Pourquoi la démocratie libérale est-elle en crise ? Sommes-nous à l'aube d'une nouvelle guerre mondiale ? Que faire devant l'épidémie de « fake news » ? Quelle civilisation domine le monde : l'Occident, la Chine ou l'Islam ? Que pouvons-nous faire face au terrorisme ? Que devons-nous enseigner à nos enfants ?Avec l'intelligence, la perspicacité et la clarté qui ont fait le succès mondial de Sapiens et Homo deus, Yuval Noah Harari décrypte le XXIe siècle sous tous ses aspects - politique, social, technologique, environnemental, religieux, existentiel... Un siècle de mutations dont nous sommes les acteurs et auquel nous pouvons encore redonner sens par notre engagement. Car si le futur de l'humanité se décide sans nous, nos enfants n'échapperont pas aux conséquences.De l'immigration à l'intelligence artificielle, du climat aux religions, Yuval Noah Harari dresse un portrait lumineux de notre époque. Le Point.Un ouvrage magistral. Libération.Traduit de l'anglais par Pierre-Emmanuel Dauzat.
Depuis plus d'un demi-siècle, Amin Maalouf observe le monde, et le parcourt. Ses intuitions se révèlent des prédictions, tant il semble avoir la prescience des grands bouleversements de l'Histoire. Il s'inquiétait il y a vingt ans de la montée des « identités meurtrières » ; il y a dix ans du « dérèglement du monde ». Dans ce livre puissant et ample, il fait oeuvre de spectateur engagé et de penseur, mêlant récits et réflexions, racontant parfois des événements majeurs dont il s'est trouvé être l'un des rares témoins oculaires, puis s'élevant en historien au-dessus de sa propre expérience afin de nous expliquer par quelles dérives successives l'humanité est passée pour se retrouver ainsi au seuil du désastre.
Un sursaut s'impose, espère-t-il. Le paquebot des hommes ne peut continuer à naviguer ainsi vers sa perte.
Cet ouvrage concis et crucial extrait la pensée systémique du domaine informatique et mathématique pour la rendre tangible et concrète. Car certains des plus grands problèmes actuels sont essentiellement dus à des défaillances de systèmes. Ils ne peuvent être résolus qu'en prenant en compte l'ensemble des faits d'un système complexe, non pas isolément mais globalement, en tant que parties intégrantes d'un ensemble dont les différents composants sont dans une relation d'interdépendance
Un simple citoyen peut changer le cours de l'histoire et du droit. La trajectoire de Cédric Herrou en est le plus bel exemple. Pourtant rien ne l'y prédestinait. Cet ouvrage est le témoignage exceptionnel et bouleversant d'un homme qui s'est révolté contre le cynisme des autorités et d'un État qui bafoue quotidiennement le droit. Il aurait pu, comme beaucoup, garder « porte close », mais a choisi d'aider, au nom de la dignité humaine, ces migrants expulsés et maltraités. Aujourd'hui, Cédric Herrou est devenu une icône dont le nom a largement dépassé nos frontières.
"L'air du temps, en accusant la science de n'être qu'un récit parmi d'autres, l'invite à davantage de modestie. On la prie de bien vouloir gentiment "rentrer dans le rang" en acceptant de se mettre sous la coupe de l'opinion". Etienne Klein - La philosophie des Lumières défendait l'idée que la souveraineté d'un peuple libre se heurte à une limite, celle de la vérité, sur laquelle elle ne saurait avoir de prise : les "vérités scientifiques", en particulier, ne relèvent pas d'un vote.
La crise sanitaire a toutefois montré avec éclat que nous n'avons guère retenu la leçon, révélant l'ambivalence de notre rapport à la science et le peu de crédit que nous accordons à la rationalité qu'il lui revient d'établir. Lorsque, d'un côté, l'inculture prend le pouvoir, que, de l'autre, l'argument d'autorité écrase tout sur son passage, lorsque la crédibilité de la recherche ploie sous la force de l'événement et de l'opinion, comment garder le goût du vrai - celui de découvrir, d'apprendre, de comprendre ? Quand prendrons-nous enfin sereinement acte de nos connaissances, ne serait-ce que pour mieux vivre dans cette nature dont rien d'absolu ne nous sépare ?
Les atlas décrivent depuis des siècles le monde que l'on voit. Cet atlas prend le contrepied de ce principe pour être une ode à l'invisible une ode aux informations qui ne peuvent être transmises par de simples mots ou chiffres.Notre environnement repose sur un ensemble invisible de données qui grandit à chaque action que nous faisons. Les traces que nous laissons sont partout autour de nous.James Cheshire et Oliver Uberti explorent grâce à leur insatiable curiosité ces données cachées et les transforment en de magnifiques cartes. Le niveau de bonheur les câbles sous-marins les déplacements transfrontaliers le réchauffement climatique... Autant de phénomènes qui se révèlent sous nos yeux grâce à des projections cartographiques originales et rarement utilisées dessinant ainsi une nouvelle vision du monde.
Une stimulante exploration du champ de nos libertés [...] Le MondeJusqu'où ? Jusqu'où laisser les apprentis censeurs d'aujourd'hui définir ce qu'on peut dire et ce qu'il faut taire ? Jusqu'où tolérer que défoulements et protestations envahissent le monde numérique ? Jusqu'où supporter que des extrémistes privatisent les règles de la parole, refusent le débat et installent leur hégémonie ? La parole publique est déjà l'objet d'un rapport de forces, elle sera demain l'enjeu d'un conflit. Le temps des injonctions est révolu, il faut désormais résister.La parole fait mal, change le seuil du tolérable et peut même réduire au silence. Il est donc légitime de la limiter, mais au plus près des délits et sans censure préventive. Bien sûr, on peut tout dire, mais pas n'importe comment et à condition de ne pas vouloir être seul à parler.Le concept moderne de liberté d'expression fut forgé entre le xviie et la fin du xviiie siècle. Les outils numériques, le multiculturalisme, la démocratisation de la parole l'ont rendu peu à peu inadéquat pour régler la parole publique. Fidèle à la tradition libérale, ce livre revient sur l'histoire de la liberté d'expression et en renouvelle le sens, comme la garantie de la plus grande diversité de points de vue.Pour la défendre, une philosophie des limites, des concepts sobres, des moyens inventifs seront plus utiles qu'une croisade. Ne pas se lamenter sur l'état des choses, mais combattre pour ne pas nous retrouver un cadenas sur la bouche et une prothèse dans la tête.Un essai riche et charpenté - L'Express.
Le cap des 8 milliards d'habitants vient d'être franchi. Combien serons-nous demain?La population mondiale continuera-t-elle d'augmenter? Le vieillissement est-il une menace? Les migrations vont-elles se développer?Replaçant la situation actuelle dans l'histoire démographique mondiale, l'auteur présente les grandes tendances pour les trente à cinquante prochaines années. Il aborde ainsi successivement:- Les naissances:évolution, fécondité, sélection du sexe des enfants...- La durée de vie:inégalités, lutte contre la mortalité, allongement de la vie...- Le vieillissement de la population:ses causes et les différences entre continents.- Le développement et les migrations:deux enjeux pour l'évolution de la population.Les plus de 90 cartes et documents de cet atlas offrent un regard précis et actualisé sur les défis de la croissance démographique et ses conséquences pour la planète et notre environnement.
Brexit, élection de Donald Trump, extrême droite omniprésente en Europe, nationalismes en Inde, en Turquie ou en Russie, terroristes islamistes, tueurs de masse... Les individus révoltés du XXIe siècle sont aussi divers qu'innombrables - un phénomène amplifié par les réseaux sociaux, les crises migratoires et une instabilité économique globale.
Pour Pankaj Mishra, ces bouleversements ne sont pas le résultat de situations propres à chaque pays, encore moins d'un choc des civilisations. Il s'agit au contraire d'un mécanisme inhérent au modèle politique occidental accouché des Lumières - démocratie libérale et économie de marché - qui, depuis la chute du mur de Berlin, s'applique de manière brutale à des milliards d'individus.
En remontant à Rousseau, aux Romantiques allemands, aux anarchistes russes... il relie tous les mouvements de colère, du XVIIIe siècle à nos jours, et à travers le monde, sous l'angle du ressentiment et de toutes les promesses non tenues de la modernité. L'Âge de la colère fait l'effet d'un électrochoc.
Dès sa parution en 1927, La Crise du monde moderne fut une véritable secousse.
Critique inclassable, ce texte précurseur dénonçait les dérives de la modernité et de l'idée de progrès. René Guénon rapproche ainsi notre époque moderne, son individualisme et sa confusion idéologique, de ce que la pensée hindoue désigne comme le Kali-Yuga : l' « âge sombre ».
L'auteur s'attaque par ailleurs au matérialisme et au rationalisme de notre société. C'est alors en Orient que résiderait la possibilité d'une initiation à un mode de connaissance que nous avons perdu et qu'il nous faut retrouver.
À l'heure de la mondialisation et d'une économie capitaliste aux conséquences toujours plus désastreuses, cette charge contre les illusions et l'hégémonie du monde occidental reste aussi pertinente que radicale.
À l'heure où, enfin, la crise sanitaire semble derrière nous, nous sommes nombreux à éprouver, outre un grand soulagement, le besoin d'une première prise de recul, d'un premier bilan critique. Que s'est-il donc passé ? La pandémie a mis à mal nos sociétés à l'échelle mondiale, en leur imposant une épreuve très rude à bien des égards. Mais comment avons-nous réagi ? L'avons-nous fait de manière juste et démocratique ?
1979. À peu près tout ce que nous comprenons à l'heure actuelle du réchauffement climatique était compris. Et même mieux compris, sans doute. Les principaux aspects du problème étaient tranchés, sans débat possible, et les spécialistes, loin de se disputer sur l'établissement des faits, travaillaient à en affiner les conséquences. Il y a trente ans, nous aurions pu sauver la Terre. Pourtant nous n'avons rien fait. Après des années d'enquête et plus de cent interviews réalisées avec le soutien de la Fondation Pulitzer, Nathaniel Rich retrace comment la planète a raté son rendez-vous avec le climat, comment malgré les efforts de plusieurs lanceurs d'alerte, d'intérêts parfois concordants, souvent contradictoires, y compris de l'industrie pétrolière, rien n'a été fait pour stopper le changement climatique. Implacable et passionnant, Perdre la Terre est un document pour l'histoire. Notre histoire.
L´écofascisme semble réductible à sa fonction de slogan, utilisé pour critiquer des formes autoritaires ou réactionnaires d´écologie politique. Mais cet usage masque les appropriations concrètes de l´enjeu écologique par les idéologies et organisations fascistes. Car si l´extrême-droite semble à première vue hostile à toute politique écologique il existe bien un risque écofasciste s´adossant à une véritable conviction écologique ainsi qu´à de robustes bases idéologiques.
Pour la première fois dans notre histoire, le dynamisme de l'espèce humaine se heurte aux limites de la biosphère. Nous devons relever le défi, magnifique mais redoutable, d'orienter différemment l'énergie humaine.
Or une classe dirigeante cupide fait obstacle à ce changement de cap.
Elle n'est animée d'aucun idéal, ne délivre aucune parole mobilisatrice et prétend que la seule voie possible est celle qui accroît toujours plus la richesse.
Cette représentation du monde est aveugle. Elle sous-estime la gravité de l'empoisonnement de la biosphère et consent à dilapider les chances de survie des générations futures. Pour l'auteur de ces pages incisives, on ne résoudra pas la crise écologique sans s'attaquer à la crise sociale. Elles sont intimement liées. Ce sont aujourd'hui les riches qui menacent la planète.
Augustin Berque, géographe, philosophe et orientaliste, est une figure discrète, mais dont l'oeuvre irrigue en réalité la pensée contemporaine. Ses pas, du Maroc au Japon en passant par l'Europe, l'ont mené à porter un regard sur les liens qui unissent les peuples à leur environnement, sur les liens qui font de nature et culture un chemin commun.
Dans ce livre d'entretiens avec Damien Deville, jeune géographe et anthropologue, Augustin Berque revient sur son parcours d'intellectuel, de la géographie à la philosophie, il commente les grands événements qui l'ont traversé, décrit l'évolution du Japon, les douleurs de l'archipel tout comme les espoirs qu'il peut offrir au monde ; il porte son regard sur une nouvelle discipline, la mésologie - la science du milieu - qui permet de penser autrement les liens que nous entretenons à l'autre, humains comme non humains ; il invite enfin à habiter autrement la Terre en repensant territoires, architectures et démocraties.
À l'heure où les peuples n'ont jamais été aussi séparés, où les relations se brisent, où les crises perforent nos sociétés, où les fossés n'ont jamais été aussi profonds, il existe, dans les approches forgées par Augustin Berque, des voies pour évoluer dans ces mondes incertains, des méthodes pour tisser le lien, des solutions pour réparer, ici comme ailleurs, le ciment de nos sociétés.
Militant et essayiste libertaire, ouvrier syndiqué devenu historien des révolutions, Murray Bookchin (1921-2006) est l'un des premiers penseurs à intégrer la dimension sociale et politique à la question écologique. Pour lui, les rapports de domination engendrés par le capitalisme sont à l'origine de la crise environnementale.
La force de sa pensée réside dans la proposition du municipalisme libertaire, alternative démocratique à l'État-nation qui appelle au retour à la gestion humaine des affaires publiques et à la prise de décision collective.
Pour Vincent Gerber et Floréal Romero, le projet profondément humaniste de Bookchin offre des outils pour réinventer la démocratie directe et bâtir une société égalitaire et écologiste.
La cartographie et ses conventions sont universelles : orientation, projections, échelle, utilisation des couleurs ou des symboles, représentation du relief... Les normes et nomenclatures sont devenues communes, mais ça n'a pas toujours été le cas !
Magnifiquement illustré par plus de 100 cartes du Moyen Âge à la période contemporaine, cet ouvrage raconte l'histoire des conventions cartographiques. C'est aussi, et surtout, l'histoire d'un langage partagé, celui de la représentation du monde.
Et si l'on rompait le sortilège qui prétend qu'« il n'y a pas d'alternative » ? C'est possible et même indispensable, alors que la catastrophe écologique s'aggrave jour après jour à cause du capitalisme. Celui-ci prétend l'enrayer par la technologie. Une prétention illusoire, selon ce livre décapant, qui démontre l'incompatibilité entre un système parvenu à la fin de son histoire et une biosphère dont la bonne santé est la condition d'une humanité pacifiée. L'auteur montre aussi que le capitalisme n'est pas seulement un système économique, mais une vision du monde qui a profondément altéré notre psychologie collective et dont il faut se libérer. Pour sauver la planète, il faut reconstruire une société où l'économie n'est pas reine mais outil, où la coopération l'emporte sur la compétition, où le bien commun prévaut sur le profit. En un mot : moins de biens, plus de liens !
Sommes-nous tous Africains, émigrés du « berceau de l'humanité » ? Qu'a été, ou qu'est toujours, la Françafrique ? Comment « l'Islam noir tolérant » a-t-il donné naissance au djihadisme au Sahel ? L'Internet et la téléphonie mobile révolutionnent-ils le quotidien africain ? Comment expliquer la percée de la Chine en Afrique ?
Faire le tour d'un continent sept fois plus vaste que l'Union européenne en explorant son histoire, sa culture, ses évolutions sociales, économiques, politiques et géopolitiques, ses épreuves du passé - esclavage, colonisation, guerres - et ses promesses d'avenir, tel est le pari ambitieux de ce livre.
L'exceptionnelle jeunesse de l'Afrique marque ses réalités contemporaines : 40 % de ses habitants ont moins de 15 ans. Le quasi-doublement de sa population d'ici à 2050 va décupler les défis comme les opportunités. L'Afrique trouvera-t-elle les moyens pour nourrir, loger, former et employer tous ses jeunes ?
Le niveau de son développement, de sa stabilité politique et de son état sanitaire, le rythme de l'émigration ou sa contribution à la (dé-)pollution de la planète concernent plus que jamais l'Europe et le reste du monde. Voici 100 clés pour mieux comprendre les enjeux présents et futurs de la « jeune Afrique ».
Vertébrée par l'Inspection des finances, une caste de hauts fonctionnaires a réussi une double OPA. Elle a d'abord pris le contrôle des plus grandes entreprises, grâce aux privatisations. Puis, elle a conquis le pouvoir, en portant l'un des siens, Emmanuel Macron, à l'Elysée, afin qu'il mène tambour battant les réformes néolibérales qu'elle a depuis longtemps conçues.
Laurent Mauduit mène l'enquête sur la trahison des élites publiques françaises.
J'arrête Amazon, J'arrête la construction de nouvelles autoroutes, J'arrête les vêtements synthétiques, J'arrête les bouteilles d'eau en plastique, J'arrête les terrasses chauffées... Avec une bonne résolution à mettre en oeuvre par semaine, L'an vert accompagne ses lecteur·ices toute l'année et les invite à repenser leur quotidien pour avoir un impact positif sur la planète.
Chaque entrée est structurée de manière identique :
- Quelle action mettre en oeuvre ?
- Pourquoi ? enjeux concrets sur l'environnement - Comment ? des conseils, astuces et pistes à adopter - Un dessin ou jeu humoristique réalisé par Red!
L'auteur balaie tous les aspects de notre quotidien mais rappelle que la prise de conscience individuelle est une porte d'entrée vers une nécessaire mobilisation à grande échelle !
Voyage dans le temps et dans l'espace, ce livre nous invite à explorer des activités de l'esprit à première vue sans rapport les unes avec les autres, mais entre lesquelles des auteurs comme Leibniz, Simone Weil ou Italo Calvino ont repéré des similitudes.
Dominique Casajus ira de l'une à l'autre de ces activités, montrant au lecteur qu'elles peuvent être parentes : la divination (ou du moins certains procédés géomantiques utilisant des opérations arithmétiques, tels les géomancies chinoise, arabe et touarègue) ; certains jeux (les échecs, le go, la version touarègue d'un jeu africain nommé awélé) ; les mathématiques ; l'écriture littéraire (notamment celle de Calvino, de membres de l'Oulipo, de poètes allemands de la période baroque).
La première rencontre de Marijosé Alie avec Aimé Césaire remonte à 1983. « Simple journaliste » pour France 3 Outre-Mer en Martinique (elle deviendra par la suite directrice de la rédaction de RFO Martinique), elle réalise le premier grand documentaire consacré au poète et député-maire de Fort de-France ; jamais Césaire ne s'était encore livré face caméra.
Alors qu'elle dirige RFO Martinique, elle réalise un deuxième documentaire - À bout du petit matin - au soir de la retraite politique de Césaire, en mars 2001, après 56 ans à diriger la ville de Fort-de France.
Le dernier grand documentaire qu'elle dirige - Le Nègre fondamental - est diffusé sur France 5 en novembre 2007, à peine 6 mois avant la mort de Césaire.
Au-delà de ces rencontres et interviews, ce sont vingt-cinq ans d'échanges et de complicité que raconte Marijosé Alie dans ce livre. Lorsqu'elle vivait en Martinique, elle passait toutes les semaines à la mairie de Fort-de-France voir Césaire ; elle est sans doute la seule journaliste à être entrée dans son intimité et à avoir eu cette relation personnelle, affective et intellectuelle avec lui.