Luc Lang
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« C'est donc ça la réalité, cet instant où je dois faire face, affronter l'autre sans pouvoir différer ? Maintenant ? Oui, déjà ! ».
Avec Le Récit du combat, Luc Lang offre pour la première fois un récit initiatique, contant sa traversée d'un demi-siècle, de l'Europe à l'Asie en passant par l'Afrique.
Fils d'une mère louve capable d'imposer son désir à l'ordre du monde, d'un père pionnier du judo japonais en France.
Disciple errant en quête du maître rêvé, puis se révélant à ses côtés.
Père enfin, obsédé par la transmission, l'auteur, indissociablement romancier et karatéka, parcourt les différents âges de son existence, se souvenant de toutes ses chutes et comment l'on y survit.
Certaines furent tragiques, le jetant à terre, d'autres lui offrirent la chance de combattre, toutes ont forgé une vie d'adulte encore debout.
Parce que vivre est périlleux, vivre est un combat. Un combat dont on découvre ici la grammaire, l'éthique, les vertus, la discipline, l'art en somme. -
Prix Médicis 2019 C'est l'histoire d'un monde qui bascule. Le vieux monde qui s'embrase, le nouveau qui surgit. Toujours la même histoire... et pourtant. François, chirurgien, la cinquantaine, aime chasser. Il aime la traque, et même s'il ne se l'avoue pas, le pouvoir de tuer. Au moment où il va abattre un cerf magnifique, il hésite et le blesse. À l'instant où il devrait l'achever, il le hisse sur son pick-up, le répare, le sauve. Quel sentiment de toute-puissance venu du fond des âges l'envahit ? Quand la porte du relais de chasse en montagne s'ouvre sur ses enfants, que peut-il leur transmettre ? Une passion, des biens, mais en veulent-ils seulement ? Son fils, banquier, a l'avidité du fauve. Sa fille, amoureuse éperdue, n'est plus qu'une bête traquée. Ce sont désormais des adultes à l'instinct assassin. Qui va trahir qui ? Luc Lang a écrit ici son histoire familiale de la violence. Son héros croit encore à la pureté. Cet ample roman nous raconte superbement sa chute et sa rédemption.
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4 h du matin, dans une belle maison à l'orée du bois de Vincennes, le téléphone sonne. Thomas, 37 ans, informaticien, père de deux jeunes enfants, apprend par un appel de la gendarmerie que sa femme vient d'avoir un très grave accident, sur une route où elle n'aurait pas dû se trouver.
Commence une enquête sans répit alors que Camille lutte entre la vie et la mort. Puis une quête durant laquelle chacun des rôles qu'il incarne : époux, père, fils et frère devient un combat. Jour après jour, il découvre des secrets de famille qui sont autant d'abîmes sous ses pas.
De Paris au Havre, des Pyrénées à l'Afrique noire, Thomas se trouve emporté par une course dans les tempêtes, une traversée des territoires intimes et des géographies lointaines.Un roman d'une ambition rare. -
« C'est à l'instant précis où je me demandais s'il fallait encore attendre le dernier train d'Armentières ou chercher une chambre d'hôtel dans cette petite ville baignée d'une neige précoce, déjà grise et liquide, qu'elle m'aborda avec son compagnon. » Elle c'est Thérèse, lui c'est Lucien, un couple que la vie n'aurait pu réunir sans le décès d'une tante et l'héritage de sa propriété à la sortie d'Orchies, tout près de l'autoroute, au bord des champs. Fred, le narrateur, est un saisonnier, il passe ses nuits d'automne dans les plaines du Nord, au volant d'une arracheuse à déterrer des hectares de betteraves, et dans sa tête résonnent des mélodies de jazz qui lui donnent la certitude qu'un jour il sera un grand saxophoniste. Et le voici capturé par ce couple, englué dans leur vie en douce et ses secrets nocturnes, prisonnier de leur palais en ruine d'où il faudrait s'enfuir s'il n'était pas déjà sous l'hypnose de leur tentaculaire humanité...
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Voilà trois histoires qui se contaminent en ayant pour dessein de n'en dire qu'une. Cette histoire, c'est celle d'une Trinité constituée par Andrée, Robert et le fils.
Ce fils raconte, de sa propre naissance à la mort de sa mère, la fabrication d'une espèce de famille qui tient bon en dépit des éclats, des égarements, des déroutes, grandioses. En dépit aussi des croyances et des visions d'Andrée. Car c'est elle, femme-volcan éprise de liberté, être tout en fureurs, qui trace la destinée commune. Le fils l'a vue en fuite, emportée par des amours imaginaires, puis, toujours, l'a vue revenir. Il l'a vue guérisseuse, médium, inspirée, mais aussi chanteuse de variétés, femme moderne et femme de tête, missionnée, insurrectionnelle et toujours entendue. Il l'a vue aimée par Robert, cet homme-rocher dont l'existence semée de deuils en fait pourtant la cheville ouvrière de cette étrange association familiale. Le fils n'a pas vu la chute finale, il aurait pu la prédire et entendre cette ritournelle, ce « Salut la compagnie ! » dont Andrée usait comme d'une menace, cette fois-ci bien réelle.Hanté par le sentiment de la tragédie imminente, Mother déploie, au présent et en trois axes, une trajectoire clanique autant que familiale toujours imprévisible, en livrant un portrait de la folie qui donne à l'écriture toute son énergie et sa nécessité, et dont souvent on s'arrache par la tendresse et un rire salvateur. -
Elle, c'est Thérèse, cinquante-deux ans, lui, c'est Lucien, soixante-quatre ans, un couple que la vie n'aurait pu réunir s'il n'y avait eu le décès d'une tante et l'héritage de sa villa, à la sortie d'Orchies. Le narrateur, Francis Balin, est un saisonnier, il passe ses nuits d'hiver dans les plaines du Nord, au volant d'une arracheuse autotractée, à déterrer des centaines d'hectares de betteraves, et dans sa tête résonnent des mélodies de jazz qui lui donnent la certitude qu'un jour il sera un grand saxophoniste, comme l'oncle Frédéric, à Naples, après le débarquement des Américains. Et de la villa au bord des champs, tout au bout des plaines à betteraves, on distingue l'autoroute qui d'un trait mat de glissière métallique sépare le ciel et la terre; c'est pour Francis un rappel lancinant qu'il lui faudrait glisser à la surface du monde, qu'il lui faudrait partir.
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Lucas Lancry, quarante-deux ans, ingénieur chez EDF, se réveille sur un lit d'hôpital, les jambes et le bassin paralysés. Il travaillait sur des lignes à haute tension quand il s'est écrasé au sol avec sa nacelle, cinquante-huit mètres plus bas.De sa chambre de la Salpêtrière au centre de rééducation pour handicapés de Garches, les visites des parents et des amis, des médecins, des collègues et du « big boss » se succèdent, de scènes hilarantes en instants d'émotion...
Prisonnier d'un corps qui n'obéit plus, Lucas veut être à nouveau un homme debout, dépasser le bruit de la chute et la douleur des deuils, retrouver sa place dans le paysage, comme les Indiens qui marchent « tels des seigneurs à 120 mètres du sol et qui chevauchent la foudre. » -
C'est un vol d'oeuvres d'art africain à l'instant du déchargement d'un cargo dans le port de Liverpool. C'est Martin Finley qui mène l'enquête alors qu'il achève la préparation de l'exposition Un siècle d'africanisme. C'est l'affrontement entre le capitaine du port en diminution d'activité et les hommes du musée qui veulent transformer les docks en lieu de culture. C'est la gémellité conflictuelle entre deux frères, Abel, commissaire de l'exposition et Jason, artiste en Afrique noire. C'est une femme sur chaque continent, Julia et Alice, deux soeurs qui incarnent deux horizons amoureux, l'un pour celui qui reste, l'autre pour celui qui part.
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Le roman est un mode d'élucidation du réel, mais d'un réel inaliénable par le politique, l'historique ou le spectaculaire.
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Le jour de la mort du directeur du musée, Martin Finley, le narrateur, se voit désigné pour mener à son terme le projet de l'exposition Un siècle d'africanismes qui doit inaugurer avec faste la nouvelle Tate Gallery dans les docks de Liverpool.La lettre confidentielle du capitaine du port, le vol de quatre oeuvres parmi les plus précieuses de la cargaison du Port Harcourt, l'obsédante figure de l'homme au panama hantent les nuits de Finley, qui comprend peu à peu que le musée et le port sont les lieux d'affrontements insoupçonnés qui dessinent au rythme des marées d'équinoxe les contours d'un labyrinthe où lui-même découvre son destin.
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11 septembre 2001, Luc Lang est aux États-Unis, dans le fin fond du Montana, à la recherche des Indiens Blackfeet. Hébergé dans la réserve de Browning, il découvre à la télévision les images des Twin towers percutées par les avions. Parti sur les traces des Indiens, c'est finalement une Amérique en état de choc qu'il trouve au rendez-vous. Une Amérique blessée, meurtrie, mais aussi une Amérique fourbissant ses armes et construisant sa vengeance.
11 septembre mon amour est le récit de cette semaine vécue au coeur de l'Histoire. Un road movie dans un pick up, au milieu de paysages d'une beauté stupéfiante, qui nous entraîne à travers les Etats-Unis d'hier et d'aujourd'hui. Cinq parties composent ce livre : « Les voix », « Les noms », « Rendez-vous », « Aux armes », « Épilogue amoureux » : , cinq textes hallucinés, qui forment un périple où l'on retrouve l'Amérique armée de Michael Moore ou celle, schizophrène, de Philip Roth.
11 septembre mon amour est un livre de combat. -
Rien. Pas une thalasso ou encore moins un casino ne poussera sur les terres des Buzzati. Dante Buzzati ne se laissera pas flouer. Cette propriété familiale de Neuilly-sur-Seine, c'est à la sueur de son front et à son génie canin que son père Ettore l'a conquise.
Hélas, dans les redoutables plans de Dante, il y a une faille : les femmes. Alors quand apparaît Anne-Laure Chinon, beauté froide et enjôleuse, souvenir troublé de l'enfance, dans la maison d'à côté, son ardeur à défendre l'héritage familial s'en trouve quelque peu ébranlée.
Entre le fils de l'ouvrier monobras et sa « mitoyenne » smart vont se nouer des relations ambiguës, à la fois cordiales, intimes et professionnelles. Alors que Dante, graphiste de son état, avait abandonné l'idée même de poursuivre la quête paternelle de la psychologie canine, il va, sous le regard excédé de sa fille adorée, se lancer dans une aventure orchestrée par la flamboyante voisine. Un atelier prisé par le tout-Neuilly et exclusivement dédié au meilleur ami de l'homme, un centre délirant d'expérimentations holistico-mystiques où maîtres et chiens ne font qu'un.
Une « assoce » à but non-lucratif. Jusqu'au scandale financier.
Roman drôle, noir et grinçant, miroir canin d'un monde contemporain cruel, intriguant, cynique et impitoyable, où l'on s'enthousiasme de sa propre vacuité, conjuguant sur tous les registres, langagiers et symboliques, nos liens aux animaux et nos représentations de l'animalité. Une langue fracturée, crue, épique et surtout tragiquement drôle qui satisfera les fervents lecteurs de Luc Lang. Le chien, prétexte à cette épopée burlesque, rassemblera le plus grand nombre : ceux qui l'exècrent trouveront de quoi alimenter de manière sadique ce dégoût, les aficionados y liront une fable canine extravagante et parfois touchante. -
«Des accidents stupides, inexplicables, j'en avais souvent rencontré, mais aujourd'hui c'était cet homme, qui avait si longtemps vécu aux côtés de Laure, que j'emportais agonisant dans le vacarme des sirènes. Je la voyais si belle, si sûre enfin de son bonheur, ils irradiaient tous deux une même résolution, intouchables, comme après avoir arraché à l'existence le droit de marcher ensemble, paisiblement, et je les apercevais presque chaque week-end qu'ils passaient à Ferrières avec leur fille, la petite Claire, se promenant dans la rue principale du village, jusqu'au marché le dimanche matin sur la place de l'église...» Comment André Val, le narrateur, pouvait-il soupçonner, en ouvrant le cahier mauve tombé de la veste du blessé, qu'il allait s'abîmer dans l'histoire inachevée des Sorel et des Granier, se perdre dans sa recherche entêtée de la vérité, et qu'il lui faudrait se taire à jamais, parce qu'au bout du chemin, il y avait une toute jeune fille dansant avec la mort.
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"Ce que je sais, moi, chef cuisiner de la prison de Strangeways, c'est à l'échelle de ma petite ville de damnés le pouvoir que j'ai sur leurs boyaux me donne tout pouvoir sur l'air ambiant, l'état des tissus et des chairs, la disposition des esprits et des caractères, et enfin sur le fonctionnement de la plomberie, de toute la plomberie, que ce soit celle des ventres ou celle des bâtiments. Je suis le seul à savoir cela, je peux cristalliser la bassesse des âmes jusqu'à leur quintessence, je peux au contraire les rendre douces comme une peau qu'on attendrit d'un onguent parfumé, ointes du Seigneur comme il est écrit des rois dans les drames historiques, je peux provoquer des émeutes en changeant brusquement le goût des nourritures, je peux engorger les tuyauteries jusqu'a transformer la prison en une souille à plusieurs étages, personne ne mesure combien je suis tout-puissant en ma ville." Après trois romans parus chez Gallimard, Voyage sur la ligne d'horizon, Liverpool marée haute et Furies, Luc Lang publie avec Mille six cents ventres un livre d'une ampleur considérable.
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En seize fables féroces, Luc Lang saisit et conjugue la brutalité de notre monde contemporain sur tous les tons : c'est drôle, triste, tragique, dérisoire ou douloureux, c'est toujours impitoyable...Le couple, la famille, mais aussi l'entreprise, le voisinage, la ville ou la route sont autant de lieux qui servent de décor à ces contes cinglants.On sera tour à tour le salaud qui sème la méchanceté comme les abeilles le pollen, la victime qui subit la sauvagerie des autres, ou encore la proie d'une situation piégée dans laquelle on tombe sans le vouloir.Cruels, 13 est une fresque du présent, donc, éparpillée en un puzzle de cruautés auxquelles personne, finalement, n'échappe.On rit, on pleure, on grince des dents.
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Les Polonais, par L. L. [Lang.] Date de l'édition originale : 1838 Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
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