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Dominique Vidal
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Si la cartographie n'existait pas, il faudrait l'inventer pour mieux comprendre les conflits en Palestine et en Israël. Beaucoup d'ouvrages leur ont été consacrés, mais celui-ci propose d'en raconter le déroulement à travers un très riche corpus visuel en dialogue permanent avec le texte. Comment se représenter en effet des configurations territoriales sans qu'elles ne soient figurées et explicitées ?
Philippe Rekacewicz et Dominique Vidal retracent ainsi, d'hier à aujourd'hui, l'histoire mouvementée de cette terre dans un récit documenté, illustré par des cartes originales
et éloquentes ou des archives rares, pour certaines inédites. Ils portent aussi une attention particulière aux projets non-advenus qui ont été imaginés au fil des décennies pour en
finir avec la guerre.
Analysant le pourquoi et le comment d'un si long affrontement, ce livre peut aider à l'appréhender, dans l'espoir d'entretenir la petite flamme, si vacillante soit-elle, d'une issue pacifique. -
Antisionisme = antisemitisme ? réponse à Emmanuel Macron
Dominique Vidal
- Libertalia
- Poche
- 8 Mars 2019
- 9782377290543
Le 16 juillet 2017, Emmanuel Macron s'apprête à terminer son discours lors de la commémoration du 75e anniversaire de la rafle du Vél d'Hiv. Et soudain, se tournant vers Benyamin Netanyahou, qu'il a appelé «cher Bibi», il lance : « Nous ne céderons rien à l'antisionisme, car il est la forme réinventée de l'antisémitisme. » Jamais un chef de l'État n'avait commis une telle erreur historique doublée d'une telle faute politique. Voilà ce que ce livre entend démontrer, sur un mode non polémique et pédagogique en traitant successivement de l'histoire du sionisme, de la diversité de l'antisionisme, de l'antisémitisme hier et aujourd'hui, enfin de la politique proche-orientale de la France.
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Le ventre est encore fécond ; les nouvelles extrêmes droites européennes
Dominique Vidal
- Libertalia
- A Boulets Rouges
- 6 Novembre 2012
- 9782918059301
Au premier tour de l'élection présidentielle, le 22 avril 2012, Marine Le Pen a recueilli un million de voix de plus que son père et Bruno Mégret dix ans auparavant. Cette nouvelle avancée de l'extrême droite en France ne constitue pas un phénomène isolé en Europe : les « partis frères » du FN frôlent ou dépassent les 10 % dans une douzaine d'États, de l'Ouest à l'Est du continent.
Plusieurs d'entre eux participent déjà au pouvoir ou pourraient y parvenir prochainement.
Comment s'explique cette percée, particulièrement sensible dans l'électorat populaire ? Que recouvre le « nouveau discours » de ces formations ? Pourquoi sont-elles passées de l'antisémitisme à l'islamophobie ? Quel rôle joue dans leur ascension la « mise en flottement » des identités traditionnelles ? Leur nationalisme répond-il à la peur de la mondialisation ?
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Cet ouvrage consiste en dix chapitres portant sur les facteurs qui ont déterminé jusqu'à présent la politique des États-Unis, de la Russie, de la Grande-Bretagne et de la France, ainsi que des deux puissances régionales, la Turquie et l'Iran, à l'égard du conflit israélo-arabe.
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Israël : naissance d'un État : (1896-1949)
Dominique Vidal
- L'Harmattan
- 30 Septembre 2022
- 9782140296192
Israël est un des rares États nés d'une décision de l'Organisation des Nations unies qui, en 1947, partagea la Palestine en deux États, l'un juif et l'autre arabe. Au terme d'une première guerre, seul le premier vit le jour, après l'expulsion de la grande majorité de sa population arabe. Quels facteurs ont pesé dans ces événements ? Le premier c'est le mouvement sioniste, fondé par Theodor Herzl en 1897 pour créer un Foyer juif. La plus grande puissance d'alors, le Royaume-Uni, en jeta les bases dans cette Palestine qu'elle voulait contrôler pour mieux dominer le Moyen-Orient. La tragédie de la Shoah légitima le projet aux yeux de l'opinion internationale ; et nombre de ses survivants n'eurent pas d'autre choix que d'y contribuer. Sur place, épuisée par la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne ne parvenait plus à maîtriser l'affrontement entre juifs et Arabes. D'autant que les États-Unis ambitionnaient de prendre sa relève dans la région, tandis que l'URSS contribuait à sa déstabilisation en choisissant, à la surprise générale, d'appuyer les forces sionistes. Ainsi débuta un des conflits de décolonisation les plus longs de l'Histoire : il dure encore.
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Depuis plusieurs années, les forces nationalistes, d'extrême droite et popu- listes connaissent un essor important dans nombre d'États du continent, et cela se traduit de plus en plus fortement dans les urnes. Lors des pro- chaines élections européennes, obtiendront-elles la majorité au Parlement européen ?
Cette évolution ne doit rien au hasard. Elle s'enracine dans les diverses réalités nationales - historiques, économiques, sociales, politiques, cultu- relles... Mais elle présente aussi beaucoup de points communs. Il s'agit d'abord d'une réaction à la mondialisation néo-libérale et à ses ravages, dans un contexte d'absence d'alternative véritable. Ce rejet se traduit par une opposition à toute forme de supranationalité à laquelle on oppose un repli sur l'État-nation, qui va de pair avec nationalisme, protectionnisme, xénophobie et même racisme. La critique des élites rime avec l'apologie d'un peuple abstrait. La dénonciation de la démocratie débouche souvent sur le culte du chef.
À force de répéter que « nous ne sommes pas dans les années 1930 », on risquerait de sous-estimer le danger représenté par une victoire des natio- nalistes. Il en va de l'avenir de chaque État concerné, qu'il s'agisse du risque de faillite économique et sociale, des atteintes aux libertés, du refus de l'immigration ou de la régression sociétale. Mais il en va aussi de l'avenir de l'Union européenne. Si la construction de l'Europe mérite d'être trans- formée en profondeur, afin de répondre aux besoins des citoyens et non des grandes multinationales, sa destruction constituerait une catastrophe pour un continent si longtemps en guerre.
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Mal Être Arabe (Le) : Enfants de la Colonisation
Dominique Vidal
- Agone
- Contre-feux
- 8 Mars 2005
- 9782748900453
Deux décennies après la « marche des Beurs », où en est le mouvement des jeunes issus de l'immigration ? L'action commune entre musulmans et non-musulmans contre l'exclusion augure-t-elle d'un renouveau de leur action et de leur alliance avec les forces altermondialistes ? Mais pour quel objectif ? Afin que les enfants de l'immigration s'« intègrent » à la société française - mais à la seule manière d'une reddition sans condition ? Ou pour que celle-ci leur garantisse enfin l'égalité des droits et des chances sans laquelle il n'y a pas de possibilité de vivre ensemble, dans le respect des différences ? Avec cette enquête, les auteurs ont voulu écouter et restituer au plus près la parole des « Arabes de France » pour savoir comment les acteurs (jeunes et anciens, hommes et femmes) perçoivent mais aussi comment les spécialistes (historiens, philosophes, sociologues, politologues) analysent le mal-être de centaines de milliers d'hommes et de femmes unis par une expérience commune de l'alterité.
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Comment Israël expulsa les Palestiniens (1947-1949)
Dominique Vidal
- Editions De L'Atelier
- 15 Mai 2009
- 9782708240599
L'auteur apporte un éclairage sur les conditions de la création de l'Etat d'Israël. Des chercheurs israéliens ont révélé que 800.000 Palestiniens avaient été chassés de leur territoire par Tsahal en 1947 et 1948. Il relate également les débats qu'ont suscités ces travaux, une partie de l'opinion israélienne justifiant massacres et expulsions au nom de la raison d'Etat.
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Israël, une société bousculée ; 25 ans de reportages sur le terrain
Dominique Vidal
- Editions Du Cygne
- 2 Mai 2007
- 9782849240335
Le conflit israélo-palestinien bénéficie d'une couverture médiatique exceptionnelle. Mais, curieusement, la radiotélévision comme la presse écrite ignorent le plus souvent les sociétés en présence. Même celle d'Israël, qui constitue pourtant, comme tous les groupes humains, un ensemble complexe, marqué qui plus est par soixante ans d'état de guerre permanent. Voilà près de trente ans que Dominique Vidal parcourt régulièrement le pays. Il en a notamment ramené des reportages enracinés dans la réalité sociale et humaine, qui en analysent les différentes facettes. Pour lui, l'enquête de terrain a l'immense mérite de « tuer les préjugés et les clichés ». Avec une certitude : la paix passe aussi par la « normalisation » de la société israélienne, comme de son homologue palestinienne. Et réciproquement.
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Droit français de l'arbitrage interne et international
Dominique Vidal
- Gualino
- Master Pro
- 10 Avril 2012
- 9782297024815
Le décret n° 2011-48 du 13 janvier 2011 refond le livre quatrième du Code de procédure civile portant sur le droit de l'arbitrage. Il met en forme de nombreux principes jurisprudentiels et ajoute quelques règles destinées à accentuer l'efficacité de ce mode alternatif de règlement des litiges. Parallèlement, la distinction entre l'arbitrage interne et l'arbitrage international est accentuée en la forme et sur le fond, ce qui contribue à confirmer que la France soit une place de référence dans le concert des arbitrages internationaux de droit des affaires. Cet ouvrage se propose de donner une explication pratique des conséquences du décret, examiné dans le contexte de la jurisprudence si importante en droit de l'arbitrage. On y retrouve en particulier le caractère juridictionnel quoique non judiciaire de ce mode de règlement.
- Avocats - Arbitres - Chefs d'entreprise - étudiants en droit des affaires
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Mal Être Juif (Le) : Entre Repli Assimilation et Manipulation
Dominique Vidal
- Agone
- Contre-feux
- 10 Avril 2003
- 9782748900170
De nombreux français d'origine, de religion ou de culture juive éprouvent un réel malaise, voire ressentent un désarroi profond, quand ils ne vivent pas dans l'angoisse. Cette dépression collective induit ou renforce, chez certains, des comportements nouveaux à cette échelle : repli identitaire, radicalisation politique, intégrisme religieux... Au-delà de la fièvre communautariste qui saisit de larges secteurs de la société française et à laquelle les Juifs n'échappent pas, plusieurs facteurs spécifiques pèsent dans cette évolution. Le premier, c'est l'impasse sanglante où s'enfonce le conflit israélo-palestinien. Il faut dire que l'espoir entretenu, malgré l'assassinat d'Itzhak Rabin, par le processus de paix d'Oslo s'est évanoui en quelques mois. Une descente aux enfers rythmée par l'échec du sommet de Camp David (juillet 2000), la visite d'Ariel Sharon sur l'esplanade des Mosquées (28 septembre 2000) et le déclenchement de la seconde Intifada, l'avortement des négociations de Taba (janvier 2001), la victoire électorale du chef du Likoud (6 février 2001), l'escalade de la répression et du terrorisme, la réoccupation par l'armée israélienne des zones autonomes. De cet engrenage, auquel la droite et l'extrême droite israéliennes ont apporté une contribution décisive, mais dont elles rendent les Palestiniens seuls responsables, beaucoup de Juifs français ne retiennent que les terribles attentats-kamikazes - que rien, évidemment, ne saurait justifier. Et le traumatisme est d'autant plus douloureux que, selon une enquête de 2002, 48 % des chefs de famille juifs ont des parents proches en Israël et, plus largement, 86 % se déclarent « proches » ou « très proches » de ce pays. Deuxième facteur, la multiplication, depuis l'automne 2002, d'actes antisémites, y compris des attaques contre des synagogues, des écoles ou des personnes juives - des faits inadmissibles, dont les auteurs doivent être recherchés, jugés et condamnés. Comment ne pas comprendre et partager le choc représenté par la réapparition de pratiques que l'on croyait définitivement révolues ? Il n'y a toutefois rien là qui justifie de comparer la France du début du XX
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siècle à l'Allemagne des années 1930, comme s'y sont risqués Alain Finkielkraut et quelques autres. Un minimum de sang-froid amène à constater que les listes évoquant des « centaines » d'actes antisémites mélangent e-mails anonymes et incendies de lieux de culte, graffitis et agressions physiques ; que l'antisémitisme en France, selon toutes les enquêtes d'opinion, est devenu marginal, y compris parmi les jeunes issus de l'immigration, et ce malgré la propagande de certains imams ; que les violences antijuives, en particulier dans les cités, s'inscrivent dans un climat général de violence ; que le racisme « bien de chez nous » vise d'abord les Arabes, les Tziganes et les Noirs... Rationnels, ces arguments peinent toutefois à venir à bout d'une paranoïa (« tout le monde nous hait ») à la fois compréhensible, absurde et nuisible. Mais ces facteurs conjoncturels ne retentiraient pas aussi fortement dans un grand nombre de consciences juives si celles-ci n'étaient travaillées par une crise, structurelle celle-là, d'identité. Qu'est-ce qu'être juif à l'aube du XXI
e
siècle ? Lorsqu'au début de l'année 2002 nous avons commencé, avec Sylvie Braibant, cette enquête, le rabbin Daniel Gottlieb nous a prévenus : « Si vous interrogez trente Juifs, vous obtiendrez trente réponses... au moins. » Religion, mémoire de la Shoah, lien avec Israël, langue (hébreu, yiddish, judéo-espagnol) et culture restent les principaux « marqueurs » qui, malgré d'infinies possibilités de « dosage », ne suffisent néanmoins plus à définir la judéité française d'aujourd'hui. Sans parler des militants dont la francité et l'engagement relativisent, voire éclipsent les origines. Au point que beaucoup de Juifs s'inquiètent de l'héritage qu'ils pourront léguer. Certes, un peu partout, des associations - qui se veulent « laïques », « progressistes » ou encore « pluralistes » - travaillent à la définition d'un judaïsme moderne et au rassemblement de ceux qui se reconnaissent en lui. Elles ont en tout cas le mérite de commencer à défricher une voie nouvelle, encore étroite, entre repli communautaire et assimilation. Mais la tendance majoritaire va vers la droite - et pas seulement en France. À ces trois facteurs s'ajoute un quatrième : une lancinante campagne de manipulation des esprits. Son objectif : tenter de rattraper le terrain perdu par le gouvernement israélien dans l'opinion publique française. Sa stratégie : aligner le gros de la « communauté juive » pour mieux peser sur les médias (et sur les responsables politiques). Son idéologie : la défense de l'Occident assiégé par l'Islam et donc la primauté donnée à la guerre antiterroriste chère à George W. Bush, Yasser Arafat n'étant plus, dans cette vision du monde, qu'un Oussama Ben Laden régional. Ses armes : la diffamation systématique des journalistes - juifs notamment - sur des sites souvent ignobles, les manifestations devant les médias, les violences du Betar et de la Ligue de défense juive et - dernière innovation en date - les procès en cascade contre tel ou tel professionnel injustement accusé d'antisémitisme... Le plus lamentable dans cette médiocre cabale, inspirée par des propagandistes issus de l'extrême droite et relayée par la droite juive en Israël et en France, c'est que des intellectuels et des groupes issus de la gauche ou même s'en réclamant y ont joué leur partition, avec fréquemment cette virulence provoquée par la mauvaise conscience. Et pour cause : cette dérive ne sert ni les intérêts d'Israël ni ceux des Juifs français dans le combat contre l'antisémitisme. Quoiqu'on pense des responsabilités des uns et des autres dans l'échec du processus de paix au Proche-Orient, il suffit de jeter sur l'escalade en cours un regard lucide pour le mesurer : la création, aussi rapide que possible, d'un État palestinien à ses côtés conditionne, à terme, la survie même d'Israël. L'illusion selon laquelle l'armée israélienne pourrait imposer durablement l'occupation et la colonisation de la Cisjordanie, de la bande de Gaza et de Jérusalem-Est se brisera, en dernière analyse, sur l'élan démographique arabe. Et cette sorte de guerre civile, tantôt larvée, tantôt généralisée, entre deux peuples imbriqués (un million de Palestiniens en Israël, 400 000 Juifs dans les territoires occupés) débouchera sans doute sur l'écrasement de la Palestine, mais aussi sur la disparition de l'État d'Israël ou, à tout le moins, de son caractère juif. De même, que la France n'ait pas subitement rechuté dans l'antisémitisme des pires heures de l'Occupation ne signifie pas qu'elle soit immunisée contre le poison du racisme. Pour lutter contre celui-ci, il convient que chacun, loin de se replier et de se battre isolément, se joigne au contraire aux forces démocratiques de notre société pour conjurer, ensemble, le danger. Quand des sites ultrasionistes dénoncent, dans des termes dignes de la presse fasciste des années 1930, les « déchets » [sic] arabes ou musulmans et leurs « complices » français, combattent-ils l'antisémitisme ou l'alimentent-ils ? Et quand des intellectuels juifs en arrivent à justifier le rejet par Israël des résolutions des Nations unies - résolutions dont ils exigent l'application par d'autres États -, voire lorsqu'ils refusent de condamner les crimes de guerre commis par l'armée israélienne ? Et quand des avocats juifs accusent d'antisémitisme des journalistes qui s'inspirent des positions défendues par... le camp de la paix israélien et soutenues par la majorité des Israéliens, combattent-ils l'antisémitisme ou l'alimentent-ils ? Ces questions, et bien d'autres, nombre de Juifs se les posent. Ils refusent de laisser les ultras - ultra-nationalistes comme ultra-orthodoxes - confisquer le judaïsme. Entre Spinoza et ses juges, ils n'hésitent pas. Ils éprouvent plus de nostalgie pour Martin Buber que pour Vladimir Jabotinsky, pour le Bund que pour le Betar, pour la MOI que pour l'UGIF. Ils voudraient, comme le dit joliment Annie Dayan Rosenman, « continuer la démarche universaliste [...] sans être pour autant des voyageurs sans bagages ». S'ils entendent remplir et ordonner ces bagages, il leur reste à forger une identité juive moderne et progressiste. C'est à eux que ce petit livre est dédié. -
Titre: Droit des sociétés Theme1: Droit - Droit privé - Droit commercial - Sociétés & autres groupements Theme2:
Résumé: Cette septième édition du Manuel de droit des sociétés demeure fidèle à la structure générale des précédentes, consistant dans un premier temps à mettre en évidence les dénominateurs communs, en législation, jurisprudence et doctrine, du droit des sociétés, puis à analyser le droit propre à chaque type de société ou à certains statuts particuliers de sociétés.
Les mises à jour et refontes sont effectuées sur le fondement des informations publiées au début de l'année 2010, incluant notamment les ordonnances adoptées en application de la loi de modernisation de l'économie sur les instruments financiers (ord. n° 2009-15 du 8 janvier 2009), sur l'appel public à l'épargne (ord. n° 2009-80 du 22 janvier 2009) ou sur les déclarations de franchissement de seuils (ord. n° 2009- 105 du 30 janvier 2009), outre la jurisprudence publiée.
Le droit des sociétés y est envisagé sous les deux aspects appropriés à des études de droit : pratique et critique.
Il est étudié dans son contexte technique élargi aux aspects de droit civil, commercial, fiscal, pénal, processuel, financier, social, boursier, comptable, économique, international, européen. Il est aussi considéré dans un contexte plus large, celui défini notamment par la mondialisation des activités et des structures économiques, les enjeux financiers ou la problématique environnementale ou sociale, dans la mesure des incidences que ces questions peuvent comporter en droit des sociétés. Tel est le cas, par exemple, de la problématique des sociétés off shore.
C'est pourquoi ce Manuel, qui s'adresse en premier lieu aux étudiants de licence en droit, pourra trouver un écho utile auprès des étudiants en économie, sciences de gestion ou science politique qui ne sous-estiment pas l'aspect juridique, par exemple, de l'organisation des entreprises, des relations entre l'intérêt social, l'intérêt des partenaires de l'entreprise et l'intérêt du marché, ou de la régulation financière.
Dominique Vidal , agrégé de droit privé, professeur à la Faculté de droit de l'Université de Nice-Sophia-Antipolis.
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Recueil de témoignages de personnes qui ont séjourné en Palestine dans le cadre du Programme d'accompagnement oecuménique en Palestine et Israël (EAPPI), créé suite à la deuxième Intifada (2000). Ces « accompagnateurs oecuméniques » sont des personnes âgées de 25 à 70 ans, de toutes nationalités et de tous horizons. Depuis 2002, près de 1600 volontaires de 25 nationalités ont participé à ce programme. Leur mission est d'observer et de rendre compte des atteintes aux Droits de l'Homme et d'offrir une présence protectrice aux personnes vulnérables. Aux côtés de Palestiniens et d'Israéliens, ils oeuvrent à la paix de manière non-violente. La préface est de Dominique Vidal, journaliste et essayiste, spécialiste du Moyen-Orient.
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Olivier de serres l'ardechois, pere de l'agriculture francaise
Dominique Vidal
- Le Dauphine Libere
- 1 Juillet 2019
- 9782811002039
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Le Brésil ; terre de possibles
Dominique Vidal
- Presse Universitaire de Rennes
- Des Ameriques
- 26 Mai 2016
- 9782753549142
Le Brésil s'est imposé comme une des puissances émergentes d'un monde globalisé. Si les faits à l'origine de ce nouveau statut international sont incontestables, le simple constat de l'émergence occulte pourtant les nombreuses dynamiques qui font l'originalité profonde du pays. Sa trajectoire au cours du vingtième siècle enseigne en effet qu'il a surtout été une terre de possibles, non seulement pour ses habitants, mais aussi en ce qui concerne les formes d'existence collective.
Avec le soutien de l'Institut des Amériques. -
Migrants du Mozambique dans le Johannesburg de l'après-apartheid ; travail, frontières, altérité
Dominique Vidal
- Karthala
- 17 Février 2014
- 9782811109806
La fin de l'apartheid et l'instauration d'un régime démocratique en Afrique du Sud ont modifié l'expérience de la migration du sud du Mozambique vers la région de Johannesburg qui, depuis la découverte de gisements aurifères à la fin du XIXe siècle, a drainé des millions d'hommes. Aujourd'hui, la plupart des migrants mozambicains ne travaillent plus comme dans le passé dans les mines de façon contractuelle, mais dans l'économie informelle de la ville où ils rencontrent l'hostilité des Noirs sudafricains, eux-mêmes victimes de discrimination par la minorité blanche au temps de l'apartheid. À partir d'une enquête menée à Maputo et à Johannesburg, ce livre prend pour focale ce changement de cadre migratoire au travers duquel se donne à voir l'entrecroisement de dynamiques, indissociablement sociales et politiques, que les déplacements entre les deux pays révèlent selon différentes déclinaisons. Cette étude des migrations internationales examine l'idée de frontière sous au moins trois angles. Celui, d'abord, des frontières étatiques dont la mise en place et le développement ont été analysés comme l'élément politique permettant de distinguer l'immigration moderne d'autres formes de mobilités. Celui de la recherche urbaine, ensuite, qui montre que les grandes métropoles, tout en constituant plus que jamais des destinations pour les migrants, voient se développer des frontières socio-spatiales résultant de l'action de ceux qui cherchent à se protéger de l'altérité. Celui, enfin, des travaux sur l'ethnicité soulignant que les frontières ethniques se construisent souvent dans les relations entre immigrés et populations plus anciennement installées. La présence de frontières dans le rapport à autrui est omniprésente dans les logiques d'action de ces migrants du Mozambique à Johannesburg. L'adversité qu'ils affrontent en migration les amène à chercher à se fondre dans l'environnement urbain sur un mode principalement individuel et, en même temps, à se définir comme un groupe doté d'attributs valorisables, afin d'établir un rapport positif à soi dans un monde déstabilisant pour l'identité personnelle.
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Shoah, génocides et concurrence des mémoires
Dominique Vidal
- Editions Du Cygne
- 5 Janvier 2012
- 9782849242612
Notre société médiatique cultive la « commémorationnite ». Comme si la mise en scène spectaculaire, parfois jusqu'à l'obscénité, du « devoir de mémoire » pouvait remplacer le « travail de mémoire ». Pour tirer des grandes tragédies qui ont jalonné l'histoire de l'humanité les leçons permettant de lui en éviter de nouvelles, les cérémonies pèseront pourtant moins que le travail obstiné des historiens, des enseignants et des journalistes.
Encore faut-il que ces leçons soient universelles. On oppose souvent unicité et universalité du génocide nazi. Pourquoi ? La Shoah n'a pas de précédent, moins d'ailleurs du point de vue quantitatif que qualitatif : il s'agit de la première extermination annoncée à l'avance et perpétrée avec tous les moyens d'un Parti et d'un État totalitaires. De surcroît, les Juifs constituaient, parmi ses victimes, le seul groupe que les hitlériens voulaient tuer jusqu'au dernier. Pour autant, ce paradigme de tous les grands massacres s'inscrit dans une longue chaîne, des Indiens d'Amérique aux Tutsis, en passant par les Arméniens. Quand bien même on entendrait affirmer le caractère incomparable de la Shoah, il faudrait l'avoir. comparée aux autres génocides.
Fils d'un père déporté à Auschwitz et d'une mère cachée au Chambon-sur-Lignon, Dominique Vidal, germanophone, a suivi avec passion les travaux des « nouveaux historiens » allemands, qui ont profondément renouvelé l'analyse du génocide nazi, grâce aux archives auxquelles ils ont eu accès après la chute du Mur. A l'occasion de la préparation et de la diffusion de son livre Les historiens allemands relisent la Shoah (Complexe, 2002), il s'est engagé, à travers articles et conférences, dans l'un des grands débats contemporains : concurrence ou convergence des mémoires ? L'enjeu concerne l'avenir de la société française.
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Cette sixième édition du manuel de droit des sociétés demeure fidèle à la structure générale des précédentes, consistant dans un premier temps à mettre en évidence les dénominateurs communs, en législation, jurisprudence et doctrine, du droit des sociétés, puis à analyser le droit propre à chaque type de société ou à certains statuts particuliers de sociétés.
Les mises à jour et refontes sont effectuées sur le fondement des informations publiées à la fin de l'été 2008. parmi les développements nouveaux, figure une étude d'ensemble de la problématique de l'action et de la représentation en justice des sociétés. le droit des sociétés y est envisagé sous un aspect opérationnel, dans son contexte technique (aspects de droit civil, commercial, fiscal, pénal, processuel, financier, social, boursier, comptable, économique, international, européen) ou sociétal (mondialisation des activités et des structures économiques, enjeux financiers, problématique sociale, problématique environnementale), en tenant compte de la diversité de l'intérêt ou de la volonté de ses acteurs (intérêt social, volonté des associés, rôle des dirigeants, intérêt du marché) et en définitive, en s'efforçant de prendre la mesure de la nature des choses.
Cette sixième édition illustre particulièrement les deux volets contemporains du droit des sociétés: en ce qu'il offre de nouvelles opportunités à l'ingénierie sociétaire (par exemple, la loi de modemisation de l'economie du 4 août 2008 élargit le domaine de la société par actions simplifiée; par ailleurs, elle procure de nouveaux espaces à l'application de la fiducie en droit des sociétés); mais plus que jamais, également, le droit des sociétés et le droit des affaires dans le contexte duquel il s'inscrit doivent exprimer, certes sans excès d'ambition, mais sans excès de timidité ni de modestie, l'exigence sociétale de l'affirmation et de l'application de "règles du jeu" utiles et nécessaires au plein succès d'une économie libérale.
C'est pourquoi ce manuel trouve un assez large public, au côté des étudiants en droit, auprès des étudiants en économie, gestion ou science politique qui entendent désormais ne pas sous-estimer l'aspect juridique de questions telles que les relations entre l'intérêt social et l'intérêt du marché, la régulation des marchés financiers, ou la problématique de l'appréhension des paradis fiscaux et des sociétés offshore.
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