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Elyzad
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Alors qu'un étrange vent de sable ensevelit le pays, deux hommes se croisent chez tante Fátima. Dans Jérusalem, ville labyrinthe, on se séduit chaque nuit en imaginant des histoires de jinns, de lions et de chevaliers.
En cette saison démoniaque, Gabriel et Isaac s'aiment, se perdent et se retrouvent, puis décident, en dépit du sable et des checkpoints, de partir en vacances... Mais n'est-ce pas un projet fou dans un pays morcelé ?
De Jérusalem à Jéricho, puis au mystérieux village où l'on oublie de mourir, jusqu'aux piscines de Salomon, c'est une aventure amoureuse, une recherche de lumière et de liberté.
Karim Kattan, auteur magicien, nous raconte de sa voix enchanteresse le ravissement de Gabriel et d'Isaac dans leur Palestine ardue, baroque et fabuleuse. -
Que sur toi se lamente le tigre
Emilienne Malfatto
- Elyzad
- Litterature
- 3 Septembre 2020
- 9789973581228
Dans l'Irak rural d'aujourd'hui, alors que des combats sévissent, la narratrice a, en cachette, une relation amoureuse avec Mohammed. Celui-ci meurt sous les obus, elle est enceinte. Destin inéluctable : elle sera tuée par Amir, le frère aîné, dépositaire de l'autorité masculine depuis le décès du père. Un crime pour laver l'honneur de la famille, laquelle approuve en pleurs et en silence : la belle-soeur, épouse soumise ; le jeune Hassan qui aimerait fuir le pays ; la mère qui a bâti pour ses filles la même prison que pour elle ; Ali, tolérant mais lâche ; et la petite soeur, Layla, celle pour qui on tue, afin que cela serve d'exemple.
Résonnent en contrepoint la présence tutélaire de Gilgamesh et la poésie du Tigre, fleuve qui porte en lui la mémoire du pays et la perdition des hommes.
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Dans ce roman se déploie une ronde de gens bien, qui se font confiance, s'entraident, se reçoivent, s'admirent...
Pourtant deux meurtres sauvages ont eu lieu. L'un en France, l'autre en Algérie.
Alors, qui a tué qui ? Pourquoi ? Et qui est qui d'ailleurs ? Qui est le coiffeur, qui a les mains rouges ? Le savent-ils eux-mêmes, alors que les années passent et que parfois, les hommes changent.
Ce sont là quelques-unes des énigmes posées par ce texte, qui recèle de nombreux mystères, et aborde avec finesse la question du pardon et d'une relation apaisée à construire entre deux anciens adversaires.
Car il ne suffit pas d'être un homme pour avancer, il faut être tous les hommes. -
À l'aéroport de Bahreïn, une correspondance ratée vient bousculer le voyage de la narratrice qui fait route vers l'Inde, pays d'enfance de son père. Elle se voit contrainte de passer la nuit dans un hôtel où elle lie connaissance avec une Afghane, Meena, qui se rend à Kaboul au chevet de son propre père.
La narratrice est happée par le récit de Meena évoquant l'Inde, l'Afghanistan, la guerre, puis le départ par de périlleuses routes de montagne vers Berlin où il faut faire sa place. Des résonances inattendues, telles des lueurs dans la nuit, rapprochent les deux femmes.
Sous la plume sensible et poétique de Cécile Oumhani, se dessinent des parcours d'exil et l'émerveillement d'une rencontre. Une humanité s'offre à nous.
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Emna, la quarantaine, avocate tunisienne, mariée, est chargée d'une mission visant à évaluer le degré de civisme et d'autonomie des femmes rurales dans un village conservateur de l'île de Djerba.
Emna découvre des femmes menant une vie de peu, obéissant à des hommes dont la violence n'est pas remise en cause. Elle va surtout découvrir en ces femmes des personnalités attachantes, dont les préoccupations la conduisent vers un domaine encore tu : le corps, à mille lieux des idées reçues.
Peu à peu les convictions d'Emna, ses certitudes de femme émancipée, vont se disloquer. Est-elle vraiment libre, plus heureuse que ses compatriotes qui s'échinent au labeur ? Une lente métamorphose s'opère en elle. Avoir l'audace de vivre ! Car il y a sur l'ile cet homme auquel la lie une passion nouvelle. -
À Paris, Houmam, Warda et Souleymane, trentenaires, partagent le même appartement depuis leurs années d'études. Les deux garçons gravitent autour de Warda, tempétueuse journaliste au sex-appeal ravageur. Alors que le pacifique Souleymane couche avec elle dès qu'elle l'y invite, Houmam, empêtré dans son désir d'écriture et une appartenance arabe embarrassante, se meurt d'amour pour la jeune femme, sans jamais oser l'avouer. Un reportage de Warda en Irak va briser l'équilibre du trio.
Sexe, identité et rock'n'roll, un cocktail détonnant pour ce roman où se percutent de Grandes Questions d'aujourd'hui, société patriarcale, droit des animaux, soif de vérité, qui suis-je, d'où viens-je, où vais-je... Difficile de passer à l'âge adulte. -
Un jeune Tunisien débarque à Paris. Il n'est pas le candidat typique à l'immigration : lui est invité par un prestigieux professeur de la Sorbonne à poursuivre ses études par une thèse. Confiant dans sa gloire à venir, le narrateur féru de culture classique va errer de désillusions en désillusions : qui se soucie encore de Bossuet, du verbe et de la piété ? Ne serait-il pas plus utile de travailler sur des traductions de l'arabe ? Déambulant de la banlieue aux cafés de Saint-Germain-des-Prés, le héros va se frotter à l'image qu'il représente aux yeux de tous ceux qu'il croise. Au contraire de son rêve, il embrasse le métier de son père, boucher. Partition fine sur ces étudiants qui quittent leur pays, le coeur empli d'espoir, et qui échouent, ce roman se veut aussi un éloge de la filiation.
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Il y a une jolie fleur non loin de Tirana
Philippe Cuisset
- Elyzad
- Litterature
- 21 Avril 2023
- 9782492270949
En Albanie, une jeune femme, Zilia, subit régulièrement les coups de son mari.
Lors d'une crise plus violente que les autres, retranchée dans les toilettes, elle l'abat d'un coup de revolver à travers la porte. Ce qui devrait être la fin de son cauchemar n'est en réalité que le début d'une fuite éperdue. Car en Albanie subsiste le Kanun, une loi du Talion implacable : la famille du mari, exigeant réparation, commandite l'assassinat de la jeune femme et de son frère Hamza. Nul ne peut la protéger.
Zilia part se terrer dans un bidonville et subvient à ses besoins en travaillant dans une décharge. Elle y découvre la mainmise de la mafia sur l'enfouissement illégal de produits toxiques venus d'Europe. Il ne lui reste que l'espoir d'un exil... -
Un couvent perdu dans la montagne libanaise, au bord d'une vallée bleue. La beauté brumeuse de l'automne. Le passage feutré des religieuses dans les couloirs. Le groupe compact des séminaristes sous les voûtes du réfectoire. Et ce huisclos chuchoté entre deux femmes : l'énigmatique Hortense Zemina, charmante sociologue d'un "certain âge" et son perroquet, Onyx, éclaboussant l'air de petites plumes duveteuses ; et Claire, sa jeune et fougueuse assistante, recrutée sur petites annonces.
Ensemble elles tentent d'élucider le mystère de la répétition du suicide au sein d'une même famille, objet de cette thèse de sociologie obsédante sur laquelle elles travaillent et autour de laquelle elles se rapprochent et s'opposent. Car Claire ne veut pas en démordre - « Quelqu'un est en danger ».
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Un jeune Mauritanien a commis un meurtre. Dévoré par la culpabilité, il fuit retrouver son ami Sidi, parti accompagner des touristes dans le Sahara. Parcourant l'immensité brûlante, de Chinguetti à Néma, le narrateur ressasse la pulsion de violence qui s'est emparée de lui. En présence des enfants étrangers, il se fait pourtant conteur, les initiant aux légendes des djinns de son pays. Il retrouve un peu de paix dans la transmission de ces récits ancestraux, mais le souvenir cuisant de son acte le rattrape sans cesse.
Par le biais de son introspection, s'éclairent peu à peu les raisons qui l'ont poussé au crime. Est-il un meurtrier sordide comme son père, ou un innocent guidé par une main invisible ? Comment distinguer le monstre du jeune homme fragile, et le fou du poète ?
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En 1940, à Machado, un village reculé des Pyrénées, traversé par la frontière espagnole et les ombres des clandestins, un imprudent conçoit en secret une machine. Une machine impossible, prodigieuse (à condition qu'elle soit vraie) : une machine à aimer. Un concours de circonstances la fait passer de main en main et sa présence bouleverse ceux qui se retrouvent en sa possession. Des mystères se nouent, des alliances se rompent, la jalousie gronde. La vie du village dysfonctionne, jusqu'au drame : une jeune femme est retrouvée morte. Que s'est-il passé ? La machine a-t-elle à voir avec cet événement macabre ? Qu'est-elle finalement, un artefact dangereux ou une simple boîte qui a éveillé la superstition des habitants ? Que révèle-telle de la nature humaine, dans le huis clos du village ?
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Une jeune femme fuit l'Argentine et sa dictature. C'est la France qui va l'accueillir, où, réfugiée politique, elle goûte peu à peu au bonheur avec Arnaud dans le Sud. Mais est-ce le fil de sa vie qu'elle poursuit là ? Pourquoi Malena ne parle-t-elle jamais de son passé ? Quels tourments a-t-elle traversés ? Arnaud tente de percer le mystère de celle qu'il aime. De l'emprise politique à celle de l'intime, il n'y a parfois qu'un pas.Dans ce texte d'une grande force romanesque balayé par le souffle de l'océan Atlantique, Anne-Christine Tinel compose avec brio le portrait d'une femme qui se libère, une héroïne en devenir pour qui l'exil est un chemin vers elle-même, de l'ombre à la lumière.
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À Tripoli, dans les années soixante, on fête la circoncision du narrateur. Pourtant le jeune garçon ne peut se résoudre à quitter le royaume régi par sa mère et ses amies, Fella la « mangeuse d'hommes », Nafissa qui fume et qui boit, Jamila la sensuelle. toutes tripolitaines d'origine arabe, berbère, africaine, italienne, juive. De ses errances d'une femme à l'autre, dans une société où l'on ne mâche pas ses mots et où le regard porté sur les hommes est sans concession, le petit mâle en devenir forge sa sensibilité.
C'est un monde débridé, puritain, une Libye hors temps qui s'exprime dans cette ronde de portraits de femmes. Au-delà des contraintes de la bienséance comme dans l'intimité d'un gynécée, explosent leurs bravades et leurs malices, leurs vengeances et parfois leurs révoltes.
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Comment un père et un fils peuvent-il s'aimer lorsque les sentiments ne s'expriment pas, dans une société écrasée par une lourde chape de silence, où s'entrecroisent Prépondérants et indigènes ?
Peindre ce monde d'avant l'indépendance pour en extraire l'essence poétique, en exprimer goutte à goutte le suc des sentiments, des sensations et des émotions, mais aussi des couleurs, des sons, des odeurs et des saveurs, à travers des êtres qui en ont composé la mosaïque humaine, colons, locaux, femmes européennes et arabes, artisans de la médina, cochers maltais... : tel est le projet d'Ali Bécheur.
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CE ROMAN EST INSPIRÉ D'UN CRIME SAUVAGE commis dans un quartier populaire de Tunis dans les années 70 : un jeune homme d'une vingtaine d'années avait brûlé sa mère veuve sous la pression des habitants du quartier qui l'accusaient de prostitution clandestine... Mais l'auteur a choisi la décennie 2000 comme cadre pour les événements de son roman. En effet, cette décennie était marquée par des crises sociales et politiques qui allaient conduire à la chute du régime de Ben Ali. Le héros du roman est un de ces milliers de jeunes touchés par les crises. Ayant perdu son père alors qu'il était encore adolescent, il quitte l'école pour exercer divers petits métiers. Sa mère, une très belle femme, qui a consommé un mariage sans amour, est constamment persécutée par les habitants du quartier qui se plaisaient, les hommes comme les femmes, à empoisonner sa vie, l'accusant surtout de se prostituer ; cela ne tarde pas à provoquer une violente confrontation entre la mère et le fils qui finit par un crime odieux...
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Je suis seul, dit le narrateur, caché de tous, alors que sa ville située aux portes du désert est tombée aux mains de terroristes. Au fil de son soliloque haletant, se déroule la mécanique inexorable des évènements qui l'ont mené à se retrancher, presque à étouffer, dans cette chambre étroite et sombre. L'histoire de sa vie, de la pauvreté nomade aux succès mondains, porte en son coeur le germe de la perte. Seule Nezha, son ex-bien aimée, qu'il avait abandonnée pour la fille du maire, aurait le pouvoir de le sauver. Mais le veut-elle ?
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Auditionné par la « Haute Instance de réparation des maux du passé », un vieux poète fait revivre les voix de ses sept camarades condamnés à mort il y a quinze ans. Seul survivant, son rôle est de retracer leur utopie commune : la fondation de l'improbable République de la Source-de-l'Aube. Une république heureuse, fondée sur l'estime des siens et la justice sociale, mais qui ne vécut que trois jours, entre la chute de Ben Ali et la reprise en main du pouvoir central.
Les huit narrateurs hors du commun dessinent le portrait caustique d'une Tunisie multiforme et talentueuse, dont les habitants sont minés par la haine de soi. Au-delà de la rive sud de la Méditerranée, ces destins algériens, français, tunisiens, bretons, libyens, rendent hommage aux peuples qu'on gouverne sans les estimer.
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Le 27 décembre 2008, l'armée israélienne déclare la guerre à Gaza. La tragédie palestinienne est sans fin, et de guerre en guerre la blessure se fait plus béante. Meurtri, le poète Tahar Bekri note au jour le jour son indignation, échange via Internet avec des intellectuels de toutes origines, dénonce les projets expansionnistes, l'indifférence internationale ou presque. Qu'en est-il de la conscience universelle ? Peu après, au mois de mars, il est invité à Ramallah, Naplouse, Jérusalem-Est et Bir Zeit pour un cycle de lectures.
Confronté à la réalité de la vie en Palestine occupée, il nous restitue minutieusement son voyage, ses rencontres, ses impressions où affleurent colère et émotion. Ni stratège ni idéologue, Tahar Bekri livre ici un journal personnel, traversé de poésie, dans lequel s'esquisse une interpellation morale de l'Histoire.
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Le narrateur ressuscite une vie dissoute dans le temps à travers seize textes, seize expériences emblématiques de son existence. Il puise dans l'intimité de ses pensées, ses souvenirs et ses émotions. Tout en nuance, il en varie les tons, se montrant tour à tour drôle, amusé, pathétique ou mélancolique, au gré des espoirs et des désillusions de sa vie d'homme.
L'amour dans toutes ses acceptions (l'amour maternel, mais aussi la soif d'érotisme et la recherche de l'âme soeur, l'amour passion), le voyage, réel ou imaginaire à Paris, à Tunis et jusqu'à Samarkand, l'éclosion de la beauté et de l'art mais aussi l'angoisse existentielle, la peur des ravages de la vieillesse, la mort, la compassion pour l'autre, autant de thèmes qui s'enchevêtrent dans ce magnifique recueil.
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Gardien de traditions éloignées et de rythmes ensoleillés, héritier d'une tribu jadis puissante, le griot des Oulad Mabrouk erre, le luth à la main, entre des campements inconnus, dans un Sahara des temps anciens où les haines tenaces côtoient les violentes passions.
Témoin de l'affront fait à son amie, la belle Khadija, condamné à mort par l'émir souverain, le dernier grand griot quitte la terre des nomades et s'exile à Tombouctou, cité des savoirs et des marabouts. Il y rencontre la générosité et l'amour. Mais son destin est ailleurs, il est au pays des Maures, afin de porter haut sa voix et de semer les graines de la révolte. Car dans ce monde de sable, c'est la musique des pères qui réveille l'orgueil des hommes et les fureurs du désert.
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Un petit appartement à Paris. Une femme n'en peut plus de ses tocs - ses tics obsessionnels compulsifs. Elle fixe la fenêtre de son salon, attirée vers le vide. Puis elle réagit, va vers son téléphone et compose un numéro : Allô, docteur Rossi ? Une discussion s'engage dans la nuit avec ce psychiatre dont elle a seulement entendu la voix à la radio. Il saisit sa détresse, lui maintient la tête hors de l'eau.
Mais elle est libanaise, et lui s'avère être israélien. Or son pays interdit tout contact avec un citoyen israélien. Peuvent-ils même se parler ? Les guerres, les murs virtuels et réels peuvent-ils séparer deux êtres qui se rencontrent ? De ce huis-clos impossible surgit une bulle d'humanité et de douceur.
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Qui est ce soldat blessé sur une route de l'Oise en 1917, débarqué avec les troupes américaines ? Tunisien, épris de liberté, Daoud a quitté son pays pour échapper au poids de l'autorité, celle du père et celle du protectorat français.
Et c'est à New York, dans le quartier bouillonnant de Little Syria qu'il pose ses valises, et trouve (enfin) l'amour. Mais la tourmente de l'histoire change le cours de ses rêves.
Sa vie est un voyage foisonnant dans un siècle en plein essor, entre inventions merveilleuses et changements sociaux et politiques, de l'esclavage à la guerre des tranchées en passant par Ellis Island.
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Moisant en Touraine, au nord de la Loire. Dans ce village de mille habitants, un écrivain venu d'une région chaude est accueilli en résidence d'écriture pour quatre mois. On l'installe dans un ancien presbytère, on l'invite à déjeuner, on lui présente les uns et les autres.
Un unique café, une place du village à peine animée en cet automne ensoleillé, une église déserte. Ces endroits sans aspérités, ces gens plus ou moins retirés de la vie active, prennent peu à peu du relief. Les habitants se muent en personnages de roman. Car les meurtrissures ne sont pas rares, mine de rien ; la haine et la générosité non plus. Tous les ingrédients concourent à faire de Moisant le tranquille théâtre d'un questionnement sur la place de l'autre dans nos sociétés.
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Une oasis enclavée entre le roc, le désert et les marais salants. Luxuriance qui jaillit au coeur de la steppe grésillant sous un soleil féroce. Havre de paix où le narrateur, un vieil instituteur à la retraite, pense couler le temps compté qu'il lui reste. Il partage avec les « fils » de l'oasis, la douceur des dattes, le thé âcre, sirupeux, les fêtes sacrées... Monde minuscule, vivant de ses coutumes et de ses traditions, tissées depuis l'aube des temps. Mais le maître d'école, malgré lui, est amené à raconter aussi une autre histoire, celle de Nadir, magnat de l'hôtellerie parti dans le dénuement et revenu dans l'opulence. Nadir, à qui la belle et richissime Sendra Stefanelli offrira un voyage à Paris et fera de lui un prince.