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Georges Ayache
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De George Washington à Joe Biden, une incroyable saga présidentielle !
En 2024, quarante-six présidents se sont déjà succédé à la Maison Blanche. De George Washington, investi en avril 1789 alors que la capitale fédérale qui devait porter son nom n'était pas encore construite, jusqu'à Joe Biden, qui remporte l'élection face au très controversé Donald Trump, la présidence des États-Unis a connu des occupants on ne peut plus divers.
Que de caractères opposés, mais aussi que de destinées différentes ! Quatre présidents assassinés, de Lincoln à Kennedy, d'autres achevant leur existence dans une quasi-misère, comme Grant. Un démissionnaire, Nixon. Un autre, Cleveland, qui retrouva la présidence après avoir raté sa réélection. Un autre encore, Ford, qui occupa la Maison Blanche sans avoir été élu président ou même vice-président. Des one-term présidents, désavoués par l'électorat, mais aussi des présidents reconduits pour un second mandat. Une présidence d'un mois seulement, William Harrison, mais aussi une autre longue de plus de douze ans avec Roosevelt. Quatre prix Nobel de la paix (Roosevelt, Wilson, Carter, Obama) et des initiales qui resteront au-delà de leur époque : TR - FDR - JFK.
Dans sa diversité, l'histoire des présidents américains s'identifie à celle de l'Amérique tout entière, avec ses vertus et ses excès, ses ombres et ses lumières. -
1960 : La première élection moderne de l'Amérique
Georges Ayache
- Perrin
- 26 Septembre 2024
- 9782262096755
Revivez les temps forts de l'élection fondatrice des États-Unis et du mythique affrontement Kennedy/Nixon.
Le 8 novembre 1960, le démocrate John Fitzgerald Kennedy devient président des États-Unis en l'emportant face au républicain Richard Nixon. Ce jour ouvre le début d'une nouvelle ère pour l'Amérique, car le 35e homme fort de la Maison blanche est jeune, catholique et, surtout, progressiste. Mais si ce jour est à marquer d'une pierre blanche, en réalité, c'est toute la campagne qui l'a précédé qui est hors normes.
En effet, 1960 occupe une place à part dans l'histoire politique et, plus largement, dans l'imaginaire des Américains. Pour commencer, c'est l'année des premières élections qui entérinent la fin de l'ère Roosevelt et tournent définitivement la page de la Seconde Guerre mondiale. Ensuite, celles-ci sont éminemment modernes : leur retentissement médiatique dès les primaires est inédit, notamment parce que la télévision fait irruption dans le débat politique pour la première fois. Et, progressivement, les sondages d'opinion se développent, les ordinateurs d'IBM - qui fournissent tendances et projections - entrent en scène.
De plus, le charisme des principaux candidats en lice agite les foules. Tous deux quadragénaires et brillants, ils sont sans conteste les meilleurs de leur génération. Leur seule présence - conflictuelle - paraît ouvrir un nouveau chapitre de l'histoire de l'Amérique. Aujourd'hui encore, au-delà des drames et de la légende, ce combat entre deux géants reste un référentiel.
Georges Ayache, avec le talent qu'on lui connaît, nous faire revivre une année trépidante et essentielle pour l'histoire des États-Unis. -
L'histoire de la famille qui a forgé l'Amérique.
Plus encore que les Kennedy, le clan Roosevelt est LA dynastie politique américaine par excellence. Sa longévité s'étend sur trois siècles, elle recense plusieurs héros patriotes lors de l'épopée de la fondation des États-Unis, et elle compte dans ses rangs de grands businessmen et philanthropes typiques de l'aristocratie new-yorkaise du XXe siècle naissant. Surtout, cette famille d'origine hollandaise - bien vite scindée entre deux branches distinctes, celle de Hyde Park et celle d'Oyster Bay - donne deux grands présidents. Theodore (au pouvoir entre 1901 et 1909) puis Franklin (à la tête du pays de 1933 à 1945) guident une Amérique agitée par deux guerres mondiales et la Grande Dépression. Le premier, républicain, est l'un des quatre présidents à avoir son visage gravé dans le rocher du mont Rushmore, tandis que le second, démocrate et élu à quatre reprises à la Maison Blanche, initie entre autres le fameux New Deal et rompt avec l'isolationnisme caractéristique des États-Unis.
Mais le parcours de cette famille est loin d'être une simple histoire d'hommes : Eleanor Roosevelt, femme de Franklin mais aussi grande diplomate et militante, est aujourd'hui encore le modèle parfait de la First Lady ; tandis qu'Alice Roosevelt, fille de Theodore, rebelle et féministe avant l'heure, fut en son temps une superstar mondiale.
Cet ouvrage, digne des meilleures sagas historiques, est le récit d'un pays, d'une famille, mais aussi de nombreux destins, certes liés mais tous uniques. -
Il est difficile d'imaginer John Fitzgerald Kennedy à l'âge de 100 ans. C'est pourtant l'âge qu'il aurait eu le 29 mai 2017, si le destin en avait décidé autrement. Le temps est venu de faire la part des choses entre le mythe du jeune président flamboyant (46 ans), mort tragiquement, et la légende noire du fils de famille dépravé, soutenu par la mafia.
A peine tombé sous les balles à Dallas, le 22 novembre 1963, à 46 ans, John F. Kennedy entrait dans l'Histoire. Jusqu'à ce que les révélations sur les turpitudes du clan familial, l'amateurisme de l'équipe présidentielle, ses frasques sexuelles ne transforment le mythe en légende noire. JFK a-t-il été un héros de la guerre du Pacifique ? Est-il entré en politique par défaut ? Ce yachtman cachait-il une santé médiocre ? Quels ont été les rôles de Joe, son père, et de la mafia, dans sa carrière ? Quel est son bilan face à l'URSS, à Cuba et au Vietnam ? Sur les droits civiques des Afro-Américains ? A-t-il été victime d'un complot ?
Un peu plus de cinquante ans après sa disparition tragique, le temps est venu de dresser un tableau objectif des mille jours du trente-cinquième président américain et un portrait dépassionné de ce Janus aux allures de play-boy. -
S'il semble être devenu aujourd'hui la chasse gardée des cinéphiles, le cinéma italien de l'âge d'or (1945-1975) a passionné en son temps un public beaucoup plus large et populaire.
De la naissance de Cinecittà, projet pharaonique né de l'ambition communicante de Mussolini au génie de nombreux créateurs et acteurs, cet ouvrage retrace l'histoire d'une génération.
L'auteur nous donne à voir avec finesse le passage d'un cinéma muselé sous Mussolini aux western « spaghettis », en passant par un certain comique avec Don Camillo, pour terminer dans le néoréalisme esthétique.
En mettant en perspective le cinéma avec l'évolution de la société italienne, il montre que le cinéma évolue en même temps que les 30 glorieuses italiennes.
C'est ici l'histoire des talents du cinéma italien qui est contée à la manière d'un roman pour le public qui fut le leur : non pas celui des spécialistes mais celui des passionnés !
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22 novembre 1963. La vie du jeune et séduisant John F. Kennedy, 35e président des États-Unis, s'interrompt brutalement à Dallas. L'image de sa femme Jackie, maculée du sang de son mari à l'arrière de la limousine présidentielle, fait le tour du monde. Le mythe de ce « couple de rêve », devenu iconique par la tragédie, est en marche.Derrière la légende que célèbrent les magazines se cache cependant une réalité moins glamour : celle d'un don Juan prisonnier d'une véritable addiction sexuelle, qui collectionne de façon obsessionnelle les conquêtes. Actrices de renom ou starlettes, call-girls, secrétaires, hôtesses de l'air, femmes de la haute société ou bimbos... il les lui faut toutes. La liste de ses aventures est incroyablement longue, et rien ne semble freiner Jack, qui flirte même dans les milieux de la pègre tandis que Jackie traîne son ennui à la Maison Blanche...Et pourtant, JFK n'aura jamais été éclaboussé par le moindre scandale. Protégé par sa famille, par la presse, par les Services secrets, il échappe aussi bien aux rumeurs de bigamie et aux tentatives de chantage qu'aux exhibitions sulfureuses de Marilyn... même si, de son côté, J. Edgar Hoover ne perd pas une miette de ces frasques qu'il consigne dans ses dossiers.Le livre de Georges Ayache revisite les multiples liaisons du président américain, longtemps occultées par les journalistes comme par les historiens, peu désireux de ternir le « mythe Kennedy ». Il plonge surtout au coeur d'une pathologie réelle, sur laquelle le voile se lève désormais peu à peu. JFK y apparaît comme la première véritable illustration d'une symbiose qui deviendra explosive, au fil de la libération des moeurs puis de la médiatisation débridée de l'espace privé des puissants : celle du sexe et du pouvoir.
Ancien diplomate, aujourd'hui écrivain et avocat, Georges Ayache est docteur en science politique et ancien élève de l'ENA. Il a déjà publié plusieurs livres sur les États-Unis. Parmi ses derniers ouvrages : Kennedy-Nixon. Les meilleurs ennemis, Franck Sinatra, Les Présidents des États-Unis et Kennedy. Vérités et légendes (chez Perrin). Il a également publié Le Cinéma italien appassionato (aux éditions du Rocher). -
Banquier, trafiquant d'alcool, producteur de cinéma, ambassadeur et homme d'affaires, Joe Kennedy a vécu plusieurs vies. Sensible aux honneurs de la vie publique, il serrait les mains de Roosevelt et de Churchill comme celles des parrains de la mafia. Obsédé par la réussite, il ne s'embarrassait pas de considérations quant aux moyens d'y parvenir.
Fondateur d'une véritable dynastie - dont l'un des enfants devint président des Etats-Unis -, ce patriarche façonna sa famille selon ses idées de performance et d'excellence. Mais les tourments de sa vie personnelle furent à la mesure de sa réussite professionnelle : une fille arriérée mentale, une autre fille et son fils aîné morts accidentellement ; deux autres fils assassinés (John Fitzgerald Kennedy et Robert Francis Kennedy). Comme un écho des tragédies antiques, l'hécatombe familiale fait de Joe Kennedy la main par laquelle le malheur arrive.
Avec brio, Georges Ayache lève le voile sur cette personnalité controversée et ambivalente, mais toujours fascinante un demi-siècle après sa mort.
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Peut-être parce que sa vocation est d'être le refuge ultime d'un peuple persécuté durant des siècles, parce qu'il est aussi le premier État moderne dont la naissance procède non de la force militaire ou de l'arbitraire politique mais d'une volonté clairement exprimée par la communauté internationale, Israël n'est pas un État comme les autres.
Sa naissance et son développement, son épanouissement - sa survie, aussi - reposent sur la condition et la volonté d'hommes et de femmes dont Georges Ayache brosse ici le portrait avec talent. Douze personnalités, de Theodore Herzl le « visionnaire » à Shimon Peres le « survivant » en passant par Ben Gourion et Golda Meir, et autant de piliers d'Israël qui parvinrent à s'imposer avec la foi parfois utopique des précurseurs, mais toujours aussi la détermination implacable des pionniers bâtisseurs.
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Issu d'une famille modeste, Richard Milhous Nixon fut juriste et servit dans la Marine durant la Seconde Guerre mondiale avant d'entamer une carrière politique. Membre du Parti républicain, il fut élu sénateur en 1950 (Californie) puis vice-président en 1952, poste qu'il occupera jusqu'en 1961. S'en suivra une traversée du désert jusqu'à son élection à la Maison Blanche en 1969. Son mandat fut marqué par son engagement dans la fin de la guerre du Vietnam, le premier choc pétrolier et, surtout, le Watergate.
C'est précisément ce scandale qu'interroge Georges Ayache : à travers la fin de sa carrière, il revient sur l'acharnement dont a été victime le 37e président des États-Unis. Dans une Amérique post-soixante-huitarde, en pleine dérive vers le politiquement correcte, le mot d'ordre était de l'abattre. Vilipendé et avili par la bonne conscience libérale, démoli par la presse qui le surnommait « Tricky Dick », ou « Richard le tricheur », Nixon fut l'un des hommes les plus détesté de son temps. Pourquoi ?
D'une plume enlevée, Georges Ayache met en lumière les rouages et les raisons de cette chasse à l'homme lancée par le clan Kennedy, une affaire qui dépasse largement le cas du Watergate.
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Chanteur adulé, acteur oscarisé, sex-symbol d'une Amérique triomphante, Frank Sinatra (1915-1998) fut aussi un homme complexe, à la fois proche de JFK et de la mafia, ami fidèle et diva cruelle, libertin et grand romantique. Portrait d'une star absolue.
On le surnommait " Frankie ", mais aussi le " sultan des pâmoisons " parce qu'il faisait défaillir les adolescentes. Il fut l'une des voix les plus écoutées du XXe siècle. Idole de la jeunesse américaine dans les années 1940, "The voice" a vendu des centaines de millions de disques à travers le monde. Acteur de cinéma oscarisé, il fut adulé par les femmes dont les moindres ne furent pas Ava Gardner et Marilyn Monroe. Tel était Frank Sinatra (1915-1998), dont la carrière connut des succès éblouissants.
Moins connus furent son soutien durable au Parti démocrate (John F. Kennedy lui dut en partie son élection de 1960), ses engagements courageux en faveur de l'égalité raciale ou contre l'antisémitisme à une époque où cela n'allait pas sans risque - de Roosevelt à Clinton, il connut étroitement près d'une douzaine de présidents américains.
Il y eut enfin la face plus sombre - même si elle est loin de résumer un personnage aussi complexe -, comme ses relations avec la mafia, ses caprices de star, etc.
Avec ses qualités et ses défauts, Sinatra fut un Américain emblématique de son temps. Il avait un tempérament de chien, mais un talent inégalable. Son parcours fut exceptionnel et il en subsiste aujourd'hui la nostalgie d'un âge d'or évanoui. Il fut et reste encore la voix de l'Amérique.
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La voiture, l'usager et l'Etat en France.
La société française est devenue schizophrène à l'égard de l'automobile et de ses conducteurs. Elle vénère une industrie automobile qui génère des millions d'emplois et qui est entrée depuis longtemps dans la mémoire collective. L'Etat, lui, n'hésite pas à mettre la main à la poche quand la situation économique et sociale s'en fait sentir.
Paradoxalement, la puissance publique traite les automobilistes en malfaisants quand ce n'est pas en délinquants taillables et corvéables à merci. De taxes en redevances, de péages en amendes, rien n'est négligé pour mettre les usagers de la route en coupe réglée. D'ailleurs, cette politique répressive est légitimée par le politiquement correct qui fustige sans nuance une automobile accusée de multiplier nuisances et traumatismes. Hier encore symbole de progrès et de bien-être, l'automobile est devenue une pestiférée que les écologistes traquent sans ménagement et que les municipalités rêvent de bouter hors de leurs murs.
« Vaches à lait » dénoncent les uns, « vaches sacrées » rétorquent les autres. Le grand débat est lancé. Un pas décisif a été franchi avec l'instauration du permis à points puis avec la généralisation des radars automatiques. En peu de temps, le contrôle sanction automatisé a introduit une efficacité redoutable dans une industrie des amendes routières qui ne connaît décidément pas la crise. Bon ou mauvais conducteur, l'automobiliste n'a que peu de chance d'y échapper. Son avenir, il l'envisage désormais en points à rattraper, en stage à effectuer ou en terme de « système D » afin d'échapper aux flashes fatidiques des radars.
De fait, les choses ont changé. Le nombre de victimes de la route a certes diminué mais, surtout, l'argent des automobilistes rentre à présent à flots continus dans les caisses de l'Etat. Est-ce pourtant une fin en soi de pressurer à l'extrême les usagers de la route ? La politique de répression tous azimuts n'en arrivera-t-elle pas à brouiller le message sécuritaire officiel en exaspérant les conducteurs et en achevant de leur ôter tout sens des responsabilités ?
Sans doute la solution miracle n'existe-t-elle pas. Pourtant, une chose est sûre : ce n'est pas en saignant à blanc l'automobiliste qu'on résoudra les grands problèmes de sociétés, budgétaires ou environnementaux. Ce n'est pas en assassinant les automobilistes qu'on sauvera l'industrie de l'automobile.
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1914, une guerre par accident
Georges Ayache
- Pygmalion
- Histoire Pygmalion
- 8 Janvier 2012
- 9782756405230
Ce livre fait froid dans le dos !
Pourquoi les hommes d´État européens, politiques et têtes couronnées, n´ont-ils pas empêché la guerre monstrueuse de 1914, pourtant si souvent annoncée ?
Certes, il existait parmi eux des hommes d´État à la forte stature, tels Churchill, Poincaré et Clemenceau. Mais il y avait aussi des empereurs et des princes consternants de frivolité, des politiciens à courte vue, susceptibles et égocentriques, des officiers bornés, n´envisageant les problèmes internationaux qu´à travers la logique militaire. Certains furent prisonniers de leurs obsessions ou de leurs propres limites. D´autres se montrèrent paralysés par leur passivité ou leur prudence même. Tous, ou presque, péchèrent par l´inconscience du péril.
En suivant les événements qui se sont succédé pendant trente-sept jours de crise, de l´attentat de Sarajevo aux déclarations de guerre, Georges Ayache nous plonge dans un drame effrayant. Il met en scène ses protagonistes et les ressuscite dans le secret des chancelleries diplomatiques et des antichambres du pouvoir. Il exhume leurs passions et leurs doutes, leurs arrière-pensées et leur logique. Il décrit enfin les coups de théâtre, les rebondissements et les affrontements dramatiques qui animèrent une spirale meurtrière sans précédent. De la lecture de ce livre, on sort épouvanté par les défaillances des gouvernants d´alors.
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Le héros et le tricheur, l´archange et lebad guy. Ces deux présidents furent, pendant plus de trente ans, les deux visages de l´Amérique. Les années soixante triomphantes incarnées par un Kennedy bronzé, les années de plomb de défaite au Vietnam et du Watergate symbolisées par un Nixon paranoïaque. La réalité est très éloignée de ces raccourcis faciles. Kennedy a beaucoup menti et dissimulé tout au long de sa carrière : sur sa santé, délabrée à un degré difficilement imaginable aujourd´hui ; sur ses qualités d´écrivain, fabriquées de toutes pièces ; sur ses frasques sexuelles, systématiquement occultées ; sur ses accointances, enfin, avec le crime organisé.
D´un autre côté, forgée par une intelligentsia revancharde, la légende noire de Nixon fut très excessive. Victime d´un procès en maccarthysme - au moment où les Kennedy étaient beaucoup plus impliqués que lui -, on passa sous silence sa vision d´homme d´Etat.
La vie politique américaine eut ainsi le héros et l´antihéros, le nanti flamboyant et le méritant besogneux. A leurs débuts, tous deux coexistèrent sans antagonisme majeur et furent un temps bons camarades. La défaite de Nixon, en 1960, fit naître en lui un formidable complexe envers les Kennedy. Ni l´assassinat de John puis de son frère Bobby, ni même sa propre élection à la présidence ne purent en venir à bout. Nixon aura passé l´essentiel de sa carrière à se déterminer par rapport à Kennedy. Et ce dernier aurait-il été tout à fait le même sans son antihéros ? Tel est l´objet de cette biographie croisée, détaillée, vivante, où l´on suit le destin parallèle de ces deux phénomènes.
Ancien diplomate et historien, Georges Ayache est un spécialiste des relations internationales. Aujourd´hui avocat, il a consacré plusieurs ouvrages à des questions d´histoire contemporaine. Pour ce livre, il a trouvé des archives inédites et révèle quantité d´informations surprenantes.
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Israël ; la naissance de l'Etat des juifs
Georges Ayache
- Éditions du Rocher
- Documents
- 13 Mars 2008
- 9782268064888
Du récit, presque minute par minute, des deux jours de la fin novembre 1947 au cours desquels est votée à New York, aux Nations unies, la création d'Israël, au récit tout aussi minuté, des derniers jours du mandat britannique sur la Palestine, en mai 1948, juste avant que Ben Gourion ne proclame la fondation du nouvel État: voilà ce que Georges Ayache, qui ne néglige pas le fait qu'Israël s'est créé sur une terre occupée depuis longtemps par d'autres que les Juifs, nous raconte par le menu. Entre-temps, l'auteur nous aura rappelé l'apport essentiel de Theodor Herzl, auteur de L'Etat des Juifs (1896), les relations toujours délicates avec le pays de Sa Majesté comme avec celui de Mister President, les tensions et affrontements entre les diverses composantes du sionisme - des orthodoxes aux plus laïcs -, les ruses et combines pour faire venir, avant guerre et pendant celle-ci, les immigrés malgré quotas et restrictions. Alternant les vastes descriptions des combats de toutes sortes, les croquis psychologiques des protagonistes, et les scènes romanesques aux dialogues rapides, incisifs, dramatiques, Georges Ayache nous donne, à la veille du soixantième anniversaire de la fondation d'Israël, le portrait vérité de sa naissance.
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De Charles de Gaulle, on connaît bien le premier des résistants contre l'occupation allemande, le fondateur de la V e République, le président de tous les Français. On connaît moins l'homme qui traversa douze années de vie publique dans l'indifférence et la solitude. Entre sa démission de chef du Gouvernement provisoire, en 1946, et son élection à la présidence du Conseil, en 1958, il aura été traité en pestiféré : marginalisé, caricaturé et même traité en paria, au point de rendre son retour aux affaires improbable. C'est pourtant durant cette période que se révèle le mieux la personnalité complexe et contrastée du Général. Hésitations, erreurs, doutes et outrances ponctuent la traversée du désert d'un homme au caractère d'acier, parfois cynique et volontiers manipulateur, mais d'une intelligence politique hors norme.
Loin de la révérence obligée qui entoure le personnage, Georges Ayache revisite ici l'image de l'homme de Gaulle, et son action jusqu'à la fondation de la V e République. Une action beaucoup plus trouble, tortueuse et incertaine qu'on ne l'imagine ; et une figure humaine très éloignée des clichés qui auront forgé sa légende.
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Dans ce roman historique très documenté, Arthur Krock, ancien éditorialiste du New York Times, au crépuscule de sa vie, raconte l'impossible premier amour méconnu de JFK, en 1941, avec la très belle journaliste danoise Inga Arvad, qui fut suspectée par le FBI d'être une espionne nazi.
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Moshe Dayan : héros de guerre et politicien maudit
Georges Ayache
- Perrin
- 9 Septembre 2021
- 9782262080679
De Moshe Dayan, nous savons peu de choses, et ce que nous connaissons nous paraît généralement suffisant : vainqueur de la campagne de Suez (1956) et de la guerre de Six Jours (1967), ce général aux airs de pirate est LE symbole de la puissance militaire d'Israël. Certes, mais c'est un peu court ! Car s'il n'y a pas loin du Capitole à la Roche Tarpéienne, il n'y a pas loin non plus de la grandeur militaire de Moshe Dayan à son déclin politique.
Né en 1915, Moshe Dayan est un outsider et rien ne le prédestinait à ce destin hors normes. Enfant de la terre d'Israël, sa jeunesse est marquée par la maladie et une scolarité médiocre. Ce n'est que lorsqu'il intègre la Haganah en 1930 que sa vie change du tout au tout. Excellent soldat, il gravit les échelons facilement, grâce à son talent et à la protection de son mentor, Ben Gourion. Ainsi, lorsque l'État d'Israël est proclamé en 1948, Dayan incarne pour les Israéliens le héros absolu. Mais lorsque l'on s'approche trop du Soleil, on se brûle les ailes... Dans les années 1960, au faîte de sa gloire, il se met à rêver d'une carrière politique qui pourrait être aussi brillante que son passé militaire est glorieux. Mais le Dayan politicien ne possède pas, et de loin, les qualités du Dayan guerrier. Comment cet homme est-il passé du rang d'icône à celui de pestiféré en un claquement de doigts ? En quoi la guerre du Kippour d'octobre 1973 a-t-elle sonné le glas de la carrière de Moshe Dayan ?
Avec le talent narratif que nous lui connaissons, Georges Ayache nous offre une biographie brillante, complète et inédite d'une idole qui fut vénérée par les Israéliens puis clouée au pilori avec la même unanimité.
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Je veux conserver mon permis de conduire ; 25 questions-réponses sur le droit routier
Rémy Josseaume, Georges Ayache
- Les Editions Dans La Poche
- Droit Dans La Poche
- 23 Janvier 2018
- 9791093106472
En 2016, plus de 25 millions d'infractions au code de la route (hors stationnement) étaient constatées ! Avec pour conséquence possible l'annulation ou la suspension du permis de conduire. Je veux conserver mon permis de conduire (25 questions-réponses sur le droit routier) va permettre aux conducteurs ainsi qu'à leurs employeurs de réagir face à une infraction entraînant la perte de points ou le permis de conduire. L'ouvrage répond ainsi concrètement aux questions qu'ils peuvent se poser : comment contester un procès-verbal d'infraction ? Dans quel délai ? Devant quel tribunal ? Que faut-il répondre à l'agent verbalisateur ? Faut-il avoir recours à un avocat ? Quelle responsabilité pour l'employeur d'un salarié ayant commis une infraction routière dans l'exercice de ses fonctions ?
L'ouvrage propose des solutions afin d'éviter légalement les sanctions : comment éviter de payer une amende ? De se faire retirer des points ? Comment récupérer son permis de conduire ? Comment exercer utilement ses droits ?
Spécialistes du droit routier depuis de nombreuses années, chroniqueurs pour la presse, les deux auteurs de l'ouvrage partagent leur expérience en donnant de nombreux exemples et conseils pratiques.
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Frank Sinatra, Sammy Davis Jr., Dean Martin...
Une Histoire américaine ou l'histoire d'un groupe de bringueurs, de dragueurs invétérés surnommé le Rat Pack (la bande de rats). Une association d'un genre particulier entre les meilleurs performers américains des années 1960 : Frank Sinatra, Dean Martin, Sammy Davis Jr., Peter Lawford, et Joey Bishop.
Fumeurs de Chesterfield, inconditionnels de Jack Daniel's, écumant les palaces de Las Vegas des dollars plein les poches, partageant le lit de dizaines, de centaines de femmes - et quelles femmes ! Marlene Dietrich, Marilyn Monroe, Ava Gardner, Kim Novak ou Mia Farrow -, ils séduisirent jusqu'aux rois de la pègre Sam Giancana ou Meyer Lansky.
Plus original encore, ils s'engagèrent sur le terrain politique en faisant campagne pour John F. Kennedy lors de l'élection présidentielle de 1960 et incarnèrent ce moment décisif de la société américaine au tournant des sixties. Une société conservatrice que ne tarderait pas à bousculer la révolte des teenagers, rebelles sans cause, émules de James Dean et des premiers rockers. Une société gangrenée par son racisme. Une société où show business, politique et Mafia semblaient faire bon ménage. Sur fond de légèreté et de dérision, Une histoire américaine raconte cette époque glorieuse et insouciante, celle qui précéda les années d'airain, Dallas et le Vietnam. L'époque des Happy Days préfigurant Woodstock et la révolution des moeurs.
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Je veux conserver mon permis de conduire ; 25 questions-réponses pour agir
Georges Ayache, Rémy Josseaume
- Les Editions Dans La Poche
- Droit Dans La Poche
- 13 Novembre 2014
- 9791093106212
En 2011, plus de 16 millions d'infractions au code de la route (hors stationnement) étaient constatées ! Avec pour conséquence possible l'annulation ou la suspension du permis de conduire. Je veux conserver mon permis de conduire (25 questions-réponses pour agir) va permettre aux conducteurs ainsi qu'à leurs employeurs de réagir face à une infraction entraînant la perte de points ou le permis de conduire.
L'ouvrage répond ainsi concrètement aux questions qu'ils peuvent se poser : comment contester un procès-verbal d'infraction ? Dans quel délai ? Devant quel tribunal ? Que faut-il répondre à un agent de la circulation ? Faut-il avoir recours à un avocat ? Quelle responsabilité pour l'employeur d'un salarié ayant commis une infraction routière dans l'exercice de ses fonctions ?
L'ouvrage propose des solutions afin d'éviter légalement les sanctions :
Comment éviter de payer une amende ? De se faire retirer des points ?
Comment récupérer son permis de conduire ?