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Philippe Heckmann
-
Clés de lecture des Noces Chymiques de Christian Rosenkreutz
Philippe Heckmann
- Cosmogone
- 18 Novembre 2016
- 9782810301850
Les Noces chymiques décrivent l'aventure labyrinthique de l'humble, presque parfait, mais très humain, Christian Rose Croix, dont nous sommes invités à partager le parcours initiatique.
Plutôt que de produire directement une nouvelle exégèse de l'oeuvre, nous avons choisi la voie d'y introduire le lecteur par une manière romancée. Elle met en situation des personnages contemporains, à l'existence reconnaissable, mais dont le regard semble porter vers un horizon plus ambitieux que les buts ordinaires d'une société à bout de souffle. Le héros, nos héros, vivent cela comme une réalité partagée, discutée, mise en commun, à la façon dont les chercheurs assemblés communient dans le Temple de l'Esprit et du Coeur. -
Matières à penser
Didier Lafargue, Philippe Heckmann, Pierre Pelle Le Croisa
- Cosmogone
- 23 Septembre 2019
- 9782810302550
L'erreur, concept-clé de notre monde où l'incertitude et l'incomplétude devenues chose courante ou encore bien nécessaire, est liée à la vie humaine et sociétale de notre siècle : nous n'avons plus le temps de «chercher» l'erreur, de «vérifier» une information. L'erreur traquée, pourchassée, le «sans-faute» de nos dictées ne semblent plus préoccuper nos têtes bien pensantes. Nous devons apprendre à travailler avec l'erreur. Nous recherchons les lapsus pour en rire, ou trouver la culpabilité.
Ce thème est pluridisciplinaire : de la médecine au droit, en passant par la science et autre discipline comme la génétique, la sociologie, l'économie, etc. L'erreur est liée à la vie, comportant d'innombrables processus de détection, de refoulement ou d'utilisation. La ruse des animaux utilisant des stratagèmes pour échapper à leur ennemi, n'en est pas moins une fonction d'induire l'adversaire en erreur.
L'apparition du langage ne traduit-elle pas l'apparition de l'erreur, comme message erroné ou tronqué? Il faudrait se poser la question de son utilité vitale à l'évolution de l'espèce humaine : combien de scientifiques ont fait des gourdes avant de découvrir une théorie, citons le plus connu : Einstein. Karl Popper disait qu'une théorie scientifique n'est admise que si personne n'arrive à démontrer qu'elle est erronée.
L'exemple de Christophe Colomb cherchant l'Inde, et trouvant l'Amérique : pourquoi s'est-il trompé ? Parce qu'il se fondait sur une théorie vraie qui est que la Terre est ronde ; un autre navigateur qui aurait pensé que la Terre était plate n'aurait absolument pas confondu l'Amérique avec l'Inde. Ce qui est intéressant, c'est que la poursuite de la découverte de l'univers allait permettre de rectifier l'erreur de Colomb, c'est-à-dire de conformer la théorie qui avait été la source de cette erreur.
Pour beaucoup d'entre nous, l'erreur est vue comme une simple notion :ce qui n'est pas et qui doit être rejeté, mais elle doit être aussi être regardé dans le domaine de la perception ou de la représentation soumis à une multitude d'erreurs, de lacunes troublant notre perception, alors que nous en sommes inconscients. Négative, positive ou relative, l'erreur devient féconde, quelquefois vérité, soupape de libertés, à l'heure de nos sociétés tentaculaires. -
Par delà les illusions
François Brin, Philippe Heckmann, Jean-Claude Emériau
- Cosmogone
- 5 Septembre 2020
- 9782810302734
Ce n'est pas en vain que les mots, dans notre langue, conservent souvent plusieurs sens qui s'interpénètrent. Ainsi que signifie le mot
« illusion » ? Il désigne à la fois une perception ou une interprétation fausse, ou encore une jouissance ou une croyance fallacieuse. Le
paradoxe de ce thème, c'est qu'il fait surgir d'autres notions : l'illusion est vue quelquefois comme l'écran entre la réalité et notre conscience.
Ainsi, le réel et la réalité lui sont souvent opposés ; le bouddhisme, depuis des millénaires affirme que « tous les phénomènes terrestres ne
sont que des manifestations illusoires de l'esprit et n'ont aucune réalité propre » (Ashvaghosha, l'Éveil de la foi).
Plus près de nous, l'illusion, partie intégrante de la vie sociale et indispensable au bon fonctionnement de la société, ou plus encore,
l'illusion reconnue comme l'absence d'esprit critique, devient un élément destructeur de la cohésion sociale, fragilisant nos civilisations.
Louis Chauvel, dans La spirale du déclassement, pose la question : « Peut-être préférons-nous collectivement vivre dans un monde
d'illusions aux réalités escamotées que dans celui de la lucidité pour continuer de bénéficier d'une paix apparemment confortable mais en réalité coûteuse, exorbitante. Rosset, Freud ou Jahoda aident àcomprendre comment l'illusion nous arrange d'une réalité qui dérange. La réalité est invisible car nous préférons voir autre chose - ce qui estplus confortable que d'être aveugles. »
Table
La prestidigitation, art de l'illusion de Maxime Auger, avec robert bilbault
Réalité ou illusion de Michel Auzas-Mille
Trilogie de l'illusion de François Brin
Illusions et réalités, filles du réel de Philippe Heckmann
Illusion de la transparence de Roland Dauxois
Pour en voir de toutes les couleurs de Pierre Pelle le Croisa
Entre le réel et l'imaginaire bat le pendule de l'illusion de Claude Valsardieu
Initiation à la Trilogie divine de Philip K. Dick de David Frapet
Désillusion ou retournement ? de Maxime Auger
De l'illusion dans le soufisme et la voie vajrayana de Witold Zaniewicki
Illusion et spiritualité, note sur les noms divins... de Hocine Atrous
Maya, illusion et réalité virtuelle de Jean-Claude Emériau
L'épopée de Gilgamesh de Didier Lafargue. -
Ce carnet de dessins et de notes constitue un
parcours au travers des symboles et des notions
ésotériques appartenant à l'humanité. La Tradition
- cet espace de sagesses développées depuis des
siècles - est composée d'idées fondamentales dont
l'assimilation permet de se maintenir sur une voie de
progrès et d'évolution, guidé par un dessein cosmique
qui en est l'impulsion éternelle. Con-naître ces idées
et leurs symboles, c'est se garantir un trajet dans le
monde selon les meilleurs auspices.
Destiné à ma fille Séverine, il se veut à la fois
un témoignage simple et une transmission d'une
longue recherche menée sur plus de cinquante ans et
de nombreux voyages.
Puisse chacun et chacune réaliser ainsi son
voyage dans les meilleures conditions, en s'élevant. -
Lessentiel : Avec trop, on se perd, avec moins, on se trouve
Roland Dauxois, Didier Lafargue, Philippe Heckmann, Pierre Pelle Le Croisa
- Cosmogone
- 1 Février 2025
- 9782810303687
tribune : ce matin, mon essentiel // jean-luc gonin
l'essentiel que nous recherchons// jean-claude mondet
par delà l'essentiel// jean-claude émériau
de l'essence-ciel à l'entrée en ma-terre, inspir/expir// nadine auzas-mille
le sens, les sens et l'essence// pierre pelle le croisa
l'art et l'essence :une volonté d'aller aux racines de la nature humaine // didier lafargue
bran van velde : un peintre, une vision, une quête de l'essentiel // roland dauxois
est-ce en ciel ?/ philippe heckmann
l'essentiel// françois brin -
Sur la piste d'hermes, les chercheurs de la substance
Heckmann Philippe
- Cosmogone
- 14 Septembre 2018
- 9782810302345
-
Essai sur la Substance fondamentale : la matière est pensée
Heckmann Philippe
- Cosmogone
- 31 Juillet 2022
- 9782810303199
Qu'est-ce la substance fondamentale ?
À travers un florilège d'articles savamment ordonnés, l'essai de Philippe Heckmann tente d'énumérer les multiples facettes de ses interprétations, à l'instar des définitions données par de précédents philosophes, scientifiques ou psychanalystes, comme :
Leibnitz : « Chaque substance simple est un miroir vivant perpétuel de l'univers ».
Voltaire : « Nous ne connaissons la matière que par quelques phénomènes ;nous la connaissons si peu, que nous l'appelons substance ; or le mot substance veut dire ce qui est dessous ; mais ce dessous nous sera éternellement caché ».
Condillac : « Dès que les qualités distinguent les corps, et qu'elles en sont des manières d'être, il y a dans les corps quelque chose que ces qualités modifient, qui en est le soutien ou le sujet, que nous nous représentons dessous, et que, par cette raison, nous appelons substance ».
De fait, peut-on supposer dans cette illustration de couverture une recherche du concept de substance à l'échelle de la création ?
