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1815 campagne de Belgique ; des monuments et des hommes
Yves Moerman, Yann Deniau, Joeri de Rocker
- Soteca
- 7 Juillet 2015
- 9791091561815
En 1814, les armées impériales vaincues, Napoléon fut contraint d'abdiquer le 6 avril et prit le chemin de l'exil. Le traité de Paris ramena la France à ses anciennes limites et réunit la Belgique au royaume de Hollande. L'Empereur parti, les émigrés français rentrèrent chez eux et pensèrent qu'ils pourraient rétablir l'Ancien régime avec les privilèges que la Révolution avait abrogés.
L'armée humiliée était mécontente et grognait, la France murmurait.
Sur son île, Napoléon pensa que le pays réclamait son retour. Débarqué à Golfe-Juan le 1er mars 1815, il fut rejoint et acclamé par les troupes royales envoyées pour l'arrêter. Il arriva à Paris en vingt jours pour reprendre son trône. Son retour réveilla la coalisation de l'Europe entière, dont les rois se liguèrent à nouveau contre lui. Des troupes innombrables se dirigèrent vers la France pour l'envahir, pour en finir avec l'« Ogre corse » et rétablir définitivement Louis XVIII sur le trône. L'Empereur parvint à réunir une armée de 125 000 hommes en quelques semaines.
En Belgique, les armées prussiennes du maréchal Blücher comptaient environ 120 000 hommes et les armées anglo-hollandaises 100 000 hommes, sous les ordres de Wellington. Napoléon prit l'initiative d'aller à leur devant. Il entra en Belgique avec ses troupes le 15 juin 1815. Après la victoire de Ligny, l'armée française avait rendez-vous avec l'Histoire dans les mornes plaines de Mont-Saint-Jean...
Cet ouvrage présente les lieux remarquables qui subsistent de cette campagne de Belgique en juin 1815, et les monuments, stèles et plaques commémoratives qui en perpétuent la mémoire.
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Le sacre de l'empereur Napoléon Ier (Paris, le 2 décembre 1804 - Boulogne-sur-Mer, le 28 mai 2011)
Yann Deniau, Yves Moerman
- Memogrames
- Isis
- 15 Juillet 2011
- 9782930418766
Le 28 mai dernier, en la Basilique de Boulogne-sur-Mer, Napoléon a été, une nouvelles fois, sacré Empereur des Français. Cette remarquable reconstitution, au plus proche de la cérémonie du 2 décembre 1804 à Notre-Dame de Paris, haute en couleurs et forte en émotions, méritait un livre : il est sorti de presse le 14 juillet de manière à accompagner l'exposition des costumes du Sacre - Au Défilé de l'Empereur - qui se tient au château-musée de Boulogne-sur-Mer du 16 juillet au 19 septembre 2011, puis être proposé en librairie pour la rentrée littéraire, avec 4 autres nouveautés Memogrames. Yves Moerman et Yann Deniau, coauteurs chez Memogrames de l'essai Les Grognards centenaires de Napoléon et du portfolio De Bonaparte à Napoléon - 24 aquarelles de JOB, ont à nouveau unis leurs talents pour concocter, en un temps record, cet ouvrage relatant le sacre de l'Empereur tel qu'il se déroula en 1804 et sa reconstitution en mai 2011. Ils ont bénéficié, à cet effet, de la complicité active de l'association boulonnaise La Grande Armée et de son président Michel Lamesch, mais aussi de celle de l'Empereur en personne, heureux de cette initiative éditoriale et qui en signe la préface. L'ouvrage, au format 22,5 x 22,5 cm, relié sous couverture rigide, compte 96 pages, dont la moitié en couleur. Les clichés sont du photographe Frédéric Coune, ainsi que des auteurs. De nombreux documents d'époque illustrent aussi le propos.
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Les memoires des sept vies t.1; temps aventureux
Jean-françois Deniau
- Best
- 18 Février 1999
- 9782266069489
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Les memoires des sept vies t.2 ; croire et oser
Jean-françois Deniau
- Best
- 21 Octobre 1998
- 9782266083829
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Je n'ai pas tout dit ; ultimes révélations au service de la France
Paul Aussaresses, Jean-Charles Deniau
- Rocher
- 24 Avril 2008
- 9782268065144
" Qu'est-ce qui t'a pris d'ouvrir ta gueuleoe " demande Marcel Bigeard à son camarade de combat, le général Paul Aussaresses, ancien de la France libre, baroudeur de légende, quand il a commencé de livrer ses souvenirs sur la guerre d'Algérie dans son ouvrage Services spéciaux - Algérie 1955-1957 (Éditions Pion et Perrin, 2001). En disant clairement que oui, il avait torturé et qu'il en avait reçu l'ordre, le général Paul Aussaresses a provoqué un beau tohu-bohu médiatique qui s'est soldé par sa condamnation pour apologie de crimes de guerre en 2003 et sa démission forcée de l'ordre de la Légion d'honneur. Tout le monde lui tourne le dos, mais son témoignage en déclenche beaucoup d'autres. Jean-Charles Deniau, qui l'avait interviewé dans son documentaire "Paroles de tortionnaires" est retourné le voir dans sa retraite. Le Général a bientôt 90 ans, il ne voit presque plus, il est fatigué, mais les souvenirs de toute sa vie de soldat et d'agent secret - il a été membre du service Action du SDECE - sont intacts, comme son humour à froid et sa façon particulière d'énoncer les faits. Lui qui a désobéi pour la première fois de sa vie en 2001, en brisant la loi du silence, a décidé de ne pas " rentrer dans le rang" et de récidiver. Est-ce le défaut de reconnaissance qui l'accable aujourd'hui, depuis que la Légion d'honneur lui a été retirée, ou le tourment inavoué de sa conscience qui pousse Paul Aussaresses à affirmer : Je n'ai pas tout dit ? Répondant aux questions sans complaisance de Jean-Charles Deniau et Madeleine Sultan, il se confie, et c'est un demi-siècle de coups tordus, de guerre froide, de ventes d'armes, d'affaires jusqu'ici tenues secrètes qui se dévoilent dans ce livre. Les gouvernements de droite comme de gauche se succèdent sans que rien ne change dans un monde où tous les coups sont permis. Paul Aussaresses répond aux questions, n'a rien oublié et raconte : les ventes d'armes à toutes les dictatures, en particulier à celles d'Amérique latine, sous Giscard comme sous Mitterrand, la formation des futurs officiers tortionnaires du Chili et d'Argentine par des instructeurs français, les opérations "homo" (homicides) en Afrique, Klaus Barbie-Altman opérant pour l'industrie française en toute tranquillité, en Bolivie. Enfin, ultime révélation, Paul Aussaresses nous permet d'éclaircir un des derniers grands mystères de la guerre d'Algérie. Pour autant, le Général a-t-il tout dit de lui-même ? A-t-il consenti à revenir sur ces fameuses " circonstances " qui semblent avoir, au fil d'un irrésistible processus paralysé les plis de sa conscienceoe Tout au long de ces entretiens très serrés, Jean-Charles Deniau et Madeleine Sultan ont cherché à explorer la question du libre-arbitre et de la responsabilité de l'officier en temps de guerre, qui s'est posée à chaque étape de cet itinéraire sans retour.
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La vérité sur la mort de Maurice Audin
Jean-Charles Deniau
- Des Equateurs
- 9 Janvier 2014
- 9782849902639
Depuis plus de cinquante-cinq ans, l'affaire Audin est devenue une affaire d'État, impliquant la plupart des hommes politiques de la IVe et de la Ve République. Qu'est-il arrivé à Maurice Audin ? S'est-il effectivement échappé ? A-t-il succombé sous les coups des militaires français ? A-t-il été exécuté sur ordre ? Jean-Charles Deniau a croisé les sources, rencontré les derniers protagonistes vivants, recueilli leurs ultimes confessions. Ce ne sont plus des témoignages mais des aveux hallucinants de la dernière heure, et notamment ceux du général Aussaresses qui n'a pas emporté ses secrets dans la tombe.
La Vérité sur la mort de Maurice Audin fait un sort aux thèses officielles et découpe au scalpel la dernière grande énigme de la guerre d'Algérie.
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Les grognards centenaires de Napoléon ; les derniers soldats médaillés de Sainte-Hélène
Yves Moerman, Yann Deniau
- Memogrames
- 10 Juin 2010
- 9782930418582
La très abondante littérature napoléonienne n'a que peu évoqué le vécu des anciens grognards de Napoléon 1er revenus à la vie civile, et dont les vieux jours furent bien souvent difficiles.
Le Belge Yves Moerman et le Français Yann Deniau, deux passionnés d'Histoire et du Premier Empire qui pratiquent la reconstitution historique, de bivouacs en champs de bataille le temps d'un week-end, ont uni leurs efforts pour rendre hommage à ces oubliés de l'Histoire.
Leurs minutieuses recherches nous livrent les portraits de 36 anciens soldats de l'épopée impériale devenus centenaires, au travers de documents pour la plupart inédits,d'articles de la presse de l'époque, de photographies.
Nous plongeons deux siècles en arrière,côtoyant ces visages en noir et blanc de héros d'un autre temps, dont les faits d'armes avaient fait vibrer toute une nation, et dont la légende demeure intacte. Centenaires, ils furent parfois fêtés dans leurs villes ou villages, tantôt très simplement, tantôt par une cérémonie fastueuse.
Aucun n'a toutefois atteint le XXème siècle : le dernier survivant connu de la Grande Armée, le Hollandais Gerrit Adriaans Boomgaard, s'éteignit le 3 février 1899 à l'âge de 110 ans, 4 mois et 13 jours.
Les auteurs nous remémorent l'exil de Napoléon à Sainte-Hélène et nous rappellent sa démarche testamentaire,alors qu'il sait sa fin toute proche.
Ils nous font aussi découvrir cette Médaille de Sainte-Hélène, créée en 1857 par Napoléon III et attribuée à tous les anciens compagnons d'armes de l'Empereur, soit près de 405 000 survivants. En bronze, avec son ruban vert et rouge framboise, glissée dans sa petite boîte de carton blanchâtre munie de son petit papier vert, elle est devenue pièce de collection.
Bien que d'un modèle initialement unique, on dénombre des variantes qui sont inventoriées dans l'ouvrage.
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1815, la dernière campagne de Napolèon de retour d'exil... Le dernier sursaut d'une armée de titans qui avait tant de fois défait les armées coalisées...
Ce livre retrace cette dernière campagne, depuis le départ de l'Empereur de sa résidence parisienne jusqu'à la retraite de la bataille de Waterloo, au jour le jour, presque heure par heure.
Ce livre, en plus de l'aspect militaire, nous montre que l'empereur est un chef militaire mais aussi un homme, qui vit, se déplace, dort, a des joies et des peines, des soucis matériels et de santé, comme tout un chacun. C'est sous cet angle trés humain que l'ouvrage aborde le personnage, au jour le jour, en apportant un éclairage sur de nombreux points de la vie quotidienne de l'Empereur en campagne, restés obscurs et inédits. Pour la première fois, également, sont publiés les mémoires de celui qui servit de guide à Napoléon avant et pendant la bataille, ainsi que presque toutes les informations sur tous les guides civils des différentes armées.
Une visite approfondie des lieux où séjourna Napoléon entre le 11 et le 22 juin 1815, lieux où reste la mémoire de Napoléon, visites dans le passé et visites actuelles, grace aux comparatifs en images des mêmes sites, hier et aujourd'hui.
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Precis historique de la paroisse de saint-macaire-en-mauges - primitivement appelee espetven
Deniau Felix
- Livre D'Histoire
- 17 Avril 2015
- 9782758608677
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Dominici ; c'etait une affaire de famille !
Jean-Charles Deniau, Madeleine Sultan
- L'Archipel
- Essais Et Documents
- 10 Novembre 2004
- 9782841876426
Le triple meurtre de Lurs enfin élucidé ? Un demi-siècle après la condamnation à mort du patriarche de la Grand-Terre, Jean-Charles Deniau et Madeleine Sultan ont reconstitué le scénario du crime.
28 novembre 1954. Gaston Dominici est condamné à mort pour le meurtre de touristes anglais qui campaient non loin de sa ferme, la Grand-Terre. Le verdict est à peine prononcé que le patriarche accuse son fils et son petit-fils. L'affaire Dominici commence. Cinquante ans plus tard, devenue mythique, elle continue d'intriguer et de susciter la polémique. Jean-Charles Deniau et Madeleine Sultan ont repris l'enquête à son point de départ et examiné toutes les hypothèses.
La dernière en date, relayée par un téléfilm à succès, innocentait même l'ensemble des membres du clan Dominici ! Jack Drummond, membre de l'Intelligence Service, aurait été assassiné par des espions venus de l'Est. Parmi eux, un certain Bartkowski... Les auteurs, qui l'ont retrouvé et interviewé, réfutent définitivement la thèse de l'espionnage. Mais, s'il ne s'agit ni de Résistance ni de services secrets, que reste-t-il ? Une affaire de famille.
Jean-Charles Deniau et Madeleine Sultan l'affirment : tous les Dominici présents à la Grand-Terre la nuit du 5 août 1952 étaient, sinon coupables, du moins informés. Après avoir confié le rapport d'autopsie des victimes à un médecin légiste et à un expert en balistique, les auteurs ont pu reconstituer le scénario du crime, qui est ici présenté pour la première fois.