Filtrer
Rayons
Support
Éditeurs
Prix
Les Solitaires Intempestifs
-
By heart : apprendre par coeur
Tiago Rodrigues
- Les Solitaires Intempestifs
- Jeunesse
- 30 Juin 2015
- 9782846814591
À présent, Candida veut apprendre un dernier livre, le livre définitif. La faveur qu'elle m'a demandée est que je choisisse ce livre. Cher professeur, je suppose que maintenant vous comprenez la dimension de mon problème. Pressé par le temps, je dois accomplir cette terrible mission. Je vous demande de me conseiller : quel livre, quel dernier livre ?
Lecture conseillée de 14 à 94 ans.
Tiago Rodrigues ne se contente pas de brouiller les frontières entre le théâtre, la fiction et la réalité. Il invite des hommes et des femmes, le « peloton sonnet 30 de Shakespeare », à éprouver, partager, le temps de la représentation, une expérience singulière : celle de retenir un texte et de le dire. Un acte de résistance artistique et politique, tout autant qu'une lutte contre le temps, l'oubli, le vieillissement, contre l'absence et la disparition. Un geste aussi intime que politique.
-
Un homme se tient face à une enquêtrice. Son fils a disparu. Sa soeur également, à qui il l'avait confié quelques mois plus tôt. L'homme parle peu. Il se trouve beaucoup d'excuses. N'est responsable de rien. Surtout pas de l'état du jeune homme. En parallèle à cet échange, à rebours, on découvre les derniers mois de la vie du jeune homme. Son arrivée à la campagne, placé là par un père qui ne gère plus ses responsabilités familiales. Ses premiers pas dans un nouveau collège. La découverte d'une vie si différente de la sienne. Les motos. Les longs week-ends dehors. La chasse. Le travail aussi, à portée de main, ici. Les bandes et la solitude mêlées.
Garçon interroge la manière dont on se construit garçon au milieu des autres. Comment se déjouent les filiations quand les liens sont abîmés ? Comment se construit le rapport à l'Autre ? La confiance. La parole. La prise de conscience de sa propre intériorité.
La pièce dessine les chemins chaotiques d'une masculinité qui se cherche, entre attendus virilistes, prises de risques et détournements de genre. -
Dans une salle de classe, devant un tableau blanc, la professeure Mme Perrot dispense à son auditoire un cours sur la liberté d'expression. Mue par un réel désir pédagogique de transmission, elle contextualise et définit la notion garantie par la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, tout en pointant ses limites. Face à elle, le jeune Nicolas, en décrochage scolaire, installé derrière sa table de cours, ricane, intervient de manière intempestive, perturbe les explications énoncées en revendiquant sa propre liberté de dire et de penser, et ce, au mépris des règles de civilité et du respect de son enseignante qu'il surnomme Marie-Antoinette en référence au fait qu'il la verrait bien décapitée. Partie d'une provocation adolescente, la situation dégénère : l'élève se lève, profère des inepties à l'emporte-pièce et dérape dans ce qui s'apparente à une apologie du terrorisme. Sommé par sa professeure de quitter la salle, il finit par violemment la bousculer. Le malaise s'installe et ne fait que perdurer lorsque, en tentant, quelques jours plus tard, de justifier son absence du lycée auprès de son père, l'élève affirme avoir reçu une gifle de la part de son enseignante. Évidemment heurtée par l'incident, elle choisit de ne pas le signaler, mais plutôt d'entamer avec lui un dialogue et tenter d'aboutir à une compréhension mutuelle. Au fil des scènes qui se suivent, en permettant des allers-retours entre le milieu scolaire et la sphère intime des deux personnages, on apprend à mieux connaître les deux figures centrales.
Pensée juste après l'assassinat de Samuel Paty, la pièce montre que, dans une école en difficultés, où tout le monde est surmené - proviseur compris -, les professeurs et les élèves sont des êtres de chair et de sang, perméables à leurs tourments, qui influent sur leur comportement dans la salle de classe et peuvent, à leur corps défendant, leur faire dépasser certaines limites. -
Dans À la barre, le théâtre s'invite dans un vrai tribunal. Pas pour faire un procès, mais au contraire pour regarder vers l'extérieur : tenter d'éclairer la société d'aujourd'hui sur cette question fondamentale de l'égalité femmes/hommes. En s'emparant des codes des tribunaux (plaidoyer, réquisitoire, opposition d'arguments), avec la force des argumentations et du langage, ce texte interroge le présent à la lumière des luttes passées, tentant d'aller au bout des contradictions vécues parfois dans les situations les plus banales, les plus intimes.
Inspirés d'affaires réelles, les échanges entre magistrats, accusés, victimes et avocats mettent en lumière la complexité des métiers de justice : une justice en souffrance qui éprouve les limites de son système judiciaire et de ses ressources économiques et humaines, et qui se heurte à la complexité des situations exposées, des faits allégués, des actes et des souffrances cachés, passés, bien souvent difficiles à établir, à exprimer.
Qu'attendre exactement de la justice et de ses procédures ? Existe-t-il un tribunal idéal où tout se répare ? Est-ce la justice qui transforme la société, ou bien l'inverse ?
Sans être des spécialistes de l'Histoire ni du droit, et souhaitant nous adresser à un large public, aux jeunes comme aux moins jeunes, nous mesurerons l'importance d'interroger nos représentations et nos imaginaires, comme l'urgence de les bousculer. -
Je suis trop vert est la suite de J'ai trop d'amis, qui faisait suite à J'ai trop peur. Après l'été passé à appréhender dans l'angoisse son entrée en sixième (J'ai trop peur), après les premiers jours de cette nouvelle vie scolaire et sociale (J'ai trop d'amis), Moi poursuit son apprentissage de la sixième, cette époque charnière de la vie : cette fois on l'envoie en classe verte.
D'abord très déçu d'être séparé de ses camarades préférés, à Marelet-le-Puiseux, une petite bourgade très rurale. MOI est hébergé dans une famille de paysans à la tête d'une petite exploitation agricole. Il y découvre la vie rurale, beaucoup moins calme qu'il le pensait : lui qui s'apprêtait à s'ennuyer, il va surtout devoir survivre dans un milieu âpre, rude, beaucoup plus bruyant que prévu, fait de levers aux aurores, du rapport direct et brutal avec la terre et les éléments, et même (car il n'est pas question de ne pas participer au travail à la ferme) de tâches harassantes et dangereuses au contact des bêtes ou des machines agraires. Il est guidé dans cette vie nouvelle par Valérie, la fille de la famille, qui a son âge, et qui ne le ménage pas dans cette initiation. Mais le monde rural lui fait aussi découvrir la nature, la vraie, et il rentrera chez lui avec un regard critique sur la superficialité et les mirages de l'existence urbaine et de la société de consommation où il avait grandi jusqu'alors. -
Présentation.
Le garçon est le fils de l'homme plus âgé, il est aussi l'ancien amant de l'autre homme. L'autre homme tient à être clair. Il sait que cette histoire n'était pas « raisonnable », il prend toutes les précautions pour dire qu'il y a mis fin, qu'il n'a plus de contact avec le garçon depuis plusieurs semaines. Qu'il est désolé d'avoir cédé à ses avances.
Qu'il aurait dû être plus prudent, mais qu'il ne se sent coupable de rien, que le père ne peut pas lui reprocher que son fils l'ait séduit, que ce fut une histoire folle.
Mais pas indigne. Il se défend comme dans un procès que le père ne lui fait pourtant pas... Le père ne pose pas des questions pour juger mais pour comprendre. Son fils s'est tué il y a quelques jours. Il a laissé une lettre où il a demandé à son père de prévenir son ancien amant, mais de ne le prévenir qu'après l'enterrement.
En scène.
Ce texte écrit à la commande de la Comédie de Reims a été créé le 14 décembre 2020 dans un lycée de Nantes, une production de la Comédie de Reims dans une mise en scène de Chloé Dabert. Il est ensuite repris en tournée au cours de la saison 2021-2022. -
Normalito ; et puis on a sauté !
Pauline Sales
- Les Solitaires Intempestifs
- Jeunesse
- 7 Février 2020
- 9782846815994
Normalito questionne la tolérance et l'empathie à travers une fable sur la normalité et la différence, sur les peurs que nous inspirent ceux que nous pensons ne pas comprendre. Ne sommes-nous pas tous différents et tous semblables ?
Et puis on a sauté ! « Pourquoi les parents sont-ils toujours occupés à autre chose qu'à passer du temps avec leurs enfants ? » se demandent un frère et une soeur qui vont faire une énorme bêtise pour attirer leur attention et découvrir ainsi un lieu hors du temps.
-
Joseph débarque un lundi, au foyer, apeuré et chancelant. Il a 12 ans. On vient de le retirer de chez sa mère, soupçonnée d'abuser de lui. Le monde entier lui est devenu tout à coup étranger. Dès son arrivée, il fait la connaissance de Nour, jeune fille extravertie qui connaît les lieux comme sa poche et le prend sous son aile. Et puis il y a tous ces adultes qui savent mieux que lui ce qu'il pense, ce qu'il ressent, et même ce qu'il a vécu. Les journées passent, en attendant de pouvoir retourner au collège... Les nuits sont pleines d'angoisses et de cauchemars. Et puis il y a le toit et les étoiles, la Grande Ourse... la possibilité d'un demain, au-delà du traumatisme et de la violence.
Nos rêvoltes se déroule au croisement des mondes imaginaires et de la brutalité du réel, quand la violence s'est abattue sur des enfants. Elle met en jeu les failles, les manquements d'un système, les humanités des travailleurs qui se débattent pour tenter d'aider les victimes. La pièce a été écrite en résidence en Maison d'enfants à caractère social (MECS), comme une adresse aux vingt pour cent d'enfants suivis par l'aide sociale à l'enfance et qui ne sont que trop rarement représentés comme les acteurs de leur vie. -
Du piment dans les yeux
Simon Grangeat
- Les Solitaires Intempestifs
- Jeunesse
- 12 Octobre 2017
- 9782846815376
C'est pas une charrette de la mort, juste un ramez-ramez. Il n'y aura pas de moteur, pas de passeur. On sera pas nombreux, six ou sept. Tu crois que tu peux le faire ?
Du piment dans les yeux est l'histoire croisée de Mohammed et d'Inaya, tous deux partis sur les routes pour tenter l'aventure d'une vie meilleure. Elle fuit la guerre, lui est mû par une inextinguible soif d'apprendre et de continuer à étudier. D'une séquence à l'autre, nous suivons en alternance le parcours de ces deux jeunes gens qui affrontent notre monde et - sans résignation - luttent pour se construire une existence digne.
-
Peau d'âne : la fête est finie
Marie Dilasser, Hélène Soulié
- Les Solitaires Intempestifs
- Jeunesse
- 5 Octobre 2023
- 9782846817219
Avec acidite´ et humour, et en reprenant les e´le´ments iconiques du conte de Perrault, Marie Dilasser tisse une fable d'aujourd'hui, une histoire ou` les jeunes filles sortent du silence et s'allient pour prendre possession de leur corps et de leur vie.
Ici, pas de bons, ni de me´chants. Pas de he´ros, ni d'he´roi¨nes. Ici, deux vies, dans des re´alite´s et contextualite´s diffe´rentes. Deux vies que la filiation pourrait re´unir, devraient re´unir.
Mais que finalement la filiation va de´truire.
Ici pas de roi et d'infante.
Mais un pe`re coupable, et une fille qui, telle une Antigone, prend les armes.
Pas celles qui ensanglantent, percent et tranchent.
Celles de la parole et de l'acte poe´tique qui re´ve`lent, re´parent, et rendent justice. -
Des jambes pour une sirène
Lazare
- Les Solitaires Intempestifs
- Jeunesse
- 24 Octobre 2024
- 9782846817554
Lazare réécrit librement La Petite Sirène d'Andersen en abordant avec humour les grands sujets que soulève le conte. S'impatienter de grandir, être attiré vers un ailleurs, vivre après la morsure de l'amour, se métamorphoser... Cette Sirène est un jeu de questions et de découvertes.
Elle monte à l'échelle pour soulever le couvercle de la mer, et c'est toute la turbulence de notre époque qui flotte devant ses yeux. Sa curiosité, sa malice l'emporte sur la tristesse ; déjouant cet abîme au fond duquel les coeurs s'usent, l'écho fait entendre le merveilleux.
Ce ne sont pas les sirènes qui disparaissent, mais l'être humain qui en grandissant ferme la porte à la féérie. Si l'homme savait s'adapter au miracle, il n'aurait pas délaissé les sirènes.
Dans le conte de Lazare, l'écriture composée de comptines et de refrains joue avec l'imaginaire et va à la rencontre des hommes. -
Blanche-Neige, histoire d'un prince
Marie Dilasser
- Les Solitaires Intempestifs
- Jeunesse
- 19 Juin 2019
- 9782846815826
Nous avons été si heureux. C'est écrit à la fin de notre histoire. Ils vécurent heureux, si heureux, tellement heureux ! Bonheur, joie et ravissement de chaque seconde, le bonheur nous a collé aux poulaines, aux ballerines, aux basques, mais il ne colle plus à mes bottes, ce fabuleux bonheur, cette onctueuse insouciance.
Blanche-Neige et le Prince vécurent heureux... Mais que reste-t-il de leur amour une fois confrontés aux crises politiques, sociales et écologiques de l'époque contemporaine ?
En scène :
Blanche-Neige, histoire d'un Prince est créé le 6 au 12 juillet 2019 à la Chapelle des Pénitents blancs lors du Festival d'Avignon (In) 2019 dans une mise en scène de Michel Raskine.
-
Le théorème du pissenlit
Yann Verburgh
- Les Solitaires Intempestifs
- Jeunesse
- 4 Janvier 2024
- 9782846817233
Selon l'UNICEF, 160 millions d'enfants travaillent dans le monde à l'heure actuelle. Ils représentent une source de main d'oeuvre malléable, peu chère et facilement remplaçable. En France, si le travail des moins de 16 ans est aboli depuis 1967, nous n'en demeurons pas moins des acteurs actifs depuis l'occident par nos habitudes de consommation. Dans une économie globale opaque combien d'enfants ont contribué à la fabrication des objets manufacturés et des bijoux technologiques qui peuplent notre quotidien ? Quel est le coût humain d'une société du toujours plus et du toujours moins cher ?
Au Pays-de-la-Fabrique-des-Objets-du-Monde, Tao et Li-Na habitent le village du rocher. Leurs parents partis travailler à la ville, les deux enfants vivent avec les anciens et s'amusent, livrés à eux-mêmes et libres de leurs jeux. Mais le jour de ses 13 ans, Tao doit quitter le village. Désespérée, Li-Na part sur les traces de son ami et, au terme d'un périlleux voyage, le retrouve, épuisé par l'usine. Elle rejoint la chaîne et rencontre d'autres gamins, tout comme lui, éteints. Pour dénoncer le travail illégal des enfants, Li-Na commet la plus fantasque des insurrections prouvant ainsi, à l'instar du pissenlit, la capacité de chacun à s'épanouir dans des conditions difficiles.
Au-delà du travail illégal des enfants - dans ce récit cinématographique qui prend la forme d'un conte populaire tout public - il est aussi abordé les thèmes de l'amitié, des raports générationnels, de la nature comme terrain de jeu salvateur et de l'imagination comme outil de désobéissance face à une autorité injuste et destructrice des libertés fondamentales. -
Tana est une jeune fille qui débute une formation de couture en apprentissage. Elle a quitté le domicile maternel et vit chez son employeuse, en échange d'heures supplémentaires à l'atelier.
Elle a fuit une mère qui la rendait malade. Elle a coupé les ponts. Se terre dans le silence et le travail à l'atelier. Tana n'a pas spécialement d'appétence pour ces techniques dont elle ignore tout. Elle sauve ou tente de sauver ce qui peut encore l'être, comme le ferait le rescapé d'une grande catastrophe.
Avec l'aide de sa patronne et de sa meilleure amie, Apolline, dans le silence de l'atelier et du travail manuel solitaire, elle va quitter les terreurs de l'enfance pour affronter sa vie. Pour affronter sa mère. La figure de sa mère.
L'Infâme est une pièce d'émancipation.
Elle débute dans la honte de soi, dans le sentiment d'humiliation et de désagrégation. Elle s'achève avec la victoire de la guerrière, ferme dans sa volonté de vivre et de se construire un avenir, pleine de force pour demain.
Elle s'achève loin de l'amertume et du ressentiment.
Entre les deux, des histoires de brodeuses, de couturières, de tisseuses ; des histoires de fils noués et de fils coupés.
L'Infâme est une histoire de liens.
Ceux qui nous brisent. Ceux dont on se libère. Ceux que l'on tisse. -
En prévision de la fin du monde et de la création d'un nouveau
Pauline Sales
- Les Solitaires Intempestifs
- Jeunesse
- 1 Avril 2022
- 9782846816779
Ça commence dans une cave par une prise d'otage. Madison, 11 ans, séquestre Sofi a, du même âge, avec le souti en involontaire d'Ethan.
Madison veut changer le monde, rien que ça, elle trouve qu'il ne tourne pas rond du tout et que Sofi a, maire du conseil municipal des enfants, ne fait rien pour le changer véritablement. Madison esti me que le conseil municipal des enfants est une vaste blague, conçu davantage pour donner bonne conscience aux adultes qu'uti le aux enfants. Elle exige de faire passer de vraies réformes comme le RMEE (le revenu minimum d'existence pour enfants). Face à cett e révoluti onnaire en herbe, Sofi a, la réformiste, qui prend son rôle de maire très à coeur et ne se sent pas instrumentalisée par les adultes, argumente et agit et refuse la passivité du rôle d'otage. En contrepoint, il y a Ethan, qui s'occupe principalement de la commission loisir au CME et souhaite organiser une boum pour mieux connaître les fi lles de sixième. Il trouve que la joie est une force politi que sous-esti mée.
Faut-il agir par la force ? Faut-il donner du poids au vote et aux électeurs ? Malgré leurs contradicti ons qui s'expliquent aussi par leurs différences de vie, les trois enfants ont la farouche envie de se comprendre si ce n'est de s'entendre. Et puis brutalement le confi nement leur tombe dessus sans prévenir.
-
Moi, mes parents, ils se sont séparés quand j'étais petit. J'avais environ 5 ou 7 ans par là. Et ils m'ont demandé si je voulais habiter avec papa ou avec maman.
Je leur ai dit que je voulais réfléchir avant de choisir.
Je voulais peser le pour et le contre.
Avec mon père, je peux manger des hamburgers tous les jours, on peut regarder la télé le soir, je suis pas obligé de prendre ma douche et je fais mes devoirs que le mercredi.
Avec ma mère, on est obligé de manger des poireaux, de se coucher à 20 heures, on est obligé de se laver tous les jours et elle a pas beaucoup d'humour.
Donc.
J'ai choisi ma mère
-
Les possédés d'Illfurth
Yann Verburgh, Lionel Lingelser
- Les Solitaires Intempestifs
- Jeunesse
- 5 Juillet 2022
- 9782846816953
Au milieu du xixe siècle, dans le village d'Illfurth au sud de l'Alsace, d'étranges phénomènes secouent la modeste famille Burner. Joseph, 7 ans, et Thiébaut, 9 ans, sont soudainement atteints d'un mal mystérieux et spectaculaire. Les autorités religieuses s'accordent pour déclarer les deux enfants possédés par des esprits démoniaques et procèdent à leur exorcisme.
Natif de ce village, le comédien et metteur en scène Lionel Lingelser a partagé cette légende ancestrale avec Yann Verburgh. À travers le personnage d'Hélios, avatar fantasmé de l'enfant qu'il était, il convoque ses démons, part à la rencontre de sa « blessure intime » et, en évoquant aussi son parcours théâtral, il se tisse un fil imaginaire et poétique entre ces histoires croisées, leurs abîmes et leurs blessures dans un puissant voyage initiatique.
Un chemin de résilience porté par la joie, qui célèbre le pouvoir de l'imaginaire et affirme la puissance salvatrice du théâtre.
Ce texte rend hommage à la part d'enfance et d'innocence où tous les fantasmes sont possibles et qui aide l'imaginaire à se transformer en un refuge, une forteresse inébranlable face aux assauts du réel. -
Tu as toujours un papa et une maman, une maman et un papa, tu n'es pas seul, on t'aime, nous on t'aime, tu ne vois pas comme on t'aime, tu ne vois pas combien on t'aime, merde et merde et merde comme on t'aime et qu'est-ce qu'on t'aime et combien vous êtes dans ta classe, combien ils sont dans ta classe à avoir des parents séparés, divorcés ? Tout le monde a des parents divorcés séparés c'est normal c'est la vie...
-
Qu'est-ce que le théâtre ?
Hervé Blutsch, Benoît Lambert
- Les Solitaires Intempestifs
- Jeunesse
- 13 Mars 2017
- 9782846815062
Toutes les enquêtes d'opinion le prouvent : l'art dramatique arrive aujourd'hui en tête des sujets qui inquiètent les Français, juste après les risques alimentaires et les accidents nucléaires.
Face à cette inquiétude, des professionnels reconnus répondent aux questions que tous se posent : Comment dépasser l'angoisse de la réservation ? Va-t-on devenir socialiste ? Faut-il avoir du talent pour être spectateur ? A-t-on le droit de s'endormir ? Est-ce qu'on peut retirer ses chaussures ? Quand deux comédiens s'embrassent, est-ce qu'ils mettent la langue ?, etc.
Dans une atmosphère intime et décontractée, Qu'est-ce que le théâtre ? vous dit tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l'art dramatique sans jamais oser le demander.
-
Digital natives ; les règles du jeu
Yann Verburgh
- Les Solitaires Intempestifs
- Jeunesse
- 20 Novembre 2018
- 9782846815567
Il est hors de question que je rentre à la maison. Que je rentre dans son petit monde réconfortant d'illusions. Du fake. Du fake ! Du fake ! Du fake ! Rien que du fake autour d'elle. Du faux bonheur. Du faux mère et fille heureuses. Alors qu'elle a jamais été heureuse. Jamais ! Et toutes ces photos de moi qu'elle poste puent le mensonge, le vide et l'humiliation. #Love #Happy #Family. Quelle famille ? Tu peux me le dire ? Quel amour ? Des images truquées, filtrées, contrôlées, des pixels et des pixels de mensonge. Je vais me faire disparaitre, t'entends ? Moi aussi, je vais devenir un fantôme numérique. Tuer le mensonge. Tout effacer. Je ne lui laisserai aucune trace de moi. Comme elle ne m'a laissé aucune trace de mon père.
Digital natives met en scène du «sharenting», phénomène qui traduit l'obsession narcissique des parents de vouloir partager le quotidien de leurs enfants sur les réseaux sociaux, comme ils partagent le leur.
Dans Les Règles du jeu, au lendemain de la dernière des guerres, au coeur de la plus vieille ville des Pays-des-Guerres, deux enfants, Nama et Oldo, se retrouvent chaque jour au milieu des ruines, du temps brisé et de la poussière. Ils sont les acteurs d'un jeu de construction magique, univers de tous les possibles...
Digital native est une commande du jeune public de la Comédie de Valence - Centre Dramatique National - dans le cadre de ses Controverses. La pièce a été créée en janvier 2018 dans la mise en scène d'Eugen Jebeleanu.
-
Comme si nous... ; l'assemblée des clairières
Simon Grangeat
- Les Solitaires Intempestifs
- Jeunesse
- 17 Octobre 2019
- 9782846815918
Fin 1999, dans le massif de la Chartreuse - entre la Savoie et l'Isère - une chorale d'enfants disparaît en rentrant de tournée. Un groupe entier, d'un seul coup. Sans un signe. Sans une trace.
Le monde alors se fige, toutes histoires suspendues. On accuse un temps l'équipe encadrante de négligence - le massif est connu pour ses gouffres et ses pentes. On cherche un possible coupable - enquête judiciaire, psychiatrique, le tout en vain. Passé le frémissement des premiers jours, le mystère cesse de faire recette et les disparus s'abîment dans l'oubli.
Le texte reprend le fil de l'enquête car une lecture nouvelle de ce fait divers pourrait bien apparaître. Et si ce groupe n'avait pas disparu accidentellement ? La reconstitution laisse émerger l'idée d'une tentative délibérée d'évasion, de refus du monde. Et si les enfants de la chorale avaient osé le premier pas vers un autre monde possible ?
-
Prouve-le : une histoire virale
Lucie Vérot
- Les Solitaires Intempestifs
- Jeunesse
- 8 Avril 2021
- 9782846816342
Prouve-le, c'est l'histoire de deux enfants qui sont internes dans un colle`ge de montagne. Un jour ils tombent malades, tous les deux. Sans doute un virus de rien du tout. Mais sur Internet, il y a une the´orie qui circule et qui dit que des scientifiques auraient mis au point un virus et l'auraient re´pandu, volontairement, avec la complicite´ de l'E´tat me^me. Peut-e^tre pour re´duire la population mondiale. Parce qu'on serait trop nombreux. Et la prof de biologie a change´ tout son cours pour expliquer que c'e´tait n'importe quoi. Alors que normalement, elle fait toujours le me^me cours. Et elle est tre`s bizarre la prof de biologie.
Prouve-le explore la question des théories du complot à l'heure d'Internet et des réseaux sociaux. Cette pièce met l'accent sur un phénomène de société devenu un véritable enjeu d'éducation : la méfiance vis-à-vis des institutions et la remise en cause des théories officielles. Car si enseigner l'esprit critique est une chose, apprendre à douter intelligemment et à faire le tri dans la masse d'informations qui circulent sur le net en est une autre.
-
La trilogie de Franck : La table du fond, Silence, Le soir
François Cervantès
- Les Solitaires Intempestifs
- Jeunesse
- 19 Octobre 2023
- 9782846817103
La Table du fond.
Ici, c'est un endroit étrange.
Il ne faut pas se fier aux apparences : celui qui passe, le cartable dans le dos, a l'air de sortir d'une classe, mais en réalité, il revient de l'Italie.
L'autre, qui marche vite, il remonte des fonds sous-marins.
Les deux qui parlent à voix basse, ils rentrent de chez Pythagore.
Les élèves passent, depuis des années ils passent.
Ils font un grand voyage : ils partent sous terre, entre les cumulus, au milieu des équations, ils rencontrent des tribus de mathématiciens : dans chaque recoin de la grammaire, chaque parcelle de terre, chaque langue morte, il y a quelqu'un.
Les parents les ont confié à la nation pour ce voyage.
Plus tard, ils verront dans quel endroit ils ont envie de retourner.
Un face à face entre l'école et le théâtre, une confrontation entre la création et le monde de l'éducation où la salle de classe est le lieu. Dans La table du fond, Sylvie Salin cherche son fils qui ne rentre plus à la maison depuis trois jours. En rencontrant ses professeurs, elle découvre qu'il continue à venir au collège et qu'il y est heureux...
Silence.
Il y a trois jours, il devait quitter le collège, c'était l'heure, mais il n'arrivait pas à fermer le livre qu'il avait commencé.
Il est sorti du collège en lisant, il marchait lentement, si lentement que ses poumons étaient devenus des ailes. Il est entré dans le bar, parce que là, il allait être à l'abri des voitures. C'est à ça qu'il pensait en poussant la porte.
Il s'est assis et il a recommencé à lire.
Il est là, derrière la vitre, il est plongé dans sa lecture. Il a l'air tellement calme avec son livre.
Elle le regarde, elle n'ose pas entrer, elle reste debout sous la pluie...
Dans Silence Sylvie Salin retrouve son fils, Franck, dans un bar où il a, semble-t-il, trouvé abri... Mais pourquoi Franck délaisse-t-il donc sa maison ?
Le Soir.
Franck ne m'a jamais regardé comme il regarde un livre, il n'a jamais plongé ses yeux dans les miens comme ça, je te le jure...
Je le vois partir, et quand je l'appelle il revient de très loin...
Il plonge dans un livre comme on plonge sous l'eau quand on aime nager, il ne s'intéresse plus au monde, pourtant les gens lui témoignent des marques d'affection, il pourrait être heureux sur terre, mais il préfère les livres.
Je ne sais pas ce qu'il fait quand il plonge ses yeux dans un livre, ça se passe devant moi, mais je ne sais pas ce que c'est.
Je lui ai demandé de m'expliquer, mais il n'y arrive pas.
Ça ressemble à de l'amour...
Le père de Franck rentre chez lui après une semaine de travail, sans rien savoir de ce qui s'est passé en son absence. Son fils dort dans sa chambre et sa femme l'attend. En retrouvant son enfant, elle a aussi retrouvé son enfance.
Création.
Les premières versions de La Trilogie de Franck (créations 2006, 2009, 2012) ont été créées par l'auteur lui-même avec les comédiens Nicole Choukroun et Stephan Pastor. François Cervantes re-crée ces pièces pour la saison 2023-2024 avec sur scène Anna Bouguereau et Stephan Pastor, dans une production de la compagnie L'entreprise. -
Ma couleur préférée
Ronan Chéneau
- Les Solitaires Intempestifs
- Jeunesse
- 25 Septembre 2021
- 9782846816595
« C'est quoi ta couleur préférée ? » Voilà une question que les grands ne se posent plus. Ils se demandent plutôt : « Tu fais quoi dans la vie ? » Dans les cours de récréation de maternelles et de primaires, c'est une question qu'on se pose encore avec le plus grand intérêt. La réponse qu'on y apporte est déterminante : elle indique le consensus ou l'anticonformisme.
La couleur est donc une merveilleuse entrée pour s'adresser aux enfants : à partir de cette expérience quotidienne - présente dans les travaux manuels, les choix vestimentaires, la scolarité, la signalétique, etc. - peuvent se dessiner des réflexions sur la subjectivité des goûts et des opinions, l'influence d'une culture, l'originalité d'une création...