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Pacôme Thiellement
30 produits trouvés
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Le secret de la société : pour en finir avec l'impuissance politique
Pacôme Thiellement
- Puf
- Perspectives Critiques
- 6 Mars 2024
- 9782130842385
« Et pourtant, tout pourrait changer. » Telle est l'idée centrale qui préside au nouveau livre de Pacôme Thiellement, un livre qui approfondit du côté de la politique les leçons de ses livres précédents. Tout pourrait changer, mais tout est mis en oeuvre pour que rien ne change. Tout pourrait changer, mais personne ne le veut vraiment. Vraiment ? Non. En allant creuser du côté du « secret de la société », Pacôme Thiellement met à jour une tradition cachée, qui relie ensemble celles et ceux qui n'ont pas renoncé au changement - ni à considérer l'humanité comme quelque chose de pas tout à fait foutu. Cette tradition, qui passe de Honoré de Balzac à Jacques Rivette, du Chat de Chester à la Baghavad-Gita, de Jeanne d'Arc au Langage des oiseaux ou de Simone Weil à Antonin Artaud, est une tradition des marges et des profondeurs, où luit encore la possibilité de l'absolu. Somptueuse méditation sur la paranoïa qui hante les espaces de la politique contemporaine, plaidoyer pour une humanité survivante, chant d'amour pour les êtres et les oeuvres qui continuent à nous guider dans le noir, c'est peut-être le plus beau livre de Pacôme Thiellement.
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L'enquête infinie : Une autre histoire du XXe siècle
Pacôme Thiellement
- Alpha
- Philosophie
- 20 Mars 2024
- 9782383881018
Le petit Grégory, Alfred Jarry, Jack l'Éventreur, Ronald Reagan, David Bowie, Saddam Hussein, Edgar Allan Poe, Christine Chubbuck, Nicolas Sarkozy, Vincent Van Gogh, Mouammar Kadhafi, Martin Shkreli, Philip K. Dick, Nelson Mandela, Léona Delcourt, Otis Redding ou André Breton, qu'ont-ilsen commun ces individus hantant le XX e siècle comme s'il était un théâtre grinçant ? Sans eux, l'histoire de ce siècle - notre histoire - serait incompréhensible. Car il y a les récits de manuels, avec ses grands hommes et ses grands événements. Et puis il y a le reste - les légendes dont est tissée la réalité, et qu'on ne peut raconter qu'au coin du feu ou dans l'ombre d'une porte, de peur de passer pour fou. Pacôme Thiellement n'a pas peur de la folie. Et lorsqu'il choisit de raconter " son " XX e siècle, c'est à travers le plus étonnant des réseaux de correspondance, où la poésie fait écho au fait divers, les stars médiatiques à d'obscures préoccupations mystiques et les nobles déclarations politiques aux tentatives incessantes de rendre la vie des humains impossible. Qu'y a-t-il donc de commun entre toutes ces figures ? Elles firent de la question " Qu'est-ce que vivre ? " celle du siècle dernier.
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La victoire des sans roi ; révolution gnostique
Pacôme Thiellement
- Alpha
- Philosophie
- 14 Juin 2023
- 9782383880677
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Infernet Suivi d'un texte autobiographique inédit :
Internet et moi (une confession) Préface de Denis Robert Infernet, ce sont des faits divers, des histoires vraies, sinistres, grotesques et sérieuses, qui servent de loupes grossissantes pour comprendre ce qu'Internet et les réseaux sociaux sont en train de faire de nous. C'est Marina Joyce, la kidnappée du réseau social ; Gabby Petito, l'influençeuse lifestyle tuée par son amoureux lors de leur roadtrip documenté au quotidien sur Instagram ; Manti Te'o, la star du football victime d'un catfish sur Twitter ;
Nikocado Avocado, un YouTubeur qui fait des mukbangs à se tuer la santé pour faire des vues ; Michelle Carter et Conrad Roy, les amants Facebook maudits... Toutes ces victimes, parfois attachantes, parfois inquiétantes, sont comme l'avant-garde de ce que nous sommes amenés à vivre si nous confondons la fiction numérique et la réalité, et si nous cherchons notre salut dans les likes, les pouces bleus et l'attention que nous réussissons à obtenir sur la toile.
Cette série d'articles et de vidéos publiés sur Blast depuis le 1er janvier 2022, à mi-chemin de Pierre Bellemare et de William Burroughs, propose une interprétation du phénomène des quinze dernières années : notre vie depuis que les réseaux sociaux nous ont transformés.
Le livre est complété par un texte autobiographique, Internet et moi (une confession). Dans cette longue postface, l'auteur décrit les épisodes principaux de sa vie liés à Internet de 1996 (arrivée de son modem) à 2020 (année où il a décidé de quitter pour toujours les réseaux sociaux). Il y raconte comment il a cherché son salut dans la vie numérique, mais surtout pourquoi il en est arrivé à comprendre qu'en faisant ça, il se mettait, en réalité, en danger de mort. -
Paris n'a pas seulement une histoire, racontée dans de nombreux livres. Paris a aussi une mythologie et une géographie poétique et littéraire où se croisent alchimistes, poètes, mages, évêques, démons, etc. Ces collections de légendes et ces poèmes médiévaux remplis de mythes ou de généalogies fabuleuses contiennent des éléments qui perdurent jusque dans les noms des rues et des quartiers.
C'est ce Paris-là dont Pacôme Thiellement propose ici d'explorer les profondeurs. C'est la rue Pierre-Nicole, où cohabitent la crypte inaccessible de Saint Denis et la fresque de la décomposition de Paris. C'est la place du Panthéon, où les hommes du Moyen-Âge plaçaient un Château de Haute Folie et où André Breton inventera le surréalisme. C'est le quartier de Maubert, creuset alchimique de Paris. C'est Montmartre, l'Ile Saint-Louis, le Marais, Ménilmontant, Bastille : quartiers nourris de légendes étranges et d'événements politiques aux réverbérations complexes, de la guerre civile des Armagnacs et des Bourguignons au soulèvement des Gilets Jaunes, et que l'auteur parcourt à nouveau afin d'en réveiller les fantômes et d'y interroger l'avenir. -
Nous sommes les héritiers de la plus sinistre des histoires : celle qui a fait de l'amour un piège. De Adam et Ève aux séries contemporaines, elle n'a pas cessé d'être rejouée, définissant l'horizon de vie des femmes et des hommes errant sur la terre sous l'oeil mauvais du Démiurge. Il s'agit d'une histoire dans laquelle l'amour n'est pas ce qui sauve, mais ce qui enferme ; il n'est pas ce qui rend bon et joyeux, mais triste et méchant, égoïste et cruel. L'amour est un sickamour - un amour malade.
Comment faire pour en échapper ? Telle est la question que s'est posée Pacôme Thiellement dans Sycomore Sickamour, une promenade hallucinée et somptueuse dans les méandres d'un savoir amoureux perdu, mêlant le théâtre de William Shakespeare et les textes gnostiques, les images de Jacques Rivette et celles de David Lynch, mais aussi Buffy et Clair de lune, Raymond Roussel et John Lennon, Gérard de Nerval et Martha & The Vandellas.
Une promenade à la recherche du twist de l'amour heureux.
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En ouvrant Twin Peaks par l'image de la destruction d'un tube cathodique, David Lynch avait marqué de manière décisive que son oeuvre serait avant tout une méditation sur la télévision. Cette méditation, toutefois, ne visait pas simplement à découvrir la vérité de ce médium, vérité gnostique et capitaliste à la fois, mais aussi à en incarner la crise : ce moment où les puissances déchaînées par le miroir que la télévision tendait à ses spectateurs ne pouvaient que se retourner contre elle. Sommes-nous prêts à accepter cette mort violente ? Sommes-nous prêts à accepter les conséquences matérielles et spirituelles de la fin de la télévision ?
Pacôme Thiellement revient sur l'oeuvre de Lynch dans cette réédition très augmentée de La Main gauche de David Lynch, accompagnée de deux essais inédits, qui prend notamment en compte la troisième saison deTwin Peaks (2017).
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Le petit Grégory, Alfred Jarry, Jack l'Éventreur, Ronald Reagan, David Bowie, Saddam Hussein, Edgar Allan Poe, Christine Chubbuck, Nicolas Sarkozy, Vincent Van Gogh, Mouammar Kadhafi, Martin Shkreli, Philip K. Dick, Nelson Mandela, Léona Delcourt, Otis Redding ou André Breton, qu'ont-ils en commun ces individus hantant le XXe siècle comme s'il était un théâtre grinçant ? Sans eux, l'histoire de ce siècle - notre histoire - serait incompréhensible. Car il y a les récits de manuels, avec ses grands hommes et ses grands événements. Et puis il y a le reste - les légendes dont est tissée la réalité, et qu'on ne peut raconter qu'au coin du feu ou dans l'ombre d'une porte, de peur de passer pour fou. Pacôme Thiellement n'a pas peur de la folie. Et lorsqu'il choisit de raconter « son » xxe siècle, c'est à travers le plus étonnant des réseaux de correspondance, où la poésie fait écho au fait divers, les stars médiatiques à d'obscures préoccupations mystiques et les nobles déclarations politiques aux tentatives incessantes de rendre la vie des humains impossible. Qu'y a-t-il donc de commun entre toutes ces figures ? Elles firent de la question « Qu'est-ce que vivre ? » celle du siècle dernier.
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Tu m'as donné de la crasse et j'en ai fait de l'or
Pacôme Thiellement
- Massot Editions
- 16 Janvier 2020
- 9782380352139
Un récit personnel et initiatique à la spiritualité Toute une vie ne suffit pas pour apprendre à vivre. Pour nous y aider, voici le récit poignant d'un homme qui a décidé de plonger dans ses douleurs les plus vives pour les transformer. Nous ne devons pas rejeter ce qui nous entrave, nous devons savoir quoi en faire. Il nous apprend que nous avons besoin de cette matière noire pour opérer notre transmutation. Amitiés trahies, douleur du premier amour, jalousies professionnelles, mais aussi impuissance sexuelle ou mort d'un proche deviennent sous la plume claire et sublime de Pacôme autant de joyaux potentiels, de vérités qu'il nous faut apprendre à regarder.
L'auteur montre que dans la vie il y a des lumières partout, déclinantes et ascendantes, et il faut savoir reconnaître les bons signes, les bonnes lumières. Il faut être incroyablement intuitif pour retrouver sa nature véritable. Pâcome fait appel à son expérience foisonnante mais aussi à sa connaissance des textes : Lao-Tseu, les stratèges chinois, les textes gnostiques retrouvés à Nag Hammadi, et bien sûr, les poètes.
Une initiation à la spiritualité où l'intime convoque l'universel, où le bonheur ne sera jamais béatitude mais combat. -
Vos films cultes comme vous ne les avez jamais lus.
Pacôme Thiellement, penseur protéiforme, pop et déjanté, nous livre son petit bréviaire de cinéphile : forcément culte, forcément iconoclaste, forcément passionnant !
En mars 2014, un photographe estonien publie les ahurissants clichés d'un cinéma égyptien abandonné au milieu du désert du Sinaï. Si la construction de l'édifice est attribuée à un excentrique homme d'affaires français du début du XXe siècle, aucun film n'y a jamais été diffusé et il a été depuis détruit.
Il n'en fallait pas plus à Pacôme Thiellement pour plonger dans les arcanes du cinéma et proposer des analyses déjantées de Nosferatu, Nosferatu fantôme de la nuit, Freaks, Le Locataire, Possession, Suspiria, Céline et Julie vont en bateau, M. Arkadin, Chinatown, Opening Night, Nymphomaniac et Shining.
Autant de films étrangement cultes, autant de chefs-d'oeuvre à voir ou à revoir autrement, grâce aux lumières d'un érudit pop quelque peu magicien pour qui le cinéma est devenu, le temps d'une parenthèse enchantée, la façon la plus sûre de discerner l'invisible. -
Il y a deux types de rire : le petit rire né de la soumission aux limites - incarné par le « chroniqueur » actuel, mi-humoriste, mi-valet du pouvoir - et le grand rire né de la confrontation à l'illimité, de la mise en pièces de nos conditionnements. Le professeur Choron provoquait un grand rire. Il était un samouraï, une figure théâtrale de violence et de distinction. Tous les Chevaliers sauvages est un voyage dans le Japon, la France et les États-Unis de l'après-guerre, en quête des véritables guerriers du comique. Un tombeau de Choron, Cavanna, Fred, T opor, Reiser, Gébé, etc., et d'Andy Kaufman, valeureux héros d'une époque révolue où l'humour fonctionnait comme un substitut à la guerre. Cet essai précurseur (2012) est ici augmenté d'un chapitre hommage à Georges Wolinski.
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La revue Portrait, le monde en têtes numéro 2
Julie Bonnie, Judith Perrignon
- Les Editions Du Portrait
- Revue Portrait
- 2 Octobre 2014
- 9782371200012
N'avez-vous jamais pensé : « C'est fou, c'est le hasard qui m'a fait rencontrer cette personne. Elle a changé ma vie.« On se laisse souvent charmer par l'idée que le hasard préside à un amour, à une amitié, à un changement de carrière. Comme si ce mot dispensait, en douceur, d'identifier et de comprendre le cheminement des événements.
Les auteurs, les photographes et les illustrateurs de PORTRAIT continuent de questionner, en filigrane, le rôle joué par le hasard dans la vie de celles et de ceux qu'ils ont rencontré. Dans la nouvelle de ce numéro, In virus veritas, Julie Bonnie (1) écrit : «Le hasard n'a aucune raison d'intervenir s'il n'y a pas de charge émotionnelle. Des inconnus se croisent à longueur de journée, et personne n'en parle.» Il me semble aussi que le hasard a à voir avec les émotions, ces petites voix de l'âme, au langage si complexe.
1- auteur de Chambre 2 aux éd.Belfond
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Philippe durand, vallee des merveilles 2 - [exposition, rennes, frac bretagne, 18 decembre 2015-28 f
Pacôme Thiellement
- Gwinzegal
- 1 Septembre 2016
- 9791094060117
Considérant la Vallée des Merveilles (Parc national du Mercantour) comme un proto-musée en plein air, sans artiste, sans commissaire, sans public ni communication, l'artiste Philippe Durand en fait le lieu d'un développement de son travail, qui porte habituellement sur l'espace public et les traces d'expression que l'on peut y trouver.
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Dans cet ouvrage kaléidoscopique, à la fois rigoureux, intense et farfelu, Pacôme Thiellement nous propose soixante-quinze textes consacrés à la culture contemporaine et à l'expérience pop. On y trouvera des exégèses des grands musiciens de rock (les Beatles, les Beach Boys, Dylan, Bowie, Gainsbourg, les Pixies), mais aussi des évocations de grandes chanteuses aux larmes sucrées (Peggy Lee, Amy Winehouse), plusieurs enquêtes subjectives sur des cinéastes démonologiques (Roman Polanski, Lars von Trier), des séries théophaniques (Fringe, Lost) et des assassins archétypes (Mark David Chapman, le Zodiaque) ; enfin, des fragments poétiques sur Marilyn Monroe, plusieurs textes polémiques très violents sur l'époque contemporaine, quatre fictions burlesques autour du fantôme d'Elvis Presley et une pièce de théâtre mettant en scène Frank Zappa alchimiste. On y retrouvera surtout les obsessions magico-gnostiques de l'auteur, nourries de la tradition hermétique et d'une bonne dose de théologie alternative. Oh yeah !
Grand format 23.00 €Indisponible
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Avec ce texte magistral, Pacôme Thiellement nous propose un essai mettant toutes les facettes de l'oeuvre de Mattt Konture dans une perspective résolument poétique. Le premier essai sur l'un des cofondateurs de L'ASSOCIATION.
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Découverte de la téléhypnose à travers le corps amoureux de la star, prolifération des doubles au moment de la création du daguerréotype, invention fabuleuse du complot cosmique dans la France de Louis-Philippe, continuation de la contamination mesmérienne dans le cadre du transfert psychanalytique : l'objectif de L'Homme Electrique n'est pas d'opérer un recensement exhaustif des relations entre société et magie noire, mais, en se localisant sur les oeuvres de trois poètes capitaux ayant lutté de tout leur corps contre les sortilèges (Gérard de Nerval, Roger Gilbert-Lecomte, Antonin Artaud), de réfléchir aux tenants et aux aboutissants de cette étrange alliance. L'Homme Electrique est un voyage à travers les affaires de magie noire perpétuées contre des poètes. C'est une rhapsodie sur la manière dont la suggestion donne corps à des pratiques amoureuses, médicales, politiques et esthétiques. C'est enfin un livre sur Gérard de Nerval, premier homme à avoir mis les pieds sur cette planète dangereuse : notre époque.
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Considéré par Cyril De Graeve (qui l'a mis en couverture de Chronicart) comme
une des « pop-stars méconnues » de notre temps, par Philippe Nassif (qui l'a
encensé dans les pages de Technikart) comme « notre Greil Marcus », ou par
Philippe Manoeuvre (qui a édité son dernier livre, Cabala - Led Zeppelin
occulte, chez Hoëbecke) comme un véritable prophète du rock, Pacôme Thiellement
est peut-être notre pop-critique le plus important, auteur d'une oeuvre
inclassable, à mi-chemin de la philosophie, des cultures populaires (musique,
cinéma, bande dessinée) et de la littérature. Après s'être intéressé à Paul
McCartney, Frank Zappa, le Président Schreber, Mattt Konture, Gérard de Nerval
et Led Zeppelin, il a aujourd'hui jeté son dévolu sur celui que beaucoup
considèrent comme l'un des plus grands cinéastes contemporains : David Lynch.
Dans La main gauche de David Lynch, il offre une lecture décapante, au style
éblouissant et à l'érudition vertigineuse, d'une des oeuvres-clé du cinéma (la
série et le film Twin Peaks), tout en en tirant d'étonnants philosophèmes
relatifs au médium télévisé, dont Twin Peaks était à la fois une méditation et
un produit. Et si Twin Peaks représentait un moment-charnière dans l'histoire,
non seulement des séries télévisées, mais de la télévision en général ? Et si
Twin Peaks marquait le moment où la télévision atteignait enfin sa fin secrète,
capitaliste et gnostique, et en l'atteignant, signait sa fin tout court, c'est-
à-dire son autodestruction ? Telle est l'hypothèse que soutient Pacôme
Thiellement, s'adjoignant au passage l'aide inattendue de musiciens de jazz, de
mystiques iraniens, d'actrices disparues, d'amateurs d'occultisme - et de
Walter Benjamin. Une seule chose est sûre : après avoir lu ce livre, il ne sera
plus possible de regarder la télévision comme avant. Pacôme Thiellement est
essayiste, cinéaste et critique. Collaborateur régulier de nombreux magazines,
il est l'auteur de cinq essais remarqués, dont, dernièrement, L'homme
électrique. Nerval et la vie (MF, 2009) et Cabala. Led Zeppelin occulte
(Hoëbecke, 2009).
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Poppermost ; considérations sur la mort de Paul McCartney
Pacôme Thiellement
- Editions Mf
- Inventions
- 7 Novembre 2013
- 9782915794595
Le 17 septembre 1969, Tim Harper publie dans le journal de l'Université de l'Iowa un article intitulé « Is Paul McCartney dead ? ». Épaulé par des indices glanés dans les trois derniers albums des Beatles, il y expose une théorie selon laquelle le bassiste du groupe aurait trouvé la mort lors d'un accident de voiture. Les trois autres du groupe se seraient empressés de le remplacer par un imposteur. .Et c'est ainsi qu'apparut cette étrange légende urbaine : une théorie de la conspiration vérifiable au sein d'un message crypté introduit par les conspirateurs eux-mêmes dans leur production pour révéler ce qu'ils cachent à ceux qui ne doivent rien en savoir. Poppermost fait l'exploration de ce phéomène.
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Economie Eskimo a été écrit pour répondre à la question suivante : le bonheur est-il accessible aux terriens ? Et, si oui, comment ?
Dans une pratique qui allie à la fois l'expérience et le savoir, et dans lequel on sent grandir sa puissance d'a ecter et d'être a ecté. Dans la continuité conceptuelle et la constitution de la bulle singulière. Frank Zappa répondrait :
Dans la musique. Economie Eskimo est un livre sur la pensée de Zappa : un héros énigmatique dans le combat des hommes libres contre l'ignorance, la paresse et la peur.
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Tous les chevaliers sauvages ; tombeau de l'humour et de la guerre
Pacôme Thiellement
- Philippe Rey
- A Tombeau Ouvert
- 23 Février 2012
- 9782848762012
Six mois après l'arrivée de Mitterrand au pouvoir, Droit de Réponse, l'émission de Michel Polac, est consacrée à la fin de Charlie Hebdo. Dominique Jamet et Jean-François Kahn plastronnent, un groupe de lycéens bafouillent que l'époque est formidable, Desproges, Gainsbourg, Renaud sont trop inconscients pour mesurer le sens de ce qu'ils sont en train de vivre. Au fond du plateau, quatre figures sortent de l'ombre : Cavanna, accablé par la mauvaise conscience ; le Professeur Choron, le seul à saisir l'abjection absurde dans laquelle ils sont tombés, hurlant sans micro ; Jean Bourdier de Minute à qui Siné décide de casser la gueule ; Bernard Tapie, enfin, le jeune patron de Manufrance, monstre froid venant de l'avenir. Personne ne saisit alors qu'il est leur véritable fossoyeur.
L'esprit Hara-Kiri disparut ce soir-là, et avec lui un rire jaune, désormais ringardisé par des adversaires ayant cyniquement appris le langage de la provocation " bête et méchante " (de Tapie à Besson), et récupéré par des gagmen limités dans leurs visions comme dans leurs expressions (de Canal + à Ruquier). L'humour n'était certainement plus une arme de lutte ou de déstabilisation du monde politique, il devenait - des Bronzés à Philippe Val - la pilule pour nous faire avaler... la pilule.
Il y a deux types de rire : le petit rire né de la soumission aux limites, et le grand rire né de la confrontation à l'illimité, de la mise en pièces de nos conditionnements. Choron provoquait un grand rire. Il était un samouraï, une figure théâtrale de violence et de distinction.
De 1982 à 2012, s'est installé un système qui a déposé les armes de l'humour. Preuve en est la forme privilégiée du " chroniqueur ", mi-humoriste, mi-valet du pouvoir, nul en tout mais présent partout, ne sachant rien faire mais parlant tout le temps très fort, et toujours dans la bonne humeur.
D'une puissance illimitée pour détruire les impostures des années Pompidou-Giscard, Choron, Reiser et Gébé auront été mille fois moins forts pour analyser les nouvelles formes de violence incarnées par Mitterrand et son staff, acquis aux ruses de l'autodérision et de la provocation. Jouer la violence anarchique quand le pouvoir est représenté par des boulangères (Nadine Morano) ou des profs de natation (Frédéric Lefebvre) n'a plus beaucoup de sens. Il faut renoncer à l'humour quand le rire ne provoque plus que le petit rire de l'acceptation des choses.
Tous les Chevaliers sauvages est un voyage dans la France et les États-Unis de l'après-guerre, de leurs plus grandes créations jusqu'à leurs plus grands leurres. C'est également un tombeau de Choron, Reiser, Gébé, Andy Kaufman, valeureux héros d'une époque révolue où l'humour fonctionnait comme un substitut à la guerre. Or, il faut renoncer à l'humour comme à la guerre parce que désormais nous attend quelque chose de bien plus violent et de beaucoup plus drôle...
Grand format 17.00 €Indisponible
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Un petit groupe de jeunes intellectuels travaille à l'édition d'un livre apocryphe intitulé Contre Clément démontrant comment Jésus devenu vedette a imposé le christianisme grâce au star-system.
En parallèle, Pauline Jacques, l'ex-petite amie de Léon Tzinman, l'un des exégètes, comédienne de son état, entame une irrésistible ascension et devient maîtresse du monde.
Soap apocryphe est le premier roman de Pacôme Thiellement, connu pour ses essais mêlant culture pop et philosophie (Les Mêmes Yeux que Lost, Tous les chevaliers sauvages, sur l'épopée d'Hara Kiri). Un texte drôle, érudit, critique acerbe du pouvoir de la célébrité, un Umberto Eco à la mode pop.
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Après avoir travaillé sur Twin Peaks, l'auteur, dans ce nouvel essai, s'emploie à démontrer que Lost, à mi-chemin du projet tout public et de la narration complexe, dépasse le clivage historiquement connu du grand récit mythique et de la fiction d'avant-garde, et ouvre de plain-pied l'art du XXIe siècle. Pour ce faire, il convoque des penseurs aussi différents que Raymond Abellio, Henry Corbin, René Guénon, et des poètes tels Artaud, Daumal, Gilbert-Lecomte, Nerval.
Thiellement démontre comment la série Lost est une machine de guerre anti-occidentale, dans le sens où elle représente, pour l'Occident, une tentative de faire un saut hors de son projet « progressiste », « impérialiste » et destructeur, pour se réorienter vers la source de la connaissance, à l'instar des récits initiatiques.
Incarnant la fin de la séparation entre le spectateur et le spectacle, Lost nous dit que nous pouvons désormais vivre notre existence non plus comme une catastrophe mais comme un combat collectif pour la réalisation du poème archaïque qui nous fut autrefois confié.
Grand format 16.00 €Indisponible
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Traversée de formes empruntant à trois sources fondamentales (blues, musiques celte et orientale) Led Zeppelin reste le symbole sans équivalent d'une société secrète rock. Plongeant dans le corpus zeppelinien des neuf albums mythiques, Pacôme Thiellement propose une relecture gnostique de l'OEuvre au Noir de Jimmy Page, sorcier vite dépassé par les forces principes mises en branle par son groupe. Aujourd'hui encore, Led Zeppelin exerce une fascination sans équivalent sur la culture pop. En voici les raisons profondes...
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Poppermost part d'une hypothèse qui troubla son auteur : la pop music aurait changé le monde et surtout la manière dont on le comprenait. Alors, épaulé par les chansons des Beatles qui en suggéreraient l'essence, il a décidé de voyager à travers ses principales notions, baptisées ici : expropriation originelle, imposture, tour, tournure, qui distingue la pop music (anglaise) du rock (américain) basé au contraire sur l'idée d'authenticité et la figure maîtresse du héros. Il se contente de mettre en lumière certains rapports que l'auteur a cru, à tort ou à raison, encore inapparents, et d'en tirer quelques premières conséquences. Sous-jacent à son écriture est l'intuition suivante : le tort du christianisme (et de ses variantes modernes : positivisme, marxisme, psychanalyse ou libéralisme) est d'avoir tenté de détruire le royaume des fées et bafoué l'idée d'amour. L'amour courtois, les anarchismes, le dandysme, le surréalisme et la pop culture seraient des retrouvailles (à divers degrés d'immédiateté) avec cette magie immanente qui donne sens à nos vies. Un voyage dans la pop culture à travers l'oeuvre des Beatles et des Residents, mais aussi de Lewis Carroll, Antonin Artaud, Léon Bloy, William Burroughs et Friedrich Nietzsche. Publié pour la première fois en 2002, réédité en 2012, Poppermost resort au format poche, dans la collection Dos bleu.