Qui est Jésus ?
Que savons-nous de sa vie ?
Que nous disent les Évangiles ?
Que nous dit l'Histoire ?
La naissance à Bethléem. Les Noces de Cana. Le Sermon sur la montagne. L'expulsion des marchands du Temple. La résurrection de Lazare. La trahison de Judas. L'arrestation. Le jugement. Le Golgotha. Ce livre sans précédent nous fait marcher dans les pas de Jésus, nous fait entendre la voix de Jésus, nous rend contemporains du message de Jésus.
Une entreprise savante.
Un superbe récit.
Une découverte ou une redécouverte lumineuse.
La vie de Jésus, authentique, accessible, absolue, préfacée et commentée par le pape François Journaliste et écrivain, Andrea Tornielli a été nommé directeur éditorial du dicastère pour la communication du Vatican. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, dont dernièrement Le nom de Dieu est Miséricorde, un entretien avec le pape François.
Traduit de l'italien par Nathalie Bouyssès
À l'âge de 100 ans, Edgar Morin fait une dernière requête à son biographe : qu'il enquête sur le réseau de résistance Charette, auquel il appartint ains que Mitterrand, Jankélévitch, Clara Malraux et bien d'autres. Un réseau totalement oublié, et pourtant décisif dans l'histoire de la résistance, et follement romanesque.
1941. Camp de Fallingbostel. Baraque 8. Une poignée d'irréductibles du Stalag XI-B refusent la défaite et montent leur réseau. Des premières filières d'évasion à l'unification de la Résistance, et jusqu'à la victoire finale, Emmanuel Lemieux mène l'enquête et raconte l'épopée du Réseau Charette.
Quels étaient les visages de l'Armée des ombres ? Quels noms résonnent dans son silence ? Qui étaient Philippe Dechartre, André Ulmann, Charles Bonnet, Pierre Le Moign' ? Quel fut le rôle de Michel Cailliau, neveu du général de Gaulle, alias " Charette " ? Et comment a-t-il affronté François Mitterrand, dit " Morland " ? Derrière les barbelés, ces hommes inventent une organisation hors-norme. Gaullo-communiste, francoallemand, éparpillé et uni, leur réseau rassemblera les prisonniers de guerre et recrutera au-delà.
Emmanuel Lemieux part sur ses traces et dévoile les ultimes secrets de la Résistance. Avec lui, on rencontre Marguerite Duras, Marie-Agnès de Gaulle, Clara Malraux, Vladimir Jankélévitch et un certain Edgar Nahoum. Dans ces pages qu'il authentifie, ce dernier témoin retrouve l'histoire de ses amis : " J'ai pu, grâce à tous, devenir Edgar Morin. " Cette fresque immense se déroule de Londres à Alger, dans le vrombissement des Lysanders et le secret des prisons. Et l'on part à la recherche de splendides fantômes dans une nuit profonde.
Une aventure tragique et grandiose. Une enquête romanesque.
Un grand livre d'histoire.
La traduction est réalisée sous la direction de l'Ecole biblique de Jérusalem, recherchant autant la rigueur exégètique que l'élégance stylistique. Texte révisé 1998. introductions abrégées, références, tableaux, index, cartes, sans notes
Lucienne Portier, éminente spécialiste de l'italien ancien, a donné en 1987 une traduction de La Divine Comédie de Dante Alighieri, aujourd'hui réimprimée.
Aldo Vallone s'adressait, à l'époque, en ces termes à Lucienne Portier : " Votre traduction est neuve, profondément vécue de l'intérieur, elle donne force ,nouvelle à la parole de Dante.
Plus encore, elle est nécessaire parce que Dante demeure et rencontre toujours intelligence et sensibilité pour l'accueillir. "
Quatrième de couverture " Le livre d'Alexandre Jollien m'est infiniment précieux parce qu'il apporte un témoignage vivant, sincère et authentique de cette conviction ancienne (puisque aristotélicienne) mais toujours menacée que l'homme est capable d'être, que l'homme est l'ami de l'homme. "
Avec plus d'un million d'espèces, les insectes forment la classe la plus importante du règne animal. Ce sont les premiers animaux volants apparus sur la Terre, il y a environ 350 millions d'années. Les insectes sont regroupés en une trentaine d'ordres, dont les plus importants sont les coléoptères (coccinelles, hannetons...), les lépidoptères (papillons), les hyménoptères (abeilles, guêpes, fourmis) et les diptères (mouches, moustiques...). Avant de devenir adultes, ils doivent subir plusieurs métamorphoses. Des forêts aux déserts et des montagnes aux rivières, ils sont présents partout sur la planète et si la plupart sont indispensables à l'équilibre de la nature, certains sont nuisibles à l'homme.
L'obésité, les addictions, le réchauffement climatique, la baisse de la fertilité... Avec son expertise, Martin Blachier dresse les grandes lignes des menaces qui nous guettent en raison de l'évolution très rapide de nos modes de vie. Pour nous projeter dans le monde d'après.
Où en est la médecine ? À quels risques ferons-nous face demain ? Quelles sont leurs causes ? Et, surtout, comment s'y préparer ? Martin Blachier décrypte les nouvelles menaces que nous devrons affronter, formule des solutions et annonce la suite.
Car la crise du Covid-19 n'est pas le dernier fléau à devoir s'abattre sur nous. Du dérèglement climatique aux zoonoses, ces maladies venues d'ailleurs, d'autres chocs surviendront. L'État et la science devront s'adapter, et nous aussi. Pourtant, s'il faut anticiper les menaces extérieures, l'essentiel n'est peut-être pas là.
Expert en santé publique, prospectiviste et médecin, Martin Blachier offre une nouvelle approche. Ainsi, nous dit-il, des cancers à l'obésité, en passant par les addictions, la baisse de la fertilité ou la dépression, jusqu'à l'antibiorésistance ou les troubles du sommeil, nos modes de vie sont sûrement les principaux responsables des malheurs à venir.
La réponse doit être collective, bien sûr, mais nos comportements individuels ont aussi un rôle à jouer. Si l'isolement et l'anomie annoncent les troubles futurs, la solidarité, le lien social et le souci d'autrui peuvent nous aider à relever le défi.
Un éclairage indispensable pour comprendre demain. Un livre de salut public.
Nos peurs peuvent-elles être instrumentalisées ? Oui, répond Michel Maffesoli qui montre comment une élite centrée sur les anciennes valeurs productivistes et individualistes invente sans discontinuer de nouveaux dangers, pour normaliser et contraindre les comportements individuels.
La peur est un sentiment intemporel, propre à une espèce humaine consciente de sa finitude. Dans le passé ces émotions ont été régulées par diverses croyances religieuses et par des rites collectifs. La modernité a développé une idéologie du progrès, laissant accroire que l'homme pouvait éradiquer le mal, vaincre la maladie, voire la mort.
La gestion de la pseudo-pandémie s'est inscrite dans cette idéologie scientiste, rationaliste et les diverses élites au pouvoir (politiques, hauts fonctionnaires, experts médiatiques et médiatisés) ont amplifié les dangers, pour justifier la restriction des relations sociales et ce qui constitue en général l'essence de l'Être-ensemble.
L'auteur analyse ici la stratégie utilisée par le pouvoir : déni de la mort et de la finitude, utilisation de la scène médiatique, stigmatisation de tout mise en cause de la doxa. Il s'attache à inscrire cette critique dans l'idéologie moderne qu'il estime dépassée par les changements de valeurs à l'oeuvre dans la société de base.
Les divers mouvements de rébellion du peuple s'inscrivent en effet dans un refus de l'idéologie progressiste et réhabilite un ordre naturel que la modernité avait cru dépassé. Nous assistons un retour de la Tradition.
Pour éclairer le débat sur l'opportunité d'une législation favorable à l'euthanasie ou au suicide assisté dans un contexte politique où le président de la République en a fait l'un des sujets de société dont il souhaite marquer son quinquennat.
L'euthanasie est-elle la seule réponse face à la perte d'autonomie, aux maladies chroniques ou aux handicaps évolutifs ? Au nom du " droit de mourir dans la dignité et dans la liberté ", devons-nous aller plus loin que les soins palliatifs ? Ne faudrait-il pas plutôt oeuvrer pour le droit de vivre sa vie jusqu'à son terme en société, et non de mourir de manière anticipée ? Face aux défis posés à la société tout entière par les situations de handicap sévère ou les dépendances liées au grand âge, l'urgence est-elle de légiférer pour faciliter le recours à une forme de suicide médicalement assisté ?
Certes, on meurt mal en France, souvent sans bénéficier d'un environnement favorable à une fin de vie apaisée. Pour autant, la volonté de maîtriser sa mort en sollicitant un médecin pour mettre un terme à une existence estimée " indigne d'être vécue " suscite, à juste titre, des controverses.
Alors que s'achève la Convention citoyenne sur la fin de vie et que le Parlement envisage une évolution de la législation, Emmanuel Hirsch, s'appuyant sur de nombreux témoignages, s'interroge sur notre confrontation à la finitude humaine et argumente en faveur d'une démarche démocratique exigeante en termes de respect et de justice. De véritable dignité.
Un ouvrage salutaire et fondamental pour comprendre les enjeux du débat actuel.
Pourquoi parler aux simples ? Et a fortiori dans leur langue ? Le christianisme exigeait l'adhésion personnelle des individus. Il fallait donc parler à tous. C'est ce qu'ont tenté de faire les auteurs médiévaux qui, entre intérêt et moquerie, respect et mépris, ont ainsi donné naissance à la littérature en langue vulgaire.
Les " simples gens " au Moyen Âge ? Ils ne sont pas rien. Au contraire, on leur parle. Et dans leur langue ! Pourquoi ? Parce que le christianisme exige l'adhésion personnelle des individus. Parce qu'il faut donc s'adresser à tous. Et non pas en latin.
Les langues nouvelles existent à peine quand les conciles exhortent à y recourir pour prêcher au peuple. Mais qui sont les " simples gens " ? On voit en eux la figure du Christ, mais on les méprise, on les exploite, on s'en moque. Les auteurs et les prédicateurs sont déchirés entre le modèle de la grande rhétorique antique et la puissance qui émane de la simplicité biblique.
Parler aux simples, parler des simples, faire parler les simples : tout se mêle, les formes littéraires en jouent et s'en enrichissent. C'est cet univers méconnu que parcourt ici le grand historien Michel Zink.
Il rend aussi hommage à l'effort de vulgarisation que nous devons à ce Moyen Âge si décrié. Et à son influence décisive sur notre langue, notre littérature et notre civilisation.
Une synthèse brillante, accessible et vivante.
Le massif des Écrins, au coeur des Alpes. Des sommets à 4 000 mètres. Un univers rude et escarpé, une nature hostile, exigeante, redoutable. Au coeur de la vallée, une amitié profonde s'est nouée, année après année, entre un « natif », Chris, qui rêvait depuis son enfance d'être guide de montagne, et Lorenzo, un jeune vacancier italien venant de Rome, devenu écrivain.
Un jour, ce dernier disparaît sans explication. Personne ne semble l'avoir vu et, même si Lorenzo connaît bien la montagne et ses dangers, Chris craint qu'il ne lui soit arrivé quelque chose. Inquiet pour son ami, le guide se lance à sa recherche. Alors qu'il arpente avec une anxiété croissante les cols, les sommets et les glaciers, il se remémore trente ans d'aventures et de souvenirs communs.
Une célébration magistrale de la montagne et de l'amitié.
Ministres à Vichy, chefs de police, patrons de presse, speakers de radio, acteurs de cinéma ou simples quidams, ils sont partis au mois d'août 1944 dans les wagons de l'ennemi, puis ils se sont cachés. Leur exil a duré 45 ans pour certains ! Yves Pourcher nous offre ici une galerie de naufragés de l'histoire.
Août 1944. La veille encore, ils étaient ministres, chefs de police, patrons de presse ou vedettes de cinéma. Mais les voilà qui fuient. Ils quittent la France dans les wagons de l'ennemi. Les uns mourront en exil. Les autres reviendront pour chercher refuge dans l'oubli. Certains finiront traqués et jugés. Leurs noms ? Abellio, Bonnard, Déat, Céline, Darquier de Pellepoix... Leurs fautes ? La glorification de Hitler, l'administration de Vichy, la formation des miliciens, la répression des résistants, la déportation des Juifs. Leurs lieux de fuite ? L'Allemagne écrasée et, de là, la Suisse neutre, l'Espagne franquiste, l'Argentine péroniste mais aussi les couvents retirés des Alpes.
Il fallait Yves Pourcher pour exhumer les archives, les témoignages, les correspondances qui dévoilent l'après-guerre des collabos, les chefs et les seconds couteaux, les célébrités et les anonymes. Dans cette galerie des naufragés de l'histoire, où se mêlent le déshonneur et la nostalgie, le reniement et l'endurcissement, les ultras côtoient les lâches et les profiteurs acharnés, les fascistes incurables. Qu'ils se fassent précepteur des riches, marchand d'huîtres, maître-nageur, rubricard de presse, auteur de science-fiction ou écrivain maudit, ils fuient devant le rouleau de l'opprobre, connaissent la malédiction des vaincus, ruminent leur passé, redoutent l'heure de leur condamnation. Autant d'existences pathétiques à la mesure d'autant de complicités criminelles.
Une enquête inédite et totale. Un livre magistral. Une grande leçon d'histoire sur la France d'hier.
« Avec ce volume, écrit J. Habermas, je poursuis les recherches concernant "Morale et communication". Ce qui relance la discussion ce sont surtout les objections faites aux concepts universalistes de la morale qui remonte à Aristote, Hegel et le contextualisme contemporain. Il s'agit de dépasser l'opposition stérile entre un universalisme abstrait et un relativisme qui se contredit lui-même. Je tente donc de défendre la prééminence du juste, compris dans un sens déontologique, sur le bien. Mais cela ne signifie pas que les questions éthiques, au sens étroit du terme, doivent être exclues du questionnement rationnel. » Comme l'indique le traducteur, M. Hunyadi, « dans cette perspective, la question morale centrale n'est plus, on le voit bien, la question existentielle de savoir comment mener une vie bonne, mais la question déontologique de savoir à quelles conditions une norme peut être dite valide. Le problème se déplace de la question du bien vers la question du juste - de celle du bonheur vers celle de la validité prescriptive des normes. Les questions morales - concernant le juste, et décidables au terme d'une procédure argumentative - sont à distinguer des questions éthiques - concernant les choix axiologiques préférentiels de chacun, par nature subjectifs -, c'est l'une des entreprises originales de ce livre que de le montrer. »
Initiation aux réseaux sociaux, à leur histoire, à leur fonctionnement et à leur marchandisation, ce livre interroge leurs possibles bienfaits et leurs criantes dérives. Faut-il limiter leur emprise ou porteraient-ils en eux les remèdes à leurs propres maux ? Complet, accessible, l'ouvrage lucide et indispensable sur le cinquième pouvoir.
Propos haineux, cyberharcèlement, fausses informations, théories du complot, mais aussi manipulation des masses... Les réseaux sociaux sont aujourd'hui propices à tous les excès, à toutes les dérives. En une vingtaine d'années, ils se sont multipliés et occupent désormais une place prépondérante dans notre vie quotidienne.
Cet ouvrage donne des clés simples pour comprendre la révolution qui a bouleversé nos existences. Du fonctionnement des algorithmes aux leviers de viralité, voici, en chiffres, en récits et en anecdotes, un panorama saisissant et accessible qui dit toute la vérité sur les plateformes, leurs dangers, mais aussi leurs bienfaits. Car les médias sociaux ont aussi permis l'émergence d'un cinquième pouvoir, après ceux de l'État et de la presse : celui de l'opinion publique.
Alors, est-il trop tard pour revaloriser le partage, la solidarité, les liens sincères et féconds que peuvent procurer les réseaux ? Et surtout, ne faut-il pas, pour endiguer leurs dérives, parier sur l'intelligence collective plutôt que sur l'intelligence artificielle ?
Décrivant ce monde, examinant les problèmes, suggérant les solutions, c'est en spécialiste que Véronique Reille-Soult offre ici un ouvrage complet, lucide et indispensable sur cet ultime pouvoir.
Comment expliquer les silences de Pie XII sur les exactions nazies ? Andrea Riccardi examine la question à partir des archives de son pontificat que le Vatican a rendu accessible en mars 2020. Un livre appelé à devenir un classique.
Qui fut vraiment Pie XII, élu pape en 1939 ? Le " vicaire " du Vatican insensible au nazisme et au génocide des Juifs d'Europe que décrivent des écrivains et des cinéastes l'accusant d'un mutisme d'autant plus coupable que peureux ? L'" évêque " de Rome protecteur de toutes les victimes du fascisme sous l'occupation de la Ville éternelle qu'attestent des chroniqueurs et des journalistes lui reconnaissant un courage d'autant plus efficace que taiseux ?
Il fallait un éminent historien pour trancher cette question cruciale. Il fallait aussi qu'il ait plein accès aux sources originales. Ce qu'est et ce qu'a fait Andrea Riccardi. Dès 2020, alors que sur la décision du pape François sont ouvertes les archives du pontificat de Pie XII, c'est en savant et en chercheur qu'il s'attelle à cette tâche aussi monumentale que décisive.
Pour la première fois, sans tabou et sans concession, sont dévoilés et étudiés les documents secrets de ce pontificat confronté au déchaînement des totalitarismes, plongé dans une guerre mondiale, ébranlé par les persécutions, les déportations, les exterminations.
Grâce à ces pièces inédites, Andrea Riccardi reconstitue jour après jour ces années terribles telles qu'elles furent vécues par Pie XII et les raisons de ses choix drame après drame. Il n'exonère en rien les zones d'ombre, dont l'inclination de la Curie à l'antijudaïsme. Mais il éclaire comment un homme seul, investi de la plus haute charge spirituelle, a voulu mener la guerre du silence contre le silence universel recouvrant le mal extrême.
Ce livre au retentissement mondial, d'ores et déjà traduit dans une dizaine de langues, nous invite à relire différemment hier pour réinventer autrement demain.
Habiter la Terre, notre Maison commune, de façon plus respectueuse et plus fraternelle. Faire de l'Eglise catholique un lieu d'authentique conversion écologique. Partager la vision chère au pape François d'une écologie intégrale . Telles sont les ambitions des évêques de France.
Habiter la Terre, notre maison commune, de façon plus respectueuse et plus fraternelle. Faire de l'Église catholique un lieu d'authentique conversion écologique. Partager la vision systémique, chère au pape François, d'une écologie intégrale combinant les dimensions environnementale, sociale, anthropologique et spirituelle.
Les évêques de France ont décidé de faire de la conversion écologique une priorité de leur travail en commun. Durant trois années (2019-2022), chacune de leurs Assemblées plénières les aura vus cheminer en compagnie d'invités de tous âges, tous statuts et tous profils.
Les sujets traités n'épuisent certes pas toutes les dimensions de l'écologie intégrale ni tous les sujets graves auxquels est confronté notre temps. Mais, de la théologie de la création à la collapsologie, en passant par les enjeux alimentaires, ou encore le lien entre écologie et justice sociale, ces réflexions partagées n'en ont pas moins balayé un large spectre.
Une démarche qui a fait bouger les coeurs et les esprits, suscitant en cela des initiatives de terrain nombreuses, variées et pleines de promesses.
Parce que c'est bien d'un chemin ouvert qu'il s'agit, cet ouvrage propose plusieurs pistes d'engagements très concrets susceptibles de permettre aux diocèses, aux paroisses, aux mouvements et communautés catholiques de poursuivre et d'approfondir leur mobilisation, en lien avec les autres Églises chrétiennes comme avec l'ensemble de nos concitoyens.
Vous avez dit sobriété ? Oui, mille fois oui : mais une sobriété voulue, partagée, fraternelle et joyeuse !
1984, l'un des livres les plus cités au monde. Le lit-on pour autant ? Sait-on ce qu'il y a derrière Big Brother, le télécran et la novlangue ? En ces temps de crises, où 1984 est sans cesse sollicité, il fallait un guide pour nous initier à cette oeuvre et rendre à Orwell ce qui lui appartient. Le voici !
À l'heure du péril autocratique et de l'aliénation technologique, alors que semble triompher Big Brother, le grand auteur qu'est Orwell et le grand roman qu'est 1984 éclairent notre temps avec une brûlante acuité.
Mais qui est vraiment George Orwell ? Quelle est son ambition d'écrivain ? Quelle influence escompte-t-il exercer en tant que penseur ? Quels sont les motifs d'inspiration, les principaux personnages, les concepts clés de 1984 ? Qu'est-ce qui explique l'extraordinaire réception de cette prophétie romanesque ? Que dit réellement ce maître-livre ?
De son élaboration philosophique à sa construction littéraire et de ses adaptations artistiques à ses répercussions politiques, Stéphane Encel nous emmène à la découverte d'une oeuvre phare du patrimoine mondial. Avec science et nuance, il nous montre ici comment la novlangue, la postvérité, la surveillance généralisée ont pris le pouvoir. Et comment elles ne font pas que persister. Mais, au contraire, ne cessent de s'aggraver.
Évoqué, convoqué, galvaudé, récupéré, 1984 mérite d'être enfin étudié.Afin que nous fassions nôtres, une fois pour toutes, les leçons de ce manifeste antitotalitaire.
Ce à quoi nous invite cette synthèse remarquable qui est aussi bien un manuel de résistance.
La Traduction Oecuménique de la Bible (TOB), publiée en 1975, a marqué un tournant dans la longue histoire de la traduction de la Bible. Pour la première fois au monde, des biblistes catholiques, protestants et orthodoxes travaillaient ensemble pour produire une traduction moderne dont la fiabilité et le sérieux sont aujourd'hui reconnus par tous. La Bible TOB a bénéficié depuis d'importantes révisions, en 1988 et 2004, proposant un texte plus précis et harmonieux et prenant en compte les avancées de la recherche biblique. Cette édition 2010 comprend de nouvelles actualisations des notes et introductions, avec quelques corrections de la traduction. Elle porte la même exigence de clarté de la langue et de fidélité au texte source. La TOB 2010 constitue aussi un événement éditorial et oecuménique sans précédent : pour la première fois dans l'histoire de la Bible en langue française, elle intègre un ensemble supplémentaire de six livres deutérocanoniques en usage dans la liturgie des Eglises orthodoxes 3 et 4 Esdras, 3 et 4 Maccabées, le Psaume 151, la Prière de Manassé. Avec des introductions générales, une introduction à chaque livre, des notes essentielles sur les particularités du texte, un tableau chronologique, un tableau synoptique, un glossaire et huit cartes couleur, la TOB 2010 est tout indiquée pour se plonger dans les récits plusieurs fois millénaires de la Bible, tels qu'ils ont été reçus dans les diverses traditions juives et chrétiennes.
Depuis près de 1 500 ans, le Coran est le livre saint de l'islam. Il constitue le fondement scripturaire de la pensée, de l'art voire des sciences pour toute une civilisation. En Occident, il a été traduit, étudié ou déformé, admiré ou vilipendé. Et pourtant, le Coran demeure encore, à bien des égards, un document énigmatique.
Cet ouvrage offre la synthèse à la fois accessible et rigoureuse des études passées et des recherches actuelles sur le livre saint des musulmans, grâce aux contributions d'une vingtaine de spécialistes parmi les meilleurs au monde. Loin d'une approche confessionnelle, il restitue ainsi le contexte historique, politique, religieux et culturel qui a vu naître le Coran, placé à la croisée des nombreuses traditions et religions de l'Antiquité tardive.
Contre les mécompréhensions et les malentendus, une somme éclairante et indispensable afin de favoriser le dialogue des cultures.
« Les crues meurtrières succèdent aux brasiers, les glaciers fondent et font s'ébouler les montagnes, les rendements agricoles chutent, les territoires côtiers sont engloutis, des pays entiers deviennent des déserts, des tensions font craindre les conflits les plus impitoyables. Le monde est devenu imprévisible et inquiétant.
Je n'attends évidemment pas de Dieu de solutions magiques. Pour autant, la foi chrétienne ne nous laisse pas tout à fait démunis face à ces catastrophes accumulées : elle propose au contraire des ressources certainement sous-estimées.
La Bible a ainsi développé un genre littéraire précisément pour les temps de crise, le genre «apocalyptique». Le mot peut faire peur, et les textes apocalyptiques plus encore. Si pourtant ils sont une lecture pour temps de crise, alors peut-être est-il plus que jamais le temps de les lire. » A. C.