Littérature
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« Martial, il faut te reprendre, tu perds la tête ma parole! Si cette femme a cet effet sur toi, j'augure mal de ton avenir de prêtre, ironise la petite voix intérieure. Jusque-là ta foi, ton armure, t'avait préservé des tentations de la chair. En es-tu toujours aussi sûr, toi qui veux absolument exercer ton sacerdoce jusqu'au bout. Chaque fois que tu la verras, tu vas souffrir mille morts. Alors que feras-tu Monsieur le Curé? »
Claudine Deniau interroge le célibat des prêtres confrontés aux imprévus de la vie. Dans ce roman, le père Martial, curé à Villié-Morgon, est plongé dans un dilemme qui l'écartèle entre ses voeux et ses sentiments pour Clémence.
Une solution inespérée va se présenter, résolvant cette question qui le mettait à la torture.
Claudine Deniau, Caladoise retraitée de l'enseignement spécialisé, s'intéresse dans chacun de ses romans, à la psychologie d'un personnage soumis à une situation particulièrement difficile et à la manière dont il s'en tirera finalement. -
«Je sors de l'hôpital à la fin de l'été 1995 dans une chaise roulante, avec des cannes anglaises pour marcher, une minerve pour éviter les chocs dans le haut de la colonne vertébrale, le souffle très court, le coeur hésitant à régler et les pansements des cicatrices qui suintent encore à changer tous les deux jours. Je devrais, après un triple pontage, passer trois semaines dans un institut spécialisé, aller régulièrement aux Invalides où existe le meilleur service de rééducation. Patiemment réapprendre, une fois de plus, à respirer et à me servir de mes jambes.Il y a peut-être encore mieux pour la convalescence. L'air du large. La responsabilité de la barre. La liberté. L'océan.»
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Douze anciens aventuriers de la guerre, de la politique ou des océans se réunissent une fois par mois pour raconter des anecdotes exemplaires et vraies. Car à leurs yeux la vie est plus intéressante que toutes les littératures.
Un jour, pour remplacer l'un des membres du cercle, ils élisent, à la surprise générale, une femme. Chacun croyait être le seul à voter pour elle. Mais très vite les onze hommes s'aperçoivent qu'ils la connaissaient tous et que la plupart en étaient amoureux. Le Cercle des douze Mois survivra-t-il à cette révolution.
Jean François Deniau est un merveilleux conteur. Récits extraordinaires, secrets d'Etat et exploits en tous genres prennent vie au fil des pages. Mail ils s'effacent peu à peu devant une autre aventure vécue : par quelle grâce s'impose le pouvoir d'une femme ?
Tadjoura la mystérieuse, au bord de l'océan indien, apportera la réponse. -
«Écoutez, écoutez la très belle histoire de l'étranger qui fut notre hôte et notre roi... Il arriva chez nous juste avant le soir, et chez nous le soir ne dure que très peu de temps. Il était jeune, mince, vêtu de kaki comme un soldat. Il ne parlait pas, il ne riait pas. Ses yeux avaient toujours l'air de chercher ailleurs... Qui aurait pu savoir la suite ? Et qui, quand il jette un caillou dans un puits, peut savoir s'il réveillera le serpent qui y dormait ?»
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Sept contes destinés aux jeunes qui adorent se faire peur avec des histoires de serpents, de diables et de mauvais sorts, mais qui aiment rire aussi des mésaventures de princesses impossibles et de parents bizarres...
Savez-vous qu'il ne faut à aucun prix révéler le secret du roi des serpents? Et vous... Sauriez-vous garder ce secret contre vents et marées?
Vous qui aimez les contes, tous les contes, pour être étonné, stupéfait... Pour avoir peur, pour rêver, pour trembler... Pour être subjugué et happé dans le monde du Merveilleux, lisez ce livre écrit par un immense écrivain. Il est pour vous. -
Douze anciens aventuriers de la guerre, de la politique ou des océans, dont chacun porte le nom d'un mois de l'année, se réunissent dans un lieu insolite mais symbolique pour raconter des histoires exemplaires et vraies. La vie est plus surprenante que toutes les littératures.
Après Tadjoura, le nouveau récit de Jean François Deniau nous entraîne de l'île Madame sur la côte charentaise à l'île de Malte au coeur de la Méditerranée, de l'Albanie communiste au château de la Wartburg où vécut Luther, d'une chambre d'hôpital dans le service des phases terminales à la salle PI du palais de la Découverte à Paris, pour nous faire vivre de passionnantes aventures.
L'Île Madame commence après l'élection du nouveau président : Août, la seule femme de ce cercle d'hommes. Août a sa façon bien à elle de diriger. Au fil des pages, passions inavouées et secrets d'Etat se révèlent peu à peu, comme apparaît, à marée basse, le chemin de l'île Madame -
Durant les années 1960, les moyens de contraception n'existant pas, certaines jeunes femmes se voyaient contraintes de recourir à l'avortement pratiqué la plupart du temps pardes Faiseuses d'anges au risque d'y laisser leur vie et d'être sévèrement punies par la loi. Fanny l'une d'entre elle, aura recours à ce moyen dramatique, soutenue par sa grande amieMartine. Celle-ci, en tant que complice, verra son destin basculer : pour échapper à la loi, elle s'exilera en Afrique où elle rejoindra son amoureux Malien. Elle nous fera découvrir Bamako, une famille villageoise, les rituels d'un mariage malien. Elle et son mari, infirmiers tous les deux, exerceront leur métier avec passion afin de faire reculer la malnutrition des enfants due aux aléas du climat si fréquents dans ces pays.Claudine Deniau, professeur d'enseignement spécialisé à la retraite, écrit son 4e roman avec Une amie véritable. Adepte des voyages à pieds dans de nombreux pays du monde,ceux-ci lui ont permis de pénétrer la vie des habitants des contrées visitées, de participer à des cérémonies et des rituels habituellement peu accessibles aux touristes.
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Ce cinquième roman de Claudine Deniau nous entraîne dans le quotidien de Domitille, une ravissante petite fille, née d'un père Bulgare et d'une mère Martiniquaise.
À l'âge de la puberté, l'adolescente se met à détester les transformations de son corps et ne supporte plus son reflet.
D'autant plus quand sa mère, qui était pourtant si fière d'elle, commence à la repousser, tout en se haïssant de ne pas pouvoir s'en empêcher.
La jeune fille devra affronter plusieurs épreuves pour parvenir à s'aimer à nouveau.
À travers le personnage de Domitille, Claudine Deniau interroge le rapport au corps et aux changements qui s'y opèrent durant l'adolescence. -
Nous partirons tête haute : Lettres d'un jeune homme depuis le camp de Pithiviers (1941-1942)
Katy Hazan, Monique Novodorsqui-Deniau
- Le Manuscrit
- 4 Février 2025
- 9782304056556
Jules-Yoël Geller a vingt ans lorsqu'il est interné à Pithiviers. Il fait partie des plus jeunes parmi les 1 700 Juifs détenus du camp. Commence alors une correspondance entre lui et ses parents d'une part, et sa soeur Judith et son jeune frère Marcel de l'autre : une trentaine de lettres, rédigées entre mai 1941 et juin 1942, pieusement gardées et restituées par sa soeur. Sur un ton badin et enjoué, le jeune homme se raconte à travers la vie du camp. On entre dans sa correspondance familiale comme par effraction, et on le suit pas à pas, avec l'espoir fou qu'il s'en sortira. On a envie de lui crier de partir, de s'évader, de ne pas faire confiance au préfet, au commandant et au gendarme « qui sont plutôt bienveillants. » Car nous connaissons la fin de l'histoire...
Cette correspondance de l'intime est suivie des dernières lettres d'une trentaine d'internés sur le point de partir vers l'inconnu. Ces dernières lettres sont celles d'hommes ordinaires, tous étrangers (deux sont français), la plupart polonais, arrivés en France dans les années 1930, et maîtrisant mal la langue française. Souvent engagés volontaires, la rafle dite du billet vert les a « cueillis », à peine démobilisés. Tel fut le cadeau de la France reconnaissante à leur égard.
Plus que des tombeaux de papier, cet ouvrage sauve de l'oubli les noms de ces internés, pères, frères et fils, en redonnant corps à leur humanité. -
«Je sors de l'hôpital à la fin de l'été 1995 dans une chaise roulante, avec des cannes anglaises pour marcher, une minerve pour éviter les chocs dans le haut de la colonne vertébrale, le souffle très court, le coeur hésitant à régler et les pansements des cicatrices qui suintent encore à changer tous les deux jours. Je devrais, après un triple pontage, passer trois semaines dans un institut spécialisé, aller régulièrement aux Invalides où existe le meilleur service de rééducation. Patiemment réapprendre, une fois de plus, à respirer et à me servir de mes jambes. Il y a peut-être encore mieux pour la convalescence. L'air du large. La responsabilité de la barre. La liberté. L'océan.»
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Les berets blancs de la legion en indochine
Simonin/Deniau
- Albin Michel
- 30 Octobre 2002
- 9782226134554
Paul Simonin, ancien chef de maquis dans la Résistance, accomplit sa mission d'officier français dans les rizières et la jungle cochinchinoise en déjouant les ruses de l'adversaire, en inventant un nouveau modèle de poste militaire adapté au terrain, en protégeant les populations civiles. Il retrace dans cet ouvrage l'histoire inédite des « Bérets blancs », Vietnamiens d'origine khmère engagés volontaires dans la guerre d'Indochine. Mais l'aventure des « Bérets blancs », c'est aussi le combat d'un homme qui, loin des états-majors, applique l'esprit de la Résistance à un conflit dans lequel l'armée s'embourbe. Il répond à la guérilla du Vietminh par une autre guérilla qui respecte les droits de l'homme et pratique avant la lettre l'ingérence humanitaire. Un témoignage qui éclaire de manière nouvelle la présence française en Indochine et, au-delà de la défaite, lui apporte une justification, personnelle et collective : la défense des libertés.
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Août est une femme supérieure, conseillère écoutée de l?Elysée, alliant le charme au courage. Elle est nommée par le président de la République à la tête des services secrets français. Elle va être en charge de dossiers délicats ? otages du Liban, affaire Bousquet, putsch soviétique, etc. ? pour lesquels elle fait appel aux membres du Cercle des douze Mois, anciens baroudeurs à la jeunesse aventureuse. Et notamment au narrateur, un de ses soupirants. Les pouvoirs s?affrontent dans l?ombre. Le Grand Jeu est le roman d?une passion qui se défait peu à peu dans l?imbroglio des missions très spéciales et des secrets d?Etat. Ces histoires ont laissé une part importante de mystère. Août et ses chevaliers de la Table ronde lèvent un coin du voile.
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1945 : la France vient d'être libérée. Dans ces années d'après-guerre, Charlotte et Pierre ont tout pour être heureux : l'amour, de beaux enfants et une situation confortable. Mais la jeune femme traîne derrière elle une enfance malheureuse et, au fil des années et des difficultés que le couple rencontre, elle se détache peu à peu de son mari et de sa fille aînée, remettant toute son attention à son fils cadet. Pierre, qui ne comprend plus sa femme mais qui aime tendrement ses enfants, se réfugie dans sa vie professionnelle. Charlotte et Pierre, qui s'aimaient tant, s'éloignent inexorablement. Parviendront-ils à saisir les cadeaux que leur offre la vie ?
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Doux mots et belles paroles offre un voyage émotionnel à travers des thèmes variés et des expériences profondes. Il peint une toile de sentiments et d'idées, ouvrant une fenêtre sur l'univers d'Erika Deniau-Cancé. Les différents poèmes qui le composent, parfois aux allures de comptines, abordent des sujets évocateurs qui sauront résonner dans les coeurs des lecteurs, pour le plus grand bonheur de tous. Un périple dont la mélodie vous habite au fil des pages.
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Jean-François Deniau est de ceux qui ont choisi d'accomplir, le plus dignement possible, leur "métier d'homme". On l'a vu, selon les circonstances, ministre ou rebelle, marin ou ambassadeur, baroudeur ou notable. Mais, pour cet amateur de défis ne s'agissait-il pas, chaque fois, de rester fidèle à lui-même ? Et c'est cette fidélité qui, précisément, résume ce livre où l'on découvrira un homme qui ne s'est jamais lassé de dire ce qu'il croit, et de faire ce qu'il dit. Des grands de ce monde aux plus humbles, de l'Orient compliqué à la nouvelle Europe, de l'Asie décolonisée à l'Espagne post-franquiste, de la politique française où il s'ennuie parfois à l'Océan où il se ressource toujours, Jean-François Deniau n'a négligé aucun des théâtres où s'écrit l'histoire de ce siècle. Témoin, acteur, moraliste, il aime se battre, contre le mal, contre la maladie. Et chacun de ses combats demeure, pour tous, une leçon d'espérance.
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Le dernier volet très attendu des mémoires de Jean-François Deniau, plus intime que les précédents.
La vie de Jean François Deniau, c'est d'abord survivre. Aux rêves d'une enfance enchantée. A la maladie et à l'hôpital qui ne le lâchent pas depuis près de vingt ans. Aux pièges de la jungle, aux secrets de la diplomatie, aux risques des maquis afghans ou de la guerre en Bosnie, aux tentations du pouvoir, aux complots de la politique française, aux dangers de la mer. A la vie elle-même avec ses passions amoureuses, ses moments d'aveux et de désespoir - le courage quand même de ne jamais abandonner.
La volonté d'espoir quand il n'y a pas d'espoir s'appelle l'espérance. -
Une histoire romanesque d'un homme à la recherche de son père sur fond de civilisation vietnamienne.
Fils d'un légionnaire français et de sa compagne annamite, Claude Mader profite d'une mission scientifique au Vietnam pour tenter de retrouver les traces de son père disparu en Indochine en 1951. Parti établir une carte de l'ancien empire champa du temps de sa splendeur, il est pris avec passion par ce double mystère : celui de la disparition hier d'un empire ; celui, aujourd'hui, de la disparition d'un homme. Et la piste est la même ! De réseau en réseau, de personnages surprenants en personnages étonnants, des bas-fonds de Saigon aux jungles des hauts plateaux vietnamiens, cette quête entraîne le lecteur dans un voyage extraordinaire sur fond inconnu de trafic d'animaux sauvages.
Qui gagnera, le souvenir ou l'oubli ?
Tout l'art de conteur de Jean François Deniau pour une histoire superbe.