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Les normes ; analyse de la notion, étude de textes : Wittgenstein, Leibniz, Kelsen, Aristote
Pierre Livet
- Armand Colin
- Vocation Philosophe
- 7 Avril 2006
- 9782200268091
Il n'est pas de société sans normes. Mais sont-elles simplement des contraintes imposées par les activités des autres, des règles pour des comportements sociaux, ou bien sont-elles liées aux valeurs de notre société ?
Analyse de la notion Le juriste pense pouvoir décrire les normes d'un système juridique sans se poser la question de leur valeur. Le philosophe communautariste pense à l'inverse que nous devons nos évaluations aux normes de notre communauté de vie.
L'un comme l'autre sous-estiment le fait que les normes sont instituées. Créer et accepter une institution, c'est supposer qu'une fois devenue le cadre de nos activités, elle modifiera en retour les motivations qui guident les actions de chacun, rendant par là possibles des interactions qui ont pour nous une valeur. Dans cette perspective de l'institution, il est possible de distinguer les normes des valeurs, des règles et des conventions, et de se poser la question d'une vérité des normes.
Étude de textes Nous irons des fondations conceptuelles de la règle aux mises en jeu des normes : de Wittgenstein, qui dans ses Recherches philosophiques insiste sur le lien des normes à leur usage, à Leibniz qui dans son Des conditions envisage des obligations conditionnelles à des faits ; puis de Kelsen, qui pense les normes à la fois dans leur positivité et leur caractère d'obligation, à Aristote (Éthique à Nicomaque) qui nous montre sur quels principes de justice peuvent reposer les normes.
Pierre LIVET, professeur de philosophie à l'université d'Aix-Marseille I, est directeur du CEPERC et auteur de nombreux ouvrages et articles en philosophie de l'action et des sciences sociales.
Une synthèse des normes qui tient compte à la fois des travaux de logique des normes, des différentes approches des normativités, de la critique du positivisme juridique, et de l'influence sur les sciences sociales qui étudient les normes des perspectives wittgensteiniennes. -
Le travail ; analyse de la notion, étude de textes : Hegel, Marx, Weber, Arendt
Christophe Rouge
- Armand Colin
- Vocation Philosophe
- 1 Juillet 2005
- 9782200267018
Le travail détermine toute notre existence. Sa réalité obsédante, l'impossibilité croissante où nous sommes d'en faire abstraction pour penser le devenir du monde et de l'humanité lui donnent un statut de fausse évidence qui contribue à en occulter la compréhension et lance un défi majeur au philosophe.Analyse de la notionAu-delà de la nécessité vitale, le travail est à l'origine des transformations de l'homme et de son environnement. Loin d'assurer la répétition d'un rapport identique de l'homme à la nature, il en détermine une évolution sans répit et rejaillit constamment en travail de l'homme sur soi tout autant qu'il s'impose comme l'enjeu central des conflits et des partages souvent douloureux de la richesse produite dont nos sociétés sont le reflet.Étude de textesDans la 3e partie des Principes de la philosophie du droit, Hegel propose une synthèse remarquable du rôle pivot du travail au sein de la société civile. Marx, dans Le Capital, reprend l'idée hégélienne de la nature dialectique du travail, mais en la rapportant à un postulat matérialiste : le passage du livre I où sont envisagés le développement de la valeur-travail et le « fétichisme de la forme marchandise » en fournit une illustration exemplaire. Max Weber, dans L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme, offre un contrepoint intéressant au matérialisme marxiste.Enfin, l'étude d'Hannah Arendt sur La condition de l'homme moderne aide à repenser la réalité désormais omniprésente d'une activité laborieuse où l'homme court le risque de se perdre lui-même.Christophe Rogue, ancien élève de l'École Normale Supérieure, est agrégé et docteur en philosophie. Spécialiste des origines de la pensée économique, il a collaboré à divers ouvrages de philosophie. Il est l'auteur chez Armand Colin d'un livre de présentation de la philosophie platonicienne (Comprendre Platon, 2002).
Analyse de la notion. La nécessité du travail. L'homme, animal laborans. Les mutations du travail. Le travail dialectique. Perspectives contemporaines. Étude de textes. Travail et esprit. La valeur-travail et le fétichisme. Le devoir de travailler. Le travail comme perte du monde. -
La religion ; analyse de la notion, étude de textes : Cicéron, Spinoza, Lucrèce, Bergson, Hegel
Jacqueline Lagrée
- Armand Colin
- Vocation Philosophe
- 6 Octobre 2006
- 9782200269968
La résistance du religieux, naguère jugé en voie de dépassement, intrigue et dérange.
Régression passagère de l'humaine raison, en des temps marqués par l'effacement des idéologies de progrès, ou solidité inaltérable d'une forme culturelle sui generis ? Le philosophe, tenant depuis deux millénaires d'une réflexion émancipée, se doit d'affronter la question. Analyse de la notion : On confrontera deux approches adverses, celle selon laquelle aucune société ne peut se passer de religion, et celle qui maintient que l'âge de la religion est en un sens terminé.
D'un côté, la religion apparaît comme un constituant indépassable du lien social, de l'autre, elle appartient à l'ordre de l'imagination subjective, particulière, potentiellement abusive. Dans ce débat, se nouent les questions vives de la tolérance, de la laïcité et des choix éthiques. Etude de textes : Cicéron met en avant l'aspect civique de la religion ; Spinoza considère la foi d'un point de vue pragmatique et développe un noyau rationnel commun à toutes les religions ; Lucrèce démontre que la terreur religieuse est produite par l'homme lui-même, qui s'en délivrera par le savoir ; pour Bergson, l'intelligence frôlant à tout moment la dissolution, il appartient à la religion, force créatrice, d'assurer la cohésion du tout.
Pour Hegel enfin, le contenu théorique de la religion est le même que celui de la philosophie : c'est une manifestation authentique mais partielle de la vie de l'Absolu.
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Avoir de l'imagination est une qualité commune. Mais savoir ce qu'est l'imagination ne se laisse pas facilement concevoir... ou imaginer ! Existe-t-il vraiment en nous une faculté des images ? Ou bien ne faisons-nous qu'associer confusément une diversité de fonctions (reproduction passée, production de fiction, création de réalité nouvelle), en liaison avec l'attribution culturelle d'une valeur positive ou négative à l'image ? Si les enjeux épistémologiques et esthétiques sont assez manifestes et ont alimenté maintes controverses philosophiques, la dimension éthique et politique de la réflexion sur l'imagination ne saurait être négligée.
Analyse de la notion
À faire le grand écart entre image et imaginaire, imitation et fiction, perception et mémoire, reproduction et invention, pouvoir subjectif et imaginaire social, on est vite au rouet. La vérité de l'imagination est peut-être contenue dans ce paradoxe : son unité problématique est la condition du jeu créatif de toutes les facultés. Un paradoxe à portée anthropologique, voire métaphysique, celui de l'aptitude humaine à s'ouvrir indéfiniment au possible.
Étude de textes
Dans le Traité de l'âme, Aristote découvre l'imagination comme faculté entre les sens et l'intellect. Mais l'âme pense-t-elle par images ou contre elles ? Le rationalisme du XVIIe siècle critique l'imagination comme source d'erreur et d'illusion. Malebranche, dans la Recherche de la vérité, développe une théorie de la force contagieuse de l'imagination. Bachelard, dans ses ouvrages de poétique comme L'Eau et les Rêves ou L'Air et les Songes, réévalue la puissance trompeuse des classiques : mieux définie par le vocable d'« imaginaire », l'imagination se confond avec le dynamisme de l'esprit.
Laurent Cournarie, professeur de chaire supérieure, enseigne en Première supérieure (ENS-Lyon). Il codirige une collection de philosophie et a notamment publié L'Existence (coll. Cursus, Armand Colin, 2001). -
Les passions ; analyse de la notion, étude de textes
Carole Talon-Hugon
- Armand Colin
- Vocation Philosophe
- 9 Février 2004
- 9782200264291
Les passions, objet de tant de réflexions de l'Antiquité, à l'époque classique, ont été passablement délaissées par la modernité mais connaissent aujourd'hui un regain d'intérêt très vif, tant de la part de la philosophie que des sciences. Il s'agit ici de mêler les analyses classiques et les études les plus récentes pour une compréhension approfondie de cette dimension capitale de l'homme qu'est l'affectivité.Analyse de la notionCette étude considère l'histoire du mot et de ses usages ainsi que celle de ses termes satellites, distingue entre quatre grandes régions de l'affect (émotions, sentiments, passions, tonalités affectives), et s'interroge sur la catégorisation et l'ordonnancement en système de ces états affectifs complexes et mouvants. Elle traite ensuite de la nature des passions, des parts respectives du corps et du jugement, du rôle de la culture et de la question très disputée de leur rationalité. Elle envisage enfin le rapport des passions et de la morale et les liens complexes qui unissent les passions aux vices et aux vertus.Étude de textesSont commentés quatre textes phares qui jalonnent l'histoire du traitement philosophique du sujet : un passage des Tusculanes de Cicéron qui, sur fond de la théorie stoïcienne des passions, envisage les moyens de les éradiquer ; un extrait des Questions disputées sur la vérité de saint Thomas où se précise la conception de la nature des passions comme mouvement de l'âme sensitive, qui fera autorité jusqu'à la fin du XVIIe siècle ; un article du Traité des passions de Descartes qui pose la question des parts respectives de l'âme et du corps dans les passions ; un texte de Hume extrait du Traité de la nature humaine dans lequel est abordée la question de leur rationalité.Carole TALON-HUGON est maître de conférences en philosophie à l'université de Nice-Sophia Antipolis.
Étude de la notion. Histoire du mot « passion ». Les régions de l'affectivité. Distinguer, catégoriser, ordonner. Nature des passions. Naturalité et culturalité des passions. La question de la rationalité des passions. Passions et éthique. Passions, vices et vertus. Du bon usage des passions. Étude de texte. Cicéron : comment se délivrer des passions ? Texte : Cicéron, Tusculanes. Saint Thomas : en quel sens l'âme pâtit-elle dans ses passions ? Texte : Saint Thomas, Questions disputées sur la vérité. Descartes : les passions supposent-elles une division de l'âme ? Texte : Descartes, Traité des passions. Hume : d'un prétendu combat de la raison et des passions. Texte. Hume, Traité de la nature humaine. -
Le plaisir ; analyse de la notion, étude de textes ; Platon, Lucrèce, Hume, Freud
Suzanne Simha
- Armand Colin
- Vocation Philosophe
- 9 Février 2004
- 9782200263478
Entre son identification pure et simple au bonheur et sa réduction à la jouissance, le plaisir fait depuis toujours débat chez les philosophes. Cette notion si simple qu'on peut être tenté de ne pas la définir est en réalité essentielle pour saisir la plupart des enjeux philosophiques. Analyse de la notionL'homme n'est pas vraiment humain sans le plaisir, et l'humanité du plaisir est telle qu'on peut y voir la source de toute volonté normative. Ainsi, ce qu'on appelle « pouvoir de la raison » se constitue, en grande partie, par sacrifice de l'excès du plaisir : différer ou limiter le plaisir et, par le même acte, l'assurer, c'est la tâche à laquelle s'est identifiée la raison occidentale de Platon à Freud.Étude de textesLe Philèbe de Platon montre que la sagesse (ou raison) appelle un plaisir limité et pur pour constituer avec lui une vie bonne et qui puisse être éligible. L'épicurien Lucrèce, dans De la nature, donne le vrai plaisir comme maîtrise de cet infini auquel l'imagination seule peut tendre. Un extrait du Traité de la nature humaine de Hume montre que, loin d'appeler au sacrifice du plaisir, la raison elle-même et ses valeurs, morales, intellectuelles ou esthétiques, y ont leur source ; enfin, dans Au-delà du principe de plaisir, Freud rejoint les classiques pour souligner cette complicité de la raison et des normes avec le principe de plaisir, mais envisage leur soumission commune à un autre maître, la tendance à l'inertie inhérente à la vie.Suzanne SIMHA, agrégée de l'Université, professeur de chaire supérieure, a enseigné la philosophie durant quinze ans en Lettres supérieures et en Première supérieure (préparation à l'ENS Lyon).
Problématique philosophique du bien vivre : le plaisir et la raison. Plaisir, douleur et science positive. Analyse de la notion. Le lexique familier du plaisir. Des éléments et des causes. Analyse des éléments. Plaisir et limite. Causalité du plaisir. Du goût : l'approche esthétique du plaisir. La notion de plaisir esthétique. Physiologie du goût. Critique du goût (Montesquieu). Y a-t-il une science du plaisir ? Comprendre ou expliquer ? Science psychologique du plaisir. Physique du plaisir. Retour à l'éthique, plaisir et raison ou « de l'usage des plaisirs ». Problématisation morale des plaisirs : usage et bon usage des plaisirs. Plaisir et raison. Du bonheur au plaisir. Conclusion : vérité et limite de l'hédonisme. Étude des textes. Platon, pureté et véracité du plaisir. Texte : Platon, Philèbe. Lucrèce, unité du plaisir : plaisir des hommes et des dieux. Texte : De rerum natura. Hume, plaisir esthétique et plaisir moral, un seul « goût » ? Texte : Traité de la nature humaine. Freud, le plaisir et son au-delà. Texte : Au-delà du principe de plaisir.
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La raison ; analyse de la notion, étude de textes : Platon, Aristote, Kant, Heidegger
Alain Lacroix
- Armand Colin
- Vocation Philosophe
- 1 Janvier 2005
- 9782200264772
La raison est-elle cette faculté naturelle en l'homme qu'a décrite une certaine tradition philosophique ? En vérité non, elle a une histoire, ou plutôt, est histoire. Configuration culturelle, elle a un lieu et une date de naissance, et un devenir. La question aujourd'hui, qui ne paraîtra intempestive qu'aux aveugles, est de savoir si nous n'assistons pas à son déclin.Analyse de la notion. Sous le terme de logos, le monde grec n'entend pas une propriété qui ferait de l'homme une exception dans la nature, mais la structure complexe des harmoniques en lesquelles se dit l'identité de la pensée et de l'être. Le XVIIe siècle, identifiant la raison à l'humanité, en consacre la souveraineté sur le monde. Mais n'y a-t-il pas là une illusion par laquelle, les pouvoirs de la rationalité semblant pourtant ainsi affirmés, la puissance libératrice de la raison est en fait occultée ? Sans doute, cette puissance est-elle pleinement avérée par une raison saisie dans son mouvement dialectique et sa fondamentale historicité. Mais le règne apparemment sans partage de la rationalité calculatrice à l'époque contemporaine ne signe-t-il pas, sinon la mort, du moins l'atrophie de la raison ?Étude de textes. Platon, dans un texte fameux du Phédon, donne l'occasion à Socrate d'énoncer la décision rationnelle fondatrice de la philosophie. Cette décision, bien loin de nous exiler en quelque lieu étranger, nous renvoie à nous-mêmes et à l'essentielle question de notre bonheur : le Livre X de l'Éthique à Nicomaque d'Aristote exprime cette solidarité forte de la rationalité et de la vie heureuse. Tournant le dos à l'exigence eudémoniste, la Critique de la raison pratique de Kant fait de la raison, saisie en sa pleine autodétermination, le fondement de la norme morale. C'est de l'abandon de cette visée normative que Heidegger, dans Que veut dire « penser » ?, prend acte en opposant les droits de la pensée aux prétentions de la raison.Alain LACROIX, agrégé de l'Université, ancien élève de l'École Normale Supérieure de Saint-Cloud, enseigne la philosophie en Première Supérieure au Lycée Paul Cézanne à Aix-en-Provence.
Crise de la raison et raisons de la crise. Analyse de la notion. « Le miracle grec » et l'équivoque ontologique de la métaphysique. La raison subjective. La raison comme production de concepts et libération. La raison dialectique. Quelle raison ? Étude de textes. Raison et décision ontologique. Bonheur et raison. Raison théorique et raison pratique. La pensée contre la raison. -
La conscience, du corps au sujet ; analyse de la notion, étude de textes : Descartes, Locke, Nietzsche, Husserl
André Simha
- Armand Colin
- Vocation Philosophe
- 2 Juin 2004
- 9782200264789
La conscience définit l'humanité de l'homme. Mais est-elle elle-même définissable sans ce corps qui la rend possible par ses dispositions propres à l'intelligence et au discernement ? Autrement dit, comment penser la conscience dans son irréductibilité tout en reconnaissant son incorporation originaire ?Analyse de la notionPar sa forme, sa sensibilité, son pouvoir propre d'être affecté, et sa mémoire, le corps humain résiste à toutes les formes d'objectivation ; centre d'action, source de sens et de normes, il tend à se constituer en sujet, par appropriation de ses expériences et de ses conduites. Au-delà des approches dualistes et/ou mécanistes, l'expérience de la conscience de soi sera ainsi rapportée à la formation de l'identité personnelle d'un corps capable d'intériorité, l'enjeu central étant l'institution d'un ordre proprement humain. C'est cet ordre, assumé dans l'expérience de la responsabilité, qui est constitutif de la conscience.Étude de textesDans la Méditation Sixième, Descartes examine la vérité de la conscience sensible ; la richesse de son analyse sur le sentiment et l'identité personnelle du corps propre trouvera ses prolongements dans la phénoménologie. L'Essai de Locke inaugure la problématique moderne de la conscience en mettant l'aperception de soi en rapport avec la mémoire et la responsabilité. C'est précisément la formation du pouvoir de répondre de soi qui est analysée dans La Généalogie de la morale de Nietzsche. Enfin, dans les Méditations cartésiennes, Husserl montre comment la notion phénoménologique d'intentionnalité permet, en restituant à la conscience son rapport spécifique au monde, d'éviter de la réduire à un pur spectacle, ou de la dissoudre dans l'activité.André SIMHA, agrégé de l'Université, docteur en philosophie-épistémologie, a enseigné la philosophie en classes préparatoires aux grandes écoles et à l'université, avant d'exercer les fonctions d'Inspecteur d'académie-Inspecteur régional de philosophie.
Analyse de la notion. Du corps humain. Le moi corporel, l'âme, le coeur. Un corps vivant, sentant, et pensant. Conscience du corps et connaissance des corps. La conscience de soi, unité et dualité. Le moi pensant : intériorité et transcendance de la conscience. L'existence, ou la conscience à l'épreuve du sens. « Avoir » un corps. L'identité. Genèse de l'identité personnelle. Unité et dualité du sujet humain. Un vivant conscient de l'être. La conscience, ou l'ordre de l'humain. L'inconscient. Conscience, responsabilité, liberté. L'intentionnalité. Conclusion. Étude de texte. Vérité de la conscience sensible. Texte : Descartes, Les méditations métaphysiques, « Méditation sixième », 1641. Conscience et identité personnelle. Texte : John Locke, An Essay concerning human understanding, II, XXVII, « Of identity and diversity », 1694. Conscience et responsabilité. Texte : Nietzsche, La Généalogie de la morale, « Deuxième dissertation », 2-3, 1887. La conscience est essentiellement intentionnelle. Texte : Husserl, Méditations cartésiennes, Méditation II 14-15. Les utilitaires.