Recueil de notes mêlant souvenirs de voyages et de balades, réflexions sur la nature et le temps qui passe, considérations sur le monde et appréciations critiques de livres, de films et d'oeuvres d'art.
À travers ce recueil de poèmes, Christian Garcin paie son tribut à la littérature américaine. Il invoque Melville, Poe, Cassady, Thoreau, Cummings, Kerouac, Marianne Moore et bien d'autres, il marche dans leurs pas, de Manhattan à Cape Cod, de Concord à Lowell. En quelques mots, en quelques vers, il ressuscite un Neal Cassady plus vrai que nature, nous fait toucher les briques de la maison d'Edgar Poe, nous fait partager un matin pluvieux sur l'Hudson River. Un vrai regard de poètes sur l'Amérique d'hier et d'aujourd'hui.
Les vies imaginaires de quelques grands écrivains. Le narrateur (Garcin lui-même ?) de ces courtes fi ctions rencontre de grands écrivains et passe un moment en leur compagnie, en toute simplicité. Ces petites scènes sont écrites à la première personne et permettent une proximité avec ces géants de la littérature qu'aucune biographie ne pourra jamais donner. Ka a, Mishima, Pessoa, Perros ou Segalen deviennent des personnages et retrouvent une humanité qui avait parfois disparu sous leur oeuvre. À travers ces tranches de vie imaginaires - une promenade, un dîner, une visite - c'est l'essence même de ces écrivains qui surgit. Christian Garcin permet alors au lecteur de devenir spectateur d'une intimité quotidienne et touchante.
Deux écrivains se retrouvent dos à dos.
Côté pile, Christian Garcin nous conte comment un pari lancé à la légère autour d'une gibelotte de lapin l'opposa à son ami Paul Autant-Grognard. Côté face, Pierre Autin-Grenier avoue quant à lui qu'un pari similaire, consenti autour d'une bouteille de bourgogne, fit vaciller son amitié avec Christophe Garçon. Duels d'écrivains ou combats de coqs ? Les libraires font office d'arbitres et les éditeurs comptent les points.