Le Passager clandestin
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La politique sexuelle de la viande
Carol J. ADAMS
- Le Passager clandestin
- Essais, Enquetes Et Manifestes
- 24 Janvier 2025
- 9782369356455
Dans ce livre culte publié en 1990 aux États-Unis, la chercheuse et militante Carol J. Adams propose une analyse percutante et originale de l'intersection entre l'oppression patriarcale et l'exploitation animale. En retraçant comment la consommation de viande est associée à la virilité, elle montre que la domination masculine repose autant sur le massacre des animaux que sur le contrôle et l'objectivation du corps des femmes.
Ce colossal travail de recherche où les analyses sociologiques, historiques, publicitaires se mêlent aux références littéraires (Mary Shelley, Margaret Atwood, Colette...), révèle les structures communes du sexisme, du spécisme, mais aussi du racisme. Insistant sans détour sur la nécessité de la convergence des luttes, l'autrice nous rappelle qu'il est « plus que temps de nous pencher sur la politique sexuelle de la viande, car elle n'est pas séparée des autres questions urgentes de notre époque ». -
En faisant du capitalisme patriarcal le dénominateur commun de l'oppression des femmes et de l'exploitation de la planète, Françoise d'Eaubonne offre de nouvelles perspectives au mouvement féministe et à la lutte écologiste. Pour empêcher l'assassinat généralisé du vivant, il n'y a aucune alternative sinon l'écoféminisme.
C'est le féminisme ou la mort.
Longtemps inaccessible, ce texte devenu référence est introduit par deux chercheuses et militantes. À l'aune de leurs engagements et d'une lecture croisée de ce manifeste visionnaire, Myriam Bahaffou et Julie Gorecki soulignent les ambiguïtés de ce courant en pleine résurgence et nous proposent des pistes pour bâtir un écoféminisme résolument radical, intersectionnel et décolonial. -
« Le rapport de l'homme à la nature est, plus que jamais, celui de l'homme à la femme ». En liant les problématiques écologistes et féministes, F. d'Eaubonne dénonce à la fois le sexisme et la démesure de la société patriarcale qui exploite les femmes comme la terre au nom du profit. Rejetant les principes de croissance économique et démographique, elle insiste sur les limites de la planète. « Aucun régime politique, aucune invention géniale ne changera ce petit fait désolant : notre planète ne compte que 40 000 kilomètres de tour, et rien ne lui en ajoutera un seul. » Face au péril et à l'incapacité des hommes au pouvoir de gérer la crise écologique et politique, il revient aux femmes de se réapproprier leur fécondité et d'oeuvrer à la mutation de la société vers une société écoféministe.
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Dans le texte repris ici, qui date de 1801, Fanny Raoul, une jeune femme de trente ans, s'adresse aux femmes et les invite à lutter pour un statut reconnu au sein de la société et de la famille.