Les triomphes de la Renaissance italienne sont si éclatants qu'ils ont eu tendance à reléguer dans l'ombre des pans entiers de l'art européen au XVe siècle. Dans cette synthèse sans équivalent, Jan Bialostocki, historien de l'art de renommée mondiale, corrige cette perspective et présente un tableau de toute l'activité artistique dans l'ensemble de l'Europe, de l'Espagne à la Russie, de l'Angleterre à la Bohême. Sans jamais diluer dans de vagues généralisations la personnalité de génies tels que Sluter, Fouquet, Van Eyck ou Schongauer, il caractérise les styles et les nouveaux types iconographiques en les reliant constamment aux bouleversements politiques et religieux de ce siècle qu'on a pu surnommer « l'automne du Moyen Âge ».

La durée et la richesse de la civilisation égyptienne semblent toujours un défi à la synthèse. La prouesse du grand archéologue Sergio Donadoni est d'avoir exposé de façon limpide et rigoureuse les principes fondamentaux qui régirent l'art égyptien dans les diverses phases de son développement, des origines à la période grécoromaine, ainsi que les circonstances historiques qui favorisèrent l'affirmation ou la crise de tel ou tel mode de représentation. La démonstration, étayée sur des exemples particulièrement significatifs et souvent peu connus, est complétée par une bibliographie raisonnée, ce qui concourt à faire de ce livre un véritable ouvrage de référence.

L'art grec, dont l'origine remonte au deuxième millénaire avant Jésus-Christ, se développe jusqu'aux premiers siècles de notre ère au coeur du monde méditerranéen, mais aussi sur ses confins et jusqu'en Asie Centrale. Tout au long de son histoire, il témoigne d'une capacité d'assimilation qui n'a d'égale que sa puissance de diffusion. L'archéologie moderne a permis de mettre au jour les relations multiples et complexes, faites d'échanges et d'emprunts, qu'il n'a cessé d'entretenir avec les grandes civilisations du monde antique. Si des découvertes spectaculaires comme celles de la nécropole de Verghina sont encore possibles, la recherche contemporaine s'attache surtout à nuancer, préciser ou réévaluer l'apport de chaque région et de chaque domaine artistique. Aussi était - il nécessaire de tenter une nouvelle synthèse de ce phénomène dynamique sans exemple qu'a constitué l'art grec pendant près d'un millénaire et demi.



  Tel est le sens de cet ouvrage dû à Roland Martin qui a mis au service de cette entreprise son expérience d'archéologue et son inlassable curiosité pour tous les aspects de l'hellénisme.
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L'Encyclopédie de l'art se propose de décrire et d'analyser les grandes créations artistiques apparues de la préhistoire à nos jours et de mettre ainsi à la disposition du public le plus large une synthèse des connaissances rassemblées par les historiens et les critiques en ce domaine.
Toutes les époques, toutes les régions du monde, toutes les disciplines y sont représentées.

Le corps de l'ouvrage se compose d'un dictionnaire de plusieurs milliers d'articles :
- des notices biographiques et critiques sur les artistes (peintres, architectes, sculpteurs, photographes, mais aussi décorateurs, orfèvres, céramistes, ébénistes, etc.) ;
- des articles de synthèse sur les écoles, les genres, les mouvements, les techniques ;
- une présentation systématique des grandes civilisations du passé, des institutions ayant marqué l'histoire de l'art, l'analyse des rapports entre l'art et la vie économique.

Plusieurs annexes complètent le dictionnaire :
- une chronologie universelle ;
- un panorama des grandes créations architecturales ;
- un lexique des termes techniques, qui forme un utile rappel des mots de métier employés par ailleurs dans l'ouvrage.

La richesse de l'iconographie (plus de 1600 documents, pour la plupart en couleur) et la multiplicité des renvois animent et approfondissent les perspectives de lecture.

Nouvelle édition mise à jour.
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