" cette espèce de pétillement très faible.
C'est la bataille acharnée vers laquelle ils marchent, et qui halète là, de l'autre côté de cette crête qu'ils vont franchir. ils marchent ; chaque pas qu'ils font les rapproche de ce coin de terre oú l'on meurt aujourd'hui, et ils marchent. ils vont entrer là-dedans, chacun avec son corps vivant ; et ce corps soulevé de terreur agira, fera les gestes de la bataille ; les yeux viseront, le doigt appuiera sur la détente du lebel ; et cela durera, aussi longtemps qu'il sera nécessaire, malgré les balles obstinées, qui sifflent et chantent sans arrêt, et souvent frappent et s'enfoncent avec un horrible petit bruit mat qui fait tourner la tête, de force, et qui semble dire :
" tiens, regarde ! " et ils regarderont.
Et ils auront peur dans toute leur chair. ils auront peur, c'est certain, c'est fatal ; mais ayant peur, ils resteront. " (sous verdun. ).
C'est l'histoire d'Edmond Dantès, jeune capitaine au long cours, jeté par un infâme complot dans les geôles du château d'If, et qui par la grâce d'un trésor mystérieux saura faire justice.
C'est une histoire de pouvoir et d'argent qui nous entraîne de Marseille à l'île de Monte-Cristo, puis de Rome au Paris des années 1830, où règnent banquiers et gens d'affaires.
C'est l'histoire d'une vengeance implacable née sur les ruines d'un amour brisé, une histoire fabuleuse, généreuse et irrésistible, qui conquiert tous les publics depuis cent cinquante ans.
C'est, pour Umberto Eco et bien d'autres, «un des plus passionnants romans qui aient jamais été écrits».
Souvenez-vous. Les ferrets de la reine Anne d'Autriche, le duc de Buckingham, les perfidies de Richelieu, le siège de La Rochelle. Et, vingt ans après, l'autre cardinal, la Fronde, l'Angleterre de Cromwell, l'exécution de Charles 1er...
Cette Histoire-là est inoubliable. Elle reste dans nos mémoires, revivifiée pour l'éternité par la présence des héros d'Alexandre Dumas, ces trois mousquetaires qui sont quatre - " tous pour un, un pour tous " -, par la magie de ces romans où vibrent, à l'infini, dans le fracas des chevauchées et des épées, la fougue de la jeunesse, le goût de l'aventure, la force de l'amitié, la nostalgie du temps qui passe, la mort qui rôde, aussi, portée par les vents contraires des grands événements.
C'est le théâtre qui avait fait d'abord la gloire de Dumas. On découvrira ici La Jeunesse des mousquetaires qu'il adapta pour la scène en 1849.
Douzième édition mise à jour du classique de la référence grand public sur le cinéma.
1001 films du Voyage dans la Lune de Méliès à Nomadland de Chloé Zhao.
Combien de choses n'ai-je pas apprises en exerçant ma charge ! J'ai vu mourir un père dans un grenier, sans sou ni maille, abandonné par deux filles auxquelles il avait donné quarante mille livres de rente ! J'ai vu brûler des testaments ; j'ai vu des mères dépouillant leurs enfants, des maris volant leurs femmes, des femmes tuant leurs maris en se servant de l'amour qu'elles leur inspiraient pour les rendre fous ou imbéciles, afin de vivre en paix avec un amant.
J'ai vu des femmes donnant à l'enfant d'un premier lit des goûts qui devaient amener sa mort, afin d'enrichir l'enfant de l'amour. Je ne puis vous dire tout ce que j'ai vu, car j'ai vu des crimes contre lesquels la justice est impuissante. Enfin, toutes les horreurs que les romanciers croient inventer sont toujours au-dessous de la vérité. Le Colonel Chabert.
"M. de Maupassant est certainement un des plus francs conteurs de ce pays, où l'on fit des contes, et des si bons. Sa langue forte, simple, naturelle, a un goût de terroir qui nous la fait aimer chèrement. Il possède les trois grandes qualités de l'écrivain français, d'abord la clarté, puis encore la clarté et enfin la clarté... (...) Il est plus varié dans ses types, plus riches dans ses sujets qu'aucun autre conteur de ce temps. On ne trouve gère d'imbéciles ni de coquins qui ne soient bons pour lui et qu'il ne mette en passant dans son sac. Il est le grand peintre de la grimace humaine. Il peint sans haine et sans amour, sans pitié et sans colère, les paysans avares, les matelots ivres, les filles perdues, les petits employés abêtis par le bureau et tous les humbles en qui l'humilité est sans beauté comme sans vertu. Tous ces grotesques et tous ces malheureux, il nous les montre si distinctement, que nous croyons les voir devant nos yeux et que nous les trouvons plus réels que la réalité même. Il les fait vivre, mais il ne les juge pas."
Un chauffard tue un jeune garçon avant de prendre la fuite. Désespéré, le père entreprend la traque du meurtrier. A force d'obstination, et aidé par le destin, il est mis sur la piste de Paul, un être odieux, vulgaire, haï de tous, véritable tyran domestique envers sa femme et son fils. Il parvient à entrer dans l'intimité de cette famille, bien décidé à se venger et tuer l'assassin de son fils. Il profite pour cela d'une sortie en bateau, mais tout ne se déroule pas comme prévu...
Paru en 1938, ce roman à énigme ambitieux, sombre et intense, a été adapté au cinéma par Claude Chabrol en 1969 avec Michel Duchaussoy dans le rôle du père et un Jean Yanne parfait en individu abject.
Préfacée par Katherine Pancol, Geneviève Brisac, Alexandra Lapierre et Françoise Nyssen voici l'intégrale de la saga des Whiteoak, Jalna. Cette fresque familiale canadienne fut l'un des plus grands succès de la littérature nord-américaine, dès la parution en 1927 du premier des seize romans, aussi célèbre que Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell.
La saga des Whiteoak Tome 1.
La naissance de Jalna.
Dès leur première rencontre, le capitaine Philippe Whiteoak et la pétulante Irlandaise Adeline Court tombent amoureux. Leur mariage dépasse en splendeur ce qu'a connu la ville indienne de Jalna. La mort de leur oncle de Québec qui leur laisse une fortune considérable les décide à quitter les Indes. Après un faux départ et maints incidents, leur voilier les conduit à Québec, d'où ils partent s'installer dans les verts espaces de l'Ontario.
Matins à Jalna.
Adeline et Philippe Whiteoak ont invité Curtis et Lucy Sinclair à séjourner chez eux pendant la guerre qui vient d'éclater aux Etats-Unis. Les Sinclair sont Sudistes, et l'esclavage n'est pas admis au Canada. Mais Adeline a la fougue des natifs d'Irlande et Philippe la célèbre obstination anglaise, si bien qu'ils affronteront la réprobation de leurs voisins sans se troubler.
Mary Wakefield.
Trente ans ont passé, Philippe héritier du domaine de Jalna, jeune veuf, va s'y installer avec ses deux enfants. Son frère lui envoie une gouvernante : Mary Wakefield orpheline, inexpérimentée et charmante.
La Jeunesse de Renny.
La famille s'est agrandie. Mary et Philippe ont eu quatre fils : Eden, Piers, Finch et Wakefield. Renny, l'aîné de Philippe, est un adolescent difficile qui méprise les livres et adore les chevaux. Adeline aime sa nature ardente et voit en lui le futur maître de Jalna.
Préface de Katherine Pancol. Auteur notamment de Les yeux jaunes des crocodiles, prix Maison de la Presse en 2006.
Lucien jeta sur Esther un regard mendiant, un de ces regards propres à ces hommes faibles et avides, pleins de tendresse dans le coeur et de lâcheté dans le caractère.
Esther lui répondit par un signe de tête qui voulait dire : " Je vais écouter le bourreau pour savoir comment je dois poser ma tête sous la hache, et j'aurai le courage de bien mourir... " - Que faut-il faire ? demanda-telle. - M'obéir aveuglément, dit Carlos Herrera... Et, il faut rester belle. A vingt-deux ans et demi, vous êtes à votre plus haut point de beauté, grâce à votre bonheur. Redevenez surtout la Torpille.
Soyez espiègle, dépensière, rusée, sans pitié pour le millionnaire que je vous livre. Ecoutez !.... cet homme est un voleur de grande Bourse, il a été sans pitié pour bien du monde, il s'est engraissé des fortunes de la veuve et de l'orphelin, vous serez leur Vengeance... Splendeurs et misères des courtisanes.
Publié en 1947, cet ouvrage du chanoine Paul-Victor Fournier, professeur et homme d'Eglise, mais avant tout passionné de plantes, demeure une véritable bible pour tous les amateurs de soins par les plantes. 1500 plantes y sont répertoriées. On y trouve la description botanique illustrée du végétal, ses dénominations savantes et communes, étrangères et vernaculaires. L'accompagnent la composition chimique, les manières de l'employer, une posologie et ses dangers éventuels selon les indications et les prescriptions des Anciens mais aussi celles de l'Ecole de Phytothérapie moderne. En un temps où les plantes reprennent toute leur importance, ce livre, au langage familier, est une oeuvre irremplaçable, tant pour le grand public que pour les spécialistes.
Une édition préfacée par Katherine Pancol, Genevière Brisac, Alexandra Lapierre et Françoise Nyssen de l'intégrale de la saga des Whiteoak, Jalna, best-seller international depuis la parution en 1927 du premier des seize romans de la série, aussi réputée qu'Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell.
La saga des Whiteoak Tome 2.
L'Héritage des Whiteoak.
Renny Whiteoak, l'héritier de Jalna, revient d'Europe à la fin de la Première Guerre mondiale. Le domaine a été mal géré et ses quatre jeunes frères ne se montrèrent guère disciplinés. Renny commence par remonter l'écurie. Son rêve, c'est de renflouer la fortune familiale en gagnant des courses.
Les Frères Whiteoak.
La grande fratrie née des deux mariages de Philippe Whiteoak, une fille et cinq garçons, de trente-sept à sept ans, vit dans la même maison presque séculaire, sans compter deux oncles, une tante, une invitée et, bien sûr, Adeline qui a quatre-vingts dix-huit ans.
Jalna.
On prépare le centenaire d'Adeline qui donner lieu à une fête mémorable. La vieille dame reste telle qu'en elle-même, la langue bien pendue. En attendant, c'est l'effervescence. Renny qui approche de la quarantaine et règne en maître sur le domaine, tombe sous le charme de sa jeune belle-soeur américaine.
Les Whiteoak de Jalna.
Adeline, pieusement veillée par Finch, le musicien de la famille, arrive au terme de son long règne sur Jalna. Mieux vaut pour elle ignorer les ravages que le désir et la passion ont exercé sur ses petits-enfants. Elle s'éteint calmement, laissant, comme un dernier défi, le plus surprenant des testaments.
Préface de Géneviève Brisac : prix Femina en 1996 pour Week-end à la chasse à la mère et prix des Editeurs pour Une année avec mon père, elle a publié une trentaine de romans pour la jeunesse.
On aime Molière comme on aime un ami - autant qu'on admire l'auteur. Il a 400 ans, mais il garde le charme d'un jeune premier. Il est un monument du patrimoine, mais il nous fait rire comme un blagueur pendant un bon repas. Enfin, il est le bon sens et la profondeur réunis en quelques mots.
Au sommaire : Le Médecin volant, 1645 - La Jalousie du barbouillé, 1650 - L'Etourdi ou les Contretemps, 1655 - Le Dépit amoureux , 1656 - Les Précieuses ridicules, 1659 - Sganarelle ou le Cocu imaginaire, 1660 - Dom Garcie de Navarre ou le Prince jaloux, 1661 - L'Ecole des maris, 1661 - Les Fâcheux, 1661 - L'Ecole des femmes, 1662 - La Critique de l'école des femmes, 1663 - L'Impromptu de Versailles, 1663 - Le Mariage forcé, 1664 - La Princesse d'Elide, 1664 -Tartuffe ou l'Imposteur, 1664 - Dom Juan ou le Festin de pierre, 1665 - L'Amour médecin, 1665 - Le Misanthrope ou l'Atrabilaire amoureux, 1666 - Le Médecin malgré lui, 1666 - Mélicerte, 1666 - Le Sicilien ou l'Amour peintre, 1667 - Amphitryon, 1668 - George Dandin ou le Mari confondu, 1668 - L'Avare ou l'Ecole du mensonge, 1668 - Monsieur de Pourceaugnac, 1669 - Les Amants magnifiques, 1670 - Le Bourgeois gentilhomme, 1670 -Les Fourberies de Scapin, 1671, 28. La Comtesse d'Escarbagnas, Ecriture : 1671, Création : 1671 - 29. Les Femmes savantes, 1672 - 30. Le Malade imaginaire, 1673 ;
Si Robert Louis Stevenson se lance à l'assaut du Pacifique, en cette année 1888, c'est surtout dans l'espoir de guérir son emphysème sous le soleil des tropiques. Mais son amour de la mer et de l'aventure ne date pas de cette traversée : il l'a reçu en héritage de ses ancêtres bâtisseurs de phares sur les côtes d'Ecosse. Des brumes du nord aux îles Sous-le-Vent, tous les romans et récits maritimes de Stevenson sont marqués par ce même mouvement de l'ombre vers la lumière. Ombre du mystère et lumière de l'or : deux pôles d'un univers littéraire où les aventuriers sont à la fois des criminels et des rêveurs, où la fortune - toujours recherchée et rarement atteinte - semble une métaphore de la guérison, une seconde naissance.
« Les Travailleurs de la Mer sont donc à la fois le roman le plus méconnu de Victor Hugo, le plus riche et le plus mystérieux. » Claude Aziza.
Gilliatt est « un homme de la mer surprenant », un « vrai marin qui navigue sur le fond plus encore que sur la surface. ». Une force de la nature mal aimée qui vit isolée dans sa maison « visitée par les esprits » et doublée d'un tempérament pensif et solitaire ; d'aucuns le surnomment le Malin. Afin de pouvoir épouser Déruchette qu'il aime, il accepte le défi lancé par la tante de celle-ci : retrouver une machine de l'épave La Durande coincée entre les deux rochers au large de l'île de Guernesey.
Entre l'homme et les éléments marins s'engage alors un combat terrible, dans lequel Gilliat se mesure, dans une solitude extrême, aux puissants éléments, à la mer déchaînée mais aussi au mystère et aux cauchemars des fonds marins qu'incarne une pieuvre... Et pourtant, l'exploit accompli restera vain, la jolie et insouciante Déruchette n'attendra pas Gilliat car elle s'est offerte à un autre.
Ecrit lors de son exil à Guernesey, Les Travailleurs de la mer est une oeuvre grandiose et lyrique, introduit par L'Archipel de la Manche, qui présente la vie, les moeurs des îles anglo-normandes.
Cette édition Omnibus est également enrichie de poèmes marins de Victor Hugo, des illustrations magnifiques de l'écrivain, d'une préface de Claude Aziza et d'un dictionnaire de l'exil hugolien de ce spécialiste du XIXe siècle.
« Le premier objectif de ce dictionnaire est de fournir un compagnon au lecteur des textes fondateurs du christianisme, un compagnon qui se doit de lui aplanir le chemin au long d'une lecture occasionnelle ou continue. On trouvera dans ce livre les personnages, les événements, les institutions politiques, sociales et religieuses mentionnés dans les évangiles, mais aussi les concepts et les représentations théologiques qu'ils utilisent : comment s'y adresse-t-on à Dieu et comment en parle-t-on? Comment sont énoncées les appartenances religieuses et communautaires ?
En procédant au croisement des documents, on peut retrouver dans les récits évangéliques des éléments et des éclats d'histoire, même si tout n'est pas explicable. Les évangiles ne racontent pas un événement, mais font état d'une expérience historique, celle que firent les disciples et dont ils ont témoigné. » Marie-Françoise Baslez.
Plus de 800 pages, une maquette élaborée, les illustrations de Sidney Paget parues dans le Strand, la traduction intégrale d'Eric Wittersheim, un prix de vente étudié... Tout est réuni pour faire de cet album aussi somptueux qu'impressionnant un must pour les amateurs du génial détective - et ils sont nombreux, petits et grands !
Préfacée par Katherine Pancol, Geneviève Brisac, Alexandra Lapierre et Françoise Nyssen, voici l'intégrale de la saga des Whiteoak, Jalna, best-seller international depuis la parution du premier des seize romans en 1927, aussi réputée qu'Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell.
La saga des Whiteoak Tome 3.
Finch Whiteoak.
Finch, heureux d'avoir aidé Renny et Piers à rétablir la situation à Jalna, quitte le Canada. Il va rejoindre en Angleterre sa tante Augusta et son frère Eden, le poète, la brebis galeuse des Whiteoak. C'est là qu'il rencontre Sarah, belle, riche et égoïste. Finch est violemment attiré par la jeune femme mais, inconsciemment, il la sent dangereuse.
Le Maître de Jalna Un domaine aussi vaste que Jalna est bien lourd à entretenir. Meg, qui a enfin épousé Maurice, voudrait le vendre, à la grande fureur de Renny. Sarah, déjà veuve et très riche, débarque un jour à Jalna : elle est libre maintenant, peut-être décidera-t-elle enfin Finch à l'épouser.
La Moisson de Jalna Le combat que Renny a entrepris pour tenter de sauver Jalna de la faillite, l'épuise. Un soir de détresse, il a trompé sa femme Alayne. Celle-ci l'apprend et sa fierté supporte mal l'offense. Elle quitte Jalna. Renny, qui n'avait désiré qu'un moment d'oubli, se sent incapable de continuer seul cette lutte épuisante. Il aime Alayne et pour la première fois de sa vie, il est prêt à s'humilier, à implorer son pardon.
Le Destin de Wakefield La vocation religieuse de Wakefield a été de courte durée. En ce début 1939, il vit à Londres, résolu à se faire un nom dans le théâtre. Il obtient un rôle dans une création, en même temps qu'une jeune comédienne, Molly Griffith, dont il tombe amoureux.
Préface de Alexandra Lapierre : Grand prix des lectrices de Elle en 1993 pour Fanny Stevenson, elle vient de publier Belle Green.
Tout commence par un petit garçon puni pour vol : il est privé de champignons... et devient orphelin du même coup, les onze membres de sa famille succombant à une platée vénéneuse. C'est le point de départ d'une vie de tricheur professionnel, dont voici la confession.
Ce long monologue plein d'ironie et pétillant d'esprit - le seul roman de Guitry, à son sommet - parut chez Gallimard en 1935 avant d'être adapté à l'écran par l'auteur un an plus tard sous le titre Roman d'un tricheur, premier d'une longue série de films de fiction.
Il existe, selon pierre loti, pionnier parmi les écrivains voyageurs au maroc, " plusieurs manières de décrire les pays.
Il y a d'abord les articles très sérieux : études approfondies, détails comme en peuvent fournir les gens qui ont vécu très longtemps dans les endroits dont ils parlent. puis il y a les notes rapides qui sont comme les impressions sténographiées du voyageur qui passe ". il y a enfin, aurait-il pu ajouter, les récits de fiction nés de la confrontation du rêve et de la réalité.
Des instantanés de jadis aux romans de la quête de l'autre et de la découverte de la civilisation arabo-islamique produits par des écrivains résidents, on découvrira ici, à travers le meilleur des uns et des autres, " l'empire fortuné " du maroc, à la fois si proche et si lointain.
Malgré ses contingences, " le voyage en courant " dont parle loti n'est dépourvu ni de beauté, ni de justesse, lorsqu'il est signé de son nom, de celui de montherlant ou des tharaud.
Et lorsque l'approfondissement du point de vue devient possible et nécessaire, on s'aperçoit que c'est encore sur ces récits initiaux que s'appuient les approches plus récentes, intériorisant peu à peu le regard, pour finalement conduire à une vision " du dedans " - celle des écrivains maghrébins de langue française.
Mais le voyage commence, laissons loti guider nos pas, " à travers des plaines sauvages tapissées de fleurs, à travers des déserts d'iris et d'asphodèles. au fond de ce vieux pays immobilise sous le soleil lourd, voir les grandes villes mortes de là-bas, que berce un éternel murmure de prières. ".
Maigret, ce sont 75 romans et 28 nouvelles publiés entre 1931 et 1972.
Ce tome 1 regroupe les huit premiers Maigret parus en 1931. Il est préfacé par Pierre Assouline, biographe de Simenon, qui lui a notamment consacré un Autodictionnaire Simenon, un documentaire, et vient d'adapter plusieurs romans de Simenon pour le théâtre radiophonique.
Pietr-le-Letton - Le Charretier de "La Providence" - Monsieur Gallet, décédé - Le Pendu de Saint-Pholien - La Tête d'un homme - Le Chien jaune - La Nuit du carrefour - Un crime en Hollande Notes de Michel Carly.
« Vers trois heures de l'après-midi, dans le mois d'octobre de l'année 1844, un homme âgé d'une soixantaine d'années, mais à qui tout le monde aurait donné plus que cet âge, allait le long du boulevard des Italiens, le nez à la piste, les lèvres papelardes, comme un négociant qui vient de conclure une excellente affaire, ou comme un garçon content de lui-même au sortir d'un boudoir. C'est à Paris la plus grande expression connue de la satisfaction personnelle chez l'homme. En apercevant de loin ce vieillard, les personnes qui sont là tous les jours assises sur des chaises, livrées au plaisir d'analyser les passants, laissaient toutes poindre dans leurs physionomies ce sourire particulier aux gens de Paris, et qui dit tant de choses ironiques, moqueuses ou compatissantes, mais qui, pour animer le visage du Parisien, blasé sur tous les spectacles possibles, exige de hautes curiosités vivantes. » Le Cousin Pons Edition présentée par Pierre Dufief, professeur à l'Université de Nanterre Paris X, et Anne-Simone Dufief, professeur à l'Université d'Angers.
Dans ce volume : Balzac vu par ses proches ; Balzac lu et relu par les écrivains et les critiques.