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Maxime Gorki
-
Mémoires Tome 2 : En gagnant mon pain
Maxime Gorki
- Archipoche
- Classiques D'hier Et D'aujourd'hui
- 18 Avril 2024
- 9791039204873
La réédition du deuxième tome de la trilogie romanesque autobiographique d'un des plus grands écrivains russes, indisponible au format poche.
Réédition d'un classique de la littérature russe.
" Moi, je mourrai bientôt. Tu resteras tout seul et tu devras gagner ton pain toi-même. " C'est sur ces mots de son grand-père, en 1880, qu'Alexis est envoyé en apprentissage chez un parent éloigné. Il y apprend des rudiments de dessin, mais sert avant tout de souffre-douleur à la maisonnée. Un jour de trop grande amertume, il s'enfuit.
Gagner son pain, pour ce gamin de douze ans, ne sera jamais que survivre : commis chez un chausseur, oiseleur dans les forêts de Nijni-Novgorod ou plongeur dans les cuisines d'un bateau qui descend la Volga avec sa cargaison de bagnards. Dans ce monde sans pitié, seule la lecture lui ouvre des horizons, apaise son âme et glisse dans ses mains quelques atouts.
" S'il existe ce je ne sais quoi d'immense, de nostalgique, cette terre promise de l'âme que nous désignons du nom de Russie, alors c'est Gorki qui a su le mieux l'exprimer ", a dit Alexandre Blok de ce récit qu'habitent les figures initiatrices du cuisinier Smoury, de la " reine Margot ", riche veuve d'officier, du machiniste Iakov ou du peintre d'icônes Jikharev. Il est suivi du texte inédit Ma vie. -
Mémoires Tome 1 : Enfance
Maxime Gorki
- Archipoche
- Classiques D'hier Et D'aujourd'hui
- 18 Avril 2024
- 9791039204798
La réédition du deuxième tome de la trilogie romanesque autobiographique d'un des plus grands écrivains russes, indisponible au format poche.
Réédition d'un classique de la littérature russe.
" Moi, je mourrai bientôt. Tu resteras tout seul et tu devras gagner ton pain toi-même. " C'est sur ces mots de son grand-père, en 1880, qu'Alexis est envoyé en apprentissage chez un parent éloigné. Il y apprend des rudiments de dessin, mais sert avant tout de souffre-douleur à la maisonnée. Un jour de trop grande amertume, il s'enfuit.
Gagner son pain, pour ce gamin de douze ans, ne sera jamais que survivre : commis chez un chausseur, oiseleur dans les forêts de Nijni-Novgorod ou plongeur dans les cuisines d'un bateau qui descend la Volga avec sa cargaison de bagnards. Dans ce monde sans pitié, seule la lecture lui ouvre des horizons, apaise son âme et glisse dans ses mains quelques atouts.
" S'il existe ce je ne sais quoi d'immense, de nostalgique, cette terre promise de l'âme que nous désignons du nom de Russie, alors c'est Gorki qui a su le mieux l'exprimer ", a dit Alexandre Blok de ce récit qu'habitent les figures initiatrices du cuisinier Smoury, de la " reine Margot ", riche veuve d'officier, du machiniste Iakov ou du peintre d'icônes Jikharev. Il est suivi du texte inédit Ma vie. -
Publié en 1914, Enfance est le premier volet de la trilogie autobiographique de Maxime Gorki. Écrivain engagé, proche de Lénine, exilé puis élevé au rang des pères du «réalisme socialiste» par Staline et mort dans des conditions troubles en 1936, Gorki, né Alexis Pechkov, revient ici sur les premières années de sa vie.Après la mort de son père, Alexis part vivre chez son grand-père à Nijni-Novgorod. Dans une famille où il se sent étranger, il grandit entre la brutalité des hommes et le monde sacré et merveilleux des contes de sa grand-mère. Très vite confronté à la violence, à la pauvreté et à la mort, l'enfant apprend à survivre, et l'écrivain le raconte dans un récit initiatique teinté d'une profonde mélancolie.Plus encore que le portrait de l'auteur enfant, c'est le tableau de la Russie de la fin du XIX? siècle que brosse magistralement Gorki. Alternant tendresse et ironie, sans jamais abandonner le réalisme, il fait de sa famille le miroir d'une société à la morale complexe, que l'auteur espère améliorer par la littérature.
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Mémoires Tome 3 : Mes universités
Maxime Gorki
- Archipoche
- Classiques D'hier Et D'aujourd'hui
- 23 Mai 2024
- 9791039204910
Après Enfance et En gagnant mon pain, la réédition du troisième tome de la trilogie autobiographique d'un des plus grands écrivains russes, indisponible au format poche.
Le troisième volet de l'autobiographie de Gorki, un classique de la littérature russe.
Alexis a seize ans lorsqu'il part s'inscrire à l'université de Kazan. Ses espoirs sont vite déçus : c'est encore une vie d'expédients qui l'attend. Ouvrier pâtissier, avide de savoir, il se mêle chaque soir, chez l'épicier Derenkov, à un petit cercle clandestin enivré d'écrits révolutionnaires.
Étudiants dépravés, tolstoïens hypocrites, rêveurs invétérés : tous ne font que troubler son âme.
Pris en amitié par le sergent Nikoforitch, Alexis n'en trahira aucun. Mais, au comble du désespoir, il tente - comme tant d'autres - de se supprimer d'une balle dans le coeur.
Il est sauvé par Romas, un activiste ukrainien qui a passé dix ans en Sibérie et qui l'embauche dans sa coopérative agricole. L'attitude hostile des moujiks, l'abrutissement des hommes de peine, l'impuissance des intellectuels qu'il fréquente à Nijni finiront d'en convaincre Alexis : le peuple russe ne mérite pas d'être exalté.
Aux franges de la folie, un premier amour, " si nécessaire à un garçon au coeur froissé par la brutalité de la vie ", achèvera son apprentissage en donnant essor à sa vocation d'écrivain. -
Dans un misérable garni, une dizaine d'« ex-hommes» (hommes et femmes), s'affairent, se chamaillent, s'insultent et plaisantent. Derrière un rideau, une femme encore jeune, épuisée par la faim et les coups de son mari, agonise dans l'indifférence générale. Arrive Louka, un vagabond âgé, sans papiers, dont la manière d'être tranche sur celle des autres personnages :
Il est doux, s'exprime par aphorismes, et ses paroles consolatrices rendent l'espoir à une ou deux des épaves que compte le garni. Un grand nombre de personnages vont et viennent, dans une ambiance confuse de comédie. Il n'y a pas d'intrigue, l'action, chaotique, tient à un ou deux faits divers. La Cendre, l'un des pensionnaires, tue le tenancier du garni accidentellement, dans une querelle qui tourne mal. À la fin de la pièce, alors que tous s'apprêtent à boire et à chanter, on apprend que l'un des « ex-hommes » qui, d'abord séduit par les belles paroles de Louka, avait cru pouvoir commencer une nouvelle vie, s'est pendu dans la cour.
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Grégoire Orlov souffre, boit, et rosse. Son mariage s'est usé en même temps que ses muscles.
Martha Orlov, à côté du vide et de l'ennui de leur misérable existence, encaisse les coups du destin avec ceux de son mari.
L'air empuanti de leur immeuble couve le choléra.
L'épidémie réveille bientôt chez Grégoire un instinct d'héroïsme qui va le pousser à soigner les malades.
Cette vocation soudaine guérit un temps les déchirements du couple... jusqu'à ce que ressurgisse la nature taciturne du mari. Incapable de satisfaire sa soif d'absolu, Grégoire Orlov s'en remettra à sa soif de vodka.
Maxime Gorki offre avec Les Époux Orlov un récit emblématique, proche du naturalisme. Sous sa plume, le drame de ces travailleurs russes finit par revêtir la puissance d'une tragédie antique.
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Klimkov, livré très tôt à lui-même, ne brille ni par sa lucidité, ni par son courage. Orphelin à sept ans, il devient commis pour un libraire qui feint des idées libérales mais autour duquel gravite tout un monde d'indicateurs et de mouchards. Jouet de l'irrépressible besoin de reconnaissance et d'affection qui fait de lui un soumis et un naïf, il se retrouve officiellement informateur de la police politique tsariste. Mais nous sommes en 1905, et dans les rues de Moscou la révolte gronde...
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En province, la ville imaginaire d'Okourov est séparée par une rivière. Sur une rive vivent les riches commerçants et les notables, sur l'autre, dans le faubourg, s'entassent les pauvres. Depuis toujours, les habitants s'observent, les pauvres envient les riches et les riches se méfient des pauvres. Le seul endroit où tous se côtoient est la maison close, le "Paradis de Felitsiata".
Mais, en 1905, l'atmosphère se charge petit à petit des idées de "liberté", de "réformes", et les faubouriens sont séduits par les perspectives de changement, ce qui n'est pas sans avoir des conséquences sur le paisible bourg d'Okourov. Un roman social court, instantané de la vie provinciale, qui montre l'antagonisme d'une population aux abois et avide de changements, à la veille d'une rupture fondamentale.
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Ce roman (1908), considéré par Gorki comme son oeuvre « la plus mûre », salué à sa sortie par un immense concert d'applaudissements - et de sarcasmes (Lénine condamnera sans appel son « mysticisme ») -, traduit en français dès 1909, sera exclu des oeuvres complètes de l'écrivain par la censure marxiste... et condamné, par le fait, à près d'un siècle d'oubli.
Matveï - qui lui ressemble comme un frère -, fait ses classes sur la route avec les vagabonds, pratique tous les métiers, et finit par trouver la Voie - celle d'un christianisme social parfaitement hérétique - au fil de rencontres hautes en couleur.
La sainte Russie est vaste, et vaste aussi ce roman qui contient la terre immense. Cette générosité-là, seuls les Russes de la grande espèce savent la pratiquer. Et peu importe, dès lors, qu'on adhère ou non aux idées de l'écrivain, aussi sympathiques qu'irréalistes. Il nous suffit d'aller avec lui sur ces chemins perdus semés d'embûches et de merveilles. Marx se perdra en cours de route, et Jésus lui-même... mais nous nous y retrou- vons.
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Le 21 juin 1936, André Gide évoque la mémoire de Gorki sur la place Rouge, à Moscou : «La mort de Maxime Gorki n'assombrit pas seulement les États soviétiques, mais le monde entier.» Près de soixante-dix ans plus tard, «le monde entier» aurait tendance à voir en Gorki un porte-drapeau (rouge) plutôt qu'un écrivain universel. L'image du président de la «Société des écrivains soviétiques» pèse sans doute plus lourd que son oeuvre. C'est par un retour à cette oeuvre - celle d'un des meilleurs prosateurs de la langue russe - que Gorki remontera la pente que l'Histoire lui a fait descendre. «Vous sentez excellemment», écrivait Tchékhov au jeune Gorki, «vous avez le sens de la plastique, c'est-à-dire que, quand vous représentez un objet, vous le voyez et le palpez !» Les textes ici rassemblés sont de ceux qui corroborent ce jugement. Non pas les romans à thèse, mais les récits où les vérités n'ont pas cédé la place aux mensonges exaltants. Où les personnages ne sont pas des «types» censés «rendre les hommes meilleurs», mais de petites gens venues des «bas-fonds», parfois des hors-la-loi, pittoresques, complexes, humains - en un mot : vrais. Peu d'analyse, pas d'introspection : un climat, une peinture extraordinairement évocatrice, un lyrisme contenu, une ironie légère. Une langue dont la souplesse, la variété, la précision soumettent le traducteur à rude épreuve. Encore falllait-il la tenter, cette épreuve. La redécouverte de Gorki passait par une réinterprétation : toutes les traductions proposées ici sont donc nouvelles. Loin d'«unifier», elles respectent la tonalité de chaque récit. Oublié le porte-drapeau, voici, rendu à sa polychromie et à sa complexité, l'écrivain.
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- Un chef-d'oeuvre de la littérature russe.
- Titre longtemps indisponible.
- Préface de Dominique Fernandez, de l'Académie française, grand spécialiste de littérature soviétique.
Cette oeuvre fut publiée en Russie en 1923. Il s'agit de ses souvenirs d'étudiant de Maxime Gorki. Arrivé à Kazan à 17 ans pour suivre les cours de l'université, le jeune homme, pour ne pas mourir de faim, doit travailler sur les bords de la Volga, parmi les débardeurs et les va-nu-pieds dont il partage vite les rancoeurs, l'esprit d'hostilité à l'égard du monde entier : J'aimais leur rancune envers la vie, leur attitude hostile et railleuse, insouciante vis-à-vis d'eux-mêmes. Tout ce que j'avais vécu par moi-même m'attirait vers ces gens et me donnait le désir de me plonger dans leur milieu corrosif. Il devient ensuite garçon boulanger, mais fréquente aussi les étudiants, participe à leurs réunions clandestines où l'on s'initie aux livres révolutionnaires interdits par la police. Gorki poursuit alors sa formation à travers de nombreuses lectures et avance dans sa formation. Il devient alors politiquement suspect et se voit contraint de changer à plusieurs reprises de résidence. Il échappe de peu à la déportation. Ses premières nouvelles sont publiées, il rencontre ses premiers succès. Comme toutes ses oeuvres autobiographiques, on trouve un Gorki dans sa vérité et qui touche par la sincérité de son récit. -
Les barbares
Maxime Gorki
- Solitaires Intempestifs
- Traductions Du Xxieme Siecle
- 3 Novembre 2021
- 9782846816724
Soit une ville de province « douillettement enveloppée dans la verdure des champs »‚ une ville où de toute éternité‚ il ne se passe rien. Pas grand-chose. On y parle de tout et surtout de rien. On rêve vaguement d'une autre vie‚ tandis que la vraie s'écoule.
Dans ce monde archaïque et immuable‚ ce n'est pas l'inspecteur général de Gogol qui peut jeter le trouble‚ mais l'arrivée des ingénieurs‚ des « constructeurs » du chemin de fer. « L'invasion des étrangers »‚ dit Pavline‚ à propos de ces arrivants qui ont‚ pour leur part‚ l'impression de débarquer chez les sauvages.
Au « pays des mortes eaux »‚ entre les postures de l'amour‚ les clichés‚ lieux communs et faux semblants supposés recouvrir le vide‚ les dérisoires luttes de pouvoir‚ quelles vont être les conséquences des bouleversements infimes‚ et de chocs plus conséquents induits par cette intrusion de l'extérieur et du nouveau ? Qui va être le plus détruit et transformé par qui dans ce drôle de jeu ? -
Les estivants
Maxime Gorki
- Solitaires Intempestifs
- Traductions Du Xxieme Siecle
- 4 Novembre 2008
- 9782846812313
Nous ? C'est moi‚ c'est vous‚ c'est lui‚ lui‚ nous tous. Oui‚ oui... nous tous ici - les enfants de petits artisans‚ des enfants de gens pauvres... Nous‚ je le dis‚ nous avons eu très faim‚ nous nous sommes beaucoup agités du temps qu'on était jeunes... Nous voulons manger et nous reposer‚ arrivés à l'âge mûr - voilà notre psychologie. Elle ne vous plaît pas‚ Maria Lvovna‚ mais elle est parfaitement naturelle‚ et il ne peut pas y en avoir d'autre ! Avant tout‚ l'être humain‚ très honorable Maria Lvovna‚ et‚ après‚ toutes les autres bêtises... Et donc‚ fichez-nous la paix ! Ce n'est pas parce que vous allez nous injurier‚ et pousser les autres à nous injurier‚ ce n'est pas parce que vous allez nous traiter de lâches et de fainéants que l'un d'entre nous se jettera dans l'activité sociale... Non ! Personne !
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Progresser en russe grâce à... : nouvelles d'exil
Maxime Gorki
- Jean-Pierre Vasseur
- Progresser En Russe Grace A...
- 3 Mai 2019
- 9782368300909
Découvrez en version bilingue RUSSE-FRANÇAIS neuf nouvelles d'exil rédigées par Maxime Gorki (1868-1936) lors de son séjour en Italie entre 1906 et 1913. Publiés sous le titre de « Contes d'Italie », ces neuf récits présentent une très intéressante variété de styles, mais sont le fidèle reflet des préoccupations qui dominent toute l'oeuvre de Gorki : description de la vie et des difficultés du monde du travail, conflit entre l'attachement aux traditions et l'espérance en un avenir meilleur, rôle décisif de la figure maternelle dans le destin des hommes, etc.
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Le Patron est le souvenir d'un hiver passé aux ordres d'un despote, de la rencontre de deux hommes qui jamais ne pourront se comprendre.
Alors qu'il mène une vie misérable, vagabondant à la recherche d'emplois pour gagner son pain, un jeune homme est embauché dans une biscuiterie de la ville de Kazan, dont les ouvriers vivent sous la coupe de Vassili Séménoff, patron irascible et brutal. Récit autobiographique,
Le Patron est le souvenir d'un hiver passé aux ordres d'un despote, de la rencontre de deux hommes qui jamais ne pourront se comprendre, de la confrontation de deux mondes. Ces quelques mois partagés avec des ouvriers tyrannisés par un employeur alcoolique seront déterminants pour Maxime Gorki, qui deviendra l'un des pionniers de la littérature sociale soviétique. -
Progresser en russe grâce à... Tome 730 : la mère
Maxime Gorki
- Jean-Pierre Vasseur
- Progresser En Russe Grace A...
- 6 Mars 2019
- 9782368300886
Publié en 1907, ce roman dépeint l'itinéraire intellectuel d'une femme confrontée à l'engagement politique de son fils, mais il est surtout un témoignage presque journalistique sur le climat social et politique qui régnait au début du vingtième siècle dans la Russie tsariste et qui allait déboucher sur les événements historiques que l'on sait.
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Le livre est composé de huit nouvelles :
Une fois, en automne, Caïen et Artème, Un étrange compagnon, Les Fermoirs d'argent, Sur les radeaux, Un livre inquiétant, Les Amis et Le Prisonnier Voici huit nouvelles méconnues, courtes et parfaites pour des lectures bilingues, qui permettent de découvrir Gorki sous un angle nouveau et qui illustrent sa capacité à analyser la nature humaine et la société.
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Revue L'Avant-scène théâtre n.475 : les ennemis
Maxime Gorki
- Avant-Scene Theatre
- Revue L'avant-scene Theatre
- 1 Juin 2004
- 9782749805542
Les Ennemis : ( Maxime Gorki) Dans un district provincial de l'empire tsariste, un petit monde d'oisifs et de privilégiés vit tranquillement. Mais la pensée socialiste commence à se répandre malgré tout et ce petit monde commence à se diviser. Des ouvriers de l'usine revendiquent et menacent de faire grève. L'un des directeurs, Bardine, serait prêt de céder. Son associé Skrobotov préfère la solution de force. Au cours d'une altercation, Skrobotov est tué. Sa mort est aussitôt exploitée pour rendre Bardine responsable. Les membres de la colonie bourgeoise se rapprochent parce qu'ils ont peur. Le jour se lève sur la répression avec l'arrivée de l'armée...
(durée : 3 heures - 16 hommes / 5 femmes).
Strange morning : (Claude-Henri Pech) C'est la descente vers la mort de deux personnages, employés respectables, qui se retrouvent tous les matins sans qu'ils se sentent fondre vers elle.
(durée : 1 heure - 3 hommes / 1 femme).
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Un premier amour et autres histoires
Maxime Gorki
- Le Temps Des Cerises
- Romans Des Libertes
- 1 Mai 2007
- 9782841096282
Publiés en Russie de 1895 à 1924 les sept récits qui composent ce recueil sont centrés sur la question des femmes. Ce ne sont pas des oeuvres directement engagées dans les combats idéologiques et politiques comme le sont Les Contes d'Italie ou La Mère. Ils ne sont pas non plus conçus pour permettre une prise de position du haut de laquelle Gorki dévoile un aspect de la réalité comme il le fait dans Confession, dans Enfance ou En gagnant mon pain. Il n'abandonne pas pour autant la réalité sociale russe qu'il connaît si bien mais il s'oriente vers des matériaux plus intimes qui appartiennent à sa vie, à ses souvenirs, cherchant à faire parler des incertitudes qui le tourmentent depuis longtemps et sont un aspect moins connu, voire méconnu de sa personnalité. Il faut prendre en compte cette caractéristique pour bien comprendre tous les aspects de l'écrivain de combat qu'il fut.
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Les enfants du soleil
Maxime Gorki
- Solitaires Intempestifs
- Traductions Du Xxieme Siecle
- 11 Septembre 2008
- 9782846812337
Jadis‚ un morceau infime et infirme d'albumine a jailli sous le soleil vers la vie‚ il s'est multiplié‚ il s'est décomposé en aigle‚ en lion‚ et en homme ; viendra le temps et‚ de nous‚ les hommes‚ de tous les hommes‚ surgira à la vie un organisme puissant et plein de majesté - l'humanité ! L'humanité‚ mes amis ! Alors‚ toutes les cellules auront un passé plein des grandes conquêtes de la pensée‚ - plein de notre travail ! Le présent - c'est un travail libre‚ commun pour la jouissance par le travail‚ et‚ le futur - je le pressens‚ je le vois - il est splendide. L'humanité grandit et mûrit. Voilà la vie‚ voilà son sens !
-
«Après chaque conversation, je sentais avec une amertume et une netteté croissantes combien mes rêveries et mes pensées étaient incohérentes et fragiles. Le patron les déchirait en lambeaux, il me montrait les vides obscurs qui existaient entre elles et me remplissait l'âme d'une inquiétude douloureuse. Je savais, je sentais qu'il avait tort de nier tranquillement toutes les choses auxquelles je croyais déjà. (...) Il n'était pas question de réfuter les arguments de cet homme, il s'agissait de défendre ma cité intérieure, où s'infiltrait, comme un poison, la conscience de mon impuissance en face de son cynisme.»
Vers 1885, le jeune Maxime Gorki (1868-1936) est ouvrier dans une grande boulangerie de Kazan. Les conditions de travail sont éprouvantes et le patron, Vassili Séménof, est à l'antithèse des valeurs du jeune militant lettré. Se noue entre eux une relation entre aversion et fascination, qui ébranle profondément celui qui deviendra le maître d'oeuvre de la littérature soviétique.
Cette nouvelle édition est accompagnée d'un cahier d'illustrations noir et blanc de 20 pages sur les travailleurs russes à la fin du XIXe siècle. -
La maison Artamonov est un des grands romans de Maxime Gorki, qui peut être lu comme la chronique annoncée de la Révolution d'octobre. Il relate l'aventure de ces familles qui ont bâti des entreprises devenues rapidement très grandes et qui de ce fait leur échappent. Du premier des Artamonov, libéré du servage en 1861 et fondateur de la filature qui porte son nom, à son petit-fils qui doit en hériter, deux générations se sont écoulées, et bien des changements sont intervenus dans les mentalités et les rapports sociaux. L'argent l'emporte sur l'honnêteté, la combine sur la parole donnée. Gorki excelle à montrer le carcan de l'argent dans lesquels les Artamonov sont pris sans retour, et les tourments des personnages en quête du sens de leur existence.
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Commencé en 1906, "La Mère" fut achevé à Capri où Maxime Gorki était en convalescence . Trés vite, le roman allait être connu, traduit et admiré dans le monde entier. Les éditions allaient se succéder et ce livre allait inspirer d'autres artistes, tels le cinéaste Poudovkine ou Bertold Brecht... Mais ces dernières années, ce roman fondateur était devenu introuvable en France. Témoignage sur le mouvement ouvrier russe, quelques années avant la Révolution d'Octobre, ce roman est aussi et d'abord le portrait étonnant et fort d'une femme du peuple : Pélagie, l'humiliée, la sainte, va devenir le symbole à la fois de la misère et du courage. Face aux persécutions et aux déportations, elle relève le drapeau et reprend le combat de son fils, Paul, et de ses compagnons... Un roman dont la dimension féministe et l'aspect précurseur, ont sans doute été méconnus.
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Quand il écrit Paul-le-malchanceux, Gorki est déjà connu pour ses récits Les Vagabonds qui montrent la vie errante des nombreux réfractaires qui n'arrivent pas à trouver leur place en Russie et partent sur les routes. Pendant des années, Gorki a lui-même sillonné la Russie à pied en leur compagnie. Il a appris leur langue riche et épicée, partagé les cellules des salles de police où on les parque, s'est passionné pour les péripéties de leurs vies qui témoignent de l'impossibilité à trouver le bonheur ou l'apaisement. De tout cela il a fait l'aliment de ses livres.
Paul-le-malchanceux s'éprend d'une jeune femme semi-prostituée et cette liaison tourne au drame. Paul fait partie de cette galerie de personnages pour qui Gorki a une tendresse particulière parce que personne ne leur apporte l'aide qui pourrait leur faire quitter le rivage du malheur. L'oeuvre de Gorki est hantée par ce besoin de solidarité entre les hommes,dont l'absence est le plus sûr moyen de les renvoyer dans un monde où personne n'est plus rien et devient vite un être malfaisant. On retrouve dans ce roman les qualités de La Mère, de Thomas Gordéiev, de Un premier amour qui ont placé Gorki au premier plan de la littérature mondiale.