yvan stefanovitch
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La mafia du recyclage : entre monopoles, gaspillages et conflits d'intérêts
Yvan Stefanovitch
- Rocher
- 8 Mars 2023
- 9782268108766
Depuis trente ans, les Français trient et paient, souvent sans le savoir, pour que leurs déchets ménagers soient recyclés. Surtout pour lutter contre les dangers du plastique qui pollue nos rues et routes avant de tapisser le fond des océans au rythme de 8 millions de tonnes par an. Pourtant, le recyclage n'est pas vraiment efficace dans notre pays, lanterne rouge en Europe, avec moins de 30 % du plastique recyclé.Cette enquête sur les éco-organismes renvoie l'image d'une France perdante, qui souffre d'une maladie bien française : le dévoiement de la notion d'intérêt général. En son nom, des gouvernements ont confié aux plus grands pollueurs de l'Hexagone (fabricants, distributeurs ou importateurs) la responsabilité de lutter contre la pollution liée aux déchets en fin de vie et, pire, leur ont accordé le droit de gérer eux-mêmes les conséquences négatives de leur propre implication. C'était la porte ouverte à la multiplication de conflits d'intérêts et donc à un recyclage inefficace.Une plongée édifiante au coeur d'un système ruineux, entre monopoles et gaspillages...
Yvan Stefanovitch est journaliste. Il a notamment publié Le Sénat. Un paradis fiscal pour des parlementaires fantômes (Le Rocher, 2016) et Petits arrangements entre amis (Albin Michel, 2020). -
Qu'est-ce que le Conseil d'État ?
Le plus influent des réseaux de pouvoir ?
L'endroit où se fabrique un droit ésotérique pour initiés ?
Un refuge doré pour les amis du Président en place ?
Le juge suprême de l'Administration ?
Un lieu de connivences et... de décisions ?
Le dernier protecteur des libertés publiques ?
À travers son enquête, la première du genre, Yvan Stefanovitch nous fait découvrir la réalité de cette puissance invisible qui ne dit pas son nom.
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Aux frais de la princesse ; enquête sur les privilégiés de la république
Yvan Stefanovitch
- Lattes
- Essais Et Documents
- 7 Mars 2007
- 9782709627825
Héritiers de privilèges d'un autre âge, ils occupent, aux frais de la princesse, des adresses de rêve, cumulent salaires, primes et indemnités, vivent aux crochets d'un Etat, certes républicain, mais d'essence monarchique, voire féodale.
Qui sont ces nantis ? Au nom de quoi bénéficient-ils de cet art de vivre si délicieusement français ? Comment en font-ils usage ? Comment l'extrême centralisation du pouvoir contribue-t-elle à réunir dans les mains d'une seule personne les clés de 6 000 postes de dirigeants des ministères, des grands services publics ou des sociétés nationalisées ?
Impossible de comprendre la France d'aujourd'hui et les enjeux des réformes qui s'imposent sans lever le voile sur les avantages attachés au statut des grands corps de l'Etat et de 15 000 hauts fonctionnaires qui constituent le vivier des grands commis de la République, sans se référer au contexte historique dans lequel s'inscrivent ces faveurs.
L'affaire Gaymard ? Un point de détail? -
Un assassin au-dessus de tout soupçon
Yvan Stefanovitch
- J'Ai Lu
- Nouveau Policier
- 12 Novembre 2014
- 9782290105092
Entre 1978 et 1979, les habitants de l'Oise sont plongés dans l'effroi. Un maniaque sévit : après avoir tenté de renverser plusieurs jeunes femmes au volant de sa voiture, il finit par tuer et blesser grièvement deux auto-stoppeuses. Les forces de l'ordre s'organisent. Appels à témoins, recoupements d'indices, analyses des lettres envoyées par l'assassin, rien n'est laissé au hasard. Pourtant l'homme reste insaisissable. Comment peut-il déjouer si facilement les pièges des enquêteurs ? Le 8 avril 1979, la nouvelle tombe, le tueur de l'Oise a été arrêté. Il s'appelle Alain Lamare, 22 ans, célibataire et sans histoire. Il est gendarme.
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Le sénat ; un paradis fiscal pour des parlementaires fantômes
Yvan Stefanovitch
- Rocher
- 2 Juin 2016
- 9782268077499
On croyait tout savoir du manque d'exemplarité des 348 sénateurs, et de leurs privilèges indécents en ces temps de crise politique profonde: avantages matériels infinis, frais remboursés sans justificatifs, super retraites, absentéisme chronique ...
Dans cet ouvrage, Yvan Stefanovitch va plus loin et révèle les incroyables avantages fiscaux des sénateurs. Car s'ils votent la loi -qui s'applique en théorie à tous les citoyens-, ils se sont, pour eux, en toute légalité, concocté un système très secret qui leur permet de ne pas payer d'impôt direct sur une bonne partie de leur indemnité parlementaire t Exonération « républicaine », digne de l'Ancien Régime, dont profitent en particulier les 44 « dignitaires» du Sénat, Président, vice-présidents, questeurs, secrétaires du bureau, présidents de groupe politique ou de commission. Cumulards en majorité et pour moitié retraités de la fonction publique, ces princes de la République ont réussi à s'exonérer de l'impôt sur le revenu pour les deux tiers ou les trois quarts de leur indemnité tH Ainsi, le président du Sénat, Gérard Larcher, ne paye-t-il d'impôt sur le revenu que sur environ 4200 euros, alors qu'il touche chaque mois près de 11 000 euros net et une indemnité forfaitaire de frais de plus de 6 000 euros net.
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Les profiteurs du développement durable
Yvan Stefanovitch
- Presses De La Cite
- 1 Juin 2011
- 9782258085800
L'environnement : une belle cause pour de beaux profits. On a en effet un peu oublié que c'était le nouveau grand Monopoly de quelques acteurs du CAC 40.
Grenelle I et II, ce devait être le rendez-vous des consciences pour sauver la planète... C'est surtout devenu un super Monopoly pour une dizaine d'acteurs du CAC 40. D'EDF à Areva, en passant par GDF-Suez, Total, Veolia, Alstom, Schneider Electric, Bouygues, Lafarge et Saint-Gobain, les grands groupes de l'électronucléaire et des services se sont tous reconvertis en acteurs vertueux de l'écologie pour gagner davantage d'argent en essorant toujours plus l'unique payeur : l'abonné, quand ce n'est pas le contribuable, ce qui revient au même. Curieusement, jamais, ni l'Etat, ni ces puissantes multinationales n'ont entrepris d'aider financièrement les PME vertes françaises. Ainsi, le lobby nucléaire a laissé mourir les deux leaders mondiaux français dans le solaire et l'éolien. Résultat : l'industrie du renouvelable n'emploie aujourd'hui guère plus de 26.000 salariés dans l'hexagone, soit dix fois moins qu'en Allemagne ! Nos éoliennes sont danoises ou allemandes, nos centrales et toitures solaires chinoises. Et le nucléaire français (87% de notre électricité) règne toujours sans partage... A l'heure de Fukushima, Yvan Stefanovitch nous révèle les abus, travers et fraudes de ces profiteurs du développement durable qui en sont aussi les discrets adversaires. -
La caste des 500 ; enquête sur les princes de la République
Yvan Stefanovitch
- Lattes
- Essais Et Documents
- 20 Janvier 2010
- 9782709629874
Enquête sur les 500 princes de la politique La politique est leur métier. Leur unique métier. Parlementaires de droite ou de gauche, ils forment une caste de nouveaux féodaux qui détiennent dans leur fief des pouvoirs quasi monarchiques et cumulent d'incroyables privilèges. Condamnés à séduire, ces élus professionnels dont tous les frais (voitures, secrétariat, etc.) sont pris en charge, empochent en outre chaque mois en tant que ministres, sénateurs, députés, eurodéputés, anciens chefs d'Etat ou ex-Premiers ministres des indemnités brutes comprises entre 15 000 et 31 000 euros.
S'appuyant souvent sur le témoignage des intéressés eux-mêmes, cette enquête dénonce le vrai prix de la démocratie de représentation. Elle met au jour les abus et les dérives, démasque le secret des dynasties de notables et des couples politiques dont l'un va parfois jusqu'à sacrifier ses propres ambitions à la réussite du conjoint ou de la conjointe. Elle révèle le profil des « traîtres », transfuges d'un bord politique à l'autre. Elle s'emploie à démontrer les effets pervers du cumul des mandats, bête noire de la vie politique depuis plus de trois décennies.
Le record d'abstention - 59,5 % - aux élections européennes est l'un des symptômes les plus visibles de la désaffection croissante des Français à l'égard de leur classe politique. Les causes en sont multiples, de la confusion des idéologies à l'explosion d'Internet en passant par la peopolisation. Cette enquête cible en priorité une race de professionnels aguerris qui mène grand train et, garante du système, en exploite tous les avantages. -
Assassin au-dessus de tout soupcon - l'affaire alain lamare (un) - - itineraire d'un gendarme modele
Yvan Stefanovitch
- J'Ai Lu
- 26 Février 2001
- 9782277070511
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Défense française ; le devoir d'inventaire
Yvan Stefanovitch
- Editions Du Moment
- 10 Octobre 2013
- 9782354172381
Quatre mille soldats français ont été envoyés au Mali et en Afghanistan. Aucun en Libye, où une soixantaine d'avions et d'hélicoptères tricolores ont suffi pour faire le job. Les Opérations extérieures n'ont jamais mobilisé à l'année plus de 30 000 hommes en prenant en compte les relèves. À quoi peuvent dès lors servir les 73 300 guerriers de l'Armée de terre ?
La France continue d'entretenir 265 000 militaires (mal équipés), des colonnes de chars lourds, des nuées d'aéronefs et 200 000 tonnes de bateaux de guerre. Pur gaspillage : nous avons développé pour 7 milliards d'euros (le prix de 35 hôpitaux) un nouveau char lourd après la chute de l'URSS, qui a rendu obsolète ce type de matériel. Nos excellents sous-marins et missiles nucléaires sont remplacés et modernisés deux fois plus vite que leurs homologues américains. Et la cinquantaine d'avions de la composante aérienne de la dissuasion reste clouée au sol, faute d'avions ravitailleurs en nombre suffisant.
Nous pourrions pourtant nous contenter d'une force de projection, d'une dissuasion minimale, si l'on y tient. Le budget de la Défense économiserait ainsi 10 milliards d'euros par an, sans mettre en danger la sécurité du pays.
Mais, si soldats et civils dépendant de la Défense nous coûtent fort cher, leurs bulletins de vote rappellent au politique qu'ils représentent 460 000 emplois ! Si encore on parvenait à rentabiliser ces dépenses en exportant... Mais même pas ! L'exemple du Rafale est, à ce titre, éloquent.
Au final, une enquête passionnante et très documentée menée par un journaliste d'investigation réputé, sur un sujet d'actualité.
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L'État oblige aujourd'hui tous les Français à se serrer la ceinture. Pourtant, une partie de notre élite politique et administrative touche toujours des rémunérations stratosphériques, tout en n'étant soumise à aucune obligation de résultats. Le cas le plus scandaleux, les 233 membres du Conseil Economique et Social qui brassent du vent pour 3.768 euros par mois dans l'attente d'une retraite canon. Cette représentation de la France des corporations coûte 40 millions d'euros par an à l'État.
Un millier environ des 15.000 et quelque hauts fonctionnaires français empochent, en fin de carrière, des salaires de nababs (de 7.000 à plus de 30.000 euros mensuels), sans travailler. La solidarité des grands corps (ENA, X, Mines, Ponts.), l'utilité pour l'exécutif de recaser des « blessés du suffrage universel » dans ces emplois fictifs et le manque de postes d'encadrement supérieur protègent ce système très coûteux. Nombre de diplomates, grands patrons des agences de l'État ou d'autorités administratives, préfets, conseillers à la Cour des comptes, conseillers d'État et inspecteurs généraux des corps d'inspection de l'Etat en profitent. Un incroyable gâchis.
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Régions ; le grand gaspi
Robert Colonna d'Istria, Yvan Stefanovitch
- Rocher
- 4 Février 2010
- 9782268068824
La mégalomanie et les caprices des élus, les sièges d'administration pharaoniques, les politiques de communication ruineuses : c'est la partie visible de la gabegie des vingt-six conseils régionaux.
Chaque année, 10 pour cent de leur budget, soit presque 3 milliards d'euros, sortent pour rien de la poche du contribuable. En examinant les grands postes de dépense de ces conseils (transports ferroviaires, entretien des lycées et formation professionnelle), les auteurs ont voulu savoir, à l'heure des élections régionales de mars 2010, si les habitants de ces régions en avaient pour leur argent. Diagnostic : le gaspillage est colossal, qu'il s'agisse par exemple du ramassage des ordures ménagères, de la réalisation de tramways les plus chers du monde - au détriment des réseaux de métro en souffrance - ou de la mise en circulation de nombre de TER qui pourraient être remplacés à bien meilleur coût par des autobus fréquents et rapides.
La cause principale de ce grand " gaspi " ? L'organisation actuelle des institutions qui, entre " mille-feuille " administratif et esprit jacobin, est à l'origine de déperditions considérables.