«Jamais la puissance publique n'aura à ce point démissionné devant des enjeux vitaux, pour aujourd'hui et pour demain.»On n'a sans doute jamais eu autant besoin de puissance publique, face aux bouleversements en cours et aux catastrophes qui s'annoncent. C'est la direction opposée qui est choisie:baisses d'impôts pour les privilégiés et les entreprises, poursuite insensée de la croissance infinie et laisser-faire irresponsable. Cinquante ans après le rapport Meadows (1972), alors que 60% du vivant a disparu et que des milliers de scientifiques appellent désormais à la désobéissance civile, il est vital de prendre les décisions auxquels les forcenés du profit s'opposent. Ils nous font perdre du temps. Et la vie.
Parcoursup constitue désormais une épreuve clef dans la vie de chaque adolescent. Cette initiation à la violence managériale et algorithmique se montre comme une préprofessionnalisation des élèves qui, paradoxalement, ne s'accomplirait que par l'humiliation des voeux refusés et des lettres de motivation jamais lues. Il en aurait été autrement si le pouvoir avait préféré investir dans la création d'universités. Parcoursup n'est pas une erreur, mais l'instrument de la brutalité d'un État qui veut imposer le privé comme modèle.
Le livre : Pour Stéphane Hessel, le " motif de base de la Résistance, c'était l'indignation. " Certes, les raisons de s'indigner dans le monde complexe d'aujourd'hui peuvent paraître moins nettes qu'au temps du nazisme. Mais " cherchez et vous trouverez " : l'écart grandissant entre les très riches et les très pauvres, l'état de la planète, le traitement fait aux sans-papiers, aux immigrés, aux Roms, la course au " toujours plus ", à la compétition, la dictature des marchés financiers, jusqu'aux acquis bradés de la Résistance - retraites, Sécurité sociale. Pour être efficace, il faut, comme hier, agir en réseau : Attac, Amnesty, la Fédération internationale des Droits de l'homme. en sont la démonstration. Alors, on peut croire Stéphane Hessel, et lui emboîter le pas, lorsqu'il appelle à une " insurrection pacifique ".
Une embellie perdue est la suite des Mémoires que Gisèle Halimi a entrepris avec La cause des femmes et Le lait de l'oranger. En juin 1981, l'avocate est élue députée. Le «peuple de gauche» rêve de changer la vie; et les femmes de compter, enfin, en politique.Mais l'embellie sera brève. Les socialistes cèdent, assez vite, au «réalisme» et aux délices du pouvoir. «La gauche a-t-elle encore une âme?» s'interroge bientôt Gisèle Halimi. En septembre 1984, elle quitte l'Assemblée. Pendant quarante mois, elle aura vécu une aventure ambiguë:décevante, dans l'univers masculin des politiciens:riche de découvertes, dans sa circonscription.Le Palais-Bourbon sous la vague rose. Le chemin - un temps commun - avec François Mitterrand, Joxe, Rocard ou Bérégovoy. La campagne - hors de tous les partis - des «100 femmes pour les femmes», en 1978. Le suicide tragique de trois amies, «chambardées» par leurs ruptures féministes... Souvenirs mêlés...Ce livre témoigne de l'espérance et du désenchantement de ces dernières années. Il tente aussi une réflexion sur le pouvoir, la démocratie, les contradictions entre vie privée et vie publique.Un récit doux-amer, tourné cependant vers l'avenir où Maud-Tahfouna, la petite-fille lumineuse de Gisèle Halimi, l'entraîne. Avec la force de l'enfance.
En juillet 1846, Henry David Thoreau est emprisonné pour avoir refusé de payer un impôt à l'État américain, en signe d'opposition à l'esclavage et à la guerre contre le Mexique. Cette expérience sera à l'origine de cet essai paru en 1849 et qui fonde le concept de désobéissance civile. Ce texte influença Gandhi, Martin Luther King ou Nelson Mandela et il ne cesse d'inspirer philosophes et politiciens depuis plus de 150 ans.
Quand le procès du populisme sape la démocratie : Antoine Chollet livre une démonstration implacable du fait que les pourfendeurs du populisme s'en prennent en réalité à la démocratie elle-même. Le problème du populisme, c'est l'ensemble des discours qui en parlent. Sa dénonciation s'accompagne aujourd'hui d'un puissant retour de la méfiance envers le peuple.
D'où vient le communisme ?
L'URSS était-elle communiste ?
Le communisme est-il féministe ?
S'oppose-t-il à l'anarchisme ?
Communisme et écologisme sont-ils incompatibles ?
Peut-on être communiste si on est propriétaire ?
Faut-il lire Marx pour être communiste ?
Pourquoi y a-t-il tant de courants différents parmi les communistes ?
Le communisme est-il une idéologie du passé ?
En une centaine de pages d'une grande clarté, Julien Chuzeville, historien du mouvement social, nous aide à mieux comprendre un concept clé. Un ouvrage à lire, à offrir, à diffuser.
Importance des minorités pour faire société, émancipation des femmes, critique de la propriété privée et de la domination sous toutes ses formes - Emma Goldman, grande figure du féminisme mondial et de l'anarchisme international, nous rappelle dans ce recueil qu'on ne doit pas transiger, jamais, avec l'égalité et la liberté.
La morale anarchiste ? Fondée sur l'altruisme, elle a pour objectif l'égalité pour tous et de tous et un seul moyen d'y parvenir : la lutte par et pour la solidarité et la défense de l'intérêt commun.
La présente édition comprend d'abord une notice sur la genèse de l'essai de Simone Weil. Suit le texte intégral des Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale (1934), établi et révisé à partir de la dactylographie originale déposée à la BnF. Enfin, une étude intitulée «Transposer la pensée de Simone Weil», par Robert Chenavier, permet au lecteur de poursuivre la réflexion en donnant à la fois un commentaire de la structure du texte et en faisant ressortir l'originalité des thèses de Simone Weil.
Le but de cet essai est de mettre en évidence que les analyses de la philosophe peuvent être transposées aujourd'hui, afin de mieux comprendre le désarroi de notre époque et d'aider à trouver une sortie qui soit à la fois possible et souhaitable à la crise que nous vivons.
« Arrivée à l'assemblée nationale avec des idéaux, j'ai déchanté dès le premier café avalé (3,60 euros en face du Palais Bourbon). Machisme, violence, silence, rapports de domination : le Parlement reproduit les hiérarchies qui écrasent les femmes et les minorités. ».
Comme collaboratrice d'élus, Mathilde Viot était aux premières loges pour voir le pouvoir masculin à l'oeuvre. Son livre au ton mordant et vif est un récit de l'intérieur, nourri d'anecdotes, de scènes vues... et de colère.
Elle y décortique cette masculinité hégémonique et toxique pour notre démocratie et analyse la façon dont l'institution tout entière est tournée vers la dissimulation de la violence qu'elle génère. Alors, autant s'en débarrasser ! Car la politique a tout à gagner à une redéfinition féministe et écologiste de ses codes.
À quinze ans, Léa perd sa grand-mère d'une leucémie foudroyante. On lui interdit l'accès au service hospitalier car elle est trop jeune. Dans la salle d'attente, elle croise alors un garçon de son âge, atteint lui aussi d'un cancer. Il est le seul adolescent du service. Pour lui, pour eux, Léa décide de forcer les portes : elle crée l'association Aïda, du prénom de sa grand-mère.
Sept ans plus tard, Aïda mobilise des dizaines de milliers de collégiens et lycéens, qui rendent visite à des milliers de jeunes patients, partout en France, et les accompagnent à chaque étape de la maladie.
Ce livre est une immersion dans leur quotidien à l'hôpital. On y découvre Nour et Sofia, liées par une amitié inaltérable malgré la greffe et la chimio, Abdoulaye qui, entre deux traitements dans sa chambre, se fait passer pour un bénévole, Réda qui, depuis sa cellule en prison, collecte des fonds. On y retrouve aussi l'influenceuse Paola Locatelli pour sa première visite à l'hôpital, ou encore Benjamin Pavard qui remet en jeu son titre de champion du monde sur le babyfoot d'un service d'oncologie.
Bienvenue dans l'univers d'Aïda, là où la maladie rencontre l'adolescence, sans pour autant s'y substituer. Ce témoignage bouleversant donne une formidable envie de se retrousser les manches.
Les bénéfices seront reversés à Aïda.
Le mouvement pour une frugalité heureuse et créative, initié notamment par des architectes et des urbanistes, milite activement pour une refonte totale de notre rapport à l'aménagement du territoire qui, jusqu'à présent, dans une logique de croissance matérielle, a gaspillé une grande part des ressources naturelles du globe, détruisant par la même occasion la biodiversité et certaines communautés et cultures humaines. Il s'agit dès lors de sortir de cette logique productiviste de l'aménagement à tout va des territoires pour promouvoir à l'inverse un ménagement prenant soin des ressources et des vivants, humains et non-humains. L'unité fondamentale de ce nouveau paradigme est la commune, échelle à laquelle les auteurs estiment que peut s'exprimer au mieux l'intelligence collective.
Jin, jiyan, azadi - «La femme, la vie, la liberté» est le cri de ralliement des combattantes kurdes.Le 17 avril 2017, Leïla Mustapha est désignée maire de Raqqa, l'ancienne capitale de Daech. Elle est l'unique femme dans une assemblée de 130 hommes.Qui mieux qu'elle, l'enfant de Raqqa, ingénieure en génie civil, non encartée mais engagée par choix et par nécessité, pour reconstruire les ponts, les écoles, les mosquées, les hôpitaux soufflés par les bombardements? Qui mieux qu'elle, la Kurde, qui a grandi chez et avec les Arabes, pour renouer des liens qu'on disait impossibles?Leïla n'est pas une combattante, elle n'a pas fait la guerre. Mais elle a fait la paix. Une paix fragile, douloureuse et sans cesse menacée. Celle que l'on nomme aujourd'hui la «maire courage» se démène pour reconstruire sa cité et rêve d'une Syrie démocratique.
Dans Macron président, la fin de l'innocence, un documentaire à sa gloire diffusé sur France 3, le président de la République Emmanuel Macron dit à propos de la Commune : « Versailles, c'est là où la République s'était retranchée quand elle était menacée ».
Les communards ont affublé Thiers, le boucher de la Commune, d'un certain nombre de sobriquets : Adolphe-le-Petit, Général Boum, Coeur Saignant, Obus 1er, Crapaud Venimeux, Tamerlan à Lunettes, César en raccourci, Satrape de Seine-et-Oise, Petit Jean-Foutre, Général Tom Pouce, Croquemort de la Nation.
Chez Jules Vallès il y avait aussi : « Foutriquet ».
Michel Onfray.
Dans la pure tradition du libelle politique, Michel Onfray ose un portrait irrévérencieux d'Emmanuel Macron et dresse un bilan sans concession du quinquennat de l'« en même temps ». Cet essai mordant et drôle offre aussi, à l'heure des présidentielles, une édifiante radioscopie de notre société et de la faillite de sa classe politique.
Indispensable à quiconque entend voter... ou pas.
Publié quelques mois après les soulèvements de 1848, le pamphlet Au fait, au fait ! Interprétation de l'idée démocratique est l'implacable bilan d'une révolution manquée et un ardent plaidoyer pour la liberté. Souverain de sa personne, Bellegarrigue rejette la notion de gouvernement sur des bases morales. Dans toute sa fougue, il demeure lucide et entrevoit ce qui, dans la jeune Deuxième République, ouvre la voie à l'autoritarisme du Second Empire.
« Edgar Morin prend la plume pour dire ce qu'est la gauche, son histoire, ses combats, ses erreurs, ses évolutions. Le célèbre sociologue dresse le portrait sans concession d'une gauche qui cherche son souffle. Il nous rappelle les valeurs qui sont celles du peuple de gauche et qu'il serait grand temps de retrouver.
Remontant aux sources libertaires, socialistes et communistes de ce mouvement populaire, il y ajoute la nécessaire dimension écologique qui pousse plus que jamais l'humanité vers une communauté de destin.
Comme toujours quand il fait entendre sa voix, Edgar Morin parle avec empathie pour l'homme et son devenir.
Ses mots et ses pensées nous arrivent telles des vibrations qu'il nous revient de transformer, chacun d'entre nous, en actions lucides et responsables. » Éric Fottorino
Emmanuel Dockès expose dans cet essai ses propositions pour repenser notre société dans tous ses aspects. Au fil de l'ouvrage, l'auteur mobilise les idées les plus progres- sistes et les plus audacieuses sur la monnaie, la démocratie participative, le partage du travail, la propriété d'usage, la rotation des familles, l'autogestion, la liberté d'entre- prendre, les services publics, l'autodétermination...
Ce livre nous entraîne dans une aventure politique concrète, dans un pays où les règles visent à empêcher les abus de pouvoir et à préserver les libertés (avec toute l'imperfection que celà implique). L'ouvrage prend la forme facétieuse du témoi- gnage fictif d'un personnage englué dans les préjugés de notre époque, perdu sur une terre inconnue dont il va découvrir les règles et les moeurs.
« C'est à une revisitation des époques fascisantes autant qu'à une attention extrême portée sur notre quotidien actuel et à l'influence de la cybernétique qu'il faut nous atteler pour endiguer ou tenter de ralentir la conquête méthodique et mondiale d'un «néo-fascisme-soft» qui est en train de s'installer comme théorème général et définitif pour l'ensemble de l'humanité. La différence des temps fait que les choses ne se répètent jamais à l'identique, mais il faut se méfier de ce «demain» indéchiffrable qui s'annonce.
Qu'est-ce qui rend possible le fascisme ? Quelle est son essence ? Et surtout : en avonsnous fini avec lui ? » Cette édition semi-poche bénéficiera d'un avant-propos inédit de son auteur.
Septembre 2021. Éric Zemmour passe de 7 à 15% d'intentions de vote dans les sondages et devient de facto un candidat majeur de l'élection présidentielle française. Vincent Bresson, journaliste indépendant, cherche à comprendre la dynamique autour de l'ancien éditorialiste et polémiste d'extrême droite, condamné deux fois pour "provocation à la haine raciale» et surnommé le «Z» par ses aficionados. Le reporter change de nom et infiltre «Génération Z», mouvement des jeunes militants zemmouriens.
Très vite, Vincent Bresson constate les propos racistes de certains militants et de deux membres de l'état-major, se retrouve seul la nuit à garder le QG de campagne du candidat, intègre une cellule fantôme baptisée «WikiZédia» dont la mission consiste à «zemmouriser» Wikipédia et découvre de multiples manoeuvres souterraines orchestrées directement par Samuel Lafont, directeur de la stratégie numérique d'Éric Zemmour.
«Au coeur du Z» est un voyage en zemmourie, une plongée sans tabou dans une campagne devenue pour certains une croisade.
Partout, la colère monte ; partout, l'aspiration à un changement profond se fait entendre. Après vingt années d'engagement au coeur des mouvements sociaux, Aurélie Trouvé analyse dans ce livre comment l'exigence d'égalité réelle exprimée par les populations dominées est en train de bouleverser l'ordre établi. En s'engageant frontalement, sans le concours des médiations traditionnelles, ces dernières heurtent le vieux monde de la politique. Mais cette puissance qui se dégage du côté de l'écologie dissidente, des insurrections populaires, des luttes antipatriarcales et antiracistes et des mouvements syndicaux reste fragmentée, incapable de se constituer en véritable force politique.
L'hypothèse de ce livre est que la radicalité des prises de position actuelles est en réalité un facteur d'inclusion, et non de déliaison. Car cette radicalité est aussi celle des urgences écologiques, économiques et sociales, qui sont liées entre elles et qui requièrent de nous que nous nous hissions collectivement à leur hauteur. En 1969, à Chicago, la Rainbow Coalition rassemblait Black Panthers, Young Lords et Young Patriots. Cette alliance en apparence modeste d'organisations jusqu'alors désunies pour lutter contre la ségrégation raciale et sociale fit trembler les fondations de la démocratie bourgeoise états-unienne. Il est temps de renouer avec la stratégie du Bloc arc-en-ciel et de créer les conditions d'un exercice résolument démocratique du pouvoir politique.
À travers une cartographie précise, exhaustive et référencée des débats idéologiques actuels, Philippe Corcuff montre comment l'extrême droite parvient à imposer ses haines et ses obsessions au coeur du débat public. Il dresse pour cela un vaste panorama des idées politiques en vogue dans la France contemporaine. D'Éric Zemmour à Frédéric Lordon en passant par Michel Onfray, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. C'est avant tout une boussole que nous tend Corcuff : notre époque est traversée par des vents violents. Comment y voir plus clair dans le brouillard confusionniste ? Un livre qui va sans nul doute faire le buzz par sa charge explosive et la liste des discours et personnalités finement cités.
Cinq ans de Macron, c'est long...
En 2017, la France s'est retrouvée avec un président tout neuf, qui se voulait moderne et ouvert.
Un quinquennat plus tard, le jeune chef d'État a pris un coup de vieux et sa politique s'est révélée n'être que le recyclage des vieilles recettes néolibérales : baisse des impôts, destruction des services publics, aides massives aux entreprises. Quant au progressisme affiché, il a été emporté par un flot de mesures liberticides, de décisions verticales et de gages donnés à la droite xénophobe.
En 23 chapitres - éducation, droits sociaux, santé, libertés publiques, droits des femmes, culture, fiscalité, environnement, immigration... - Attac passe en revue les différentes facettes de ce quinquennat calamiteux.
On ne gouverne pas impunément par l'état d'urgence.
Entre les attentats du 13 novembre 2015 et l'automne 2021, la France a vécu plus de la moitié du temps sous état d'urgence terroriste ou sanitaire. Ce régime, conçu au départ comme un dispositif juridique temporaire, accordant des pouvoirs exceptionnels aux autorités publiques pour faire face à des risques inédits, tend à devenir un état permanent, en France mais aussi dans de nombreux autres pays. Les crises de demain, au premier rang desquelles la crise climatique, appelleront-elles, elles aussi, leur état d'urgence ?
La banalisation de l'exception pervertit l'État de droit et fait peser un coût extrêmement élevé sur les conditions même de possibilité de la vie démocratique. L'ambition de cet essai est d'offrir une critique approfondie des effets politiques et institutionnels qu'engendre la récurrence de ces régimes juridiques si particuliers, auxquels les gouvernements paraissent s'accoutumer sans toujours en percevoir les implications sur les droits et les libertés.
L'état d'urgence n'est pas une simple parenthèse : le risque est qu'il devienne la nouvelle condition politique et juridique des sociétés confrontées à des menaces planétaires et systémiques. Endiguer ses effets relève d'une urgence démocratique.
Parce qu'un essai vaut autant par le constat dressé que par les renouvellements esquissés, le texte de Stéphanie Hennette Vauchez est prolongé par trois « rebonds et explorations » qui en discutent les implications et les perspectives : une conversation avec Fionnuala Ní Aoláin et deux textes inédits de Mireille Delmas-Marty et Thibaud Lanfranchi.