« L'image que nous avons des animaux correspond rarement à la réalité. Les moutons ? Des suiveurs, sans aucune personnalité. Les porcs ? Ils sont sales. Les loups ? Méchants. Cette vision déformée peut nous conduire à négliger les animaux, à les mépriser, voire à justifier leur exploitation déraisonnée, qui se traduit par la violence et l'injustice.
Il nous faut déconstruire les représentations et les pratiques que nous perpétuons de génération en génération, malgré nos connaissances scientifiques toujours plus grandes. C'est ce à quoi je souhaite contribuer avec ce livre : modifier notre manière de voir le monde qui nous entoure, apprendre à cohabiter avec les autres créatures, et prendre conscience que nous faisons aussi partie du règne animal.
Ce voyage sera passionnant et renversera nombre d'idées reçues. Face à l'effondrement de la biodiversité et à la crise climatique, ouvrir les yeux sur l'ampleur des problèmes que pose le traitement infligé aux animaux est autant une question d'éthique qu'une question de survie. Pour eux comme pour nous, il y a urgence à changer de regard sur le vivant. »
L'instruction est un mystérieux exercice d'empathie, pratiqué par d'anciens maîtres nomades, consistant à s'imaginer à la place d'un animal conduit à l'abattoir.
Lorsque Isabelle Sorente décide de la suivre, elle n'imagine pas que cela la conduira à l'intérieur d'un élevage industriel, et à un questionnement bouleversant sur l'écriture et notre lien aux autres espèces. Cachées à la périphérie de nos villes humaines se trouvent d'autres villes, secrètes, automatisées, où des dizaines de milliers d'animaux sont enfermés. Que se passe-t-il quand nous croisons leur regard ? Dans un style envoûtant, l'autrice raconte une quête spirituelle moderne, reliant le destin des bêtes de somme au nôtre. Car humains ou animaux, tous sont emportés dans une course frénétique, happés par une logique fatale, à laquelle l'instruction oppose sa magie poétique, faisant de ce roman d'initiation fascinant une déclaration d'amour à la littérature.
« Récit d'initiation sombre et réflexif, L'instruction confrime Isabelle Sorente parmi les plus belles plumes aux prises avec les inquiétudes contemporaines. » Livres Hebdo « L'instruction est un texte d'une force inouï. » La Règle du jeu « Un texte envoûtant sur la conscience, qui nous invite à regarder notre monde droit dans les yeux. » Cheek Magazine « Isabelle Sorente nous pousse à réfléchir à la compassion, au soin, au destin, et nous entraine vers un éveil spirituel aux teintes écoféministes. » Lauren Bastide, Vogue « Nommant ce qui n'est pas nommé (...), montrant ce que personne ne veut voir, Isabelle Sorente permet à son lecteur d'appréhender ces lisières où se joue notre humanité. » JDD « Un livre d'une rare sensibilité, et l'un des plus prenants de la rentrée littéraire d'hiver » La Marseillaise
De tous les animaux, le cochon nous est le plus proche. Il nous accompagne depuis toujours. Nous adorons sa viande, et, génétiquement parlant, il nous ressemble comme personne. Dans le cochon, tous les dérèglements aussi s'incarnent : l'élevage industriel, la maltraitance, les pollutions. Sans compter les maladies qu'il mitonne au plus profond de son corps bien gras. C'est ainsi que pour comprendre notre Terre, ses délices et ses dérives, rien ne vaut un long voyage en compagnie du cochon, de la Bretagne à la Chine, du roi Louis VI au Prix Nobel de médecine Jules Hoffmann, des Métamorphoses d'Ovide aux prophéties (vérifiées) de George Orwell. Bien sûr, vous y rencontrerez, mais à bonne distance, nombre de personnages intéressants dont quelques virus à l'inventivité redoutable, ma chère chauve-souris, championne de l'immunologie, et le désormais célèbre pangolin.
E. O.
Après le film DEMAIN sorti en 2015, Cyril Dion réalise son deuxième long-métrage, ANIMAL (sortie prévue à l'automne 2021), cette fois consacré à l'exploration d'une variété de cohabitations harmonieuses entre les humains et l'ensemble du vivant. Accompagné de 2 adolescents, Bella et Vipulan, ils vont à la rencontre de personnalités telles que Philippe Descola, Baptiste Morizot, Jane Goodall et bien d'autres. Le regard des deux jeunes gens sur le monde vivant va s'en trouver totalement bouleversé... C'est ce que raconte le film et, plus encore, ce livre qui prend le temps d'aller au fond des choses et de tirer le maximum de chaque rencontre.
Ils ne votent pas, mais ont des droits.
À nous de les gagner pour eux.
Abolition : suppression d'une coutume, d'une situation.
Abolition des privilèges, abolition de l'esclavage, abolition de la peine de mort.
Les abolitions sont des marches vers plus d'humanité.
Une nouvelle abolition s'impose pour poursuivre le chemin. Elle concerne une pratique déjà interdite en France mais qui se déroule pourtant dans certaines régions en raison d'une exception inscrite dans la loi : la corrida.
Cette barbarie publique, où l'on torture et tue sous les applaudissements, n'a plus sa place dans notre société. Elle est d'ailleurs massivement rejetée par l'opinion. Il est du devoir des représentants de la nation d'y mettre un terme et d'ouvrir la voie à une nouvelle page de l'histoire des droits des animaux en France.
Mais il ne faudra pas s'arrêter là. D'autres sujets attendent les législateurs : réforme de la chasse, de l'expérimentation animale, de l'abattage rituel, de l'élevage... Les animaux ont besoin que nous les protégions de nous-mêmes : leurs droits sont nos devoirs.
Ce texte bref est un cri aux consciences pour que commence enfin la révolution animale.
La question animale attise les passions, mais, au fond, pourquoi? Si Corine Pelluchon estime que la mise à mort d'un animal élevé pour sa chair est moralement problé-matique, Jocelyne Porcher, qui fut éleveuse, considère que c'est par le prisme du travail qu'il faut interroger la place de la mort dans nos relations avec les animaux.Cette question abyssale - a-t-on le droit de tuer des animaux? - est au coeur de l'argumentation des deux auteures qui font part de leur expérience, en partageant leurs certitudes comme leurs doutes.
Sandrine et son chien Flibuste mènent des enquêtes auprès d'animaux qui ne vivent pas tout à fait leur meilleure vie. Élevage intensif, broyage à vif, chasse à courre, dressage, et même tournages, sont autant de sujets abordés dans ce livre. Avec l'humour et le cynisme qui la caractérisent, flanquée de son chien aux airs d'Élise Lucet, Sandrine parle de barbarie ordinaire et interroge le rapport de domination de l'humain sur l'animal. Un enjeu écologique total.
Le pouvoir est dans notre assiette.
Ce livre est une mine d'informations et un encouragement à passer à l'action. Face à l'urgence climatique, Hugo Clément a décidé de devenir végétarien et revient sur les trois axes qui ont guidé sa décision : l'élevage et la pêche industriels sont un fléau pour la planète ; les animaux sont des êtres sensibles que nous traitons de manière ignoble ; nous n'avons pas besoin de viande et de poisson pour être en bonne santé. Une révolution écologique est en marche. Il ne tient qu'à nous d'y prendre part.
À travers sept portraits sensibles et intimes, « Les Sauveurs » met en lumière ces femmes et ces hommes qui se sont engagés avec courage et audace dans la défense de la cause animale.Fruit d'une enquête journalistique, le parcours de ces héros est retracé en détail, à la manière d'un film palpitant, de leur enfance jusqu'à leurs plus belles victoires.Un plaidoyer positif, lumineux et utile, qui dévoile la réalité de la condition animale et les solutions envisagées pour un futur respectueux de toutes les espèces. Une oeuvre poignante mais enthousiasmante et porteuse d'espoir.
Soulignant ce qui est en jeu dans la violence envers les animaux, Corine Pelluchon montre que la cause animale est la cause de l'humanité. Lutter contre la maltraitance animale, c'est prendre la mesure des dysfonctionnements d'une société fondée sur l'exploitation et désirer promouvoir plus de justice. Aussi la question animale est-elle une question politique majeure. Elle nous concerne tous, quels que soient nos positions idéologiques et les conflits d'intérêts qui nous divisent.
Si les yeux sont une fenêtre sur l'âme, alors le regard que pose Mama - la matriarche de la colonie de chimpanzés du zoo d'Arnhem ?, au crépuscule de sa vie, sur Jan van Hooff, un professeur de biologie qui l'a côtoyée pendant plus de quarante ans, en dit long sur la sensibilité animale. C'est le point de départ du voyage auquel nous convie Frans de Waal. Une véritable plongée au coeur de l'émotion animale qui nous invite à reconsidérer toutes nos certitudes.
Les recherches récentes sont en effet sans appel : les mammifères et la plupart des oiseaux ressentent des émotions ? joie, peur, colère, désir, tristesse, besoin d'intimité, deuil, soif de pouvoir, sens de l'équité... Aux accusations d'anthropomorphisme ? cette tendance à assimiler l'attitude des animaux à celle des hommes ? Frans de Waal oppose l'« anthropodéni », c'est-à-dire la croyance vaniteuse des hommes en l'incomparabilité de leur espèce.
Le primatologue américano-néerlandais apporte son expérience aux grands débats éthiques et philosophiques contemporains. Il conteste la séparation entre corps et esprit, entre émotion et raison, ainsi que la rupture humain-animal. Tout au long de cet ouvrage fascinant, il montre comment l'intelligence émotionnelle structure la vie des animaux sociaux. Frans de Waal met ici à bas les évidences et prend volontiers le contrepied d'un consensus scientifique trop souvent sûr de lui.
Quand Noémie lui dit qu'elle élève maintenant des cochons dans le Gers, Clément décide d'aller voir de ses propres yeux. Il en était resté à Sciences Po, Hong Kong, Londres, la carrière... et il découvre son ancienne camarade, dans la ferme collective où elle s'est installée, en train d'aider une truie à mettre bas au plus froid de la nuit, il l'accompagne dans les ténèbres de l'abattoir et sous les néons de l'atelier où elle découpe les carcasses, bouchère parmi les bouchers. Clément, qui est plutôt végétarien, se pose des questions sur l'élevage à l'heure où le climat se dérègle. Témoin du corps-à-corps de Noémie avec la terre, avec l'animal, avec la vie, avec la mort, il appréhende la complexité d'un sujet trop souvent réduit au débat « pour ou contre la viande ». L'élevage qu'il voit n'est pas celui des vidéos-choc qui circulent sur Internet. Il préfigure le rôle que peuvent jouer les animaux dans un système alimentaire durable, sevré des énergies fossiles, aux antipodes d'une agro-industrie dans l'impasse. Mais, pour l'heure, les normes favorisent le modèle intensif dominant et poussent Noémie et d'autres petits éleveurs à se battre pour survivre et pouvoir continuer à travailler dans le respect du vivant, guidés par une joyeuse solidarité. Quitte à désobéir.
Dans ce récit immersif, sensible et politique, les voix de Clément Osé et Noémie Calais se conjuguent pour nous emmener des cabanes à cochons au modèle de société que nous devons choisir pour continuer, demain, à nourrir nos corps et nos âmes.
Un chien à Londres en 1903, un singe à Riverside en 1985, une vache et son veau à Charleville-Mézières en 2014 sont les protagonistes de cette fresque en trois panneaux qui évoque les rapports entre animaux et humains à l'ère industrielle, ou plus précisément l'assujettissement d'êtres vivants doués de sensibilité à d'autres êtres vivants doués de sensibilité mais également dotés d'une froide rationalité.
Ce texte de 1901 d'Élisée Reclus raconte les circonstances par lesquelles il est devenu végétarien. Au début du texte, le géographe revient clairement sur le souvenir d'enfance qui déterminera son choix : « Je me rappelle distinctement l'horreur du sang versé. » Le choc de voir des animaux abattus par des bouchers le bouleverse et Reclus dès lors se convertira aux orientations végétariennes. Ce serait lors de ses études à la faculté de théologie protestante en 1848-1849 qu'il aurait adopté ce régime particulier. Reclus n'est pas le premier intellectuel à revoir son régime alimentaire. D'autres avant lui avaient exprimé des tendances dans ce sens : Voltaire, Rousseau, Linné, Lamartine, Michelet... De toute sa vie, Reclus n'avala pas un morceau de viande ou de poisson. Il s'alimentait de fruits, de légumes et de biscuits. Ses arguments en faveur d'un tel régime relèvent de raisons personnelles. Au moment où le végétarisme rencontre un fort écho, ceux d'Élisée Reclus méritent d'être entendus.
Avez-vous déjà entendu parler du podomètre de la fourmi, de l'art de la consolation chez les corbeaux, ou du drongo, un passereau machiavélique qui imite les cris d'alerte d'autres espèces afin de les faire fuir et de leur voler la nourriture ?
Les preuves d'une intelligence animale s'accumulent : la mémoire, l'aptitude à résoudre des problèmes, mais aussi la créativité, la sensibilité, et même la culture censée être la dernière barrière infranchissable entre l'être humain et l'animal.
En évitant le piège de l'anthropomorphisme, l'auteur raconte, de nombreux exemples à l'appui, cette recherche en plein bouillonnement.
Quelle est la part de l'humanité dans la crise écologique? Non, l'humanité c'est trop large. Quelle est NOTRE responsabilité individuelle? Bien sûr, c'est un vaste sujet et il n'est pas ici question d'essayer d'en aborder tous les contours ni de parler de la situation de tous les animaux.Par courts chapitres, le lecteur se rendra au Centre ornithologique de Pont de Gau, au CNRS, dans une tannerie de peaux de crocodiles d'une grande marque de luxe française, à la SPA, suivra le travail de différentes associations écologiques, ira à la rencontre d'un couple de bergers dans le Var et fera connaissance avec les NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie). Le livre se fait également le porte-parole de plusieurs associations qui expliquent leurs combats au quotidien (contre la pêche intensive ou la sauvegarde des baleines).Un journal naturaliste constitué de rencontres, reportages, souvenirs, dans différents milieux (l'alimentation, l'industrie du luxe, la santé, la recherche...), qui propose au lecteur de faire une introspection sur l'attitude contradictoire de l'homme face à l'animal:son amour inconsidéré pour les animaux face à leur extermination anthropique.
Comment traitons-nous les animaux que nous mangeons ? Convoquant souvenirs d'enfance et arguments philosophiques, Jonathan Safran Foer se lance dans une vaste enquête. Entre une expédition dans un abattoir et une recherche sur les dangers du lisier de porc, l'auteur explore tous les degrés de l'abomination contemporaine. Un livre choquant, drôle et inattendu qui a déjà suscité passions et polémiques.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Gilles Berton et Raymond Clarinard.
Et soudain vous voilà dans la tête d'une abeille...
Avez-vous déjà observé une abeille ? De près, avec attention, sans la perturber ? Vous vous êtes alors peut-être demandé ce qu'il se passait dans sa tête. A-t-elle eu peur ? Vous a-t-elle seulement remarqué ?
Comme nous, les insectes ont un cerveau. Mais, à la différence du nôtre, il est minuscule. À quoi donc peut-il servir ? Les insectes sont-ils doués d'intelligence ? Ont-ils une conscience ? Un sens créatif ? Ressentent-ils des émotions ?
À travers mille découvertes, anecdotes et réflexions sur les abeilles et les insectes en général, Mathieu Lihoreau révèle les capacités cognitives fascinantes de ces créatures miniatures.
Bouleversant ce que nous pensions à leur sujet, ce livre incite au respect de l'infiniment petit, qui n'a de petit que sa taille !
Pour la première fois en France, les plus grands spécialistes internationaux dressent un portrait de l'état actuel des connaissances sur le monde animal. Intelligence, compétences, sensibilité à la douleur, relation à la mort, sens de l'empathie et de l'altruisme, cultures, mémoire... La grande originalité de cet ouvrage réside dans son approche transdisciplinaire qui convoque à la fois des éthologues, des paléontologues, des anthropologues, des philosophes, des psychologues, des juristes, des médecins vétérinaires ou des sociologues.
Au coeur de la forêt du Kongo-Central, Amandine Renaud mène un combat quotidien pour sauver les primates du braconnage, de la déforestation et des maladies. Pour contrer aussi divers préjugés auxquels elle doit faire face en tant que femme. Une vie solitaire où l'humain est parfois décevant mais la nature, passionnante. « Ce que je fais là est un vrai choix. Il y a urgence à ouvrir les yeux sur notre impact environnemental, et les catastrophes écologiques en cours et à venir. » Un cri du coeur et d'alarme pour nous sensibiliser à sa cause et à la nécessité absolue de repenser notre lien au vivant.
Sait-on que Platon décrit une cité végétarienne au début de La République? Que l'une des grandes héroïnes de Rousseau ne mange pas de viande? Que Tolstoï consacre des pages entières aux abattoirs?
La question du végétarisme - que notre époque semble nous poser comme si elle était inédite - apparaît dans un nombre remarquable d'oeuvres littéraires et philosophiques depuis l'Antiquité. Présente chez Plutarque, Voltaire et Lamartine, elle traverse aussi les écrits de Thoreau, de Gandhi, de Kafka ou encore de Yourcenar. Ce recueil est une invitation à reconsidérer le régime carné sous leurs auspices éclairés.
«Dans cet âge antique que nous avons appelé l'âge d'or, l'homme n'avait besoin pour être heureux que des fruits des arbres et des plantes que produit la terre.» (Ovide, Les Métamorphoses)
Fin des animaux sauvages dans les cirques, remise en cause de l'élevage (émissions de gaz à effet de serre et déforestation), prise en compte des risques sanitaires liés à l'exploitation animale (zoonoses), vidéos dénonçant la réalité des abattoirs... tout ceci donne du crédit au mouvement dit « antispéciste ».
Le mot « spécisme » n'est entré dans les dictionnaires que récemment, mais son usage se répand rapidement pour désigner des discriminations fondées sur l'espèce. Une des conséquences de l'antispécisme est le véganisme, vu comme refus de participer à l'exploitation d'animaux sensibles, capables d'une expérience subjective de la vie.
Cet ouvrage concis et percutant permet de comprendre les liens de ce mouvement avec des courants de pensée comme le socialisme, l'anarchisme et le féminisme. Il appréhende son rapport avec l'écologie, les religions et la critique du capitalisme, et finalement aborde la question de la convergence des luttes, mais aussi d'une redéfinition de la place de l'humain sur notre planète.
Et dire que nous pensions que l'Homme est un animal pas comme les autres, hors du commun, que le rire ou le langage rendrait supérieur... C'était faire bien peu de cas de nos amies les bêtes !
Entre psychologie animale, éthologie et psychologie tout court, tous les outils nous sont donnés pour comprendre pourquoi les autres animaux nous fascinent, en quoi nous nous ressemblons, en quoi nous différons. Mais aussi comment nous devons les considérer, les traiter, et la nature avec.
Sous la direction de Jean-François Marmion, de nombreux spécialistes ont répondu présents pour nous prouver que l'animal est bien plus que ce qu'il n'y paraît.
Né dans une famille hindoue de caste traditionnellement végétarienne, Gandhi s'abstint donc tout naturellement de viande et de poisson. Cette abstinence, mise à rude épreuves lors de son séjour en Angleterre, se muera en abstention : une décision personnelle et réfléchie de ne pas prendre part à une action. Quoique né végétarien, Gandhi considérera qu'il ne le devint vraiment que le jour où il en décida lui-même, sur le fondement d'arguments moraux qu'il présente dans ce recueil : un devoir de non-violence envers les animaux. Dans la délibération, le végétarisme quitte la sphère obscure du tabou pour entrer dans celle, claire, de la rationalité éthique.