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Pour le 120e anniversaire de la naissance et le 80e anniversaire de sa mort, ce volume réunit l'oeuvre de Jean Zay, ministre de l'Éducation nationale et des Beaux-Arts du Front populaire, assassiné par la milice en juin 1944, entré au Panthéon en mai 2015.
Quatre-vingts ans après son assassinat, Jean Zay (1904-1944) est reconnu comme l'homme d'État qui a fait de l'école un pilier de la démocratie sociale en réformant l'enseignement, en développant le sport et la culture. C'est à lui qu'on doit aussi l'initiative du festival de Cannes, du CNRS et de l'ENA. Cible idéale en tant que protestant, de famille paternelle juive, franc-maçon et ministre du Front populaire, il fut emprisonné par la dictature de Pétain puis assassiné par la milice. Sa lucidité et son action face à la montée des fascismes en font l'un des pionniers de la Résistance et l'un des penseurs de la République moderne.
Pour la première fois, ce volume donne à lire et à découvrir toute la richesse des écrits de Jean Zay : journaux d'écolier de la Grande Guerre, chroniques littéraires, éditoriaux du député, discours du ministre, journal de guerre, romans et contes inédits. Il restitue aussi les deux textes de Jean Zay publiés par les collaborationnistes pour ruiner son honneur, en les replaçant dans leur contexte.
La cohérence et la continuité de son oeuvre, précoce et trop tôt interrompue, montrent combien Jean Zay incarne la jeunesse de la République : celle de son temps, où les démocraties sont fragiles face aux guerres totales, celle de notre temps, où la République se cherche face aux populismes et devrait trouver dans ces pages de quoi se réinventer. -
Le goulag ; témoignages et archives
Nicolas Werth, Luba Jurgenson
- Bouquins
- 5 Octobre 2017
- 9782221139981
Cette anthologie a pour ambition de mettre en résonance deux types de sources : les témoignages de ceux qui sont passés par le plus grand et le plus durable système concentrationnaire du XXe siècle, et les archives produites au quotidien par la bureaucratie qu'a été le Goulag, Direction Principale des Camps. Ou pour le dire autrement, confronter deux visions - celle du détenu et celle de l'administration concentrationnaire.
La littérature :
Les textes des témoins représentent un des éléments essentiels permettant de comprendre le phénomène concentrationnaire soviétique. C'est en grande partie grâce à la traduction d'oeuvres littéraires, et tout spécialement d'Une journée d'Ivan Denissovitch puis, une dizaine d'années plus tard, de L'Archipel du Goulag d'Alexandre Soljenitsyne, que cet univers acquiert une visibilité dans l'espace occidental. Cette littérature de témoignage constitue une trace essentielle des violences aux côtés des lieux, des documents d'archives et d'autres formes de postérité du Goulag (sociales, économiques, etc.). Elle est habitée par un souci mémoriel et/ou commémoratif : construire une trace de l'événement, créer un monument pour les morts. Cette dimension sera notamment explorée à partir des images du corps qui abondent dans les écrits sur les camps : corps souffrant, corps amputé, corps dégradé ; corps individuel, corps collectif. La littérature du Goulag constitue un corpus stratifié qui reflète les différentes étapes des répressions et donc l'évolution de l'institution concentrationnaire elle-même : ainsi les témoignages émergeant au moment de la Perestroïka diffèrent-ils de ceux écrits pendant les années du Dégel, lesquels sont très différents de ceux de l'immédiat après-guerre. Cette littérature documente non seulement la réalité des camps mais aussi la façon dont les identités individuelles et collectives ont pu être façonnées par la violence extrême. Les répressions staliniennes n'ayant fait l'objet d'aucune condamnation dans l'espace judiciaire, et en l'absence de témoignages produits à la barre, les textes littéraires ont constitué pendant une longue période la preuve principale de l'événement et ont porté l'entière responsabilité de cette attestation. En recourant à différentes formes de narration, les écrits des témoins contribuent bel et bien à rendre cette expérience de la violence extrême intelligible, lui donnent valeur de contenu culturel et en font un objet de pensée universel.
Les archives :
Depuis le milieu des années 1990, l'exploitation des archives du Goulag a considérablement enrichi notre connaissance du système concentrationnaire soviétique. Au terme de dix ans de travail mené par une équipe d'une quinzaine d'historiens, dont Nicolas Werth, est parue à Moscou la monumentale Istoria Stalinskogo Gulaga en 7 volumes, qui constitue à ce jour la publication de documents d'archives la plus complète sur cet univers concentrationnaire. Cette somme analyse le système du Goulag dans son ensemble et sous ses différents aspects, à la fois comme un lieu de répression politique et de « refonte » des détenus, comme un système économique de travail forcé, comme une immense administration constituant un véritable « État dans l'État », comme une société avec ses codes, sa sociabilité, ses conflits internes, sa vie quotidienne. Certes, l'immense « littérature bureaucratique » (en 1950, l'appareil central du Goulag reçut pas moins de 133 000 rapports écrits rendant compte de « la situation sur place ») est de qualité très inégale, entre « rapports de parade » adressés régulièrement par les plus hautes autorités du Goulag au ministre de l'Intérieur et documents internes échangés aux échelons plus modestes de l'appareil bureaucratique, généralement beaucoup plus informatifs et directs. Ces textes apportent un regard radicalement différent - et très instructif - sur le système concentrationnaire vu par ceux qui étaient en charge de son fonctionnement quotidien. Ils permettent, pour la première fois, de confronter le vécu du détenu, tel que nous le rapportent les témoignages, et celui du gardien, du chef de camp, du responsable de l'une des innombrables sections et directions culturelles, éducatives, économiques, administratives de cette immense machine bureaucratique qu'était la Direction principale des camps.
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Jérusalem ; histoire, promenades, anthologie & dictionnaire
Tilla Rudel, Olivier Poivre d'arvor
- Bouquins
- 8 Novembre 2018
- 9782221115978
Citée pour la première fois dans la Bible mais aujourd'hui plus que jamais au coeur de l'actualité internationale, Jérusalem n'a cessé, au fil des millénaires, d'être aux avant-postes de conflits religieux qui prennent racines au temps du récit biblique mais qui sont aujourd'hui non résolus et sources de tensions quotidiennes. L'histoire de Jérusalem se confond d'une certaine manière avec celle de l'humanité tout entière, car chaque citoyen du monde peut se prévaloir d'un lien religieux, culturel, intellectuel ou sentimental avec la « cité de la paix » comme son nom hébraïque l'indique.
Comme ceux déjà parus dans la série sur les grandes villes du monde, ce volume se déroule en quatre parties - Histoire, Promenades, Anthologie et Dictionnaire - préfacé par l'écrivain et diplomate Olivier Poivre d'Arvor, il est le fruit d'un travail collectif qui a réuni, autour de Tilla Rudel, une équipe d'historiens, d'écrivains, de journalistes ou d'essayistes d'origines et de confessions diverses ayant tous en commun cette passion pour Jérusalem où ils ont vécu à un moment ou à un autre de leur vie, où ils ont écrit, étudié ou simplement déambulé à travers ses quartiers, ses ruelles secrètes, les collines qui l'entourent ou derrière les lourdes portes de ses églises, mosquées, couvents ou simples bâtisses, et ruines archéologiques dont elle regorge comme nulle part ailleurs...
L'histoire de la ville a été confiée à une équipe de quatre historiens chercheurs du CRFJ (Centre de Recherche Français à Jérusalem). La spécificité de cette ville appelant à un partage équilibré du traitement des trois religions pour lesquelles elle représente « la ville sainte », cette partie a également abordé aspects politiques, archéologiques et culturels de Jérusalem à travers les différentes périodes de son histoire.
Les promenades littéraires permettent d'aborder la ville sous toutes ses facettes, selon les affinités de chacun de leurs auteurs. Samuel Blumenfeld, critique de cinéma, a choisi d'évoquer Jérusalem à travers les films qui se passent à Jérusalem. Dominique Bourel, sociologue et historien raconte la Jérusalem allemande et ses exilés qui ont façonné la vie intellectuelle et universitaire à Jérusalem au XXe siècle. Sylvie-Anne Goldberg, historienne et chercheuse à l'EHESS et au CRFJ, s'intéresse à la route des pèlerinages vers Jérusalem, du Temple juif à la croisade chrétienne. Théo Klein, avocat et ancien président du CRIF, se promène dans la vieille ville avec son ami palestinien Ziad Kawass tout en rêvant avec lui d'une Jérusalem utopique où Israéliens et Palestiniens vivraient en paix dans une ville ouverte. Le père Jean-Michel de Tarragon, directeur de l'école biblique de Jérusalem, se promène à travers les Lieux saints : sur les traces d'Hérode pour retrouver Jésus...
Conçue selon un parti pris chronologique et historique, l'anthologie traverse les grandes époques de Jérusalem : de la Bible à la littérature israélienne et palestinienne contemporaine avec un choix très subjectif et évidemment non exhaustif car Jérusalem est un sujet inépuisable... Cette anthologie commence par le psaume 137 (136 selon la vulgate catholique) de l'Ancien Testament. Ce poème iconique rappelle que Jérusalem, depuis les temps bibliques était et reste dans l'imaginaire collectif de l'Orient comme de l'Occident, une cité emblématique, revendiquée par les trois monothéismes, comme une promesse d'un bonheur éternel. À partir de ce psaume, Tilla Rudel a construit une promenade dans le temps, littéraire, poétique, historique, politique parfois, à travers des récits et témoignages d'hommes et de femmes dont le parcours les conduisit un jour à Jérusalem. De la Bible à Amos Oz, Edward Saïd, Sayed Kashua ou David Grossman, du pèlerin de Bordeaux à La Jérusalem délivrée de Le Tasse ou du poème d'Herman Melville à ceux de Yehuda Amihai ou Mahmoud Darwich, Jérusalem est l'éternel sujet tour à tour vénéré, craint ou adoré, comme une chimère qu'il faut séduire par les mots pour ne pas risquer de s'y brûler.
À travers plus de 300 entrées, ce dictionnaire permet de découvrir Jérusalem de manière tour à tour insolite, historique, géographique ou politique. Du quartier d'Abu Tor aux quartiers arméniens, assyriens ou à l'Académie Rupin, des écrivains Agnon, Oz ou Yehoshua, de la cinémathèque au Dôme du Rocher ou à l'église Russe, ce dictionnaire nous invite à découvrir une ville autrement qu'à travers sa seule chronologie historique ou littéraire.
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De la démocratie en Amérique ; souvenirs ; l'ancien régime et la Révolution
Alexis de Tocqueville
- Bouquins
- 20 Avril 2012
- 9782221131275
Dès sa parution, en 1835, De la démocratie en Amérique fut un événement pour tous ceux qui réfléchissaient des deux côtés de l'Atlantique sur l'art de gouverner les sociétés modernes.
Quinze ans plus tard, dans ses Souvenirs, Tocqueville tire la leçon de son expérience de député sous Louis-Philippe et de ministre de la IIe République. La démocratie française, nourrie de mythes jacobins, s'avère incapable d'atteindre à la stabilité de la démocratie américaine. Reste à traquer en historien les origines du penchant français pour la toute-puissance de l'État. L'Ancien Régime et la Révolution (1856) découvre la centralisation administrative en germe dans la monarchie absolue. Le premier, Tocqueville doute que 1789 opère une rupture dans l'histoire de France. Plus de deux cents ans de commémorations de notre glorieuse Révolution n'ont pu éliminer ce doute.
Histoire, sociologie ? L'oeuvre de Tocqueville est rétive aux classifications. À travers les domaines les plus variés, elle nous offre, avec une lucidité qui défie le temps, le portrait de la France d'aujourd'hui : l'Amérique comme l'ancienne France nous renvoient notre image, dévoilant notre difficulté persistante à concilier la liberté et l'égalité, le libéralisme et la démocratie.
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Cette Histoire de la Russie a connu plusieurs rééditions depuis sa première parution dans " Bouquins " en 1987. Elle est devenue l'un des principaux ouvrages de référence sur le sujet, mais elle s'arrêtait à la fin de la période communiste et nécessitait une profonde réactualisation concernant la période ultérieure. C'est chose faite aujourd'hui dans cette nouvelle édition dont la postface a été confiée à l'un des meilleurs spécialistes, Françoise Thom, qui retrace l'histoire de la Russie postcommuniste d'Eltsine au troisième mandat du président Poutine. Une première partie est consacrée aux évolutions de politique intérieure, à l'étude du régime Eltsine puis du système Poutine. L'auteur s'attache ensuite à dégager les grandes lignes de la politique extérieure, en faisant ressortir les tournants de la diplomatie du Kremlin. Il montre les éléments de continuité dans l'histoire russe, et éclaire l'imbrication particulière de la politique étrangère et de la politique intérieure dans la Russie postcommuniste.
Cette approche permet de remettre en cause un certain nombre d'idées reçues. Eltsine le révolutionnaire, qui fut porté au pouvoir avec l'appui des démocrates libéraux occidentalistes, restaura le pouvoir personnalisé patrimonial russe traditionnel qu'avait ébranlé Gorbatchev. La rupture entre le régime Eltsine et le système Poutine est plus dans le style et l'efficacité que dans l'esprit : c'est Eltsine qui fit voter en 1993 une constitution rejetant la séparation des pouvoirs et aboutissant à une sorte de monarchie élective. L'émergence des " siloviki " a commencé sous Eltsine, tout comme l'osmose entre bureaucratie d'État et oligarques. C'est sous Eltsine que se met en place le régime prébendier et corrompu qui va connaître son apogée sous Poutine. Et c'est Eltsine, comme on le sait, qui choisit Poutine pour lui succéder afin de protéger ses proches des poursuites qu'ils risquaient pour leurs malversations diverses.
En politique étrangère également Poutine ne fit bien souvent que reprendre des projets eltsiniens avortés faute de moyens à l'époque du premier président russe. La volonté de réintégration de l'espace post-soviétique fut une priorité pour les trois premiers présidents russes. De même, l'obsession de la restauration de la Russie à son statut de grande puissance est perceptible dès le début dans la diplomatie russe. Une simple chronologie montre que le glissement de la politique russe vers le nationalisme néo-soviétique a commencé presque dès le début de la période Eltsine. Il y eut dans le même temps une volonté de se démarquer institutionnellement des démocraties libérales dès 1993. Les réformateurs eltsiniens se montrèrent peu soucieux d'instaurer un État de droit. Les nouvelles élites russes seront convaincues à la fois par leur passé soviétique et leur expérience de la jungle post-communiste que seule compte la loi du plus fort. Cette perception imprégnera la politique étrangère, entre autres par une résurgence de la conception obsidionale d'une Russie entourée d'ennemis acharnés à sa perte - conception indispensable à la stabilité d'un régime prédateur et corrompu. À partir de l'arrivée au pouvoir de Poutine, les dirigeants du Kremlin n'auront qu'un but : la restauration de la puissance russe. L'État russe, nageant dans les pétrodollars, recentralisé et soumis à la volonté d'un chef incontesté, est entièrement subordonné aux objectifs de puissance et de prestige, compris de la manière russe traditionnelle comme une expansion territoriale qui se substitue au développement de la société.
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Ce volume permet de revivre treize procès parmi les plus retentissants du XXe siècle à travers les sténographies des audiences, publiées en de larges extraits, où se succèdent débats, réquisitoires et plaidoiries des avocats.
L'originalité du travail de Stéphanie de Saint Marc est d'établir un cheminement et de dégager des correspondances entre ces différentes affaires judiciaires qui racontent cinquante années de vie française, des débuts de la Première Guerre mondiale au conflit algérien. Le livre s'ouvre avec le procès d'Henriette Caillaux en 1914 et se clôt par celui des Barricades en 1960.
D'Alexandre Stavisky à Victor Kravchenko, le lecteur se trouve plongé au coeur des enjeux politiques et idéologiques de périodes marquées par la vigueur des extrémismes : les années 1930, Vichy et la décolonisation. Un épisode particulièrement saisissant est le procès de Pierre Mendès France, qui, sous l'Occupation, se défend devant le tribunal militaire de Clermont-Ferrand de l'accusation de désertion portée contre lui - des déclarations restées jusqu'à aujourd'hui inédites.
Outre ses perspectives historiques et politiques, cet ouvrage nous éclaire également sur la dramaturgie du procès et sur le statut singulier de l'accusé face à ses juges. De futurs condamnés à mort comme Pierre Laval ou le docteur Petiot, des criminelles aux motivations insondables telles les soeurs Papin ou Violette Nozière sont ici confrontés à la vérité de leurs actes au cours d'épreuves judiciaires restées mémorables.
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Anthologie mondiale de la stratégie ; des origines au nucléaire
Gérard Chaliand
- Bouquins
- 5 Mars 2009
- 9782221111505
Comment Hannibal a-t-il procédé pour vaincre, à la bataille de Cannes, une armée romaine plus nombreuse que la sienne ? En quoi le feu nucléaire modifie-t-il toutes les données d'un art de la guerre dont l'usage a été constant au cours des millénaires ? Des steppes de l'Asie centrale aux plaines de l'Europe, à quelles traditions les cultures stratégiques se rattachent-elles ? Sur le plan géopolitique, l'opposition entre nomades et sédentaires n'est-elle pas un antagonisme historique plus prolongé que celui existant entre puissances maritimes et continentales ? D'autres cultures stratégiques que les nôtres ont joué, dans l'histoire, un rôle décisif. En quoi le feu nucléaire, qui constitue une rupture qualitative, modifie-t-il les données de la guerre ? Autant de questions auxquelles répond cette anthologie, aujourd'hui devenue un classique.
C'est le premier recueil réunissant les écrits militaires de l'Antiquité gréco-latine, ceux des stratèges occidentaux modernes et contemporains, mais aussi les contributions théoriques des Chinois, des Indiens, des Byzantins et des musulmans (Arabes, Persans, Turcs). Une importante partie de ces textes étaient inédits en français. Cette somme est non seulement un instrument pour la recherche et un guide pour l'amateur, mais aussi une remise en perspective d'un art de la guerre trop longtemps considéré comme étant, sur le plan de la théorie, l'apanage de l'Occident.
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Les Amériques ; coffret Tome 1 et Tome 2
Michel Bertrand, Jean-michel Blanquer, Antoine Coppolani, Isabelle Vagnoux
- Bouquins
- 10 Novembre 2016
- 9782221196458
Par sa dimension interdisciplinaire, traitant aussi bien de questions archéologiques que de sujets historiques, littéraires, diplomatiques ou politiques, ce dictionnaire propose une approche globale des enjeux qui traversent le continent américain dans son intégralité, de l'époque précolombienne à nos jours.
L'organisation en deux tomes souligne l'importance du cheminement historique. Le premier commence avec les peuples précolombiens et couvre les colonisations et les indépendances. La césure choisie - 1830 - correspond à un moment clé pour le continent américain, celui de l'affirmation de l'indépendance pour l'immense majorité des pays. Ce temps de l'émancipation débute avec la doctrine Monroe qui montre à la fois l'expression d'une solidarité transaméricaine, une indépendance collective vis-à-vis de l'Europe mais aussi une ambiguïté quant aux relations qui en résulteront entre les États-Unis et le reste du continent. 1830, c'est aussi le moment où les nouvelles républiques hispano-américaines entrent dans une nouvelle ère après les révolutions qui leur ont donné naissance et la rédaction des Constitutions qui les ont consacrées. C'est là le début du second tome qui nous transportera jusqu'au XXIe siècle et les questions les plus actuelles.
L'approche mise en oeuvre dans ce dictionnaire - et c'est là sa force - invite à dépasser la notion d'« aire culturelle » telle qu'elle a été forgée après la Seconde Guerre mondiale et privilégie celle d'« hémisphère occidental ». Aujourd'hui, en effet, de multiples objets de recherche exigent d'adopter une approche continentale et non pas subrégionale : l'évolution religieuse des deux Amériques ; l'intégration économique et ses différentes modalités ; la politique étrangère des États-Unis ; la situation comparée des Amérindiens ; la construction des nouvelles identités ; la littérature et les phénomènes culturels, etc.
La structure du livre est conçue en miroir : la plupart des 550 entrées mettent en synergie les apports d'auteurs spécialistes de l'Amérique latine et ceux de l'Amérique du Nord. De cette façon, l'optique apportée au lecteur est résolument panaméricaine : les Amériques sont traitées dans leur singularité et leur unité, qui n'excluent ni les divergences, ni les antagonismes.
À l'heure de la mondialisation, alors qu'est achevé le « moment unipolaire » connu par les États-Unis après la fin de la guerre froide, tandis que les BRICM (Brésil, Russie, Inde, Chine, Mexique) apparaissent comme des acteurs majeurs sur la scène mondiale, les liens ou dissensions au sein de l'« hémisphère occidental », l'histoire et le futur des Amériques sont assurément un des enjeux majeurs pour le monde du XXIe siècle.
Le public dispose désormais d'un outil de travail inégalé à ce jour pour percevoir ces enjeux.
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Barcelone ; histoire, promenade, anthologie et dictionnaire
Pierre Ducrozet, Collectif
- Bouquins
- 1 Février 2018
- 9782221132166
Barcelone est d'abord un rêve de ville. Mais elle est bien plus qu'un paradis sur mer : c'est une ville frondeuse, excentrique, électrique, un appel permanent à la liberté.
Cet ouvrage explore les multiples facettes de Barcelone, capitale catalane et européenne, joyau médiéval et haut lieu du modernisme, ville d'art, de fête, d'architecture flamboyante, de littérature, de gastronomie, ville sensuelle, colorée, bouillonnante. Après une passionnante plongée dans l'histoire de la cité, il nous invite à découvrir Barcelone à travers ses rues, où passent les ombres de ses grands hommes et de passants anonymes. Des écrivains - Montalbán, Marsé, Orwell, Genet, Bolaño, Rodoreda, Vila-Matas -, des historiens, des géographes, des urbanistes, des artistes revisitent leurs souvenirs, nous emmènent du parapet du parc Güell aux ruelles du Gòtic, du Raval, de Gràcia, de l'Eixample. Ils nous offrent mille histoires délicieuses, inquiétantes, sidérantes, au fil d'une promenade légère et passionnée, à l'image de la ville qui l'a inspirée.
Les balades personnelles se mêlent ici aux enquêtes érudites pour mieux restituer la singularité multiple et mouvante de Barcelone, telle que Gaudí l'a illustrée à sa manière.
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La Conquête du Mexique décrit la confrontation de deux empires et celle de deux hommes : un demi-dieu, l'empereur de Tenochtitlan, Montezuma, et un capitaine calculateur et audacieux, le chrétien espagnol Hernan Cortés. Une confrontation qui a posé d'innombrables questions morales et politiques, et dont nous ressentons encore les effets cinq siècles plus tard.
En 1519, quelque cinq cents conquistadors débarquent sur les rives du Nouveau Monde. Leur chef, Cortés, désobéissant aux instructions espagnoles, qui lui enjoignaient la seule reconnaissance du territoire, ordonne le désarmement de tous leurs bateaux et les entraîne dans la conquête du pays, ville après ville, jusqu'à la capitale, Tenochtitlan. Gigantesque cité lacustre située sur le lac Texcoco, elle est un chef-d'oeuvre d'urbanisme, l'une des deux ou trois plus grandes métropoles du monde de ce temps-là. Les Espagnols sont reçus comme des dieux par Montezuma. Par le plus terrible des quiproquos historiques, une société hautement civilisée - mais qui pratiquait une religion barbare - a ainsi vu des êtres divins là où il n'y avait que des envahisseurs mus par une insatiable cupidité - mais aussi par le désir de propager le christianisme -, qui les conduira à l'enlèvement de l'empereur aztèque puis à la destruction totale de la cité de Tenochtitlan.
Hugh Thomas a exploré les 6 000 pages manuscrites des comptes rendus d'enquêtes menées sur les principaux conquistadors. La présente édition française est encore enrichie, par rapport à l'édition originale anglaise (1993) et à l'édition espagnole (1994 ; elle-même augmentée), d'une centaine d'ajouts. Elle s'impose comme l'oeuvre de référence sur l'un des épisodes les plus fascinants et tragiques de l'histoire du monde. -
Une galerie de portraits haut en couleur des empereurs romains des IIe et IIIe siècles qui nous introduit dans les coulisses du pouvoir et nous fait voir l'envers du décor.
L'ouvrage qu'on a pris l'habitude d'appeler l'Histoire Auguste est certainement le plus énigmatique que nous ait légué l'Antiquité. Il s'agit d'un recueil de biographies des empereurs romains, qui commence avec Hadrien, s'achève à la mort de Numérien, fils de Carus, et couvre ainsi une période de cent soixante-huit ans, de 117 à 285 apr. J.-C.
Ce qui fait l'originalité première de l'oeuvre, c'est que non seulement les empereurs principaux " légitimes " (Hadrien, Antonin, Marc Aurèle...) sont dotés individuellement d'une biographie, mais qu'il en est de même aussi bien pour leurs " corégents ", associés à leur pouvoir de manière subordonnée (Aelius, Géta...), que pour les usurpateurs (Avidius Cassius, les trente tyrans...). D'autre part, si l'auteur prétend être un biographe comme Suétone, non un historien comme Tacite, il laisse une large place aux détails, aux anecdotes amusantes voire triviales susceptibles de retenir l'attention du lecteur, mais interprète ces développements obligés d'une façon personnelle, inventant des documents, des auteurs, des personnages sans le moindre scrupule pour justifier ses dires. Mieux, cet imposteur adopte dans le cours de l'oeuvre six pseudonymes différents et prétend écrire les vies impériales un siècle plus tôt qu'il ne le fait dans la réalité.
L'histoire subit donc nombre de déformations et s'apparente fréquemment au roman historique. La manière dont elle est traitée nous renseigne plus souvent sur l'auteur, sa culture, sa façon de procéder, ses dons inventifs, sa malice non dénuée d'ironie et d'humour : telle est l'atmosphère générale qui se dégage d'un ouvrage qui tourne vers la fin au burlesque et qui, il faut bien le dire, ne ressemble à aucun autre.
Édition bilingue Latin - Français. -
Souvenirs de police ; la France des faits divers et du crime vue par des policiers ; 1800-1939
Bruno Fuligni
- Bouquins
- 10 Novembre 2016
- 9782221123867
Ils ont arrêté Ravachol, Landru et Mata Hari, démantelé la bande à Bonnot, et leurs récits ont inspiré des personnages aussi mythiques que le comte de Monte-Cristo, Arsène Lupin, Fantômas ou Maigret. Qu'il s'agisse de vol, de crime, de moeurs ou de pouvoir, les policiers-écrivains nous ont laissé des textes passionnants.
Policiers, ils ont découvert des corps, traqué des assassins, livré des coupables à la justice de leur temps. Écrivains, ils ont consigné leurs enquêtes, leurs intuitions, leurs idées. À l'âge de la retraite, ils ont publié, raconté, revécu les moments forts d'une carrière, non sans se donner le plaisir de régler au passage quelques comptes. En eux se révèlent des narrateurs efficaces qui ont le sens de l'image et du raccourci saisissant.
De l'ancien préfet de police craint et respecté au petit inspecteur des moeurs qui se sait l'objet du mépris public, ces Souvenirs de police condensent un siècle et demi d'affaires criminelles et politiques. -
Le nouveau dictionnaire de la civilisation indienne - tome 1 - vol01
Frederic/Dewnarain
- Bouquins
- 7 Mai 2018
- 9782221105412
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Le nouveau dictionnaire de la civilisation indienne - tome 2 - vol02
Frederic/Dewnarain
- Bouquins
- 7 Mai 2018
- 9782221214831
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Comment, des Puritains aux Yankees, des Quakers aux Irlandais, des gentlemens du Sud aux pionniers de l'Ouest, les citoyens du Nouveau-Monde ont peu à peu pris conscience de devenir américains tout en bâtissant leur patrie, les Etats-Unis, dont « l'expérience démocratique » allait devenir un modèle universel : tel est le fil conducteur de ce grand livre qui, plus qu'une histoire politique et sociale des Américains, est la chronique foisonnante de leur vie quotidienne, de leur culture, de leur mentalités, en même temps qu'une exploration de leur imaginaire et des mythes qu'ils ont produits et propagés dans le monde entier.
S'étendant sur quatre siècles et tout un continent, cette vaste fresque est brossée par touches suggestives. De courtes séquences au rythme entraînant campent ces inventeurs de génie qui n'ont pas fait d'études ou presque, ces promoteurs qui lancent des villes avant leur construction, ces affairistes sans pitié, ces déracinés sans bagages qui fondent des communautés durables dont ils fixent les lois. Sur la terre promise des premiers colons s'est ainsi édifiée une civilisation qui préfigure peut-être la civilisation mondiale de demain.
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Olivares (1587-1645) ; l'Espagne de Philippe IV
John huxtable Elliott
- Bouquins
- 3 Septembre 1992
- 9782221066645
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La France républicaine ; histoire politique, XIX-XXIe siècle
Michel Winock
- Bouquins
- 9 Mars 2017
- 9782221157572
Cet ouvrage apporte un éclairage plus que jamais nécessaire sur les fondements de notre histoire nationale. Michel Winock y démontre comment la culture et la pratique politiques des Français procèdent de ce qu'il appelle un héritage de divisions . Cette guerre civile latente, et parfois explosive, a pris sa source et son élan sous la monarchie et n'a cessé de croître depuis la Révolution, l'État centralisé se heurtant à des antagonismes et à une contestation de son pouvoir au sein de la société civile.
Michel Winock décrit et décrypte les phases successives ou permanentes de cet affrontement intérieur : entre tradition monarchique et peuple souverain ; république modérée et république radicale ; cléricalisme et laïcité ; socialisme démocratique et communisme léniniste ; Vichy et France combattante ; libéralisme et étatisme ; Europe et souverainisme... Autant d'éléments de discorde qui ont mis constamment à l'épreuve notre édifice national et contribué à le fragiliser.
Cet ensemble magistral, d'ordre à la fois pédagogique et analytique, traverse près de deux cents ans d'histoire politique et intellectuelle. Il permet de mieux comprendre toute la complexité de notre pays, dont l'histoire n'a cessé d'être instable et tumultueuse. Il constitue par là même un document d'actualité des plus éclairants. -
Ce livre est la synthèse de milliers d'ouvrages et d'articles publiés sur Paris. Il contient une histoire politique, économique, sociale, religieuse et intellectuelle de la capitale ainsi que la chronologie des événements qui s'y sont déroulés depuis deux mille ans. Un Dictionnaire thématique aborde tous les aspects de la vie parisienne, d'"Abattoir" et "Abeille" à "Zone", qu'il s'agisse de la vie administrative ("Maire", "Prévôt", "Sergent de ville"), de l'urbanisme ("Alignement", "Lotissement", "Rue [aspect, largeur et tracé de la]"), de la santé ("Assistance publique", "Peste", "Syphilis", "Variole"), de l'alimentation ("Echaudé", "Fromage", "Restaurant", "Vin"), des fêtes ("Boeuf gras", "Carnaval", "Entrée royale", "Feu de la Saint-Jean") ou de la vie quotidienne ("Apache", "Argot", "Gamin", "Tout-Paris", "Usage")..
Un Guide de recherches donne la possibilité à tous ceux qui s'intéressent à l'histoire de Paris de s'orienter aisément dans le maquis des archives, bibliothèques et autres centres de documentation. Il leur offre aussi une sélection des principaux ouvrages classés par sujets, ce qui facilitera grandement les recherches.
Des chapitres spéciaux sont réservés à des types de documents particulièrement difficiles à repérer et à utiliser, cartes et plans, illustrations manuscrites ou gravées et photographies. En complément, une Filmographie détaillée recense plusieurs centaines de films ayant Paris pour thème ou pour cadre ; un Index permet de retrouver dans le texte les noms de personnes ou de lieux et les sujets traités.
Alfred Fierro. -
Cette histoire sociale de l'angleterre, qui va de la fin du moyen-age à la fin du règne de la reine victoria, mérite à l'évidence de figurer parmi les " classiques " du xxe siècle.
Son auteur, george macaulay trevelyan, l'historien anglais le plus admiré de son époque, a édifié une sorte de monument à la gloire du peuple anglais, dont il montre le dynamisme, la volonté de progrès et l'attachement à la liberté. c'est donc un livre plein - au bon sens du terme - d'un immense orgueil britannique, naturel après tout chez un membre de l'establishment, fier, en particulier, de l'oeuvre accomplie par ces élites sociales qui furent ses ancêtres.
C'est aussi un ouvrage superbement écrit, où trevelyan sait sans cesse retenir l'intérêt de ses lecteurs, notamment par un recours fréquent à des journaux privés et autres documents d'époque qui lui permettent de nourrir son propos de détails concrets souvent passionnants. on y verra donc moins un traité qu'un récit très élaboré, qui réussit à marier parfaitement vues générales et vie quotidienne, en une série de tableaux que le lecteur découvrira avec une passion toujours renouvelée.
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Une aventure collective fascinante avec des temps forts qui provoquent curiosité et passion : l'épanouissement d'un islam espagnol, l'épopée des grandes découvertes et l'invention d'un nouveau continent, l'éclosion superbe du Siècle d'or, la résistance nationale à l'occupation napoléonienne, une atroce guerre civile qui attire à elle des combattants du monde entier, la plus longue dictature personnelle de l'Europe du XXe siècle, la mutation accélérée d'un pays pauvre en l'une des vingt-cinq nations les plus riches du monde, la renaissance de la démocratie dans un régime monarchique...
Histoire des Espagnols et non histoire de l'Espagne. Les auteurs ont accordé la primauté aux hommes et aux femmes qui furent les acteurs de cette longue traversée, en réduisant à l'indispensable la part des institutions, des analyses abstraites et des événements ponctuels. Ils racontent la naissance, la vie, l'éducation, les amours, le travail de ces Espagnols ; ils décrivent les divertissements, les croyances et les idéaux de ce peuple qui, s'il n'a que faiblement participé à la maîtrise de la nature et de ses lois, s'est en revanche magnifiquement exprimé dans l'exploration du monde, dans l'invention verbale, la quête et la représentation de la beauté ou la recherche du surnaturel.
Georges Liébert.
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Berlin ; histoire, promenades, anthologie et dictionnaire
David Sanson
- Bouquins
- 16 Octobre 2014
- 9782221125700
Avant de (re)devenir l'emblème d'un jeune pays, Berlin a été la capitale d'un siècle : celui qui vient de s'achever, et dont l'effrondrement du Mur a précipité la fin - en même temps, pensait-on, que celle de l'Histoire. Mais avant ce XXe siècle qu'elle a symbolisé jusque dans ses espoirs les plus fous, jusque dans ses déchirements les plus aberrants, Berlin a d'abord été cette " Athènes de la Spree " rêvée par un despote éclairé, Frédéric II le Grand, qui voulait en faire un phare des Lumières européennes. Elle est ensuite devenue, durant la seconde moitié du XIXe siècle, l'une des plus grandes cités industrielles de la planète, " le Chicago de l'Europe " selon Mark Twain... Depuis 1989, cette capitale gigantesque, dont la nature occupe près de la moitié de la surface, a cristallisé en accéléré la plupart des changements structurels qui n'avaient affecté les autres grandes villes européennes que progressivement depuis les années 1960. C'est une ville-laboratoire, qui cache sous des atours placides une effervescence qui attire les créateurs du monde entier.
Cet ouvrage s'articule en quatre parties, entre lesquelles le lecteur est invité à vagabonder librement.
La première, " Histoire ", relate les principaux événements qui ont marqué l'histoire politique, sociale, mais aussi urbanistique de la ville. Le volet concernant l'histoire contemporaine passe en revue les enjeux auxquels est aujourd'hui confrontée la capitale de la troisième puissance économique mondiale.
Treize " Promenades " viennent ensuite proposer autant de chemins buissonniers pour parcourir - et regarder - Berlin autrement : à travers sa tradition cosmopolite ou sa dimension bucolique, par le prisme de son histoire musicale ou sur les traces de quelques-uns de ses plus glorieux flâneurs...
Suit une " Anthologie littéraire " présentant un large éventail de textes d'écrivains allemands, mais aussi étrangers, du XVIIIe au XXIe siècle, d'E.T.A. Hoffmann à Marie Ndiaye, en passant par Alfred Döblin ou Vladimir Nabokov, parmi lesquels plusieurs traductions de textes inédits.
Un " Dictionnaire " fournit enfin, au-delà des entrées classiques (monuments, personnalités, etc.), des mots-clés permettant de pénétrer intimement au coeur de l'histoire, de l'imaginaire et du quotidien de Berlin. Des cartes, un index et une bibliographie viennent compléter ce panorama.
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La grande terreur ; sanglantes moissons ; les purges staliniennes des années 30 ; la collectivisation des terres en URSS
Robert Conquest
- Bouquins
- 13 Octobre 2011
- 9782221127063
Vingt millions de morts : tel est, actuellement, le bilan très probable des événements décrits par les deux livres que réunit ce volume. Sanglantes moissons relate la destruction de l'agriculture russe opérée par Staline au cours des années 1930, en trois étapes : l'élimination des koulaks, censés être les paysans les plus riches, puis la collectivisation des terres et le regroupement forcé des paysans dans des kolkhozes ; la famine organisée enfin, qui fit cinq millions de victimes dans la seule Ukraine, dont Staline voulait briser l'identité nationale. Enchaînant sur cette tragédie, La Grande Terreur (entièrement revu et augmenté depuis sa première publication) étudie la répression sans exemple que Staline et le NKVD infligèrent ensuite au Parti, à l'intelligentsia et à la population dans son ensemble. Le moment le plus spectaculaire en fut les grands procès, au cours desquels les membres de la vieille garde bolchevique s'accusèrent de trahison et d'avoir ourdi un vaste complot hitléro-trotskiste. Il n'en existait aucune preuve, à l'exception de leurs propres aveux extorqués par le chantage et la torture. " Ils goberont tout ! " avait dit Staline des Occidentaux avant que s'ouvrît le premier procès. Compagnons de route ou membres des partis communistes, les intellectuels d'Europe et des États-Unis, dans leur écrasante majorité, se firent les complices de la terreur stalinienne. À l'anesthésie morale de l'opinion publique succéda l'oubli. C'est dire si ces deux livres sont indispensables à la connaissance de la Russie et de l'histoire du XXe siècle, au moment de surcroît où nous sommes invités à pratiquer assidûment le " devoir de mémoire " à l'égard des horreurs du passé.
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Présentation et analyse d'un des faits sociaux les plus saisissants du monde méditerranéen Chaque année, des centaines de milliers d'aficionados s'enthousiasment pour ce spectacle hautement ritualisé qu'est la corrida. Attestée depuis le XVIe siècle, principalement en Espagne, mais aussi au Portugal, en Amérique latine et en Afrique du Nord, la tauromachie est un art qui a ses règles, une cérémonie dont les grands prêtres sont des idoles pour le public et une industrie qui fait vivre des villes entières. Ce " Bouquins ", de conception inédite, propose au non initié une synthèse, par les meilleurs spécialistes, de l'Histoire de la tauromachie suivie d'un Dictionnaire contenant quelque 600 notices biographiques pour faire connaître les membres de cette microsociété qu'est le mundillo, 300 articles consacrés aux élevages, aux places taurines, aux termes techniques, des tableaux généalogiques des races de toros, des armoiries, des dessins, des indications bibliographiques... Un guide unique pour découvrir ce monde étrange et fascinant.
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Les Amériques Tome 1 ; du précolombien à 1830
Michel Bertrand, Jean-michel Blanquer, Antoine Coppolani, Isabelle Vagnoux
- Bouquins
- 29 Novembre 2016
- 9782221116579
Une collection unique, souvent imitée, jamais égalée, qui explore tous les champs du savoir et de la littérature et qui est devenue, en moins de trois décennies, la bibliothèque idéale de l'honnête homme de notre temps. Chez « Bouquins », nous publions aussi bien des dictionnaires d'histoire, de musique ou de littérature que des récits de voyage, des grands classiques de la littérature mondiale ou de l'art de vivre que des portraits de ville ou des textes sacrés. Ils ont été établis par les meilleurs spécialistes et font référence dès leur parution. « Bouquins » s'adresse à tous ceux qui ont la passion de lire et de découvrir, aussi bien à l'étudiant qu'au professeur ou à l'amateur de curiosités, bref à tous ceux qui croient encore qu'un bon livre reste l'un des plus merveilleux compagnons qui nous ait été donné depuis que Gutenberg, avec ses caractères de plomb et d'antimoine, ses moules en métal et ses poinçons, a permis aux textes, parfois tirés de la nuit de l'oubli, de rencontrer en Europe leurs lecteurs par milliers.