Ma mère, je t'aime.
Angélica Liddel
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Quand on tombe amoureux, on peut juste choisir entre la discipline et la punition. S'éloigner et respecter la discipline. Ou bien se rapprocher et supporter la punition.
Entre Angélica, la protagoniste, et la Chine, c'est une histoire d'amour faite de pulsions et de contradictions. L'amour de ce pays n'est pas sans douleur et sans amertume. Il se traduit d'abord par l'apprentissage quotidien des signes calligraphiques, mais aussi par l'acceptation lucide de l'histoire sombre de ce pays : l'héritage maoïste, la révolution culturelle, le dévouement inconditionnel exigé envers la patrie, et les amours contre-révolutionnaires. Au terme d'une série de questions lancées comme autant de balles de ping-pong, Angélica poussée dans ses retranchements, devra se raconter et raconter la Chine.
Le ping-pong, sport national chinois, est pour l'auteur le symbole de sa relation ambiguë avec la Chine. Comment dire son amour pour ce pays où toute liberté d'expression semble niée et où l'on refuse aux individus le droit de choisir librement leurs affections ?
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Que ferai-je, moi, de cette épée ? (approche de la loi et du problème de la beauté) ; trilogie de l'infini
Angélica Liddell
- Solitaires Intempestifs
- Bleue
- 22 Juin 2016
- 9782846814911
Je pars en quête de mon propre danger ;
Bénie par la liberté que m'accorde la forêt.
Je suis armée contre moi-même ;
éclairée par des torches de roses.
Plus ma colère s'enflammera ;
Plus tôt ma vie s'éteindra.
Je sais que les flèches que je décocherai avec mon arc ;
Reviendront du ciel pour se planter dans mes propres viscères.
Je ferai cent tours sur moi-même ;
Ivre de férocité somptueuse ;
Car cette épée ;
Cette épée qui fait couler le sang à l'infini ;
Cette épée donne la vie.
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Angélica Liddell avance, dans ce livre, sur son propre chemin de lumière (Via Lucis). Une lecture composée de matériaux divers mais d'une seule et même nature poétique (poèmes, textes de théâtre, fragments de journal intime et autoportraits photographiques) qui dévoile en partie l'intimité de leur auteur à présent plongé dans « le temps du sacré ».
Selon les propres mots de Liddell : « Je cherche le triomphe de l'esprit sur la chair, quand la chair a subi toutes les déceptions possibles, Dieu et l'Être Aimé se confondent, et la Passion est aussi forte que la foi, la faim et la peste ».
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L'année de Richard ; mais comme elle ne pourrissait pas... Blanche-Neige
Angélica Liddell
- Solitaires Intempestifs
- Bleue
- 15 Juin 2011
- 9782846813099
Qui en sait plus long que moi sur la dégradation humaine ?
Pas un de ces livres ne m'aide à me comprendre.
Qu'arriverait-il si je brûlais tous ces livres ?
Qu'arriverait-il si je brûlais les bibliothèques ?
La Bible de Luther !
Rien !
Absolument rien !
Tout le monde se fiche des livres !
Une seule chose compte : les commémorations.
Les rapports entre corps et pouvoir‚ entre la sphère privée et la sphère publique‚ voilà ce qui sous-tend ce Richard monstrueux‚ cet exhibitionniste cynique qui profite des points faibles des gouvernements légitimes pour justifier son alliance répugnante avec l'injustice. Convaincre la société que la crainte est le fondement de la sécurité‚ faire de la crainte l'ordre mondial‚ tel est son plus grand désir.
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"maudit soit l'homme qui se confie en l'homme" : un projet d'alphabétisation
Angélica Liddell
- Solitaires Intempestifs
- Bleue
- 27 Juin 2011
- 9782846813303
A comme Argent‚ B comme Bande‚ C comme Comédie (Comédie-Française)‚ D comme Douleur‚ E comme Enfant‚ F comme France‚ G comme Graisse‚ H comme Haine‚ I comme Idéologie‚ J comme Juillet (14 Juillet)‚ K comme Karaoké‚ L comme Loup‚ M comme Méfiance‚ N comme Naître‚ O comme Ombre‚ P comme Piano‚ Q comme Question‚ R comme Rage‚ S comme Société‚ T comme Table‚ U comme Utopie‚ V comme Vie‚ W comme Wittgenstein‚ XY comme chromosomes (femme et homme)‚ Z comme Zidane
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La maison de la force ; tétralogie du sang
Angélica Liddell
- Solitaires Intempestifs
- Bleue
- 5 Mars 2012
- 9782846813471
Texte précédé de Je ne suis pas jolie‚ Anfægtelse‚ Je te rendrai invincible par ma défaite.
Vous vivrez‚ baiserez‚ mourrez.
Et rien de ce que vous ferez ne changera l'idée de l'homme.
L'idée de l'homme persistera indépendamment de votre vie et de votre mort.
La nature vous ignore.
Le vent‚ les tempêtes‚ la chaleur.
Toutes ces merveilles vous ignorent.
La chaleur est absolument indifférente à votre putain de vie et à votre putain de mort.
Même si on retrouve vos cadavres déchiquetés au bord du fleuve.
Pour le fleuve‚ vous n'êtes ni vivants ni morts.
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Tout le ciel au-dessus de la terre : le syndrôme de Wendy
Angélica Liddell
- Solitaires Intempestifs
- Bleue
- 27 Juin 2013
- 9782846813938
Wendy est celle que Peter Pan emmène sur son île. Ici, l'île ne s'appelle pas Neverland, le Pays imaginaire, mais Utoya, l'île de Norvège où soixante neuf jeunes gens, tombés sous les balles d'Anders Breivik en 2011, furent condamnés à ne pas vieillir. Le meilleur des mondes, peut-être. Angélica Liddell y incarne une Wendy terrorisée à l'idée d'être abandonnée. Elle est pourtant vouée à l'être, elle qui n'est capable d'autres sentiments que l'amour.
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épître de saint Paul aux Corinthiens ; you are my destiny (le viol de Lucrèce) ; Tandy ; la fiancée du fossoyeur
Angélica Liddell
- Solitaires Intempestifs
- Bleue
- 4 Décembre 2014
- 9782846814355
J'avais besoin de détruire la joie, tout le temps, pour pouvoir contempler quelque chose de sublime, même au prix de ma tranquillité. Et pour cela, il me fallait le blesser sans arrêt. Le blesser sans arrêt. Car ce n'est que blessé que je le supportais. Car ce n'est que blessé que je l'aimais. À quoi bon vouloir le calme ? Très peu pour moi. Je préfère être un oreiller de braises, son oreiller de braises.
Trois pièces et un journal : deux formes d'écriture qui sans cesse coïncident dans le temps et dans les mots. Le Cycle des résurrections et La Fiancée du fossoyeur tiennent tout à la fois de la confession intime et de la chronique poétique.
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La charité nous pose ainsi un conflit moral : elle nous demande d'aimer au-dessus de la loi. En tant que vertu, elle est sans doute supérieure à la foi et aussi à l'espérance. Et cela aussi est de l'art.
Dans ce nouveau texte, Angélica Liddell explore les limites que chaque société et culture fixe à la charité, des limites qui, dans de nombreux cas, peuvent être mesurées à partir de l'expression artistique. La figure de la charité sert aussi à exprimer, selon chaque artiste, le niveau de répression et de scandale que peut tolérer la société, mais aussi sa maturité ou sa capacité de compassion.
L'art mérite la même compassion qu'un meurtrier. Peut-être plus. Angélica Liddell demande de situer l'art au-dessus de la loi. Elle veut un amour sans limites. Elle veut la compassion absolue.
« Je trouve un soulagement dans l'écriture, c'est une bénédiction pour moi. J'ai besoin de beaucoup de discipline. J'écris tous les jours. Mais rien ne remplace le périmètre rituel d'une scène, la transe, l'invocation, la transfiguration, cet enthousiasme, cet éclairage, cette piqûre d'araignée qui vous oblige à un mouvement perpétuel. » (Angélica Liddell) -
De la représentation à l'exposition de soi = De la representación a la exposición de si : entretien réalisé par Laure Adler = entrevista realizada por Laure Adler
Laure Adler, Angélica Liddell
- Editions Universitaires D'Avignon
- 25 Juillet 2017
- 9782357680562
« Je ne cherche pas à être originale ou d'avant-garde. Non, pas du tout. Je cherche à être profondément influencée et la plus antique possible. »
Dans cet entretien se déroulant le jour de la dernière de ¿Qué haré yo con esta espada?, Angélica Liddell revient longuement sur l'importance de l'écriture à ses yeux et son exigence de rigueur esthétique. Elle aborde ses principales influences, son rapport au monde et à sa violence. Loin de toute provocation, elle évoque notre être primitif, la relative capacité à l'étonnement de nos sociétés et son souhait d'amour.