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Elyzad
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Alors qu'un étrange vent de sable ensevelit le pays, deux hommes se croisent chez tante Fátima. Dans Jérusalem, ville labyrinthe, on se séduit chaque nuit en imaginant des histoires de jinns, de lions et de chevaliers.
En cette saison démoniaque, Gabriel et Isaac s'aiment, se perdent et se retrouvent, puis décident, en dépit du sable et des checkpoints, de partir en vacances... Mais n'est-ce pas un projet fou dans un pays morcelé ?
De Jérusalem à Jéricho, puis au mystérieux village où l'on oublie de mourir, jusqu'aux piscines de Salomon, c'est une aventure amoureuse, une recherche de lumière et de liberté.
Karim Kattan, auteur magicien, nous raconte de sa voix enchanteresse le ravissement de Gabriel et d'Isaac dans leur Palestine ardue, baroque et fabuleuse. -
Trois histoires d'amour autour de la Palestine, de ses légendes et de son futur. De Shanghaï à Jérusalem, de Gaza à Bombay, chacun des personnages tente, loin de la terre natale ou de la langue maternelle interdite, de forger ses propres récits dans une modernité affirmée.
En prélude à ces nouvelles denses et intimes, la voix talentueuse de Karim Kattan évoque la tragédie de son pays aujourd'hui. Un poème pour essayer de dire, dénoncer et résister.
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En Allemagne, lors d'une soirée littéraire, Myriam Akello, une autrice ougandaise,
lit un extrait de son livre dans sa langue maternelle, l'acholi. Personne, parmi l'auditoire
cultivé, ne comprend cette langue, mais tous connaissent son histoire : Myriam, enlevée
avec sa soeur Anya par un groupe armé sans pitié, a vécu au Soudan un esclavage
impitoyable, le viol, et la perte de sa soeur. Pendant la lecture, les participants observent le
calme de la jeune femme. Peu à peu les pensées vagabondent, chacun revient à ses
propres préoccupations. Le traducteur se remémore leurs discussions approfondies. Alors,
quand c'est son tour de lire sa traduction, submergé par l'émotion, par la force des mots à
venir, il perd tous ses moyens. Les sanglots du traducteur réveillent l'auditoire gêné. -
Faysal, Palestinien trentenaire ayant passé une partie de sa vie à l'étranger, retourne à Jabalayn, son village natal, à la suite d'un étrange quiproquo. Il se retrouve dans le Palais des deux collines, maison abandonnée de sa famille bourgeoise. Là, il va devoir se confronter au fantôme de sa grand-mère, ainsi qu'aux secrets de sa famille et à son propre passé. Au même moment, les colons entament une conquête sauvage de ce qui reste de la Palestine. Faysal se voit cloîtré dans le Palais, son esprit bascule de plus en plus hors de la réalité.
Un récit qui commence sous forme de confession - celle que Faysal adresse à son ancien amant - puis se déploie à la croisée du réalisme magique, du récit historique, de la science-fiction, et du testament.
PRIX DES CINQ CONTINENTS DE LA FRANCOPHONIE -
Que sur toi se lamente le tigre
Emilienne Malfatto
- Elyzad
- Litterature
- 3 Septembre 2020
- 9789973581228
Dans l'Irak rural d'aujourd'hui, alors que des combats sévissent, la narratrice a, en cachette, une relation amoureuse avec Mohammed. Celui-ci meurt sous les obus, elle est enceinte. Destin inéluctable : elle sera tuée par Amir, le frère aîné, dépositaire de l'autorité masculine depuis le décès du père. Un crime pour laver l'honneur de la famille, laquelle approuve en pleurs et en silence : la belle-soeur, épouse soumise ; le jeune Hassan qui aimerait fuir le pays ; la mère qui a bâti pour ses filles la même prison que pour elle ; Ali, tolérant mais lâche ; et la petite soeur, Layla, celle pour qui on tue, afin que cela serve d'exemple.
Résonnent en contrepoint la présence tutélaire de Gilgamesh et la poésie du Tigre, fleuve qui porte en lui la mémoire du pays et la perdition des hommes.
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À l'aéroport de Bahreïn, une correspondance ratée vient bousculer le voyage de la narratrice qui fait route vers l'Inde, pays d'enfance de son père. Elle se voit contrainte de passer la nuit dans un hôtel où elle lie connaissance avec une Afghane, Meena, qui se rend à Kaboul au chevet de son propre père.
La narratrice est happée par le récit de Meena évoquant l'Inde, l'Afghanistan, la guerre, puis le départ par de périlleuses routes de montagne vers Berlin où il faut faire sa place. Des résonances inattendues, telles des lueurs dans la nuit, rapprochent les deux femmes.
Sous la plume sensible et poétique de Cécile Oumhani, se dessinent des parcours d'exil et l'émerveillement d'une rencontre. Une humanité s'offre à nous.
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Un adolescent révolté nous livre avec fougue son cruel éveil au monde. Heureusement, il a Bella. Entre eux, un amour inconditionnel et l'expérience du mépris dans cette société qui honnit les faibles, jusqu'aux chiens qu'on abat « pour que la rage ne se propage pas dans le peuple. » Mais la rage est déjà là.
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Emna, la quarantaine, avocate tunisienne, mariée, est chargée d'une mission visant à évaluer le degré de civisme et d'autonomie des femmes rurales dans un village conservateur de l'île de Djerba.
Emna découvre des femmes menant une vie de peu, obéissant à des hommes dont la violence n'est pas remise en cause. Elle va surtout découvrir en ces femmes des personnalités attachantes, dont les préoccupations la conduisent vers un domaine encore tu : le corps, à mille lieux des idées reçues.
Peu à peu les convictions d'Emna, ses certitudes de femme émancipée, vont se disloquer. Est-elle vraiment libre, plus heureuse que ses compatriotes qui s'échinent au labeur ? Une lente métamorphose s'opère en elle. Avoir l'audace de vivre ! Car il y a sur l'ile cet homme auquel la lie une passion nouvelle. -
Un jeune Tunisien débarque à Paris. Il n'est pas le candidat typique à l'immigration : lui est invité par un prestigieux professeur de la Sorbonne à poursuivre ses études par une thèse. Confiant dans sa gloire à venir, le narrateur féru de culture classique va errer de désillusions en désillusions : qui se soucie encore de Bossuet, du verbe et de la piété ? Ne serait-il pas plus utile de travailler sur des traductions de l'arabe ? Déambulant de la banlieue aux cafés de Saint-Germain-des-Prés, le héros va se frotter à l'image qu'il représente aux yeux de tous ceux qu'il croise. Au contraire de son rêve, il embrasse le métier de son père, boucher. Partition fine sur ces étudiants qui quittent leur pays, le coeur empli d'espoir, et qui échouent, ce roman se veut aussi un éloge de la filiation.
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Ce roman est dédié aux jeunes filles enlevées, violées, souvent tuées, durant la décennie noire (les années 90) en Algérie ; à celles qui ont eu à subir « le mariage de jouissance », mariées de force à leur geôlier, souvent mises enceintes. Ces filles si nombreuses, à qui le gouvernement algérien a demandé, à travers sa politique de « réconciliation nationale » de pardonner l'insupportable, se sont tues et ont ravalé leur honte.
Tandis que résonne le cri de l'une d'elles, subissant l'horreur, la narratrice raconte sa culpabilité d'avoir choisi l'exil et trouvé le bonheur. Un récit fort et direct, où alternent deux voix de femmes qui ont choisi de prendre la parole, tel un devoir de mémoire, pour ne pas oublier toutes les autres. -
À Paris, Houmam, Warda et Souleymane, trentenaires, partagent le même appartement depuis leurs années d'études. Les deux garçons gravitent autour de Warda, tempétueuse journaliste au sex-appeal ravageur. Alors que le pacifique Souleymane couche avec elle dès qu'elle l'y invite, Houmam, empêtré dans son désir d'écriture et une appartenance arabe embarrassante, se meurt d'amour pour la jeune femme, sans jamais oser l'avouer. Un reportage de Warda en Irak va briser l'équilibre du trio.
Sexe, identité et rock'n'roll, un cocktail détonnant pour ce roman où se percutent de Grandes Questions d'aujourd'hui, société patriarcale, droit des animaux, soif de vérité, qui suis-je, d'où viens-je, où vais-je... Difficile de passer à l'âge adulte. -
De 1930 aux années 2000, de Haïfa à Genève, de mère en fille, quatre femmes libano-palestiniennes tenaces, déterminées, attachantes, nous racontent la panique des départs dus à la guerre et leur exigence de liberté. Les palpitations du Moyen-Orient du XXe siècle irriguent le récit de leurs vies. Naïma est mariée à douze ans ; Ema, étudiante hippie, se retrouve embarquée en pleine guerre civile ; Dara, jeune fille sage, fugue pour retrouver le Liban de ses origines ; quant à la petite Lila, elle peine à trouver sa place dans cette famille nomade et tourbillonnante...
Toutes, face à l'Histoire qui se répète et à la violence des hommes, cultivent la vitalité renouvelée qui leur permet de se reconstruire ailleurs. Dans ce premier roman dynamique, où même les drames se prêtent à l'humour, Naïma, Ema, Dara et Lila, au plus près de nous, témoignent de l'exil comme d'une aspiration à exister. Grand Prix du Roman Métis, Prix du Roman Métis des lycéens, Lauréat du Festival du Premier Roman de Chambéry, Prix de la Première Oeuvre Littéraire Francophone de l'ADELF-AMOPA.
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Dans une contrée imaginaire, voici l'histoire du Don, vieil apiculteur qui menait une vie d'ascète auprès de ses abeilles, loin de ses souvenirs et des hommes.
Un matin, il découvre les corps inanimés de ses « filles » dans leur ruche de montagne :
C'est que la marche du monde vient de le rattraper, mettant le sien en péril. Pour le protéger, il lui faudra renouer avec ses semblables et se mettre en quête de réponse, de son village jusqu'à la capitale, et même jusqu'au Japon.
Grand format 19.50 €Indisponible
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Les yeux bleus du desert
Christine Bergougnous
- Elyzad
- Sous Les Remparts
- 17 Novembre 2023
- 9782494463004
En Mauritanie, se raconte l'histoire de quatre enfants aux yeux bleus, atteints de cécité. Le père, veuf, inconsolable de ne pouvoir les faire opérer, les confie à sa tante dans un campement au milieu du désert : les plantes et les sourates du Coran pourraient les aider à recouvrer la vue. Le miracle n'ayant pas lieu, un songe réveille le père en pleine nuit, le poussant à abandonner les petits au bord d'une route, afin que chacun d'eux puisse trouver, au bout du chemin, la vue. Or, chaque enfant porte en lui un rêve. Et chaque rêve se réalisera. Les enfants seront guidés par l'esprit du désert et emmèneront le lecteur entre conte et réalité dans un pays fascinant empli d'images, de paysages, de rencontres, où les doutes laissent la place à l'espoir et à la joie.
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Lorsqu'un chantier gigantesque s'installe avec fracas près du campement de la fière tribu des Oulad Mahmoud, le silence du désert et le fil de la tradition s'en trouvent rompus. La belle Rayhana, la nièce du Chef, attire l'attention d'un ingénieur brillant. Autour du feu, il chante et loue les qualités de la jeune fille avec talent, et finit par venir la retrouver en secret la nuit sous la tente. Prise entre menaces et sentiments, Rayhana cède. Alors qu'elle pense devenir bientôt sa femme, elle découvre un matin avec stupéfaction que les ouvriers et les monstres d'acier ont abandonné le chantier. Nulle trace de l'ingénieur. Rayhana est enceinte. Pour éviter le déshonneur, sa mère l'oblige à abandonner son enfant, puis la marie contre son gré au bon Memed, qui l'aime sincèrement. Mais Rayhana n'a de cesse de retrouver son enfant, et elle s'échappe de sa tribu pour rejoindre la ville d'Atar, puis de Nouakchott.
Dans sa fuite, pour se venger, elle emporte avec elle le tambour sacré des siens, scellant ainsi son destin à la rage des hommes.
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Il y a une jolie fleur non loin de Tirana
Philippe Cuisset
- Elyzad
- Litterature
- 21 Avril 2023
- 9782492270949
En Albanie, une jeune femme, Zilia, subit régulièrement les coups de son mari.
Lors d'une crise plus violente que les autres, retranchée dans les toilettes, elle l'abat d'un coup de revolver à travers la porte. Ce qui devrait être la fin de son cauchemar n'est en réalité que le début d'une fuite éperdue. Car en Albanie subsiste le Kanun, une loi du Talion implacable : la famille du mari, exigeant réparation, commandite l'assassinat de la jeune femme et de son frère Hamza. Nul ne peut la protéger.
Zilia part se terrer dans un bidonville et subvient à ses besoins en travaillant dans une décharge. Elle y découvre la mainmise de la mafia sur l'enfouissement illégal de produits toxiques venus d'Europe. Il ne lui reste que l'espoir d'un exil... -
C'est une conversation entre une mère et son fils. Le fils revient dans la maison natale, au pays de l'immigration, dans une banlieue française. Comme lorsqu'il est parti, il n'a prévenu personne. Longtemps absent, il n'a pas donné signe de vie. La mère est seule dans la cuisine. Elle fait du café et du thé à la menthe pour le fils, sort les gâteaux au miel et aux amandes. Le fils ne dit presque rien. C'est la mère qui parle. Elle a beaucoup à dire dans sa langue où glissent des mots français. La mère a le langage d'une mère méditerranéenne, généreux, subtil, insidieux. Elle lui parle de la maison, du père, des filles, de lui, son fils aîné...
L'épouse idéale, les femmes françaises. La religion, l'Islam. Un livre sur l'oubli, l'oubli du nom, de la terre.
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On les appelait "pétroleuses"
Xavière Gauthier
- Elyzad
- Mediterraneennes
- 25 Novembre 2021
- 9782492270499
Xavière Gauthier réhabilite la mémoire des « Pétroleuses », à travers la vie hors du commun de cinq d'entre elles : Nathalie Lemel, pendant la Commune, prend la tête de l'organisation de l'Union des femmes pour la Défense de Paris et les soins aux blessés. Paule Minck, libre-penseuse et socialiste, combat pour une éducation identique des garçons et des filles, pour la séparation de l'Église et de l'État, et pour l'entrée des femmes dans la vie politique. Elisabeth Dmitrieff, russe proche de Marx lui-même, allie féminisme et socialisme dans sa lutte politique. André Léo, romancière, dénonce dans ses fictions des codes sociaux injustes emprisonnant la femme. Et Louise Michel, la vierge rouge, rendue célèbre par sa hardiesse dans les combats lors de la Commune de Paris.
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Tunisie 2008, ciel bleu, âmes grises. Pègre et politique ont scellé leurs épousailles, l'affairisme tient le haut du pavé. Non loin de Bizerte, un village qui se meurt en silence où des jeunes embarquent pour l'Italie, les soirs sans lune.
Dans une maison, au bout d'une corniche déserte, deux hommes et une femme se trouvent réunis : Rached, jeune fonctionnaire cupide et désinvolte, Naceur, ingénieur dont la vie, un jour, bascula, et Michkat, avocate en quête de repères.
Tous trois soudés par un même désir, celui d'un avenir qui se fait attendre. La vie patine. À la jointure entre ciel et mer, le bonheur danse, insaisissable. Vivre, vivre... mais comment ?
Un roman puissant qui nous donne à lire une Tunisie rarement décrite. Un tableau d'une société pré-révolutionnaire où le dénuement des uns, le luxe effréné des autres et l'atrophie programmée des valeurs citoyennes ont privé les êtres d'une dimension essentielle : le bonheur du pays partagé.
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Roland et Jaffar sont chômeurs, ils sont jeunes. Ils rêvent d'amour, de révolte et d'argent.
Ils se retrouvent en prison dans la même cellule et se racontent les coups foireux, les désespoirs, les filles des Petites Annonces. Lise la fille des hold-up, la ferme, le pays, la mère... dans leur langue, rude et émotive.
Jaffar et Roland refusent de vivre le destin lamentable de leurs pères. Ils deviennent ainsi les héros maudits, tragiques, d'une mythologie moderne qui leur échappe.
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Des femmes rebelles, Olympe de Gouges, Flora Tristan, George Sand
Michelle Perrot
- Elyzad
- Elyzad Poche
- 10 Avril 2014
- 9789973580665
Michelle Perrot rend hommage à trois figures féminines du XVIIIe et XIXe siècle. Trois femmes de lettres qui ont marqué leur époque en s'engageant contre la violence de l'ordre établi. Trois vies soumises à la brutalité de l'opinion publique et de la sphère privée.
Olympe De Gouges (1748-1793), auteur de la « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne », rabaissée, méprisée puis guillotinée à la sortie de la Révolution qu'elle avait tant souhaitée. Flora Tristan (1803-1844), harcelée à mort par son mari, voyageuse infatigable (Pérou, Angleterre, tour de France), qui avait pour ambition d'unifier le monde ouvrier. George Sand (1804-1876), « l'égérie de la révolution de 1848 » selon ses adversaires, amie de Balzac, Dumas, Flaubert et pourtant dédaignée, par misogynie et jalousie, par une grande partie de la société.
Dans ses portraits enrichis des textes des trois auteurs, Michelle Perrot réhabilite la mémoire et l'héritage de personnalités longtemps oubliées et qui ont tant contribué à la cause des femmes.
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Un couvent perdu dans la montagne libanaise, au bord d'une vallée bleue. La beauté brumeuse de l'automne. Le passage feutré des religieuses dans les couloirs. Le groupe compact des séminaristes sous les voûtes du réfectoire. Et ce huisclos chuchoté entre deux femmes : l'énigmatique Hortense Zemina, charmante sociologue d'un "certain âge" et son perroquet, Onyx, éclaboussant l'air de petites plumes duveteuses ; et Claire, sa jeune et fougueuse assistante, recrutée sur petites annonces.
Ensemble elles tentent d'élucider le mystère de la répétition du suicide au sein d'une même famille, objet de cette thèse de sociologie obsédante sur laquelle elles travaillent et autour de laquelle elles se rapprochent et s'opposent. Car Claire ne veut pas en démordre - « Quelqu'un est en danger ».
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De l'Algérie à la France, la vie de Mohammed Dib, poète, romancier et conteur, fut plus qu'un exil : un parcours littéraire hors pair qui a marqué plusieurs générations de romanciers et de lecteurs tant par sa haute exigence que par sa totale liberté.
Dans Laëzza, l'auteur évoque aussi bien la passion résolument moderne d'un jeune homme pour un top-model que, en émouvant contrepoint, ses souvenirs d'enfance à Tlemcen sous forme d'Autoportrait. De l'irréel au plus concret de la mémoire, c'est à un voyage éblouissant qu'il nous convie dans ces quatre textes, puisant à la source de sa terre natale pour exprimer son rapport intime à l'Autre et ainsi mieux se révéler.
Le dernier livre d'un immense écrivain à la présence lumineuse toujours intacte.
Mohammed Dib est né à Tlemcen, dans l'Ouest algérien. Instituteur, puis comptable et journaliste pour l'organe du Parti communiste Liberté, il est expulsé d'Algérie en 1959. Il s'installe en France et commence sa carrière littéraire. Il est le premier écrivain maghrébin à recevoir, en 1994, le Grand Prix de la Francophonie de l'Académie française. Dib est celui dont Aragon disait : « Cet homme d'un pays qui n'a rien à voir avec les arbres de ma fenêtre, les fleuves de mes quais, les pierres de nos cathédrales, parle avec les mots de Villon et Péguy. » Il meurt en 2003 à La Celle-Saint-Cloud.