Derrière l'épouvantail woke, le vieux monde allié à l'extrême droite s'attaque à la jeunesse et à son combat renouvelé pour la justice, sexuelle, raciale, sociale, climatique - en fustigeant une génération de fanatiques qui menaceraient la civilisation. Or, la violence et l'intolérance, le cancel et le shaming, sont en face : là où on fait la guerre aux minorités, hurle au racisme anti-blanc et à l'hystérie féministe, ridiculise les transitions de genre et punit les écolos radicaux. Contre ces retours de bâton, quelque chose d'inédit est en train de se lever, qui a ses tics de langage mais aussi ses ruses, ses affects, son ancrage et son intelligence critique, en quête d'une civilité nouvelle et d'un horizon d'émancipation commun.
Ces quinze dernières années, plus de 2 000 femmes ont été tuées par leur (ex-)conjoint en France.
En 2020, 35 % des victimes de féminicide conjugal avaient subi des violences antérieures. Une défunte sur cinq avait porté plainte.
Entre 2015 et 2016, 82 % des plaintes et mains courantes déposées par des victimes de féminicide ont été classées sans suite. (Source : ministère de la Justice.) Laurène Daycard a été l'une des toutes premières journalistes à écrire sur les féminicides conjugaux pour les faire sortir des rubriques « faits-divers » et les réinscrire dans le récit social et politique des violences sexistes. Dans cette enquête à la première personne, l'autrice nous emmène à la rencontre de survivantes et de familles endeuillées, mais aussi auprès des auteurs de ces actes. En observant et en échangeant avec ces derniers, Laurène Daycard tente d'aller à l'origine des féminicides et propose une réflexion personnelle sur la notion de réparation.
Voyageur infatigable, passionné de littératures et de cultures étrangères, Stefan Zweig était proche des grands intellectuels de son temps - ainsi Sigmund Freud, Émile Verhaeren et Romain Rolland, dont il partageait le pacifisme actif et les rêves humanistes. Face à la montée du nazisme et à l'éclatement de la Seconde Guerre mondiale, qui le contraignirent à l'exil et à l'errance, il n'eut de cesse de lutter contre l'effondrement de l'Europe.
Allant à l'encontre de l'image d'un écrivain à l'écart dans sa tour d'ivoire, muré dans un silence passif, ces fragments oubliés nous font découvrir un Zweig engagé, actif, infatigable combattant d'une cause perdue - lutter contre l'idéologie nazie en faisant appel aux valeurs de la culture allemande -, et nous invitent à voyager dans l'actualité mouvante de toute une époque.
La légitimité des luttes sociales est généralement appréciée à l'aune de leur portée universaliste. Cette exigence universaliste a dominé la pensée de gauche tout au long du XXe siècle où la quête d'émancipation reposait principalement sur les épaules de la classe ouvrière. Albert Ogien démontre qu'aucune cause (féministe, décoloniale, homosexuelle, etc.), aussi "particulière" soit elle, ne fait le deuil de la part d'universel qu'elle contient nécessairement en elle.
« J'ai eu peur de mon désir... Je me sentais aspirée vers le fond, vers une noirceur exquise. Je sentais que vivre, pour une fois, rivalisait avec l'intensité et l'ivresse de la mort ».
À force de désir, d'émotion, de douleur, l'auteure de ces lignes a connu plusieurs morts, pour revivre avec une ardeur insolente.
Depuis l'adolescence, elle teste les contours de son corps, de son être et de sa liberté, sans demander la permission d'exister.
La révolte dans la peau, elle dresse un témoignage incisif et lucide sur la manière de vivre, la violence familiale, la maladie mentale, et les relations sexuelles. Comment assumer puis rejeter les agressions subies depuis l'enfance et l'adolescence pour ne plus jamais être le jouet des hommes.
Récit intime, chant d'amour, manuel de survie, manifeste libératoire, ce texte est une déferlante de sensibilité, riche en leçons de vie. Une oeuvre franche, abrasive, lumineuse, de l'intensité vitale de Putain de Nelly Arcan ou du King KongThéorie de Virginie Despentes.
Michelle Lapierre-Dallaire est née au Lac-Saint-Jean en 1993. Elle vit à Gatineau. Y avait-il des limites si oui je les ai franchies mais c'était par amour ok est son premier roman.
« Il est urgent de réagir pour réconcilier la police et la population en prenant en considération l'ensemble des maux que les violences policières révèlent. » William Bourdon et Vincent Brengarth Les violences policières affectent la confiance de la population dans la police et, à travers elle, dans les institutions. Nos responsables politiques en dénient trop souvent l'existence et se refusent à tout débat public sur les maux qui en sont à l'origine. Nous sommes témoins des obstacles qui empêchent de constater ces violences et de les condamner. Nous proposons de partager notre expérience d'hommes de loi, avec le souci de la nuance sur un sujet brûlant, tout en formulant des propositions.
Trouver les remèdes qui s'imposent pour mettre un terme aux violences policières, telle est la condition pour rétablir le crédit de la police et, au-delà, de l'autorité judiciaire. Une urgence démocratique et citoyenne.
Julia Keith est en train de déballer un lot de décoration acheté 5 dollars chez Kmart - une affaire - lorsqu'une lettre tombe du paquet : « Ce produit est fabriqué par l'Unité 8, Département 2, Camp de travail Mashanjia, Shuyang, Liaoning, Chine. » Le lanceur de cette bouteille à la mer ? Sun Yi, un ingénieur détenu à Mashanjia, l'un de ces milliers de laogai - camps de rééducation par le travail forcé - qui quadrillent toujours la Chine et où sont notamment emprisonnés quelques 3 millions de Ouighours. Son appel à l'aide est le point de départ d'une vertigineuse enquête dans l'enfer concentrationnaire de la deuxième puissance économique mondiale.
À l'instar des abolitionnistes du XIXe siècle qui combattaent l'esclavage par l'exposé des faits, Amelia Pang démontre avec clarté le prix humain de notre frénésie de consommation.
« Culture de l'inceste » ? C'est trop fort, trop violent ? Cette formule, adaptée de l'expression « culture du viol », elle-même définie dans les années 1970 par les féministes américaines, n'est pourtant pas une provocation. C'est une invitation à penser l'inceste en termes culturels et non individuels, à l'envisager non pas comme une exception pathologique, mais comme une pratique inscrite dans la norme qui la rend possible en la tolérant, voire en l'encourageant.
L'ampleur de la dévastation (une personne sur dix concernée en France) appelait ce livre urgent, vibrant, à vif parfois, qui rassemble des voix diverses, aussi bien militantes qu'universitaires. Un livre qui sort des témoignages et des débats psychanalytiques pour se concentrer sur une seule et unique question : pourquoi ? Quels sont les ressorts sociaux et anthropologiques de l'inceste ? Comment interroger nos représentations (dans la culture populaire, dans la pornographie) ? Comment faire le lien avec les dominations à l'oeuvre (des adultes sur les enfants, des hommes sur les femmes...) ? Avec la direction-coordination d'Iris Brey et de Juliet Drouar, les auteurices ont voulu proposer des pistes, créer des ouvertures, formuler des hypothèses : cet ouvrage offre l'amorce d'une réponse politisée et collective.
Sa vie exemplaire, son amour des siens, sa fidélité sans faille aux valeurs de la République, son attachement à la cause des femmes, ont fait de Simone Veil un modèle de ce que doit être une personnalité politique de premier rang.
À mesurer l'immensité des épreuves qu'elle a connues et surmontées, on comprend pourquoi tant de respect, d'admiration et d'affection entourent Simone Veil, la « mère courage » de notre génération.
Robert Badinter.
En dépit de sa pudeur, de sa réserve et à certains égards d'une réelle timidité, rares sont ceux, célèbres ou inconnus, qui n'ont pas trouvé auprès de notre mère une solution à leur problème, un conseil ou une écoute attentive et réconfortante. Jean et Pierre-François Veil.
Combats pour la mémoire de la Shoah, pour l'Europe, pour l'émancipation des femmes..., cet ouvrage réunit les textes d'une vie d'engagements et de convictions que Simone Veil a souhaité partager.
Un simple citoyen peut changer le cours de l'histoire et du droit. La trajectoire de Cédric Herrou en est le plus bel exemple. Pourtant rien ne l'y prédestinait. Cet ouvrage est le témoignage exceptionnel et bouleversant d'un homme qui s'est révolté contre le cynisme des autorités et d'un État qui bafoue quotidiennement le droit. Il aurait pu, comme beaucoup, garder « porte close », mais a choisi d'aider, au nom de la dignité humaine, ces migrants expulsés et maltraités. Aujourd'hui, Cédric Herrou est devenu une icône dont le nom a largement dépassé nos frontières.
Une enfant de huit ans qui engage le combat contre l'institutrice qui la traite de «sale Juive» ou de «sale bicote». Une écolière qui ne se soumet pas au culte rendu à Pétain dans les écoles, du temps de Vichy. Une adolescente qui se révolte contre le Dieu des Juifs, parce qu'il n'accorde pas leur place aux femmes. Une jeune avocate qui refuse de prêter le serment traditionnel, parce qu'elle le juge trop servile... Parcours d'une rebelle, qui permet de retrouver les moments forts d'une vie marquée par des combats difficiles, voire dangereux.
Défense des militants du F.L.N. pendant la guerre d'Algérie, ce qui lui vaut d'être arrêtée par les militaires putschistes. Procès de Bobigny sur l'avortement, cause des femmes, Gisèle Halimi ébauche ici une nouvelle réflexion sur le féminisme, née de la tendresse et des contradictions d'«une jeune mère indigne» à l'épreuve d'«un couple impossible». Bien des hommes et des femmes célèbres traversent cette histoire passionnée. Coty, de Gaulle, Giscard, Mitterrand, Chirac, Simone Veil, Bourguiba ou encore Camus, Sartre, Simone de Beauvoir... Peints souvent avec amitié, quoique toujours sans complaisance et parfois d'une plume acérée. Mais, sans doute, pour cette actrice et témoin privilégiée de quelques événements importants de notre époque, le vrai grand homme a-t-il été Édouard, cette figure paternelle à laquelle elle revient toujours, par-delà la vie et la mort, et qu'elle appelle «le magicien».
Le livre du film réalisé par Cyril Dion et Mélanie Laurent. Un voyage dans dix pays, des dizaines de solutions pour construire le monde de demain.
Essentiels à l'histoire et la culture américaines, les récits d'esclaves commencent seulement à être visibles en France ; mais que sait-on réellement d'eux, de leur place dans l'abolitionnisme, de leur influence sur la littérature ? Un livre qui fait date et une approche originale de l'histoire de l'esclavage.
On fait quoi de toute cette colère pour qu'elle ne nous bouffe pas ?
La colère n'est pas toujours acceptée par celles.ceux qui la ressentent et celles.ceux qui la reçoivent. Pourtant, s'il y a un sentiment universel, c'est bien celui-ci. Dans nos sociétés patriarcales, elle est d'autant plus étouffée et silenciée lorsqu'elle concerne les personnes minorisées. On les culpabilise, on les pousse à l'intérioriser et à la faire taire. Pour ouvrir le débat et aider chacun.e à reprendre le contrôle de sa colère, à se la réapproprier, plusieurs autrices prennent la plume pour livrer des textes intimes et prenants. Sous la direction de Pauline Harmange et accompagnées des poèmes de Kiyémis, Lucile Bellan, Douce Dibondo, Daria Marx et Fatima Ouassak, laissent s'exprimer leurs colères à travers leurs prismes intimes. Naviguant entre le témoignage et l'essai, cet ouvrage pluriel est là pour donner la place qu'elle mérite à cette émotion.
En France, 250 femmes sont violées chaque jour. 32 % ont été victimes de harcèlement sexuel au travail. 1,2 million sont la cible d'injures sexistes chaque année. 6,7 millions de personnes ont subi l'inceste.
Ces violences que subissent en France et dans le monde les femmes et les enfants ne sont pas une fatalité. Ce livre est un manuel d'action. Il donne à chacune et à chacun des outils pour que les violences sexistes et sexuelles s'arrêtent.
Gilles Vanderpooten est allé rencontrer Stéphane Hessel avant Indignez-vous !, avant qu'il ne devienne le diplomate le plus médiatisé de France.
Dans ces entretiens réalisés en 2009, Stéphane Hessel insiste sur le fait que la lutte a changé de forme depuis les temps héroïques de la Résistance. Il met l'accent sur le plus fédérateur des combats contemporains, celui pour l'environnement, réclamant par exemple la création d'une Organisation mondiale de l'Environnement. Et pose également la nécessité d'un gouvernement mondial.
En d'autres termes, il invite les jeunes... et les moins jeunes, à ne pas subir mais à s'engager, pour un monde meilleur.
Après le succès de Rêver l'obscur et dans la lignée de Quel monde voulons?, un nouvel essai de l'activiste écoféministe Starhawk qui met à profit ses trente années d'expérience dans l'organisation de divers collectifs pour proposer un véritable manuel à destination de celles et ceux qui veulent agir ensemble pour changer le monde existant.
« En entrant dans le prétoire, j'emporte ma vie avec moi. » Gisèle Halimi se retourne sur son passé. Celui d'une avocate mythique, mais... irrespectueuse, comme elle se définissait elle-même. Irrespectueuse des juges soumis au pouvoir ou aux « bonnes moeurs ». Irrespectueuse des règles d'un Ordre des avocats trop « moral ».
Elle fut l'une des premières à féminiser le mot avocat et s'engagea en faveur des droits des femmes, exigeant le droit à l'avortement et la répression du viol lors de procès retentissants. Mais la vie de Gisèle Halimi, c'est aussi la solitude, les menaces de mort, l'éloignement de ses jeunes enfants, des meurtrissures.
À travers ce livre, elle nous fait revivre ses défenses difficiles, exaltantes, mémorables, de sa première plaidoirie pour un voleur de pommes de terre aux grands procès politiques, et les moments qui ont fait basculer la société. Une existence guidée par sa foi en l'égalité de tous les êtres humains et une soif de justice.
Voici les mémoires d'une femme révoltée, qui a fait de l'irrespect un synonyme du courage.
« Pauvre petite, je t'emmène. Tu ne sais pas écouter. Tu ne sais pas parler. Tu ne sais pas chanter. Je t'enseignerai. » Joy Harjo nous entraîne le long de la route qui a fait d'elle une poète guerrière. Poète, elle l'est depuis sa naissance dans la banlieue de Tulsa, en Oklahoma. Enfant, elle écoute le bruit de la terre, et entend déjà la voix des Anciens. Guerrière, elle est obligée de le devenir?: pour résister à la violence d'un beau-père, au racisme de la police, au mépris réservé à toutes les personnes marginalisées. Poète officielle des États-Unis depuis 2019, Joy Harjo met en lumière dans ses mémoires l'envers du rêve américain. Née d'une mère cherokee et d'un père muscogee creek, elle est de tous les grands combats des peuples amérindiens, aux côtés de l'American Indian Movement. Dans ses poèmes, elle chante la grandeur et la cruauté d'un pays qui s'est construit dans la violence et le vol des terres de ses ancêtres. À sa voix se mêlent celles de tous ceux qui l'ont inspirée, des poètes aux musiciens, d'Emily Dickinson à Audre Lorde, de sa tante Lois au saxophoniste Jim Pepper. Entre la mélopée d'un chant traditionnel et la mélancolie d'un air de blues, Joy Harjo fait entendre l'hymne d'une nation qui se tient toujours debout.
Somme exceptionnelle de textes et de documents sur les luttes des populations autochtones de l'Amérique du Nord, cet ouvrage réunit pour la première fois en français une riche information qui renouvelle notre regard sur la Société de Guerriers kanien'kehá:ka, connue sous le nom de Mohawk Warrior Society. Construit autour de l'oeuvre écrite et picturale de Louis Karoniaktajeh Hall (1918-1993) - militant traditionaliste, artiste visuel et expert de la Grande loi de la paix (la Kaianerekó:wa) -, l'ouvrage présente, entre autres textes, sa brochure de 1979, Le manuel du guerrier, et raconte les origines de son célèbre «Drapeau de l'unité», devenu le symbole de toutes les luttes autochtones de par le monde. Outre des témoignages contribuant à une histoire orale de la Confédération iroquoise, on trouvera réunis ici un certain nombre de textes fondateurs qui permettent de comprendre cinq siècles de résistance du peuple mohawk. L'ensemble est accompagné de commentaires et d'un appareil éditorial, fruits de six années de dialogue entre une équipe de chercheurs et de militants et les principales figures de la Warrior Society. Ces récits, qui constituent la matière première d'une historiographie en devenir sur les peuples autochtones de l'Île de la Tortue, témoignent de la vivacité des luttes des Mohawks contre les tentatives d'anéantissement à l'encontre des peuples de la Confédération iroquoise, et l'accaparement de leurs territoires par l'entreprise coloniale française puis anglaise et canadienne.
Pour la première fois des intellectuels et des écrivains prennent partis pour la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Ils expliquent que la « zone à défendre » est bien plus qu'un bout de bocage. Dans un monde où tout doit être normé, catalogué, mesuré, homogénéisé, s'y inventent de nouvelles formes de vies et de liberté. C'est un carré de mauvaises herbes dans un paysage artificialisé, calibré, et bétonné.
Sur la ZAD, on existe en commun et on cohabite avec la nature. On partage des rêves et des outils. On sort de l'emprise du marché en construisant sa cabane en terre-paille. On redonne du sens au travail en élevant des vaches et en prenant soin de la forêt. On échappe au couperet de l'Etat en cultivant les solidarités et l'accueil. On lutte en dormant et on prépare les alternatives en occupant des terres. Ce n'est pas une utopie, c'est notre réalité de demain qui prend formes sous nos yeux.
Ont contribué à cet ouvrage : Olivier Abel, Christophe Bonneuil, Patrick Bouchain, Alain Damasio Virginie Despentes, Amandine Gay, John Jordan, Bruno Latour Wilfried Lupano, Geneviève Pruvost Nathalie Quintane, Kristin Ross Pablo Servigne, Vandana Shiva et Starhawk.
À toutes les époques, partout dans le monde, elles ont pris la parole pour faire avancer de grandes causes, dénoncer les injustices ou les pires erreurs de l'humanité. Leurs mots ont permis de déplacer des montagnes et continuent de résonner aujourd'hui, certains demeurant d'actualité, plus que jamais.
Louise Michel, Joséphine Baker, Eleanor Roosevelt, Simone Veil, Malala Yousafzai, Gisèle Halimi, Eva Peron, Indira Gandhi et bien d'autres... cet ouvrage leur rend hommage, en rappelant la puissance du langage et de l'espoir.
Réédition en poche de l'ouvrage de Juliette Rousseau consacré aux luttes collectives: de la ZAD à la Palestine, de la marche pour le climat de New York aux camps de réfugié·es de La Chapelle, Juliette Rousseau part à la rencontre de collectifs féministes, antiracistes, LGBT, de justice climatique, etc., qui interrogent les différents rapports de domination liés à la classe, au genre, à la race ou encore à la condition physique et mentale, à l'oeuvre dans la société mais aussi dans les espaces militants. À partir de nombreux entretiens, ce livre invite à explorer les nouvelles formes d'organisation et de solidarité politique qui se nouent entre les personnes concernées par une même oppression et leurs allié·es ou complices.