François Berland
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Dans certaines familles, les repas de fêtes se suivent et se ressemblent : mêmes plats, mêmes convives, mêmes discussions.
Sauf cette année.
Il suffit d'un rien pour que les bonnes manières volent en éclat : non-dits, vieilles rancunes et mauvaise foi vont transformer le dîner de fête en un règlement de compte en bonne et due forme. Et si les repas de famille étaient enfin l'occasion de se dire les choses ?
Des dialogues enlevés, des personnages hauts en couleur... Un roman drôle et jouissif !
Avec son talent unique pour saisir le vrai dans les relations familiales, Aurélie Valognes nous plonge dans une famille joyeusement dysfonctionnelle, qui ressemble étonnamment à la nôtre.
Suivi d'un entretien avec l'écrivaine
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À l'école, il y a les bons élèves... et il y a Gustave.
Depuis son radiateur au fond de la classe, Gustave rêve. Le garçon aimerait rapporter des bonnes notes à sa mère, malheureusement ce sont surtout les convocations du directeur qu'il collectionne.
Pourtant, Gustave est travailleur. Mais contrairement à ses camarades ou à Joséphine, sa grande soeur pimbêche et première de classe, les leçons ne rentrent pas. Pire, certains professeurs commencent à le prendre en grippe et à le croire fainéant.
À force d'entendre qu'il est un cancre, Gustave finit par s'en convaincre, sans imaginer qu'une rencontre peut changer le cours des choses.
Parfois, il suffit d'un rien pour qu'une vie bascule du bon côté...
Un roman universel, vibrant d'humour et d'émotion lu avec maestria par François Berland.
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À quarante-sept ans, Nat, vétéran des services de renseignement britanniques, est de retour à Londres auprès de Prue, son épouse et alliée inconditionnelle. Il pressent que ses jours comme agent de terrain sont comptés. Mais avec la menace grandissante venue de Moscou, le Service lui offre une dernière mission : diriger le Refuge, une sous-station du département Russie où végète une clique d'espions décatis. À l'exception de Florence, jeune et brillante recrue, qui surveille de près les agissements suspects d'un oligarque ukrainien.
Nat n'est pas seulement un agent secret. C'est aussi un joueur de badminton passionné. Tous les lundis soir dans son club il affronte un certain Ed, grand gaillard déconcertant et impétueux, qui a la moitié de son âge. Ed déteste le Brexit, déteste Trump et déteste son travail obscur. Et c'est Ed, le plus inattendu de tous, qui mû par la colère et l'urgence va déclencher un mécanisme irréversible et entraîner avec lui Prue, Florence et Nat dans un piège infernal.
Avec Retour de service, John le Carré, en éminent chroniqueur de notre époque, livre un portrait du monde que nous habitons, glaçant, délicatement satirique et porté par une tension constante.
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La découverte d'une jeune fille assassinée de trois coups de couteau ramène violemment Adamsberg trente ans en arrière, et au souvenir de Raphaël, son jeune frère disparu, naguère soupçonné du meurtre de son amie. En effet, ce cadavre, puis d'autres, présentent les mêmes blessures en marque de trident... Adamsberg devra franchir l'Atlantique pour se rendre au Canada, à la poursuite d'un serial killer qui est sans doute le vrai meurtrier de l'amie de Raphaël. Une enquête angoissante et sombre, où l'auteur amène son héros au bord du gouffre, à la limite de la rupture. Un très grand « rompol » de Fred Vargas.
L'interprétation de François Berland excelle à restituer les angoisses et les fragilités d'un Adamsberg confronté à un ennemi qui se joue de ses émotions et même de sa mémoire. -
Le Roi de Fer est le premier des sept volumes composant la célèbre fresque historique : Les rois maudits.
Dans la France du XIVème siècle, Philippe IV, dit le Bel, roi d'une beauté légendaire, mène le pays d'une main de fer. Devant lui il n'est d'autre choix que de plier ou de rompre ; seule compte l'idée de la nation et rien ne doit en entraver la grandeur et la force. Pour réformer l'état et le moderniser il ne recule devant aucune sacrifice. L'histoire commence avec le fameux procès que Philippe le Bel fit aux Templiers pour en amoindrir le trop grand pouvoir et confisquer leur immense fortune. A l'heure de son exécution, François de Molay, grand maître de l'ordre des Templiers, lui jeta sa fameuse malédiction :
"Pape Clément ! ... Chevalier Guillaume ! ... Roi Philippe ! ... avant un an je vous cite à paraître au tribunal de Dieu pour y recevoir la juste châtiment. Maudits ! Maudits ! Tous maudits jusqu'à la treizième générations de vos races ... !" Le destin donnera-t-il raison au grand maître ? Voici l'histoire.
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Maurice Druon Les Rois maudits 2 La Reine étranglée Les Rois maudits, célèbre fresque historique en sept volumes :
1. Le Roi de fer. 2. La Reine étranglée. 3. Les Poisons de la Couronne.
4. La Loi des mâles. 5. La Louve de France. 6. Le Lis et le Lion.
7. Quand un roi perd la France, font revivre le xive siècle, entre le procès des Templiers et les débuts de la guerre de Cent Ans. Traduits dans le monde entier, Les Rois maudits ont remporté un succès exceptionnel et sont considérés comme un des modèles contemporains du roman historique.
Faisant suite au Roi de fer, La Reine étranglée commence au lendemain même de la mort de Philippe le Bel.
Un prince de faible caractère, Louis X le Hutin, dont l'épouse, Marguerite de Bourgogne, est emprisonnée pour adultère, succède à un monarque exceptionnel.
Tandis que la Chrétienté attend un pape et que le peuple meurt de faim, les rivalités, les intrigues, les complots vont déchirer la cour de France et conduire barons, prélats, banquiers, et le roi lui-même, au fond d'une impasse dont ils ne pourront sortir que par le crime.
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Les rois maudits Tome 3 : les poisons de la couronne
Maurice Druon
- Livraphone
- 1 Novembre 2004
- 3358950000562
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Juin 1316. Louis X le Hutin, fils aîné de Philippe le Bel meurt empoisonné. Pour la première fois depuis trois siècles, un roi capétien disparaît sans descendance. Dans ce quatrième épisode des "Rois maudits", l'auteur nous fait revivre les longues luttes de succession auxquelles vont se livrer les plus proches parents du roi : son oncle Valois, son frère le comte de Poitiers, Eudes le duc de Bourgogne au nom de la fille présumée bâtarde du défunt roi ... Intrigues, sordides marchandages, chacun se livre pour son plus grand profit à celui qui promet le plus. Les meurtres, sans distinction de rang, font aussi parti du marché.
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Avec la mort de Charles IV le Bel s'éteint la dynastie capétienne. La branche Valois la remplace dans le ciel de France.
Le comte Robert d'Artois anime ces années décisives pour l'occident européen.
Nul ne s'est dépensé plus que lui pour attribuer la couronne à son cousin Philippe de Valois. En échange, il attend qu'on lui rende le comté de ses aïeux. Pour soutenir son bon droit, rien ne l'arrête : ni l'usage de faux, ni le parjure, ni les crimes. Déchu de ses titres, banni par sa patrie, c'est lui qui prononcera devant le roi Edouard III et le parlement d'Angleterre la harangue qui sera le premier acte de la guerre de Cent Ans.
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Frédo aurait voulu être gangster. Seulement, au lieu de manier la mitraillette devant un comptoir de banque, il pousse des chariots dans un hôpital pour vieux. Heureusement, il y a Lepointre, un vioque pas comme les autres, expert en combines et truand indécrottable. Quand une riche pensionnaire vient échouer à l'hosto, ils s'imaginent des diamants plein les poches ...
Ecrivain français né en 1954, mort en 2009, Thierry Jonquet a publié une douzaine de romans noirs et policiers. Il était également scénariste.
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P.D. James à visage couvert à Martingale, la belle demeure des Maxie dans la campagne anglaise, on est assez tolérant pour admettre une domestique mère célibataire, et qui ne veut pas être séparée de son enfant. Mais rien ne va plus lorsque celle-ci arbore la même robe que la fille de la maison... et annonce ses fiançailles avec le « jeune maître ».
Un meurtre est commis le soir même chez les Maxie. Et le policier Dalgliesh, spécialement mandaté par Scotland Yard, va entrer dans une des affaires les plus troublantes de sa carrière...
P. D. James raconte, en prenant son temps, nos plus vilaines pensées. On n'est pas près de s'en lasser.
Pierrette Rosset, Elle.
Mrs James soumet la fiction policière au rituel d'une écriture critique, sans concession à la légèreté si souvent reprochée au genre par ses détracteurs.
François Rivière, Libération.
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Adam Dalgliesh, l'un des plus fins limiers de Scotland Yard, a reçu une lettre d'un vieil ami l'invitant à lui rendre visite. Lorsqu'il arrive à Toynton Manor - l'institut pour handicapés dont son ami est l'aumônier -, Dalgliesh apprend la triste nouvelle : le père Baddeley est mort et enterré.
Mais l'inspecteur Dalgliesh ne croit guère la soit-disant crise cardiaque qui aurait terrassé son ami. Aussi s'attarde-t-il dans cette étrange demeure. Très vite Toynton Manor lui apparaît comme un repaire où les intrigues, les haines, les jalousies et les rancoeurs créent une atmosphère irrespirable. La série de morts mystérieuses qui s'ensuivent ne fait que confirmer les soupçons.
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P.D. James Meurtres en blouse blanche Le décor : l'hôpital John Carpendar, imposant établissement d'époque victorienne abritant plusieurs services, dont une école d'infirmières. La première victime : une des élèves, tuée d'une manière particulièrement atroce. Les suspects : les infirmières, et, surtout, la directrice, la formidable Mary Taylor, ses trois «secondes», mais aussi le grand patron, le docteur Courtney-Briggs, dont on découvre bientôt qu'il a eu une liaison avec une des victimes. L'enquêteur : le commissaire Dalgliesh, bien sûr, qui, face à des femmes aguerries à la souffrance, dures à la tâche, habituées au secret professionnel et farouchement féministes, aura fort à faire pour dénouer une intrigue dont les ramifications plongent loin dans le passé.
Un P.D. James grand cru, qui valut à son auteur deux distinctions prestigieuses : la Dague d'or de l'Association des écrivains policiers britanniques et l'Edgar américain.
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Au XVIIIe siècle, vécut en France un homme qui compta parmi les personnages les plus généreux et les plus horribles de son époque. Il s'appelait Jean-Baptiste Grenouille. Sa naissance, son enfance, furent épouvantables et tout autre que lui n'aurait pas survécu. Mais, Grenouille n'avait besoin que d'un minimum de nourriture et de vêtements, et son âme n'avait besoin de rien. Ce monstre de Grenouille, car il s'agissait bel et bien d'un genre de monstre, avait un don, ou plutôt un nez unique au monde et il entendait bien devenir, même par les moyens plus atroces, le Dieu tout-puissant de l'univers, car "qui maîtrisait les odeurs, maîtrisait le coeur des hommes".
C'est son histoire abominable ... et drolatiquequi nous est racontée dans Le Parfum, un roman qui, dès sa parturion, eut un succès extraordinaire et est devenu très vite un best-seller mondial.
"A vue de nez, un chef d'oeuvre"- Bernard Pivot
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L'été s'annonce chaud et calme à Trieste, paisible port de l'Adriatique, qui dort sur sa gloire passée. Le commissaire Laurenti compte se consacrer à sa famille, qui lui cause quelques tracas. C'est alors qu'un yacht vide s'échoue sur la côte. Il appartient au richissime Bruno de Kopfersberg, citoyen honorable en apparence mais que Laurenti connaît sous un autre jour. Vingt-deux ans auparavant, la femme de l'homme d'affaires s'est noyée en mer. Persuadé qu'il s'agissait d'un meurtre et que le meurtrier était le mari, Laurenti n'a rien pu prouver. Mais que viennent soudain faire à Trieste un parrain de la Mafia et un haut fonctionnaire européen ? À proximité des Balkans, la ville serait-elle devenue un enjeu pour le crime organisé ? Quant à de Kopfersberg, il reste introuvable. Les frontières sont contrôlées, mais allez donc surveiller la mer, avec ce dédale d'archipels, où rôde parfois un requin ! Laurenti sera-t-il de taille à dénouer les fils d'un réseau international qui touche à la prostitution, au passage de clandestins et au blanchiment d'argent sale ?
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