Ce n'est un secret pour personne : le plastique s'avère beaucoup plus dramatique que fantastique. Face à la pollution généralisée de l'ensemble des écosystèmes et des organismes vivants, devant cet écocide silencieux qui s'affaire sous nos yeux, que faire ? Déplastifier sa vie, pardi !
Sur un ton personnel avec une pointe d'humour, Nelly Pons nous révèle quelques secrets pour réduire son empreinte plastique au quotidien, individuellement mais aussi collectivement. Car déplastifier sa vie, ce n'est pas simplement s'appliquer une série d'actions concrètes. C'est aussi poser un regard critique sur la société de consommation, développer une philosophie nouvelle, redéfinir notre place sur cette planète. C'est, en somme, reprendre son pouvoir d'agir et le mettre au service du vivant.
Depuis près de trente ans, où sont passés les myriades d'insectes qui, sur la route des vacances, venaient s'écraser sur les pare-brise des voitures ? Au début des années 2000, les géants de l'agrochimie ont installé l'idée que la disparition des insectes serait une énigme, due à de multiples facteurs (destruction des habitats, maladies, espèces invasives, mauvaises pratiques apicoles, changement climatique...).
Mais des travaux toujours plus nombreux indiquent que la cause dominante de ce désastre est l'usage massif des pesticides néonicotinoïdes. Depuis leur introduction dans les années 1990, les trois quarts de la quantité d'insectes volants ont disparu des campagnes d'Europe occidentale. Ce livre montre comment les firmes agrochimiques ont truqué le débat public par l'instrumentalisation de la science, de la réglementation et de l'expertise. Voici le récit minutieux de l'enchaînement de ces manipulations, les raisons de ce scandale.
Surexploitation, extinction des espèces, disparition des habitats côtiers, développement de zones mortes, fonte des glaces, réchauffement climatique... Parmi les dommages collatéraux de notre civilisation post-moderne, il en est un dont nous ne parlons pas encore assez : la pollution par le plastique des océans. Pourtant, des solutions existent et il est tout à fait possible de sortir de ce cercle infernal. Nous sommes en capacité d'innover, de recycler, d'inventer de nouvelles matières, de prévenir leur pollution et de nettoyer les zones actuellement sacrifiées. Le challenge est grand, mais il n'est pas impossible. Cet ouvrage a pour vocation de faire un tour d'horizon de la problématique et des différentes pistes qui s'offrent à nous. Il présente également des femmes, des hommes et des initiatives partout dans le monde, qui oeuvrent pour la préservation de cette ressource fondamentale de laquelle notre survie dépend : l'océan.
L' île de Staten Island, à New York, a hébergé de 1948 à 2001 ce qui devint peu à peu l' une des plus grandes décharges à ciel ouvert du monde.
Mordor urbain, la décharge de Fresh Kills - que l' on disait visible de l' espace - ne devait initialement être opérationnelle que pour trois ans. Mais au fil du temps, des montagnes d' ordures, littéralement, s' y sont érigées. La dernière barge de déchets y sera déposée en mars 2001.
C' est là qu' on stockera les débris issus des attentats du 11 septembre.
Aujourd' hui, le site de Freshkills se transforme en un parc verdoyant, parmi les plus grands de New York, construit au-dessus des déchets enfouis.
Dans ce récit-documentaire à la croisée des genres, Lucie Taïeb remonte aux origines de cette décharge de Babel pour « penser le problème de manière poétique » et comprendre ce lieu qui, à l' apogée de sa production, traitait jusqu' à 29 000 tonnes d' ordures par jour.
S' intéresser à l' histoire de ce site et à la façon dont nous traitons nos déchets est aussi pour l' autrice l' opportunité de questionner l'usage du langage technocratique et marketing pour influencer notre perception du réel.
Après dix ans de fouilles intenses dans les archives - en ex-URSS, en Europe et aux Etats-Unis -, d'entretiens et d'enquêtes de terrain - en Russie, en Ukraine et en Biélorussie, et ce jusque dans la Zone d'exclusion -, l'historienne américaine Kate Brown nous révèle l'ampleur non seulement de la catastrophe, mais aussi des actions entreprises pour dissimuler la vérité et convaincre la communauté internationale et l'opinion publique de l'innocuité des retombées radioactives. Ses découvertes mettent en lumière les conséquences irréversibles de la radioactivité anthropique sur le vivant, et nous confrontent, jusqu'à la sidération, à ce que nous ont légué des décennies d'accidents et d'essais nucléaires en tout genre. Premier grand travail scientifique sur Tchernobyl. Un ouvrage sans équivalent.
Après avoir fustigé notre système agricole mondialisé dans «Lettre à un paysan sur le vaste merdier qu'est devenue l'agriculture» (Babel n° 1498), Fabrice Nicolino s'adresse cette fois à une petite fille, pour qui il retrace à grands traits l'histoire de l'alimentation humaine. Et montre comment, en à peine deux siècles, nous avons accepté de donner les pleins pouvoirs à une industrie agroalimentaire uniquement préoccupée de ses profits financiers - au mépris de notre santé et de la planète.
La production mondiale de plastique va doubler d'ici 2040. Les nettoyages de plages et autres interdictions de cotons-tiges ne suffiront pas à éteindre la menace. L'industrie promet d'injecter 1,5 milliard de dollars pour muscler le recyclage. Ce qu'elle dit moins, c'est qu'elle projette d'investir, rien qu'aux États-Unis, 200 milliards dans de nouvelles usines de production. De son côté, l'Europe réglemente le plastique à usage unique tout en laissant le milliardaire britannique Jim Ratcliffe et son entreprise Ineos construire sur le port d'Anvers un énorme site de production, alimenté par du gaz de schiste américain. Destination phare des déchets occidentaux, l'Asie fait désormais figure de première poubelle de la planète.
À l'image du tabac en son temps, ou plus récemment de Monsanto, les industriels s'emploient à fabriquer du doute, minimiser les dangers du plastique pour détourner l'attention de la face cachée de l'iceberg. Car au-delà de la pollution visible qu'il génère, le plastique nous empoisonne au quotidien. Un poison impalpable fait d'additifs toxiques et de microparticules qui imprègnent l'air, l'eau, les sols et les corps. Pollution, danger climatique, mortalité accrue, chute de la fertilité... Le plastique n'est plus fantastique.
De la Chine, premier producteur mondial de plastique, aux stratégies de l'industrie en Afrique, le nouveau marché à conquérir, en passant par la « Death Alley » en Louisiane et son taux record de cancers, bienvenue dans une industrie qui nous intoxique, mais ne connaît pas la crise.
« Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et favorable à sa santé », énonce l'article premier de notre Charte de l'Environnement. Mais comment mettre en oeuvre un tel principe ? Car si l'effet de l'environnement sur la santé est avéré, l'évaluation des conséquences des expositions aux divers facteurs environnementaux n'est pas chose aisée dans notre monde de nouveaux risques. Ces risques ne sont pas directement observables. Pour les mesurer, il faut des outils scientifiques spécialisés.
William Dab présente les méthodes qui permettent d'évaluer les risques liés à l'environnement et de les gérer dans un contexte d'incertitude des connaissances. Il montre comment, au-delà des périodes médiatisées de crises sanitaires, une politique de santé environnementale fondée sur une approche rationnelle du principe de précaution est possible et nécessaire.
Une enquête édifiante au coeur des Monsanto papers, qui révèle comment cette multinationale a tout mis en oeuvre pour faire disparaître l'étude de Gilles-Éric Seralini qui montrait la toxicité du Roundup et des OGM qui lui sont associés, comment est détournée la réglementation supposée protéger les populations et, pour finir, comment est organisé le dévoiement de la science, de la médecine et des pouvoirs publics.
Une multitude d'organisations de paysans et de petits producteurs ont mis sur pied un marché parallèle aux règles de fonctionnement plus éthiques : le commerce équitable. Elles ont choisi de construire ce mouvement en dehors des logiques scientifiques de l'agriculture moderne, en se basant sur la sagesse indigène qui a toujours su faire vivre les hommes et protéger la terre. Il est urgent de reconstruire les liens entre les hommes, de redonner au marché un visage humain, se préoccupant des dimensions aussi bien écologiques que sociales. Francisco VanderHoff Boersma nous amène à comprendre les problématiques qui traversent la vie des petits paysans et comment ils ont mis en place un mouvement garantissant un marché plus juste et solidaire. Francisco VanderHoff Boersma est cofondateur du label Commerce équitable Max Havelaar.
Ce travail amorcé en 2008 par l'Observatoire de l'évolution est une contribution à la refondation du politique à laquelle les humains sont nécessairement tenus pour préserver une vie sur Terre non machinale et éviter de se retrouver ensevelis sous un champ de ruines sociales.
En premier lieu, il s'agit de comprendre la raison et la force de ce qui arrive, puis le moyen d'y faire face.
Face à l'urgence politico-climatique, Fabrice Nicolino s'insurge. Prônant à la fois des actions concrètes et un changement de regard sur nos sociétés et leurs écosystèmes, il rappelle le caractère impératif d'une sortie de la culture capitaliste - qui menace directement l'existence de l'homme. Un véritable virage anthropologique est indispensable. Peut-on inverser le courant si puissant de la destruction du monde ? Oui. Mais il faut rompre avec l'ancien. Mais il faut des idées neuves. Les voici.
Pour essayer de sauver Nénette (la planète), il ne suffit pas de connaître la couleur des poubelles : il faut savoir regarder la pollution cachée à l'intérieur des choses.
Tel des pisteurs à l'affût, apprenons à identifier les empreintes (carbones) laissées par nos actes quotidiens de consommation sur l'environnement... et plongeons avec malice dans le monde ténébreux de la pollution. Traquons-la jusque dans des recoins inattendus ou personne n'ose jamais aller ! Sur nos comptes en banque, dans nos estomacs, à l'intérieur de nos cercueils... Et même au coeur de nos cerveaux et au fond de nos culottes !
Un voyage ébouriffant et drôle, plein de surprises, de faits scientifiques et de mauvais esprit.
Stacey rêve. Cette petite ferme de 3 hectares où vit sa famille depuis 150 ans, elle aimerait pouvoir la transmettre en bon état à ses deux enfants, avec toute la ménagerie, âne, chèvres, cochons, poules et lapins. Pour réparer la grange branlante, son salaire d'infirmière divorcée ne suffit pas. Stacey espère. De nombreux habitants de la région dévastée des Appalaches se sont récemment enrichis en louant leurs terres aux entreprises d'extraction de gaz de schiste. Après avoir fourni en abondance du pétrole et du charbon pour les aciéries, leur sous-sol n'a pas dit son dernier mot.Stacey relève la tête. Comme beaucoup d'Américains, elle en a marre de voir des jeunes partir faire la guerre en Irak pour le pétrole. Et si l'indépendance énergétique de la patrie était pour demain ? Stacey signe, le 30 décembre 2008, un bail avec Range Resources, l'entreprise leader de fracture hydraulique. Deux ans et demi plus tard, son fils de 15 ans pèse 57 kilos pour 1,85 m. On lui diagnostique un empoisonnement à l'arsenic. Stacey rencontre Eliza Griswold venue assister à une réunion d'agriculteurs inquiets. Il faudra sept ans d'enquête patiente, acharnée et scrupuleuse à la journaliste pour poser toutes ses questions et établir non pas une, mais des vérités qui dérangent.
La vérité sur les effets dévastateurs pour la santé et l'environnement des engrais azotés de synthèse - Une dénonciation des effets dévastateurs et totalement méconnus, sauf de quelques spécialistes, d'une utilisation massive d'engrais azotés de synthèse. - Une explication du cycle de l'azote, au départ et pendant des centaines de millions d'années totalement inoffensif, jusqu'à ce que l'homme y mette son nez, au début du XXeme siècle. - La description de la transformation d'un nutriment essentiel en un polluant mortel, qui contribue à la pollution de tous les compartiments de l'environnement - air, eau, sols, espaces naturels - et menace notre santé. - Le récit d'une folle course au rendement et d'un bouleversement total de l'agriculture et de l'élevage, tout d'abord dans les pays industrialisés, puis sur toute la planète. - Une menace que de nombreux scientifiques estiment aussi grave que le réchauffement climatique et l'effondrement de la biodiversité, dont le grand public est très peu, voire pas du tout informé. - Des solutions pour supprimer les excès d'azote : agriculture biologique, productions intégrées, culture de légumineuses... - Une approche très pédagogique, mettant à la portée d'un public non spécialiste des données souvent réservées aux professionnels, par un auteur expert du sujet depuis plus de 40 ans. - Un sujet d'actualité puisque le nitrate d'ammonium, responsable de l'explosion qui a ravagé Beyrouth en août 2020, est le constituant de l'ammonitrate, l'engrais azoté le plus utilisé en France, en cause également dans plusieurs explosions mortelles depuis un siècle, dont celle de l'usine AZF à Toulouse en 2001. - Aucun livre concurrent, sujet inédit et innovant !
Disponible
Depuis 30 ans, dans son labo de chercheuse et sur tous les terrains du monde, Nathalie Gontard explore et scrute l'univers du plastique. D'abord fascinée par les potentialités du matériau magique, elle l'a vu ringardiser les matières traditionnelles et envahir sournoisement la planète. Elle a découvert ses empreintes sur les plages, au coeur des sols et même dans la chair d'innombrables animaux. Inquiète, elle est allée chercher des matériaux cousins moins envahissants, puis a tenté de calmer l'appétit du monstre en le piégeant dans son propre recyclage.
Mais aujourd'hui elle se rend à l'évidence : tous les recycleurs, tous les inventeurs de « nouveaux matériaux » ne suffiront pas à dompter la bête. Il faut supprimer la source du danger, couper le robinet de l'invention-inondation ! Les industriels et les décideurs politiques sont shootés à l'innovation, les mains liées par leur croyance dans le progrès uniquement matériel ? À nous de nous mobiliser pour terrasser la créature ! À nous de trouver comment assurer notre confort sans déséquilibrer la petite planète dont nous sommes locataires. Ce qu'il faut, c'est reconnaître notre addiction pour ralentir notre consommation jusqu'au strict nécessaire. Un défi tout à fait accessible, et que ce livre incite à relever dès aujourd'hui.
Lorsqu'il est question de la pollution au plastique, nous avons tous les mêmes images en tête : des montagnes de détritus, des continents de déchets dans nos océans, des poissons et des oiseaux aux estomacs intoxiqués, des bouteilles en plastique qui s'accumulent - sans compter la pollution invisible de l'air, des sols et de notre alimentation due aux microplastiques.
À ces drames écologiques s'ajoute l'évidente omniprésence de ce matériau dans notre quotidien. Le plastique est partout et s'est rendu indispensable dans nos appartements, nos voitures, nos hôpitaux... L'immensité du problème donne le tournis : nous peinons à trouver des solutions pérennes pour le traitement du plastique alors que l'humanité en a produit 8,3 milliards de tonnes depuis son apparition.
Après un rappel du miracle industriel qu'a été l'invention des plastiques, Matthieu Combe cherche à dépasser l'effet de sidération. Il est allé à la rencontre de navigateurs qui ont réellement observé cette pollution.
Il s'est également entretenu avec les fabricants et transformateurs de plastiques, les professionnels du recyclage et des eaux usées. Mais surtout, il a découvert des projets de dépollution des océans et un nombre impressionnant d'entreprises, de start-up et d'initiatives citoyennes qui réinventent le recyclage et trouvent des alternatives pour renouveler l'économie et les usages du plastique : nouvelles méthodes de production, plastique pleinement recyclable ou compostable, bateaux nettoyeurs...
À rebours d'une inclinaison mortifère et défaitiste, Matthieu Combe nous montre les voies possibles pour que le plastique ne soit bientôt plus le pire ennemi de la planète.
Les transports motorisés sont omniprésents, omnipotents. Dans une riche enquête historique et sociologique, Laurent Castaignède fait le portrait de leur ascension et de leurs impacts environnementaux et sociaux. Après les herbivores ou les carnivores, voitures, avions, trains et bateaux constituent la nouvelle espèce dite « airvore », saturant l'air des métropoles et déstabilisant le climat. Et malgré les discours rassurants autour des modes de transport dernier cri, les pics de pollution et des alertes sanitaires se multiplient en cette ère nouvelle de l'Anthropocène. Pointant les insuffisances des promesses technologiques, l'auteur propose des mesures radicales mais pragmatiques pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et faire face à l'urgence climatique et sanitaire actuelle.
La 4G et WiFi sont omniprésents et la 5G arrive bientôt. Quels risques et quels dangers courrons-nous à être exposés aux ondes électro magnétiques? Et les enfants? Mais surtout que disent les études? Et, enfin, comment se protéger efficacement? Toutes ces questions, Florence Rolando se les est posées durant ses quatre années de recherches sur les ondes électro-magnétiques à partir d'études scientifiques. Elle a voulu partager le fruit de ses découvertes sur les ondes électro magnétiques dans un livre familial, illustré accessible à tous et pour tous, afin que chacun puisse faire un choix éclairé sur les appareils qu'il utilise au quotidien au moment de la 5G : téléphone portable, tablette, ordinateur, objets connectés, etc... Vous trouverez dans ce manuel des informations pratiques et des solutions et réponses quotidiennes pour vous protéger vous et vos proches des différentes formes d'ondes.
Le soja est-il bon pour notre santé ? Les produits à base de soja se multiplient. Alternative végétale prisée car riche en protéines, cette plante est même utilisée en substitut d'autres aliments, comme la viande. Ainsi, sans même que nous le sachions, nous mangeons du soja très régulièrement. C'est aussi majoritairement avec des protéines de soja que sont nourris les animaux, vaches comme porcs, dans l'Union Européenne.
Julie Lotz a réalisé des tests en laboratoire, épluché les rapports, les réglementations, interrogé des éleveurs, des producteurs, des médecins. Le soja contient des molécules appelées phytoestrogènes, qui peuvent avoir des conséquences pour la fertilité et favoriser l'apparition de cancers. En France mais aussi en Allemagne, au Canada ou aux États-Unis, les autorités sanitaires recommandent de limiter leur consommation. L'auteure s'est rendue en Amérique du Sud, d'où le soja est majoritairement importé, pour alimenter nos animaux. Il s'agit de soja OGM, traité avec du glyphosate. Les conséquences sont multiples, tant pour les animaux que pour les hommes. Entre les révélations des Monsanto Papers, les témoignages accablants d'éleveurs, et les résultats des analyses qui montrent la présence de résidus de glyphosate dans tous les laits commercialisés en France testés, Planète soja met le doigt sur un problème sanitaire à l'échelle mondiale.
Retrouvons l'odeur des champs. Celle de l'humus, du végétal, des champignons. Cette odeur si particulière qu'un sol forestier dégage quand il pleut. Retrouvons ces odeurs dans une agriculture qui tienne compte de la nature et du génie végétal.
Sur petites ou grandes surfaces, en bio ou conventionnel, les problèmes sont les mêmes : érosion, pollution, pertes de rendements, intrants... Les solutions sont identiques et peuvent se résumer par la formule suivante, base agronomique universelle, mais pourtant oubliée : remettre au coeur des systèmes agricoles le cycle de la fertilité naturelle des sols et des écosystèmes. Vous découvrirez dans cet ouvrage collectif les récits de scientifiques, agriculteurs, praticiens... Tous pionniers de l'agroécologie, des sols vivants, de l'arrêt du travail du sol, de l'agroforesterie, de la connaissance du rôle des arbres, des vers de terre ou encore des réseaux de champignons, pour réaliser cette agriculture qui se pratique avec le vivant. Une agriculture résiliente et qui rend l'autonomie aux producteurs !