Après l'aventure Paris vs New-York.
Va au Japon.
C'est un festival pour les yeux.
Une balade pour les curieux.
Un personnage de manga.
Un thé matcha.
Un néon scintillant.
Un ramen frémissant.
Une chorégraphie.
Une fantaisie.
Une impression.
Un soleil levant.
Ce livre s'adresse à tous ceux, petits ou grands, qui rêvent d'aller un jour au Japon. Et à tous les autres qui ne souhaitent qu'une chose : y retourner..
Artiste-illustrateur singulier, au travail reconnaissable entre mille, Nicolas Jolivot pose un regard tendre et amusé sur Pékin et cette Chine qu'il connaît si bien. Ici, il déambule dans la capitale, été comme hiver, avec pour ambition d'observer. Observer la vie qui s'incarne aussi bien dans le chant du vent qui balaye les feuillages, que dans la paisible attente de l'enfant qui pêche dans un parc de la ville. Observer les habitudes immuables et les nouveaux usages liés à la transformation de la cité. Observer les Pékinois, été comme hiver, avec la même délectation. Ce livre-accordéon (inséré dans un étui-couverture relié en triptyque) alliant textes et images, se déploie sur près de 12 mètres, pour donner à voir les deux ambiances, estivale et hivernale, de la capitale chinoise.
- Quelle sorte d'impression mentale emportez-vous?? demanda le professeur.
- Une geisha en crêpe beige sous un cerisier en fleurs. Derrière elle, des pins verts, deux bébés, et un pont en dos d'âne, jeté sur une rivière vert bouteille qui coule sur des rochers bleus. Au premier plan un petit policeman en vêtements européens mal ajustés, qui boit du thé dans une tasse bleu et blanc sur un plateau laqué de noir. Des nuages floconneux au-dessus et un vent froid le long de la rue, dis-je, en résumant à la hâte.
Véritable célébration de la neige, ce coffret, accompagné d'un livret explicatif, déploie dans un format accordéon plus d'une soixantaine d'oeuvres des plus grands maîtres de l'estampe japonaise. Empreintes de poésie et de raffinement, ces images témoignent de l'étonnante virtuosité picturale d'artistes tels que Hokusai, Hiroshige, Harunobu ou Hasui, qui ont su transcrire la blancheur immaculée de la neige dans ses nuances les plus subtiles, mais aussi relever ce défi : peindre l'absence de couleur. Villages de montagne ensevelis sous la neige, temples et pagodes dans la solitude ouatée de l'hiver, neiges éternelles sur la cime du Fuji... autant de vues qui nous invitent, en accord avec la conception même de l'ukiyo-e, à vivre uniquement le moment présent, à nous livrer tout entiers à la contemplation de la nature.
Un aperçu tout en couleurs des sites incontournables et des meilleures expériences en Thaïlande : Chiang Mai, Pai, le parc historique de Sukhothai, les beautés naturelles et la diversité de cultures du Mékong, les trekkings à Kanchanaburi, l'île de Phuket, la vie nocturne à Bangkok...
Des informations très complètes pour ceux se rendant pour la première fois en Thaïlande.
Une sélection thématique pour organiser un voyage en phase avec ses envies, des suggestions d'itinéraires, et une carte « la Thaïlande hors des sentiers battus » pour découvrir des lieux encore confidentiels.
Un chapitre « Choisir sa plage » très complet, comprenant un classement des destinations balnéaires (famille, fêtes, plongée et snorkeling, petit budget, haut de gamme...).
Un nouveau chapitre sur les types d'hébergements : type de logements, prix, sites de réservation...
Une couverture approfondie de la riche cuisine thaïlandaise : les spécialités par région et par ethnie, us et coutumes à table, ainsi qu'un lexique avec photos des plats à goûter absolument.
Des renseignements complets pour voyager avec ses enfants : activités, régions, nourriture, santé et sécurité...
De nombreux encadrés et des chapitres, richement illustrés, proposant des éclairages culturels sur les ethnies, l'art et l'architecture ou les conventions sociales.
Des sections en couleurs sur sur les monuments incontournables de Bangkok : Wat Phrae Kaew et Grand Palais, Wat Pho, avec des plans en 3D.
Un chapitre sur le «Tourisme responsable», avec des conseils et des règles à suivre pour respecter la nature et la population lors de vos visites, plongées ou randonnées, et lorsque vous rencontrez les habitants.
Un plan détachable de Bangkok avec les sites incontournables, un index complet des rues et un schéma des lignes de transports en commun.
Entre ciel et terre, entre rizières inondées et montagnes abruptes, entre mouvements frénétiques des grandes cités et calme immuable des campagnes, comment traverser un pays si multiple, à l'histoire récente si tourmentée, sans passer à côté de son âme, profonde et résiliente ? Sous quelle forme évoquer les rencontres empreintes de confiance et de sincérité, ces mots qui sonnent de plus en plus étrangers à nos sociétés, aujourd'hui méfiantes et sédentaires ? Quel médium utiliser pour rendre compte de ce long voyage à travers ce Vietnam pluriel ?
Autant de questions que se sont posés Marie Tricart et Guillaume Renier, qui forment le projet 37Degrees, avant de prendre une décision radicale : « Au diable le poids, l'encombrement et la vitesse de mouvement ! Entre le crayon, la caméra et la plume... le choix est impossible, nous prendrons donc tout ! » À la frontière du reportage et de la fiction, ce Vietnam entre ciel et terre est un carnet de voyage 2.0, à l'image d'un road movie hybride, foisonnant de formes, de couleurs, et de supports d'expression, regard unique et coloré comme pour dire et redire : « à chaque voyageur son voyage. »
Ce coffret met à l'honneur le thème des fleurs, et plus généralement de la nature, si importants dans l'art japonais, à travers une sélection des plus célèbres estampes du genre ancestral du kachô-ga, ces « images de fleurs et d'animaux », de l'époque d'Hokusai au début du xxe siècle.
Dès le début du xixe siècle, face à la politique d'isolationnisme du pays, les Japonais aspirent à plus de liberté, et trouvent dans la nature une échappatoire à la claustration ambiante et à l'asphyxie qui les menace à terme.
Renouer avec la nature, écouter le rythme des saisons, admirer les fleurs de pruniers ou de cerisiers, goûter la fraîcheur du soir, contempler les premières neiges, ou surprendre l'envol des grues ou des oies sauvages sont autant d'occasions de longs voyages ou de simples promenades.
Hokusai et Hiroshige saisissent cette évolution de la société japonaise, qu'ils transcendent dans leurs magnifiques estampes de fleurs.
Conjuguant réalisme et spiritualité, observation directe et interprétation tout empreinte de shintoïsme et de bouddhisme, Hokusai (1760-1849), et Hiroshige (1797-1858) portent à sa perfection la représentation d'une nature magnifiée. Partant tous deux de l'observation de la faune et de la flore, ils en expriment, par des styles différents, la permanence et l'état d'éternel recommencement, en même temps que le caractère fragile et éphémère.
Aucun grand maître de l'estampe n'a capturé aussi bien l'âme de la nature japonaise qu'Hokusai. Pour Edmond de Goncourt, c'est « le peintre universel qui, avec le dessin le plus vivant, a reproduit l'homme, la femme, l'oiseau, le poisson, l'arbre, la fleur, le brin d'herbe [...] qui a fait entrer, en son oeuvre, l'humanité entière de son pays ».
Ces deux grands noms de l'estampe vont inspirer nombre d'artistes, ceux notamment du mouvement shin-hanga (« nouvelles gravures »), tels Imao Keinen (1845-1924) ou Ohara Koson (1877-1945), qui vont à leur tour célébrer les fleurs et la nature, et se passionner pour leurs plus infimes variations, puisant dans leurs formes et leurs textures une formidable source d'inspiration graphique Cette sélection des plus belles estampes dédiées aux fleurs ne se veut pas simplement descriptive mais elle révèle comment les artistes les rêvent, les fantasment et leur donnent une force symbolique propre. Les fleurs deviennent ainsi l'expression des émotions, mais aussi celle d'un rapport profond avec la nature, plus que jamais au coeur des questionnements actuels.
Véritable célébration des oiseaux, ce coffret, accompagné d'un livret explicatif, déploie en format accordéon plus d'une soixantaine d'oeuvres des plus grands maîtres de l'estampe japonaise. Délicates mésanges sur des cerisiers en fleur, paons majestueux faisant la roue, hirondelles gracieuses en plein vol, chouettes endormies sur fond de ciel de pleine lune ou cacatoès aux ramages chatoyants, tous ces oiseaux révèlent la virtuosité, le raffinement et le don de l'observation de ces artistes intemporels. De Keisai, Keibun et Hokusai à Hiroshige et Koson, ces estampes subliment la beauté de la nature.
Initiée par le mouvement international de la K-Pop, musique coréenne inspirée du hip-hop et du RnB, et par le succès des groupes comme BTS ou BlackPink, la culture du pays du matin calme n'a cessé de s'étendre, jusqu'à devenir un phénomène mondial.
Cinéma, série, musique, beauté, mode de vie... la culture coréenne ne cesse de se renouveler et n'a pas fini de surprendre.
Dans ce livre, Ophélie Surcouf, journaliste spécialiste de la pop culture et de la Corée, décortique la Kpop culture, son histoire, ses influences, ses codes et son expansion.
Un voyage inédit à travers les plus lieux d'Europe !
Les Cinque Terre, les Cyclades, les îles d'Ecosse, les fjords, les palais autrichiens, le Douro portugais... Il est des endroits en Europe qui ont le charme et la magnificence des plus beaux endroits du monde !
À travers 100 photographies inédites, découvrez les plus beaux spots de chaque pays, ce qui en fait sa particularité, son unicité, sa magie !
Découvrir l'histoire de Tokyo, à l'époque où elle était Edo.
Prendre un bain dans un sento, dans le respect des coutumes.
Admirer un combat sacré de sumos.
Déguster les spécialités culinaires des différents quartiers de Tokyo.
Pénétrer dans un appartement capsule, au coeur de l'architecture de la ville.
Assister à une pièce de théâtre nô.
Comprendre le climat de l'archipel du Japon.
Visiter le plus vieux temple bouddhique de la ville - Un plan de Tokyo en début de livre et un découpage clair par quartier pour se repérer.
- Des photos artistiques et un graphisme moderne et épuré pour découvrir en images la mégalopole japonaise.
- Des textes pointus pour apprendre sur des thématiques comme les constructions antisismiques ou la cuisine de rue.
- À la fin de chaque chapitre : un rappel en images des « Essentiels », des « must » à ne pas rater et une promenade/itinéraire thématique à faire dans chacun des quartiers de la ville comme un parcours à vélo dans le Yanesen, un quartier peu connu au nord de Tokyo, réputé pour ses boutiques vintage, son calme : un autre visage de Tokyo....
Tourbillons impressionnants, flots tumultueux des rivières, torrents bouillonnants, cascades vertigineuses, violentes intempéries, douces pluies poétiques, neige immaculée et silencieuse : l'eau sous ses multiples formes occupe une place essentielle dans les estampes japonaises des XVIIIe et XIXe siècles. La mer surtout, omniprésente dans l'archipel nippon, participant de l'identité des Japonais, est sublimée. Parmi les représentations récurrentes de vagues impétueuses déferlant sur le rivage, menaçant des embarcations, se brisant sur les falaises, les rochers et les récifs, une image aussitôt s'impose : celle de la célèbre Grande Vague de Hokusai. Des artistes tels que Hokusai en effet, mais aussi Hiroshige et Kuniyoshi vont devenir les maîtres incontestés de cette représentation de l'eau, relevant de véritables défis techniques pour saisir à la fois l'instantanéité et la pérennité du mouvement, en exprimer l'éternel recommencement, en traduire l'ampleur et la force. Jeux de lumières, de couleurs et de lignes, stries profondes, traits vifs, courbes ou volutes leur permettent de synthétiser et de schématiser les divers mouvements des eaux, tour à tour dormantes, bouillonnantes ou écumantes. À partir des années 1830, un nouveau pigment, le bleu de Prusse, va leur permettre de rehausser leurs oeuvres d'une teinte intense et profonde, donnant à l'eau toute sa force d'expression, autorisant tous les contrastes et les variations infinis de bleus.Dans un style tout à la fois réaliste, abstrait et innovant, ces maîtres de l'estampe capturent le caractère unique et quasiment sacré de l'eau dans une véritable communion avec la nature, et nous livrent leur vision d'un monde empreint de spiritualité.
Véritable célébration du Kisokaido, ce coffret, accompagné d'un livret explicatif, déploie en format accordéon le fac-similé du recueil commencé par Keisai et complété par Hiroshige entre 1835 et 1842. Itinéraire alternatif au célèbre Tokaido reliant Edo à Kyoto, cette route et ses soixante-neuf stations sont ici représentées dans de magistrales estampes qui illustrent, au fil des saisons, la beauté des sites mais aussi la diversité d'une société, mettant en scène seigneurs ou mendiants, moines ou samouraïs, pèlerins ou portefaix, sans oublier les marchands, les aubergistes et les paysans. Hiroshige y affirme son génie dans l'emploi des couleurs, osant des perspectives et des compositions inattendues, confirmant ainsi son statut de maître de l'estampe japonaise.
La lune occupe une place très singulière dans la culture japonaise, au point qu'une fête, Tsukimi, lui est traditionnellement consacrée chaque année, à une date qui varie entre la mi-septembre et le début d'octobre, suivant le calendrier lunaire. La célébration, toujours vivace, consiste à se réunir en famille ou entre amis pour contempler l'astre nocturne lorsqu'il est dans sa phase pleine, au moment de l'année où sa brillance est la plus grande, rituel qui s'accompagne d'offrandes et de mets spécifiques. Contrairement à la tradition occidentale qui associe à la lune une image mélancolique, voire négative, elle est au Japon l'expression de la fécondité et de la prospérité - trace, sans doute, de fêtes anciennes célébrant la fin des récoltes. Plus largement, elle symbolise l'automne, participant ainsi d'un genre poétique et artistique intitulé « Neige, lune et fleurs », qui résume le cycle des saisons.
Les estampes réunies dans cet album témoignent de l'importance qu'elle occupe dans l'imaginaire des artistes. Certaines illustrent clairement la fête de Tsukimi, montrant des réunions sur une terrasse ou sur le bord d'une rivière. D'autres rappellent son lien étroit avec la poésie, comme en attestent les feuillets entre les mains de quelques personnages, mais aussi avec les contes et les récits mythologiques - rappelés notamment par la présence de lapins. Ailleurs, la lune marque simplement le passage à la nuit, lorsque le soleil a disparu et que chacun se hâte de rentrer chez soi ; ou au contraire, quand la tombée du jour sonne le début d'une autre vie, celle des courtisanes et des plaisirs secrets. Enfin, présente parfois pour sa seule qualité esthétique, la lune éclaire un paysage, empreint dès lors de mystère, ou participe d'une composition savante et délicate, mêlant fleurs et oiseaux.
Les plus grands noms de l'estampe japonaise se trouvent réunis dans ce recueil, Hokusai, Hiroshige, Yoshitoshi, dernier grand maître de l'ukiyo-e, plus tard Hasui Kawase et bien d'autres. Si chacun, avec son style singulier, a célébré l'astre de la nuit, de l'ensemble se dégage une atmosphère particulièrement paisible et poétique.
Poète prolifique de la période Edo, à la fin du XIXe siècle, Issa Kobayashi est l'un des quatre grands maîtres de haïkus au Japon, aux côtés de Basho, Shiki et Buson.
Bien qu'il ne soit pas épargné par le malheur, Issa promène un regard doux et compatissant sur ce qui l'entoure. Sa poésie recèle un subtil mélange entre la jouissance de l'imprévu et le regret de ce qu'il a perdu, l'observation amusée de la vie et le tragique de l'existence, la profondeur des sensations et les joies simples du quotidien.
Réunissant des haïkus composés au gré des bonheurs et des épreuves qu'il traversa (la mort de ses proches, l'incendie de sa demeure), ce livre est un miroir de la beauté de notre monde et de la connivence entre l'homme et la nature, sublimé par l'oeuvre de Manda dont le coup de pinceau s'est affranchi des tracés calligraphiques consensuels pour suggérer, ouvrir le sens des sentences bouddhiques dont s'inspire la parole d'Issa.
Une annexe passionnante explicite le sens et la symbolique de chaque calligraphie présentée et permet d'appréhender des concepts clés de la culture japonaise.
Chaque année, des mois durant, le moine bouddhiste et photographe Matthieu Ricard effectue une retraite dans l'ermitage de Péma Ösel Ling, sur les hauteurs de Katmandou. Immergé dans cette nature spectaculaire, entre les vallées verdoyantes du Népal et la chaîne himalayenne, il reste assis à l'écoute, dans la félicité de la méditation, accueillant la lumière qui s'off re à ses yeux émerveillés. Ce sont ces moments magiques d'harmonie avec la nature que Matthieu Ricard nous invite aujourd'hui à partager à travers une centaine de ses photographies prises à proximité de son ermitage. Un voyage sans mouvement au coeur des contreforts de l'Himalaya népalais. Un voyage visuel et spirituel que vient éclairer une sélection de citations inspirantes.
Contempler, errer, tracer, apparaître, hanter... En cinq chapitres et plus de 180 images, ce livre dessine une géographie sensible du Japon : on y parle de l'impermanence des choses (wabi sabi), de la beauté cachée du monde (yûgen), de la pénombre qui dissimule tout autant qu'elle dévoile ou encore du souvenir de contes anciens. Autant de thèmes chers à l'esthétique japonaise, ici révélés par les oeuvres des maîtres (Kitagawa Utamaro, Suzuki Harunobu...), ou encore celles d'artistes contemporains comme Takesada Matsutani ou Toko Shinoda.
Dessins à l'encre de Chine, peintures sur rouleaux, estampes, lithographies, photographies se succèdent en une promenade visuelle propice à la rêverie. De courts textes explicatifs, des haïku, des extraits littéraires soigneusement choisis les accompagnent et éclairent les notions esthétiques, concepts philosophiques et oeuvres emblématiques. Un livre pensé comme un dictionnaire amoureux où chaque image, chaque texte est une rencontre au coeur de l'âme japonaise.
L'intégrale des 36 vues du Mont Fuji, comprenant les dix estampes supplémentaires commandées par l'éditeur d'Hokusai suite au succès de cette série.
« Si seulement les cieux pouvaient m'accorder encore dix ans... Si seulement les cieux pouvaient m'accorder encore cinq ans, je deviendrais un grand artiste. » En formulant ainsi ces voeux à la fin de sa vie, Hokusai (1760-1849), aujourd'hui considéré comme le plus célèbre artiste de son époque, exprime son éternel quête de la perfection.
Au début des années 1830, il entreprend sa suite colorée des Trente-six vues du mont Fuji, et parvient ainsi à l'apogée de sa carrière. Consacrée tout entière au paysage, la série présente le mont Fuji selon une multitude de points de vue et de cadrages. Voyageur infatigable, Hokusai, passionné de nature, explore toutes les facettes du volcan. Parfois solitaire et majestueuse, ou esquissée dans un horizon lointain, en grande spectatrice du monde des hommes, la montagne sacrée est inébranlable malgré les saisons et le temps. Mais elle n'est pas le seul élément d'observation : le peuple, dans toute sa diversité, s'affaire, occupé à toute sorte d'activités quotidiennes, parfois en symbiose avec son environnement, paisible et bienfaisant, ou au contraire, en prise avec une nature souveraine, magnifique et impitoyable, comme pour La Grande Vague de Kanagawa. Il capture dès lors l'instantané, l'éphémère, mais également l'éternel. La nature, quant à elle, demeure et se renouvelle sans cesse sous l'égide de son grand souverain, l'immuable mont Fuji à la cime enneigée. Créatif, Hokusai joue avec la couleur, et notamment avec le bleu de Prusse, pigment artificiel importé de Hollande depuis peu, plus intense et profond que les bleus naturels traditionnellement utilisés. Le maître s'amuse des effets d'atmosphère, de l'anecdotique, et allie la tradition picturale japonaise, largement influencée par le modèle chinois, à la perspective occidentale. Le succès de ces estampes est considérable et popularise le genre du paysage. Dès lors, l'éditeur d'Hokusai lui commande dix nouvelles planches, Le Fuji vu de l'autre côté. C'est donc une intégrale de quarante-six estampes au total qui est reproduite dans ce coffret, accompagné d'un livret explicatif décrivant chacune des estampes de la suite la plus célèbre du grand maître japonais.
Plus 1 000 estampes, plus de 150 livres illustrés et albums, plus de 7 000 pages de son journal illustré et plus de 50 000 peintures et dessins. Et ce sont les animaux qui occupent une place de choix : il y a des chats qui dansent, des grenouilles acrobates, des renards furtifs et cruels qui vont à la noce, des gibbons, des crevettes, des dorades...Tous les animaux de la Création sont là ! Certains sont croqués sur le vif, d'autres métamorphosés en animaux fantastiques, puis en démons. Une vraie fête des animaux ! Un bestiaire qui vagabonde et processionne parfois dans un monde qui nous rappelle celui de Jérôme Bosch.
Il y a de la virtuosité chez ce peintre excentrique et insolent qui sait se faire caricaturiste chaque fois que lui prend l'envie iconoclaste de se moquer de notre monde.
C'est à une promenade nocturne dans l'une des plus denses métropoles du monde que nous convie le maître de l'illustration tokyoïte : Mateusz Urbanowicz.
Après le succès de son premier livre : Boutiques de Tokyo, il se remémore ici son arrivée dans la mégapole, évoque ces moments de solitude où la seule échappatoire réside dans la déambulation nocturne, telle une méditation pour mieux observer la ville.
Il évoque certains détails architecturaux, mais aussi les ambiances rencontrées, ses techniques de travail pour aboutir à cette époustouflante maîtrise du trait et de la couleur.
Un entretien, à la fin du livre, avec l'un des plus grands réalisateurs de cinéma d'animation japonais, raviera les amateurs du genre.
Les énigmatiques et austères jardins de pierre de Kyoto, l'ancienne capitale du Japon, ne cessent de fasciner les amateurs.
D'où provient le goût pour ce genre de jardins ? Qu'est-ce donc que ces pierres représentent ?
Pourquoi n'y trouve-t-on pas davantage de fleurs ? Jardins zen japonais se propose de répondre à toutes ces questions.
Yoko Kawaguchi explique les caractéristiques liées au zen de ces jardins, et démontre l'influence que le bouddhisme zen a eu sur le regard que les japonais portent sur le monde naturel.
Les grands maîtres de l'estampe ukiyo-e n'étaient plus de ce monde lorsque leurs oeuvres connurent un succès phénoménal en Occident. Aux siècle suivant, les derniers peintres de l'ukiyo-e, concurrencés par la photographie, se tournèrent vers la peinture et l'illustration.
L'éditeur et commerçant Watanabe Shôzaburô qui appréciait plus que tout les estampes décida de leur donner une seconde vie. Il eut l'idée de créer un nouveau style d'estampes à l'aide de jeunes peintres. Ce mouvement porta dès lors le nom de Shin hanga (nouvelles estampes).
Cet ouvrage propose de remonter le temps jusqu'à la création de ces nouvelles estampes dans les années 1910. De nombreux artistes y participèrent. Ce sont les principaux maîtres de ce mouvement qui sont ici présentés à travers leurs oeuvres.
C'est à partir d'une série de dix aquarelles de vieilles façades de boutiques de Tokyo, qui ont rencontré un large succès au Japon auprès de nombreux médias, que Mateusz Urbanowicz, un des plus fameux dessinateurs tokyoïtes, a décidé de publier son premier livre. L'ouvrage regroupe cinquante dessins aquarellés de boutiques de tous les quartiers de Tokyo. En regard de ces dessins, Mateusz raconte les vies discrètes que ces petits commerces hébergent, les détails architecturaux qui font tout le charme de ces endroits, ce qui s'y déroule bien loin du fracas des grands centres commerciaux.
A la fin du livre, l'auteur explique sa manière de travailler et tout le matériel qu'il utilise, de façon très pédagogique.
Passionné de Japon ou simplement curieux, voyageur expérimenté ou néophyte, (re)découvrez ce pays énigmatique et fascinant! De Shibuya, quartier branché de Tokyo à l'ile d'Okinawa, en passant par les règles de bienséance, l'équipement du parfait tokyoïte, la cérémonie du thé ou encore l'ikebana, découvrez le panorama vivant et complet d'une culture millénaire.