La torture a été pendant des siècles non seulement légale mais à la disposition de la justice qui l'utilisait comme un outil procédural ordinaire. Il a donc fallu une longue évolution des idées et du droit et finalement une inversion des lois pour que la torture devienne un mal absolu qu'il convient certes de prohiber mais surtout de combattre. De ce point de vue, le droit et la justice découvrent depuis peu la torture.
Sur l'échelle de l'histoire, cette appréhension est un phénomène récent. Il est donc apparu il y a peu que l'édiction de textes prohibitifs et répressifs ne suffisaient pas. Il s'agit donc de créer des institutions qui soient à la mesure de la tâche. Ont ainsi été instituées des juridictions internationales. Mais, compte tenu de leur lourdeur et de leur lenteur s'est imposée la nécessité de mettre en place des outils de prévention et d'inspection.
L'homoparentalité est une réalité encore méconnue qui a donné lieu à de nombreux ouvrages principalement d'ordre sociologique.
Elle questionne fortement le droit et la justice.
La loi du 17 mai 2013 «ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe» a fondamentalement modifié l'approche juridique de la question puisque le mariage de personne du même sexe y a été solennellement reconnu.
La voie de l'adoption a été en conséquence ouverte aux couples de même sexe une fois mariés.
L'homoparentalité quitte donc le champ de la clandestinité ou du non-droit.
L'ouvrage décrit cette évolution fondamentale - l'avant et l'après-loi du 17 mai 2013. Mais les questions restent nombreuses et les controverses vives, notamment quant à l'assistance médicale à la procréation et la gestation pour autrui.
L'ouvrage aborde enfin l'état du droit de l'homoparentalité dans le monde, étude indispensable car le phénomène met très souvent en jeu des situations qui relèvent du droit international privé.
Cette deuxième édition propose un outil de travail mis à jour, qui permet de suivre le parcours de la victime, de l'événement initial à la reconstruction, en lui évitant d'être maltraitée par l'incompréhension des proches, des professionnels et des institutions chargées de l'aider.
Les droits des victimes sont en effet maintenant reconnus comme une interdiscipline autonome, la victimologie, qui a adopté une définition juridique de la victime invalidant les critiques qui affectent de l'oublier. la première partie de l'ouvrage traite du droit, des auditions, des expertises pénales et civiles ; elle décrit le rôle des acteurs en présence et les diverses procédures d'accompagnement social et judiciaire.
La seconde partie est consacrée à la prise en charge médicale, pour que tout professionnel confronté à une victime traumatisée puisse cerner ses besoins spécifiques et l'orienter dans le réseau d'accueil et d'assistance dont les acteurs occupent des places bien définies et complémentaires. ce livre s'adresse à tous ceux (juristes, membres des forces de sécurité, professionnels de la santé, travailleurs sociaux, étudiants...) qui cherchent des réponses pratiques, humaines et efficaces pour dépasser le seul traitement judiciaire de la victime et favoriser sa reconstruction globale en tant que personne sociale.