Après la mort de Luis Sepúlveda, son ami fraternel Daniel Mordzinski a voulu montrer Luis et son monde tel qu'il était. Il a donc organisé un « autoportrait littéraire » de l'écrivain à travers des textes inédits ou oubliés qu'accompagnent des photos qu'il a prises pendant 23 ans.
Il nous donne à voir l'ami, le père de six enfants, le voyageur, l'utopiste, l'homme engagé, l'écrivain au travail et le poète.
De 1974 à 1975, Paule du Bouchet a vécu dans l'Altiplano péruvien chez des Indiens quechua qui, avant elle, n'avaient jamais vu d'Occidentaux. Quand elle rentre en Europe, un silence définitif vient sceller ce moment d'une densité hors du commun.Quarante-cinq ans après, quelques mots sur une feuille volante échappée d'un livre donnent lieu à des retrouvailles inespérées avec son filleul péruvien. En octobre 2019, Paule du Bouchet retourne dans cette même communauté indienne, à quatre mille cinq cents mètres d'altitude. Rien n'a changé et tout a changé.Dessin à main levée de la mémoire perdue et retrouvée, ce dernier voyage nous saisit dans l'évidence d'un passé à couper le souffle.
En 1950, un explorateur de 23 ans disparaît en pleine jungle amazonienne alors qu'il tentait de traverser seul la Guyane française d'ouest en est. Il s'appelait Raymond Maufrais. De lui, on ne retrouva que son carnet de voyage, perdu, au milieu de la forêt. La découverte de ce texte bouleversant conduit Eliott Schonfeld à retenter cette expédition extrême. Soixante-dix ans après Maufrais, il s'enfonce dans la jungle. Face aux mêmes dangers, étreint par les mêmes émotions, le jeune aventurier partage le rêve fou de son aîné : vivre dans la jungle, quitter la civilisation qui détruit le monde sauvage. Accompagné par le peuple de la jungle - singes hurleurs, anacondas, caïmans... - et hanté par son alter ego disparu, il écrit pour ne pas se perdre. Il est le premier homme à achever cette aventure en solitaire - la plus grande de toute sa vie.
Dernier journal de Che Guevara, une compilation composée à partir de notes découvertes lors de sa capture et son exécution par l'armée bolivienne en octobre 1967.
L'histoire de ce journal en lui-même est une saga politicolittéraire.
Découvert dans son sac à dos lors de sa capture dans les montagnes de Bolivie, il a été saisi par l'armée et des copies ont été envoyées à Washington. Une version truquée de ce journal a été publié par la CIA pour justifier l'arrestation d'activistes en Amérique Latine et pour discréditer Le Che et la révolution cubaine. Pour rétablir la vérité, Fidel Castro a écrit « une introduction nécessaire », présente dans cet ouvrage.
Cette édition révisée possède également un avant-propos du fils ainé du Che, une chronologie, des cartes et des photos rares ou inédites.
28 janvier 2021. Soudain le moteur de l'avion rend l'âme... Impossible de le redémarrer. Antonio Sena, seul à bord, mobilise toutes ses connaissances pour tenir l'appareil au-dessus de l'immensité de la forêt amazonienne. Mais le crash est inévitable. Miracle : Antonio ressort vivant de la carlingue.
Commence alors pour lui une terrible épreuve dans la partie la plus sauvage de l'Amazonie. Sous une pluie ininterrompue, il s'alimente en observant ce que mangent les singes, construit des abris de fortune, repousse les prédateurs, s'émerveille aussi devant la beauté de la forêt, sans jamais baisser les bras, guidé par l'amour des siens et sa foi retrouvée.
L'espoir, dit-il, sera le dernier à mourir. Trente-six jours après la chute de son avion, épuisé et affamé, un deuxième miracle se produit. Des cueilleurs de noix sont là, au milieu des arbres...
Partir c'est mourir. De peur. La "bourgeoise à cambouis" a repris sa moto, direction l'Amérique du Sud, où règne la "violencia". Pendant six mois, seule sur sa moto, elle parcourt la Colombie, l'Argentine et le Brésil : 21 000 kilomètres d'une aventure presque punk au temps du Sentier lumineux, et toujours, chevillée à l'âme et au coeur, une soif de rencontres, de liberté et d'indépendance. Par l'autrice de "Et j'ai suivi le vent".
Fidèle à la promesse faite à son grand-père d'aller un jour en Andalousie, dans le village de la famille, Luis Sepúlveda emprunte une route pleine de détours. Depuis Santiago du Chili, ce voyageur infatigable, avide de paysages et de rencontres, nous partage quelques péripéties de sa vie ; de sa découverte, sous la tutelle du vieil anarchiste, d'un militantisme qui l'amènera à la prison et à l'exil dans divers pays d'Amérique du Sud, jusqu'au bonheur du retour, des années après, en Patagonie et en Terre de Feu.
« Notre tandem de choc a cette indispensable curiosité qui le pousse à remarquer ce que les touristes ne voient pas. » Le Figaro.
La Patagonie est de ces voyages où fantasmes et rêves se mêlent au réel. Sur un trottoir de Buenos Aires, Butch Cassidy et Jorge-Luis Borges ont pu se croiser. Parcourir la pampa ou naviguer sur le détroit de Magellan convoque des destins romanesques : derniers Indiens, rois autoproclamés, aventuriers, rêveurs et fous qui ont trouvé refuge sur cette terre mythique peuplée de fantômes historiques et littéraires. Embarquez pour une exploration sur cette terre d'imaginaire.
À dix-huit ans, l'autrice alors étudiante à Paris se lance un défi fou : traverser l'Amérique latine seule en autostop. En « allant avec la chance », comme disent les Colombiens, elle met la violence du monde à l'épreuve et laisse le hasard la guider vers des questionnements et rencontres inattendus. Un voyage humain fait de spontanéité, accompli grâce à une solidarité inspirante.
Récit d'une longue exploration de la Patagonie argentine. L'auteur brosse le portrait des personnalités qu'il y a croisées : des artistes, des brigands, des Indiens de la Terre de Feu, des exilés de toutes sortes.
Le 29 décembre 1951, Ernesto Guevara, à presque vingtquatre ans, n'est encore qu'un jeune étudiant en médecine, fils de bonne famille, désireux de découvrir le monde. Il grimpe à l'arrière de la Norton 500 de son ami Alberto Granado pour une grande traversée de l'Amérique latine, véritable voyage initiatique qui embarque le lecteur à travers la variété des paysages, des architectures et des populations du pays.
De péripéties en péripéties, au contact de la précarité des habitants du continent, le Che devient lentement le révolutionnaire qu'on connaîtra par la suite.
Sorte de Sur la route de Kerouac à la salsa argentine, Voyage à motocyclette contient tous les ingrédients des grands récits de voyage et peut être considéré comme un classique de la littérature sud-américaine.
« Lorsque j'ai lu ces notes pour la première fois, j'ai immédiatement reconnu l'homme qui a narré ses aventures d'une manière si spontanée.
Par moments, j'ai eu l'impression de me trouver sur la motocyclette, à la place de Granado, m'accrochant au dos de mon père, voyageant avec lui à travers les montagnes et autour des lacs. ».
Aleida Guevara
« On aurait dit que la nature avait organisé un gigantesque raout de bouteilles, auquel elle avait convié un étrange aréopage de plantes tempérées, tropicales et subtropicales. Les palmiers se penchaient paresseusement et les épineux s'enroulaient autour d'eux en une étreinte enivrée ; des fleurs élégantes voisinaient avec des cactées mal rasées et les palos borrachos pansus, tels des buveurs de bière, formaient avec le sol un angle inquiétant. Au milieu de cette ivresse florale, les tyrans, au plastron immaculé, s'affairaient comme des garçons de café. ».
Publié en 1956, La Forêt ivre est l'un des premiers livres de Gerald Durrell, qui retrace le voyage du naturaliste-écrivain et de sa femme en Argentine puis dans la forêt du Chaco, au coeur du Paraguay. Après plusieurs mois à observer, capturer et soigner des espèces rares d'animaux, après les défaillances des compagnies aériennes, les nuées de moustiques et autres coups de bec assassins, une révolution les forcera à quitter le pays. Déconvenue qui n'enlève rien à l'aventure, rapportée avec tout le charme et la drôlerie dont Gerald Durrell continuera de faire preuve au fil de son oeuvre.
En 1541, Gonzalo Pizarro et son lieutenant, Francisco de Orellana, partent de Quito à la recherche du « pays de la Cannelle » et du mythique El Dorado. À la tête d'une expédition de deux cents hommes, ils arrivent exsangues et les pieds nus de l'autre côté des Andes. Perdus dans un labyrinthe marécageux, voyant leur nombre diminuer chaque jour, les deux conquistadors prennent la décision fatidique de se séparer. Orellana et cinquante-sept soldats descendront un peu plus bas sur la rivière Napo à la recherche de vivres, tandis que les autres les attendront.
Pas un instant Orellana ne se doute que cette expédition de ravitaillement se transformera en exploration d'un continent. Sur son bateau de fortune, il croisera bientôt le cours du mystérieux Marañon, un fleuve aux dimensions gigantesques sur les eaux duquel il rejoindra l'océan.
Buddy Levy raconte l'aventure extraordinaire de ces hommes qui descendirent pour la première fois l'Amazone au péril de leur vie, confrontés aux dangers et aux mystères d'un monde inconnu.
Sur les rives de l'Amazone, la jungle s'étend indéfiniment et partout le danger guette. À l'aube du XXe siècle le colonel Fawcette s'enfonce dans cet enfer vert, en quête d'un mystérieux royaume, d'une civilisation riche et oubliée. Prêt à tout risquer pour entrer dans l'Histoire, l'aventurier affronte animaux sauvages et tribus indigènes. Mais, bientôt, Fawcette ne donne plus aucun signe de vie...
En février 1938, Graham Greene entre au Mexique et s'enfonce dans les états tropicaux du Chiapas et du Tabasco. Chaleur, marécages, fièvres. L'armée fait régner la terreur. Églises rasées ou fermées, prêtres exilés ou fusillés : la colère le dispute à l'horreur. Graham Greene assiste impuissant au combat entre les Ténèbres et la Lumière, le Péché et la Grâce... Sans doute l'un de ses plus beaux récits de voyage, où il se livre totalement et d'où naîtra La Puissance et la Gloire.
"Graham Greene est un anarchiste de classe internationale ; un dissident en perpétuelle rupture avec les « sociétés constituées» ; un violent qui constate qu' « une plume peut, tout autant qu'une balle d'argent, faire couler le sang ».
Le Monde diplomatique
Passionné d'alpinisme, Aymeric de Lamotte part à la fin de l'année 2019 à la conquête de l'Aconcagua, le plus haut sommet des Amériques, dans la cordillère argentine. Montagne mythique balayée par de redoutables tempêtes, l'Aconcagua ne se livre pas facilement, et le jeune homme devra affronter le froid, la neige et à la redoutable perspective du mal des montagnes - craignant à chaque instant un oedème qui pourrait lui être fatal - pour réaliser son rêve. Pas à pas, il nous raconte les grandes étapes de cette marche héroïque, qui devient aussi l'occasion de rendre hommage à d'autres aventuriers, dont les héros de l'Aéropostale, et de mener, en progressant vers le sommet, une réflexion sur la mise à l'épreuve, l'amitié et le dépassement de soi.
Tout dans l'Atacama tend à disparaître. L'horizon d'abord, et les ombres qu'on aperçoit à peine. Les météorites que nous enlevons à la Terre. Les Changos, exterminés sans lutter, brisés par la variole et le catholicisme, les mines et l'alcoolisme. Et puis les opposants à la dictature de Pinochet dont les os fragmentés, bien qu'invisibles, se dressent à l'horizon comme des pierres sacrées, livides et n'oubliant rien.Quant à savoir pourquoi ces histoires de disparus me touchent tant, moi dont la famille n'a rien à voir avec l'Amérique latine ni avec le militantisme politique, je ne sais pas tout à fait. Sinon que quelqu'un manque. Et que cette personne qui manque c'est elle que je cherche, en même temps que les météorites.M. G.
Pour Sarah Marquis, sa longue marche sur le dos de la cordillère des Andes, du Chili au Pérou, est faite de rires, de magie, de lumière indescriptible, mais aussi de luttes contre la faim, le mal d'altitude. Le condor sera son guide, le vent son ennemi, et le silence l'enveloppera dans les nuits étoilées du désert d'Atacama.
Sur les sentiers capricieux, avec son sac de 30 kilos sur le dos, chaque étape est une victoire, chaque rencontre une fête.
Pour Sarah, la marche et la solitude ne sont pas des fuites, mais une façon de se connecter à l'essentiel. Et son regard, si différent, nous entraîne avec elle jusqu'au merveilleux Machu Picchu où plane encore la magie de l'Empire inca.
Inclus un cahier photos.
« Au mois de décembre 2014, il m'a été permis de prendre part à une expédition au Venezuela, dans l'Etat de Bolívar, plus précisément dans la municipalité de la Gran Sabana, pour y écrire un livre. Il était question de gravir la montagne de l'Auyantepuy, de la traverser et de la redescendre en rappel par la gorge du Diable, où se situe la cascade la plus haute du monde, le Kerepakupai Venà. Nous avons vécu pendant quinze jours au milieu d'un paysage fait de torrents et de marécages, de bois serrés et pluvieux, dans la chaleur épaisse des forêts équatoriales. Nous étions quatorze hommes. Avant le départ, je lus tout ce que je trouvais sur le sujet. Du vieux manuscrit jusqu'au traité de biodiversité, je m'enfermai dans des bibliothèques et des librairies, je rencontrai des archéologues et des géographes, des journalistes spécialisés dans les exploitations minières et des poètes de Ciudad Guayana. J'abattis le travail de plusieurs hommes pour dresser une monographie régionale de la Gran Sabana. Je dois confesser ici que, lorsque je posai le premier pied dans la jungle, je compris que mon effort avait été vain. Toutes les pages des bibliothèques ne peuvent rien devant l'architecture d'une fleur. » Après «Le voyage d'Octavio,» son premier roman (2015), Miguel Bonnefoy nous livre dans une langue ciselée et poétique le récit de son étourdissante expédition dans la jungle vénézuélienne. Un voyage éblouissant au coeur d'une nature sauvage, dont l'auteur tire une magistrale leçon d'écriture.
La civilisation, c'est la mort. C'est le génocide à l'oeuvre dans les matos, les selvas et les serras du Brésil. C'est la destruction au sein de cette nature infernale qu'on appelle l'Enfer Vert, l'enfer qui fut pour les Indiens un Eden - certes implacable, mais un Eden quand même-, aussi longtemps que les hommes Blancs de bonne et de mauvaise volonté ne le souillèrent pas.
Voici l'un des récits les plus poignants de l'histoire de l'exploration. En 1950, Maufrais a 23 ans lorsqu'il se lance seul et à pied dans la jungle guyanaise en direction des mythiques monts Tumuc-Humac alors inconnus. On ne le reverra plus. Si un Indien n'avait pas découvert par hasard ses carnets au bord d'une rivière, ce face à face exemplaire d'un homme avec son destin ne nous serait jamais parvenu. Le mystère de sa disparition hantera toute une jeunesse éprise comme lui d'idéal, d'aventure et de liberté.
Né à Toulon en 1926, Raymond Maufrais participe à 18 ans aux combats de la Libération. Il part ensuite au Brésil se joindre à une expédition chez les Indiens Chavantes. Trois ans plus tard, il disparaît en Guyane dans une odyssée sans retour. Son père passera le reste de sa vie à le chercher dans toute l'Amazonie. En vain.
Chili, octobre 1974.
Les forces armées du gouvernement de Pinochet encerclent la maison d'un jeune couple. Ils se nomment Miguel Enriquez et Carmen Castillo ; tous deux vivent dans la clandestinité. Il est l'un des responsables de la résistance et le dirigeant du Mouvement de la gauche révolutionnaire (MIR) ; elle, professeure d'histoire, a travaillé auprès de Salvador Allende avant le coup d'État et s'implique, depuis, au sein des réseaux de lutte contre la dictature militaire.
L'affrontement tourne au drame.
Treize ans plus tard, au terme d'un exil éprouvé de l'autre côté de l'océan, en France, la militante est autorisée à séjourner dans son pays natal. C'est, dit-on, « l'ouverture ». Mais ce pays, elle ne le reconnaît plus : partout, elle ne voit que le sourire satisfait des vainqueurs. Tout avait pourtant débuté dans la joie populaire : la redistribution des terres, la nationalisation de grandes industries, l'augmentation des salaires, l'extension de la sécurité sociale. Bref, les humbles enfin comptés.
En deux récits, ici rassemblés, la cinéaste Carmen Castillo nous fait traverser ces années de combat, d'élans et de fracas. La politique et l'intimité se fondent en une même langue, délicate et habitée.
Ces pages, signées contre l'oubli, se font désormais appel à refuser, en tout lieu, le cours des choses.
L'Histoire n'est qu'affaire de présent.
L'autrice
Luis Sepúlveda et son ami le photographe Daniel Mordzinski sont partis en 1996 pour un long voyage qui devait les mener, au sud du monde, à travers la Patagonie, de San Carlos de Bariloche, puis à partir du 42e parallèle sud jusqu'au Cap Horn et retour par la grande île de Chiloé.
Ils en ont rapporté un livre d'aventures, de rencontres, de témoignages sur la transformation d'un territoire mythique, l'un des derniers endroits où sont encore possibles les légendes. Mais le temps, les changements violents de l'économie, le règne de la cupidité ont fait que sur chacune de leurs histoires passe le souffle des choses inexorablement perdues et qu'ils nous donnent ici "un inventaire des pertes" qui est aussi le coût impitoyable de notre époque.
Ce voyage sans but, sans boussole, sans souci du temps est aussi le récit d'une amitié, le refuge que deviennent les voyages heureux dans les souvenirs, le formidable roman d'un monde à jamais disparu.
En 1950, Raymond Maufrais, vingt-trois ans, disparaît mystérieusement au cours d'une exploration solitaire des légendaires monts Tumuc-Humac aux confins de la Guyane et du brésil. Seule piste : ses carnets de marche découverts par un Indien à son dernier bivouac. Ils deviendront un livre mythique sous le titre Aventures en Guyane. Son père, Edgar, désespéré, se lance sur les traces de son fils et passe le reste de sa vie à parcourir l'Amazonie pour le retrouver. En vain. Son journal, À la recherche de mon fils, sera publié après sa mort. Récit d'une quête impossible, il est l'un des plus poignants témoignages jamais écrit sur la force de l'amour paternel. Pour les innombrables lecteurs des Maufrais, on éditera quelques années plus tard le premier texte de Raymond, Aventures au Mato-Grosso, fruit d'une expédition chez les Indiens Chavantes à laquelle il avait participé avant de partir en Guyane. On y décelait déjà la puissance littéraire d'un jeune écrivain-aventurier que la fatalité devait faucher trop tôt.