Lorsqu'il décide de traverser la Sibérie sur son deuxième plus long fleuve, la Lena, Philippe Sauve n'est pas exempt de peurs et de phobies. Pourtant, cinq mois durant, il est seul à bord d'un canoë en toile, affrontant la dureté de l'environnement boréal.
De la chaîne du Baïkal aux rivages de l'océan Glacial Arctique, il parcourra ainsi 3 800 kilomètres à la seule force de ses bras. Il fera le gros dos sous l'orage, endurera la morsure des insectes, craindra les ours, fraternisera avec les habitants évenks ou iakoutes et rencontrera des brigands, avant de reprendre goût à la solitude, extrême dans ces régions reculées. Au coeur de la taïga ou sur la toundra, la nature s'offre au voyageur, le défie ou bien l'épuise. Gardant le nord pour horizon, Philippe Sauve pagaie sans faiblir, portant un regard neuf et candide sur l'un des fleuves les plus méconnus de la Sibérie...
Inclus un cahier photos ;
Ce livre a reçu le prix René-Caillé et le prix Pierre Loti ;
C'est par le Transsibérien que Géraldine Dunbar a choisi de découvrir la Russie. À bord du « train des trains », dans les gares et les villes où elle fait étape, la jeune voyageuse croise des gens d'horizons divers : cheminots, artistes, vendeurs ambulants, étudiants, militaires, chasseurs et pêcheurs, vétérans, anciens déportés ou nouveaux riches. Ces rencontres lui permettent de mieux comprendre la société russe, où coexistent deux générations : l'une nostalgique de l'époque soviétique et l'autre tournée vers l'Occident.
Après 10 000 kilomètres à travers la steppe et la taïga, de l'Oural à l'Amour en passant par les rives du lac Baïkal, l'auteur atteint Vladivostok, en bordure de l'océan Pacifique.
« Nos bois et nos champs s'étendent de la mer du Sud au cercle polaire arctique » : l'hymne de la Fédération de Russie rappelle dans ses vers l'extraordinaire étendue géographique du plus grand pays transcontinental du monde. Mais au-delà des charmes de la rivière Volga et des plaines vierges de la Sibérie, des steppes et des forêts de la taïga, la grandeur de la Russie va bien au-delà de ses beautés naturelles.
Parmi les villes et la campagne, on peut en effet saisir les signes perceptibles d'une histoireparfois glorieuse, parfois troublée,mais toujoursfascinante. De la splendeur du Grand Empire du tsar Pierre le Grand à la Révolution d'Octobre et jusqu'à la création de l'Union soviétique, on peut découvrir, étape par étape, un pays plein de contrastes.
Dans ses villes charmantes, histoire et modernité se rencontrent dans une architecture qui voit d'anciens monastères coexister avec des palais féeriques, et des installations ultramodernes avec des bâtiments plus anciens, parmi lesquels on compte des édifices byzantins et d'élégantes façades néoclassiques. Dans l'ombre du Kremlin se développe un pays plein de variété,parfois énigmatique, maistoujourstrès attiran
Deux regards sur la civilisation et les splendeurs de la "Venise du Nord", joyau emblématique de la Russie impériale.
Un livre référence par Brigitte de Montclos, Conservatrice en chef du Patrimoine, spécialiste de Saint-Pétersbourg et de son architecture.
Winnie Denker, photographe de renomée internationale, a déjà publié plusieurs livres aux éditions Place des Victoires.
Louis Vuitton publie au printemps 2020 trois nouveaux titres dans sa collection de carnets de voyage illustrés par des artistes du monde entier. Cette année, l'artiste canadien Marcel Dzama fait vibrer le Maroc de son trait ensorcelant, l'artiste français Marc Desgrandchamps révèle les lignes d'une Barcelone évanescente, et l'illustratrice de mode américaine Kelly Beeman insuffle sa délicatesse à une Saint-Pétersbourg pleine d'élan.
Ce livre, documentaire unique réalisé officiellement dans le Transsibérien, nous fait partager la vie des passagers, le travail du chef de train, des provodnitsa (les responsables de wagon), du mécanicien... et relate l'histoire de la construction de la plus longue ligne de chemin de fer, qui parcourt bruyamment un tiers du globe. Chaque « escale » nous dévoile un aspect différent du pays : Moscou, une ville en plein renouveau (la place Rouge, le Kremlin, le métro, la place des Trois-Gares) ; l'Anneau d'Or (Vladimir, Souzdal, Serguev-Possad, Nijni-Novgorod) ; la Volga, puis l'Oural, où l'on découvre la vie des villages avec leurs datchas ; Ekaterinbourg, qui a vu la fin tragique de Nicolas II ; Saint-Pétersbourg, où se sont déroulées les funérailles de la famille impériale ; puis c'est la traversée de la Sibérie, le Baïkal et enfin, en Extrême-Orient, les côtes de la mer du Japon à Vladivostok.
"Chaque étape de ce voyage en Russie, de Saint-Pétersbourg à Moscou, avec pour escales des lieux mythiques comme l'île de Kizhi ou les villes princières de l'Anneau d'or, aiguise notre curiosité et chaque page du carnet s'emplit de nouveaux questionnements. « Passerelles » s'entend de plusieurs manières : au niveau spatial, pour évoquer les lieux où, à l'abri de l'immense taïga, le monde de la terre se confond avec le monde aquatique. Au niveau temporel, pour remémorer nos relations historiques avec la Russie, au cours des trois derniers siècles. Enfin, à un niveau métaphorique, pour décrire l'opposition continue entre Saint-Pétersbourg l'Européenne et Moscou la Slave, de l'Empire tsariste à l'Empire soviétique et à la Russie libérale d'aujourd'hui."
Des églises du Kremlin aux bistrots borgnes imbibés de vodka, Armand Silvestre (1837-1901), poète symboliste et libertin, s'avère un guide passionnant pour découvrir tout les secrets de la ville aux " sept fois soixante-dix clochers d'or ".
Curieux de tout, ébranlé par le spectacle de la piété orthodoxe des moujiks, passionné par un monde inconnu et proche à la fois, il laisse libre court à sa plume qui passe volontiers des anecdotes les plus cocasses à de belles envolées lyriques.
En 1703, Pierre le Grand décida l'érection ex-nihilo, sur le delta de la Neva, de sa capitale, Saint-Pétersbourg. Tout un réseau de canaux habillés de granit et de ponts à tabliers levants participa de la conquête du marais et de la domestication du fleuve - ils sont désormais le symbole de la ville, et, au solstice d'été, le spectacle du levage des ponts est l'occasion d'une fête populaire. Suivant le désir de son créateur, la cité se construisit selon un dessin géométrique de rues rectilignes et de places savamment mises en espace. Durant plus de deux siècles, Saint-Pétersbourg et ses tsars attirèrent de nombreux artistes venus de toute l'Europe; des architectes tels Rastrelli, Quarenghi ou Montferrand y édifièrent une myriade de palais et de cathédrales, mariant avec talent les styles baroque et classique aux traditions russes. Au cours de son histoire, Saint-Pétersbourg-Leningrad a toujours su cultiver ses particularismes, son cosmopolitisme, son identité mêlant les influences de l'Europe et de l'Asie.
Pour mieux peindre le legs monumental de cette ville somptueuse, l'auteur a choisi le prisme des approches croisées: architecture, histoire, art, et même littérature, tant la ville est intimement liée à celle-ci. Un livre-voyage où se mêlent découverte, réflexion et promenade.