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Elyzad
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Trois histoires d'amour autour de la Palestine, de ses légendes et de son futur. De Shanghaï à Jérusalem, de Gaza à Bombay, chacun des personnages tente, loin de la terre natale ou de la langue maternelle interdite, de forger ses propres récits dans une modernité affirmée.
En prélude à ces nouvelles denses et intimes, la voix talentueuse de Karim Kattan évoque la tragédie de son pays aujourd'hui. Un poème pour essayer de dire, dénoncer et résister.
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Faysal, Palestinien trentenaire ayant passé une partie de sa vie à l'étranger, retourne à Jabalayn, son village natal, à la suite d'un étrange quiproquo. Il se retrouve dans le Palais des deux collines, maison abandonnée de sa famille bourgeoise. Là, il va devoir se confronter au fantôme de sa grand-mère, ainsi qu'aux secrets de sa famille et à son propre passé. Au même moment, les colons entament une conquête sauvage de ce qui reste de la Palestine. Faysal se voit cloîtré dans le Palais, son esprit bascule de plus en plus hors de la réalité.
Un récit qui commence sous forme de confession - celle que Faysal adresse à son ancien amant - puis se déploie à la croisée du réalisme magique, du récit historique, de la science-fiction, et du testament.
PRIX DES CINQ CONTINENTS DE LA FRANCOPHONIE -
Un adolescent révolté nous livre avec fougue son cruel éveil au monde. Heureusement, il a Bella. Entre eux, un amour inconditionnel et l'expérience du mépris dans cette société qui honnit les faibles, jusqu'aux chiens qu'on abat « pour que la rage ne se propage pas dans le peuple. » Mais la rage est déjà là.
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Les tigres ne mangent pas les etoiles
Cécile Oumhani
- Elyzad
- Elyzad Poche
- 11 Avril 2025
- 9782494463431
À l'aéroport de Bahreïn, une correspondance ratée vient bousculer le voyage de la narratrice qui fait route vers l'Inde, sur les traces de son père récemment décédé. Au lieu de s'envoler pour Chennai, elle se voit contrainte de passer la nuit dans un hôtel où elle lie connaissance avec une Afghane croisée à l'aéroport : Meena va à Kaboul au chevet de son père mourant. À quelques semaines d'écart, les deux femmes vivent un événement qui les bouleverse.
La narratrice est happée par le récit de Meena évoquant l'Inde, l'Afghanistan, la guerre, puis le départ par de périlleuses routes de montagne vers Berlin où, exilés, il faut faire sa place, se créer une nouvelle vie, quoi qu'il en coûte. Des résonances inattendues rapprochent les deux femmes. Un moment d'émotion et d'humanité partagées. -
Ce roman est dédié aux jeunes filles enlevées, violées, souvent tuées, durant la décennie noire (les années 90) en Algérie ; à celles qui ont eu à subir « le mariage de jouissance », mariées de force à leur geôlier, souvent mises enceintes. Ces filles si nombreuses, à qui le gouvernement algérien a demandé, à travers sa politique de « réconciliation nationale » de pardonner l'insupportable, se sont tues et ont ravalé leur honte.
Tandis que résonne le cri de l'une d'elles, subissant l'horreur, la narratrice raconte sa culpabilité d'avoir choisi l'exil et trouvé le bonheur. Un récit fort et direct, où alternent deux voix de femmes qui ont choisi de prendre la parole, tel un devoir de mémoire, pour ne pas oublier toutes les autres. -
De 1930 aux années 2000, de Haïfa à Genève, de mère en fille, quatre femmes libano-palestiniennes tenaces, déterminées, attachantes, nous racontent la panique des départs dus à la guerre et leur exigence de liberté. Les palpitations du Moyen-Orient du XXe siècle irriguent le récit de leurs vies. Naïma est mariée à douze ans ; Ema, étudiante hippie, se retrouve embarquée en pleine guerre civile ; Dara, jeune fille sage, fugue pour retrouver le Liban de ses origines ; quant à la petite Lila, elle peine à trouver sa place dans cette famille nomade et tourbillonnante...
Toutes, face à l'Histoire qui se répète et à la violence des hommes, cultivent la vitalité renouvelée qui leur permet de se reconstruire ailleurs. Dans ce premier roman dynamique, où même les drames se prêtent à l'humour, Naïma, Ema, Dara et Lila, au plus près de nous, témoignent de l'exil comme d'une aspiration à exister. Grand Prix du Roman Métis, Prix du Roman Métis des lycéens, Lauréat du Festival du Premier Roman de Chambéry, Prix de la Première Oeuvre Littéraire Francophone de l'ADELF-AMOPA.
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C'est une conversation entre une mère et son fils. Le fils revient dans la maison natale, au pays de l'immigration, dans une banlieue française. Comme lorsqu'il est parti, il n'a prévenu personne. Longtemps absent, il n'a pas donné signe de vie. La mère est seule dans la cuisine. Elle fait du café et du thé à la menthe pour le fils, sort les gâteaux au miel et aux amandes. Le fils ne dit presque rien. C'est la mère qui parle. Elle a beaucoup à dire dans sa langue où glissent des mots français. La mère a le langage d'une mère méditerranéenne, généreux, subtil, insidieux. Elle lui parle de la maison, du père, des filles, de lui, son fils aîné...
L'épouse idéale, les femmes françaises. La religion, l'Islam. Un livre sur l'oubli, l'oubli du nom, de la terre.
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Tunisie 2008, ciel bleu, âmes grises. Pègre et politique ont scellé leurs épousailles, l'affairisme tient le haut du pavé. Non loin de Bizerte, un village qui se meurt en silence où des jeunes embarquent pour l'Italie, les soirs sans lune.
Dans une maison, au bout d'une corniche déserte, deux hommes et une femme se trouvent réunis : Rached, jeune fonctionnaire cupide et désinvolte, Naceur, ingénieur dont la vie, un jour, bascula, et Michkat, avocate en quête de repères.
Tous trois soudés par un même désir, celui d'un avenir qui se fait attendre. La vie patine. À la jointure entre ciel et mer, le bonheur danse, insaisissable. Vivre, vivre... mais comment ?
Un roman puissant qui nous donne à lire une Tunisie rarement décrite. Un tableau d'une société pré-révolutionnaire où le dénuement des uns, le luxe effréné des autres et l'atrophie programmée des valeurs citoyennes ont privé les êtres d'une dimension essentielle : le bonheur du pays partagé.
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De l'Algérie à la France, la vie de Mohammed Dib, poète, romancier et conteur, fut plus qu'un exil : un parcours littéraire hors pair qui a marqué plusieurs générations de romanciers et de lecteurs tant par sa haute exigence que par sa totale liberté.
Dans Laëzza, l'auteur évoque aussi bien la passion résolument moderne d'un jeune homme pour un top-model que, en émouvant contrepoint, ses souvenirs d'enfance à Tlemcen sous forme d'Autoportrait. De l'irréel au plus concret de la mémoire, c'est à un voyage éblouissant qu'il nous convie dans ces quatre textes, puisant à la source de sa terre natale pour exprimer son rapport intime à l'Autre et ainsi mieux se révéler.
Le dernier livre d'un immense écrivain à la présence lumineuse toujours intacte.
Mohammed Dib est né à Tlemcen, dans l'Ouest algérien. Instituteur, puis comptable et journaliste pour l'organe du Parti communiste Liberté, il est expulsé d'Algérie en 1959. Il s'installe en France et commence sa carrière littéraire. Il est le premier écrivain maghrébin à recevoir, en 1994, le Grand Prix de la Francophonie de l'Académie française. Dib est celui dont Aragon disait : « Cet homme d'un pays qui n'a rien à voir avec les arbres de ma fenêtre, les fleuves de mes quais, les pierres de nos cathédrales, parle avec les mots de Villon et Péguy. » Il meurt en 2003 à La Celle-Saint-Cloud.
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Roland et Jaffar sont chômeurs, ils sont jeunes. Ils rêvent d'amour, de révolte et d'argent.
Ils se retrouvent en prison dans la même cellule et se racontent les coups foireux, les désespoirs, les filles des Petites Annonces. Lise la fille des hold-up, la ferme, le pays, la mère... dans leur langue, rude et émotive.
Jaffar et Roland refusent de vivre le destin lamentable de leurs pères. Ils deviennent ainsi les héros maudits, tragiques, d'une mythologie moderne qui leur échappe.
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Lorsqu'un chantier gigantesque s'installe avec fracas près du campement de la fière tribu des Oulad Mahmoud, le silence du désert et le fil de la tradition s'en trouvent rompus. La belle Rayhana, la nièce du Chef, attire l'attention d'un ingénieur brillant. Autour du feu, il chante et loue les qualités de la jeune fille avec talent, et finit par venir la retrouver en secret la nuit sous la tente. Prise entre menaces et sentiments, Rayhana cède. Alors qu'elle pense devenir bientôt sa femme, elle découvre un matin avec stupéfaction que les ouvriers et les monstres d'acier ont abandonné le chantier. Nulle trace de l'ingénieur. Rayhana est enceinte. Pour éviter le déshonneur, sa mère l'oblige à abandonner son enfant, puis la marie contre son gré au bon Memed, qui l'aime sincèrement. Mais Rayhana n'a de cesse de retrouver son enfant, et elle s'échappe de sa tribu pour rejoindre la ville d'Atar, puis de Nouakchott.
Dans sa fuite, pour se venger, elle emporte avec elle le tambour sacré des siens, scellant ainsi son destin à la rage des hommes.
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Des femmes rebelles, Olympe de Gouges, Flora Tristan, George Sand
Michelle Perrot
- Elyzad
- Elyzad Poche
- 10 Avril 2014
- 9789973580665
Michelle Perrot rend hommage à trois figures féminines du XVIIIe et XIXe siècle. Trois femmes de lettres qui ont marqué leur époque en s'engageant contre la violence de l'ordre établi. Trois vies soumises à la brutalité de l'opinion publique et de la sphère privée.
Olympe De Gouges (1748-1793), auteur de la « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne », rabaissée, méprisée puis guillotinée à la sortie de la Révolution qu'elle avait tant souhaitée. Flora Tristan (1803-1844), harcelée à mort par son mari, voyageuse infatigable (Pérou, Angleterre, tour de France), qui avait pour ambition d'unifier le monde ouvrier. George Sand (1804-1876), « l'égérie de la révolution de 1848 » selon ses adversaires, amie de Balzac, Dumas, Flaubert et pourtant dédaignée, par misogynie et jalousie, par une grande partie de la société.
Dans ses portraits enrichis des textes des trois auteurs, Michelle Perrot réhabilite la mémoire et l'héritage de personnalités longtemps oubliées et qui ont tant contribué à la cause des femmes.
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Un douar de l'Ouest algérien au tout début des années cinquante.
Salim a sept ans. Sa relation avec son frère est chargée de discorde. Il en a assez de passer pour une « fillette » ou un « bébé ». Il attend avec angoisse et impatience le couteau de la circoncision qui l'élèvera enfin au rang de mâle accompli.
Cérémonial inéluctable, sa purification est pourtant remise indéfiniment. Un handicap terrible qu'il lui faut taire et supporter alors que s'ouvrent à lui les portes de l'école française où l'attendent de nouvelles inquiétudes, de nouvelles interrogations.
Chronique tendre et subtile, parfois cruelle, ce roman initiatique fait surgir une Algérie inattendue. De Mouloud Feraoun à Marcel Pagnol. Un souffle épique où se profilent les rumeurs de la guerre qui commence.
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Dans la chaleur moite d'un pays blessé à vif, en Cisjordanie occupée, soldats et jeunes Palestiniens s'affrontent à combat ouvert dans les rues. Les femmes, dans la pénombre des maisons embaumées de jasmin et de myrte, s'attardent devant le narguilé. Une nuit, le couvre-feu contraint Samar, universitaire de vingt-six ans, à se réfugier chez Nouzha dont la mère a été assassinée par les combattants palestiniens parce qu'elle était accusée de collaborer avec les Israéliens.
Mais la jeune fille n'est pas seule : elle a recueilli Houssam, un résistant du quartier, grièvement blessé. Tandis que résonnent au-dehors les cris des enfants et le tapage des soldats, les femmes, au fil de la nuit, s'ouvrent aux confidences, dévoilant leurs craintes. Bientôt se joignent au trio, Sitt Zakia, la sage-femme du quartier, et Oum Azzam, désireuse d'échapper à la violence de son mari. Comment pourront-elles fuir l'impasse et rejoindre leur famille sans être dénoncées ? À travers le destin de ces quatre protagonistes, c'est la difficile condition de femme palestinienne dont nous parle Sahar Khalifa dans un récit saisissant de réalisme.
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Dans la bonne ville de Santa Clara, celle qui produit le meilleur rhum du pays, personne n'est au courant de la Révolution que le dictateur Alvaro Benitez a menée il y a une vingtaine d'années. Les habitants vivent et cultivent au gré des sérénades d'Ibrahim Santos, musicien météorologue. Alors forcément, l'intrusion des troupes armées révolutionnaires, et plus encore, l'arrivée d'un jeune ingénieur agronome brillantissime, vont quelque peu bousculer les habitudes. Sur le mode du conte, avec une pincée de réalisme magique, Yamen Manai moque ici les prouesses de nos avancées technologiques et parodie allègrement ces dictatures modernes qui souvent perdurent.
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Comment le hasard a-t-il choisi l'univers rigoureux des mathématiques pour réunir ceux qu'il a séparés onze ans auparavant à cause d'un oeuf ? Comment un ouvrier sourd a-t-il fait pour aider une mère à retrouver son enfant qu'elle pensait perdu à jamais ? Et qu'est venu faire ce chat de Sidi Bou Saïd dans tout ça ?
Dans son premier roman, Yamen Manai mêle ce qu'on est spontanément tenté de séparer : science et folklore, rêve et réalité, Nord et Sud. Dans ce monde aussi riche en paramètres qu'en particules qui le composent, peu importe l'univers dans lequel on avance, notre marche est toujours celle de l'incertitude, et le hasard, malicieux personnage principal du livre, reste "maîtres des dés".
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Une femme qui devient folle. C'est ce qu'entreprend de raconter Samia pendant ses longues vacances d'enseignante. Mais on ne sort pas indemne d'une telle entreprise. A force de s'obstiner à écrire l'histoire d'un être que la déraison éloigne peu à peu des lieux communs, voilà que le propos se défait, les histoires se défont : celle de la folle à propos de laquelle les mots manquent à la narratrice, mais surtout... la sienne propre.
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Un jour d'été, le narrateur, un écrivain, rencontre Luz une comédienne de passage dans son pays. Cet amour naissant lui inspire un nouveau livre, le livre de sa vie.
Entre humour et nostalgie, il confie à Luz les jeux de l'adolescence, le foot, les filles, les premiers émois amoureux. Il lui apprend les rites de la société tunisienne, ceux qui ont fait de lui un homme, dans le sillage du père et du grand-père, et comment, à écouter dans la nuit les contes orientaux d'Ommi Khadouja, on devient écrivain.
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Kenza est médecin à l'hôpital de son village. Son père lui a transmis sa passion des livres, tandis que sa mère lui a appris à tenir une maison. Depuis toujours Kenza se sent différente des autres, en rien semblable à sa mère ou à ses camarades de classe. Habitée par un vif désir de connaissance, elle fait tout pour échapper aux conventions de son milieu. Aussi, quand ses parents lui annoncent avec joie qu'un jeune homme a demandé sa main, offusquée par ce procédé, Kenza n'hésite pas à s'enfuir.
Elle fuit cette « odeur de henné », l'emprise de la tradition et la mascarade des mariages arrangés.
Mais déchirée entre ses aspirations à l'émancipation, les réconforts de la tradition et ses propres empêchements, Kenza finit par rejeter également cet espace de liberté qu'elle s'est octroyée en partant pour Paris.
Cécile Oumhani fait vivre un personnage attachant, parfois irritant, qui se débat dans ses contradictions, vit intensément ses émotions, s'émancipe, mais à quel prix, et découvre à travers la souffrance une forme de liberté.
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Marie et Ridha se sont connus étudiants à Paris, dans l'effervescence des cafés et des discussions animées. On est à la fin des années soixante. Le pays de Ridha, la Tunisie, se construit avec ferveur : hôpitaux, écoles, universités... Le jeune couple décide de s'y installer.
Tandis que son époux renoue dans la joie du retour avec ses amis et son mode de vie d'avant, Marie s'efface. Comment trouver sa place, poursuivre ses idéaux et conserver l'amour ? Dans ce monde nouveau qu'elle fait sien, confrontée à de vives turbulences, elle s'applique à tenir son passé à distance et tente de vivre au-delà des séparations.
Un roman élégant, à l'écriture ciselée, qui nous introduit avec subtilité dans les émotions de personnages aux prises avec la culture de l'autre, l'absence et la recherche de leur propre vérité.
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Marguerite et le colporteur aux yeux clairs
Leïla Sebbar
- Elyzad
- Elyzad Poche
- 31 Mai 2014
- 9789973580719
Un village français. Mère au foyer, Marguerite passe l'été à la ferme familiale. Une vie modeste, résignée, mais elle aime lire. De retour de la guerre d'Algérie, son mari ne supporte pas de côtoyer à sa table les saisonniers maghrébins de la ferme. Marguerite à l'inverse est fascinée par leur langue, leur courtoisie, leur étrangeté. Les observant, elle tente de combler les silences de son mari sur l'Algérie et peu à peu elle entrevoit un autre monde...
Un roman d'une infinie délicatesse, un cheminement vers l'Autre, l'histoire d'un grand amour.
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" Le ciel est absolument blanc dans ma tête, et je crois que je dois repeindre ma vie à la chaux, comme après l'hiver, pour mieux voir les couleurs. Battre les cartes, couper, distribuer et commencer à jouer. Regarder dans les coins, derrière les choses, entre les feuilles, avec cette unique règle que je voudrais maintenant me donner : courir dans tous les étés de ma vie, jusqu'à retrouver ce que j'ai caché. " De Carthage à la Villa Busini en Toscane, Colette Fellous fait " le tour de sa mémoire, comme on ferait le tour des plages ", et nous invite à célébrer avec elle le Plein été, dans un voyage intime, presque une danse.
Un écrivain rare qui possède une écriture poétique très personnelle, pleine de tendresse et d'humour, avec des silences qui nous laissent suspendus entre deux époques. Le Nouvel Observateur
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Quand l'été n'est plus que cendres, Tunis a le blues. et le monde n'est plus qu'un piano désaccordé.
Le temps d'une saison, Jimmy, le déraciné, oiseau de nuit en quête d'aventures, croise le chemin d'Ismaïl, le juge solitaire et rigoriste, exaspéré par le comportement de ses concitoyens et leurs moeurs ostentatoires. Le destin les guidera vers des amours improbables avec Lola, la voyante au grand coeur, Elyssa la jeune bourgeoise passionnée, et Choucha, la journaliste, femme libre et intransigeante.
Une partition à cinq voix où vibrent, du vieux quartier de La Fayette à la colline de Sidi Bou Saïd, l'âme de la ville, les blessures de la vie et l'appel d'un monde à inventer.
À lire comme on écoute du Miles Davis...
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Le livre du souvenir ; dans la beauté du monde et sa fureur
Tahar Bekri
- Elyzad
- Elyzad Poche
- 24 Juin 2016
- 9789973580832
Dans le monde qui gronde, Tahar Bekri promène, à travers ces carnets, son regard attentif aux paysages et aux hommes. Son ouverture à l'autre est une exigence fraternelle. Ce poète à la croisée des langues et des cultures nous livre un texte sensible, à fleur d'émotion, à la fois journal intime et récit de voyages. Entre exil et rencontre, émerveillement et soubresaut.