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Le Livre De Poche
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« À force de vouloir m'abriter en toi, j'ai perdu de vue que c'était toi, l'orage. Que c'est de toi que j'aurais dû vouloir m'abriter.Mais qui a envie de vivre abrité des orages ? »Frida parle haut et fort, avec son corps fracassé par un accident de bus et ses manières excessives d'inviter la muerte et la vida dans chacun de ses gestes. Elle jure comme un charretier, boit des trempées de tequila. Elle aime participer à des manifestations politiques, mettre des fleurs dans les cheveux, parler de sexe crûment et se rendre dans des fêtes à réveiller les squelettes. Et elle peint.Par-dessus tout, Frida aime Diego, le peintre le plus célèbre du Mexique, son crapaud insatiable, fatal séducteur, qui couvre les murs de fresques gigantesques.L'auteure expose les passions, l'art et les souffrances de la peintre fracassée, cette magicienne des couleurs et prêtresse d'une féminité affranchie. Les Inrocks.Un roman incandescent. Elle.Une existence splendide et terrible romancée avec panache et style, verbe goulu et phrases torrides. Télérama.Grand Prix des lectrices Elle 2020.
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Nous nous verrons en août
Gabriel Garcia Marquez, Gabriel Iaculli
- Le Livre de Poche
- Littérature
- 30 Avril 2025
- 9782253251736
nous nous verrons en août
Une fois par an, le 16 août, Ana Magdalena Bach prend un ferry pour passer une nuit sur l'île où est enterrée sa mère. Indifférente à la splendeur des Caraïbes, elle se contente de déposer un bouquet de glaïeuls sur la tombe avant de retrouver son mari. Mais, l'été de ses quarante-six ans, une aventure avec un inconnu va précipiter son destin : Ana Magdalena découvre l'infidélité et la passion des corps en même temps que le dépit amoureux. Comme prise dans une spirale érotique, elle vit chaque pèlerinage sur l'île dans les bras d'un nouvel amant. Si elle comprend l'origine de l'attachement de sa mère à cette lagune peuplée de hérons bleus, Ana Magdalena pourra-t-elle cependant échapper à son sortilège ?
D'une intense sensualité, ce portrait inédit d'une femme libre annonce les retrouvailles exceptionnelles avec le Prix Nobel de littérature colombien.
Exploration du désir féminin et de sa permanence au sein du couple, Nous nous verrons en août s'inscrit dans la continuité d'une oeuvre populaire au diapason des conflits intérieurs auxquels tout être humain est assujetti. Laëtitia Favro, Le Point.
García Márquez a toujours eu le don pour nous entraîner dans ses narrations par mille détails vivants qui leur donnent le parfum du vrai, du saisi sur le vif. Alexis Broca, Lire magazine.
Traduit de l'espagnol (Colombie) par Gabriel Iaculli. -
La disparition de Josef Mengele
Olivier Guez
- Le Livre de Poche
- Litterature
- 22 Août 2018
- 9782253073802
1949 : Josef Mengele débarque à Buenos Aires. Caché sous divers pseudonymes, l'ancien médecin tortionnaire à Auschwitz croit pouvoir s'inventer une nouvelle vie. L'Argentine de Perón est bienveillante, le monde entier veut oublier les crimes nazis. Mais la traque reprend et il doit s'enfuir au Paraguay puis au Brésil. Son errance ne connaîtra plus de répit... jusqu'à sa mort mystérieuse sur une plage en 1979.Comment le médecin SS a-t-il pu passer entre les mailles du filet trente années durant ?Une plongée inouïe au coeur des ténèbres : voici l'odyssée dantesque de Josef Mengele en Amérique du Sud. Le roman-vrai de sa cavale après-guerre.Un roman fantastiquement nouveau. Frédéric Beigbeder, Le Figaro magazine.Fascinant. Christophe Ono-dit-Biot, Le Point.Le lecteur est happé par cette cavale glaçante. Hubert Prolongeau, Marianne.D'une écriture vive, aux confins du journalisme et de la littérature, Olivier Guez achève ce que la communauté internationale a échoué à faire : traquer Josef Mengele jusqu'à son dernier souffle. Ariane Singer, Transfuge.Prix Renaudot 2017.
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Une grande saga familiale dans une contrée qui ressemble à s'y méprendre au Chili.
Entre les différentes générations, entre la branche des maîtres et celle des bâtards, entre le patriarche, les femmes de la maison, les domestiques, et les paysans du domaine, se nouent et se dénouent des relations marquées par l'absolu de l'amour, la familiarité de la mort, la folie douce ou bestiale des uns et des autres, qui reßètent et résument les vicissitudes d'un pays passé en quelques décennies des rythmes ruraux et des traditions paysannes aux affrontements fratricides et à la férocité des tyrannies modernes.
La Maison aux esprits, premier roman d'Isabel Allende, tantôt enchanteur, tantôt mordant, a été traduit dans de nombreuses langues et a obtenu le prix du Grand Roman d'évasion 1984. -
À travers amours et guerres, envoûté par l'énigmatique Diadorim, évoquant toutes les aventures qui firent de lui un preux jagunço, un gardien de troupeaux, Riobaldo, raconte les journées encore brûlantes passées de bataille en bataille, les longues chevauchées à méditer sur la vie et la mort, dans le décor aride du sertão, lieu de l'épreuve, de la révélation et de la confrontation à l'infini.
Unique roman et chef-d'oeuvre du plus grand écrivain brésilien du XXe siècle, Diadorim apparaît d'ores et déjà, au même titre que Don Quichotte, La Chanson de Roland ou Faust pour la tradition européenne, comme une oeuvre mythique de dimension universelle.
Un véritable tour de force sur le plan de la langue. Une des oeuvres formellement les plus abouties du siècle. Mario Vargas Llosa.
Une oeuvre d'une dimension rare en littérature... L'un des plus grands livres qu'on ait jamais écrits. Brutal, tendre, cordial, sauvage, vaste comme le Brésil lui-même.
Jorge Amado.
Préface de Mario Vargas Llosa -
Une nuit, Elena rêva qu'ils se retrouvaient sur le toit de Perla. Elle s'y tenait avec Mauro et ses trois enfants sous le ciel plombé ; et des nuages diaphanes frôlaient les crêtes de la montagne dont le sommet était couronné par la meringue de l'église de Montserrate. Dans son rêve, ils n'avaient jamais quitté leur pays. L'Amérique du Nord restait un endroit lointain et inconnu. Debout, Mauro longeait le bord du toit comme il le faisait quand ils étaient jeunes, puis il prenait la petite Talia dans ses bras.
À l'aube des années 2000, la Colombie est un pays dévasté par un demi-siècle de violence. Elena et Mauro étaient adolescents quand ils se sont rencontrés à Bogota, et leur amour s'est révélé un antidote à la brutalité du quotidien. Lorsque leur première fille est née, et qu'ils se sont heurtés à des difficultés financières, ils ont jeté leur dévolu sur les États-Unis, dans l'espoir d'une vie meilleure. Elena se demande s'ils ont fait le bon choix.
Ce roman vif et poignant dépeint admirablement les morsures du déracinement.
Ariane Singer, Le Monde des livres.
C'est le rêve américain mis en pièces par la belle plume de Patricia Engel. Didier Jacob, L'Obs.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Françoise du Sorbier. -
Dans un complexe résidentiel pour ultra-riches, deux garçons passent leurs soirées à discuter, à fumer et à boire. Polo y est jardinier. Franco, grand consommateur de films pornos, y habite depuis des années. Obsédé par madame Marian, il raconte ses stratagèmes pour la conquérir et réaliser ses fantasmes les plus sauvages. Polo, de son côté, cherche à fuir un quotidien devenu irrespirable, entre travail et logement miteux. Un jour, Franco parvient à se rapprocher des enfants de sa proie, puis à s'infiltrer chez elle et à dérober quelques culottes. Il est prêt à passer à l'action. Consumérisme, hypersexualisation des adolescents, glorification de la virilité et banalité du viol, Paradaïze est une plongée dans l'extrême violence de notre société. À l'instar de la palme d'or Parasite de Bong Joon-ho, son final est explosif.
Sombre et brillant. Une manière de nocturne oppressant, prenant le lecteur à la gorge, sans le lâcher jusqu'à la dernière ligne. Thierry Clermont, Le Figaro littéraire.
Un huis clos à ciel ouvert qui dissèque l'effet du poison de la masculinité sur les cerveaux. Amandine Schmitt, L'Obs.
Un sens torrentiel du récit. Enragé. Gérard Lefort, Les Inrockuptibles.
Traduit de l'espagnol (Mexique) par Laura Alcoba. -
1880, Ouchouaya, Patagonie. Orpheline farouche, Emily l´Ecossaise a 16 ans. En cette période d´évangélisation du Nouveau Monde, Emily est envoyée en Patagonie en tant que « gouvernante » des enfants du Révérend. Elle qui ne sait rien de la vie découvre à la fois la beauté sauvage de la nature, les saisons de froid intense et de soleil lumineux, toute l´âpre splendeur des peuples de l´eau et des peuples de la forêt. La si jolie jeune fille, encore innocente, découvre aussi l'amour avec Aneki, un autochtone Yamana. Alors, sa vie bascule. Réprouvée, en marge des codes et des lois de la civilisation blanche, Emily fugue, rejoint Aneki et croit vivre une passion de femme libre. Jusqu´au drame.
De la colonisation des terres patagonnes à la mort des croyances ancestrales, des affrontements sanglants entre tribus au charme du dépaysement, le roman d'Isabelle Autissier puise à la fois aux sources du réel et de la fiction : qui connaît mieux que la navigatrice les mers du Grand Sud et leurs histoires ? Mais il fallait le talent de la romancière pour incarner ces amants de Patagonie.
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« Il s'appelait Salomón. Il est mort à l'âge de cinq ans, noyé dans le lac d'Amatitlán. C'est ce qu'on me racontait, enfant, au Guatemala. »Le narrateur éponyme d'Eduardo Halfon voyage au Guatemala à la recherche de secrets qui le hantent. Il tente de démêler le vrai du faux parmi les histoires contradictoires et interdites de la famille de son père. Et plus particulièrement l'histoire de son oncle Salomón qui s'était noyé, enfant, dans le lac Amatitlán. De quoi Salomón est-il vraiment mort ? Plus il avance, plus le narrateur comprend que la vérité réside dans son propre passé enfoui, dans la brutalité du Guatemala des années 1970 et son exil en Floride.
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Et d'un seul bras, la soeur balaie sa maison
Cherie Jones
- Le Livre de Poche
- Litterature
- 23 Août 2023
- 9782253937517
Lala vit chichement dans un cabanon de plage de la Barbade avec Adan, un mari abusif. Quand un de ses cambriolages dans une villa luxueuse dérape, deux vies de femmes s'effondrent : celle de la veuve du propriétaire blanc qu'il a tué, une insulaire partie de rien, et celle de Lala, victime de la violence croissante d'Adan. Comment ces deux femmes que tout oppose, mais que le drame relie, vont-elles pouvoir se reconstruire ? Un intense et poignant portrait de femmes blessées depuis des générations. Renversant d'émotions à vif, Et d'un seul bras, la soeur balaie sa maison est un premier roman déchirant qui prouve que l'héritage des traumatismes est tenace, mais pas toujours irrémédiable.
Le lecteur est happé par une langue - remarquablement traduite - qui exprime avec une grâce peu commune l'amour maternel comme l'aliénation la plus terrible. Le Journal du dimanche.
Un roman social psychologique et saisissant. Causette.
Traduit de l'anglais (Barbade) par Jessica Shapiro. -
Une île, une journée, quatre personnages : un oncle et sa nièce, une femme qui vient de quitter son mari, un chef de bande assoiffé de vengeance. À Maurice, tout s'apprête à exploser : la cité, les haines et les colères, peut-être l'île, aussi. Enfin, d'étranges animaux qui attendent que les humains finissent de se détruire pour vivre seuls, en paix : les caméléons. Unité de lieu, de temps, d'action ; le compte à rebours est lancé, la tragédie peut commencer.
Impossible à lâcher, tout à la fois drame social, fable contemporaine et méditation sur l'avenir de notre humanité divisée, Le Jour des caméléons nous plonge dans le chaos des hommes, met à nu nos travers et nos fautes, et interroge la possibilité d'une rédemption rêvée.
Une langue puissante pour clamer dans un même souffle la beauté et la destruction. Minh Tran Huy, Madame Figaro.
Ananda Devi atteint ici une virtuosité stupéfiante. Chez elle, le lyrisme rend l'urgence prégnante - celle de voir, de dire, de se révolter. Et d'écrire, par cette poésie de la catastrophe, ce roman de feu et de cendres. Gladys Marivat, Le Monde des livres.
Prix de la langue française 2023. -
Aux abords du village de La Matosa, un groupe d'enfants découvre le corps sans vie de la Sorcière. À la fois amante, conseillère et guérisseuse, elle accueillait les hommes à la recherche de plaisir et les femmes en quête de liberté. À rebours du fil des événements apparaissent trois coupables présumés : Luismi, dont la petite amie avait été admise à l'hôpital en raison d'importants saignements après sa visite chez la Sorcière ; Munra, qui était au volant du camion ayant transporté le cadavre le jour du meurtre ; et Brando, dont la misogynie et l'homophobie semblent n'avoir aucune limite. Autant de perspectives qui racontent la misère, la drogue et la violence, en ce mois de mai où l'étouffante chaleur annonce une saison des ouragans féroce...Pour évoquer ce monde sans verser dans le sordide, il fallait la magie d'une plume qui ne vacille pas devant l'horreur. Fernanda Melchor a trouvé sa formule ; elle est d'une redoutable acuité. Le Monde des livres.Traduit de l'espagnol (Mexique)par Laura Alcoba.
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Un matin de printemps, dans la décharge à ciel ouvert de San Perdido, petite ville côtière du Panama aussi impitoyable que colorée, apparaît un enfant noir aux yeux bleus. Un orphelin muet qui n'a pour seul talent apparent qu'une force singulière dans les mains.
Il va pourtant survivre et devenir une légende. Venu de nulle part, cet enfant mystérieux au regard magnétique endossera le rôle de justicier silencieux au service des femmes et des opprimés et deviendra le héros d'une population jusque-là oubliée de Dieu.Un grand livre romanesque gorgé de souffle, d'aventure, de coeur, de sensualité et de dépaysement. Une histoire comme on n'en écrit pas assez aujourd'hui. Bernard Lehut, RTL.Un premier roman qui caracole avec enthousiasme au milieu d'un décor rutilant. Christine Ferniot, Télérama.Du plaisir à l'état pur. Nicole Grundlinger, Motpourmots.fr. -
Cuba, fin des années 1950. La région de l'Oriente est la plus pauvre du pays, mais c'est un paradis pour un petit nombre d'exilés américains qui, aveugles à la misère alentour, y règnent en maîtres absolus et exploitent de vastes étendues de canne à sucre. C'est le cas de K.C. Stites et de ses parents, peu préoccupés par la guérilla que mènent dans les montagnes les frères Castro. Ils sont encore loin de comprendre que c'est à la fin de leur monde, et de leur mode de vie privilégié, qu'ils sont en train d'assister.Dans ce roman choral à la construction éblouissante, Rachel Kushner entremêle avec une justesse impressionnante l'intime et le politique, la grande histoire et les vies de plusieurs acteurs qui ont été partie prenante de la révolution cubaine, explorant ainsi les multiples facettes d'une réalité subjective, riche et romanesque.Rachel Kushner s'intéresse aux relations entre les classes, les individus, les nations, et nous offre un magnifique roman qui se lit comme un thriller. The New York Times.Traduit de l'anglais (États-Unis) par Julie Sibony.
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Les dieux du tango
Carolina De robertis
- Le Livre de Poche
- Le Livre De Poche
- 29 Mai 2019
- 9782253071228
Février 1913. Leda a dix-sept ans. Elle quitte son village italien pour rejoindre en Argentine son cousin Dante, qu'elle vient d'épouser. Dans ses maigres bagages, le précieux violon de son père. Mais à son arrivée, Dante est mort. Buenos Aires n'est pas un lieu pour une jeune femme seule, de surcroît veuve et sans ressources : elle doit rentrer en Italie. Pourtant, l'envie de découvrir ce nouveau monde et la musique qui fait bouillonner les quartiers chauds de la ville la retient. Passionnée par ce violon interdit aux femmes, Leda décide de prendre son destin en main. Déguisée en homme, elle s'immerge dans le monde de la nuit, le monde du tango. Elle s'engage tout entière dans un voyage qui la mènera au bout de sa condition de femme, de son art, de la passion sous toutes ses formes, de son his-toire meurtrie. Un voyage au bout d'elle-même.Un roman par lequel il fait bon se laisser envoûter. Madame Figaro.Magistral ! Femme actuelle.Traduit de l'anglais (États-Unis) par Eva Montheilhet.
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Dans la ville des veuves intrépides
James Cañón
- Le Livre de Poche
- Litterature
- 3 Mars 2010
- 9782253126638
Mariquita, un petit village perdu dans la forêt colombienne, 1992. Des guerilleros enlèvent les hommes et les garçons de plus de 12 ans. Livrées à elles-mêmes, les femmes laissent le village tomber en ruine. Rosalba décide de prendre les choses en main et embauche une institutrice pour éduquer les enfants. D'autres femmes se redressent - Francisca, veuve d'un grippe-sou notoire, mène la grande vie après avoir découvert plusieurs millions de pesos sous le plancher de sa maison - pendant que d'autres sombrent - Emilia, 73 ans, ancienne tenancière de bordel, est ruinée par les célibataires frustrées qui ont repris sa maison close! Un premier roman baroque, fantaisiste, foisonnant, généreux, dans une langue poétique, burlesque et inventive.
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Irène, fille de bourgeois, est la maîtresse de son fiancé de toujours, le beau capitaine Gustavo Morante. Journaliste, elle noue avec Francisco, fils d'émigrants rescapés de la guerre civile espagnole, qui travaille avec elle comme photographe, une relation d'amitié complice.
Mais Irène et Francisco vont se trouver incidemment à l'origine de la révélation d'un de ces massacres politiques dont abondent les annales des dictatures d'Amérique du Sud. La répression se tourne alors contre eux... Ce qu'ils vont vivre transforme peu à peu leurs sentiments fraternels en un amour indissoluble.
Passant sans cesse de l'ombre à la lumière et de l'amour à la terreur, ce second roman d'Isabel Allende fait vivre des dizaines de personnages pathétiques ou burlesques et, surtout, ces inoubliables figures de mères, d'épouses, de filles, qui font de l'auteur de La Maison aux esprits la romancière par excellence du destin des femmes latino-américaines.
Voilà un beau livre, douloureux et joyeux à la fois.Sylvie Genevoix, Madame Figaro.