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Éditeurs
Bayard
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De 1974 à 2008, de différents postes de ministre à la présidence du Parlement européen et jusqu'au Conseil constitutionnel, Simone Veil a marqué la vie politique française de multiples façons. Personnalité politique préférée des Français, elle a fondé ses engagements sur les valeurs transmises par ses parents : la tolérance, le respect des droits de chacun et de toutes les identités. Des valeurs humanistes que pour eux le judaïsme incarnait. Cet ouvrage rassemble les grands discours qu'elle a écrits tout au long de son parcours politique. D'une force et d'une modernité étonnantes, qu'ils portent sur l'Europe, les droits des femmes ou la mémoire de la Shoah, ils révèlent une personnalité d'une intelligence aussi extrême que sa sensibilité, qui n'a jamais cessée d'être habitée par le souvenir sans cesse présent, obsédant même, des six millions de Juifs exterminés pendant la Seconde guerre mondiale. Des photos, dont beaucoup sont inédites, de Philippe Ledru, un photographe devenu ami de Simone Veil, complètent l'ouvrage.
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être catholique ou nazi : lettres d'un objecteur de conscience
Franz Jagerstatter
- Bayard
- 11 Décembre 2019
- 9782227498143
Ce livre regroupe trois documents émouvants que Franz Jägerstätter adresse à son épouse Francisa, au moment où il est emprisonné à Berlin :
* une réflexion sur son objection de conscience : Être catholique ou nazi * des notes sur son opposition nazisme * sa dernière lettre à Francisa, quelques heures avant qu'il soit décapité.
Le livre est précédé par une courte biographie d'Erna Putz, qui a recueilli l'ensemble des documents de cet instituteur autrichien. -
Les quatre saisons d'Angélique ; correspondance d'une paysane pendant la Révolution française
Fulgence Delleaux
- Bayard
- 14 Octobre 2020
- 9782227498600
A partir de son intense correspondance, en bonne partie inédite, tenue entre juin 1789 et juin 1790, le but de ce livre est de reconstituer avec précision le quotidien, à la fin du XVIIIe siècle, pendant un an, et ce qu'il implique du point de vue du ressenti, d'une fermière prénommée Angélique, qui s'est retrouvée seule à la tête de son exploitation et de sa famille, en l'absence de son mari devenu député à Versailles, puis à Paris. Ressortent de cette correspondance dense et intime entre une femme et son époux la fatigue du travail agricole, l'agacement, l'inquiétude concernant l'avenir des enfants, la déception, mais aussi la joie des moments partagés avec les voisins et la famille, et l'espoir suscité par cette nouvelle ère politique qui s'ouvre avec la Révolution.
Ce livre permet d'appréhender dans leur intégralité, pour la première fois, les quatre saisons (presque) ordinaires d'une paysanne au XVIIIe siècle, de reconstituer en définitive « l'image de la vie même ». -
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Le chagrin et le venin ; la France sous l'occupation, mémoire et idées reçues
Pierre Laborie
- Bayard
- 27 Janvier 2011
- 9782227477353
L'actualité rappelle en permanence la place particulière, parfois oppressante, que les années noires occupent dans la mémoire nationale. Un discours convenu, durablement installé depuis le film Le chagrin et la pitié, affirme ce que le pays aurait longtemps refusé de reconnaître : dans leur grande majorité, les Français ont été occupés à durer, repliés dans un attentisme marqué par l'opportunisme, par des arrangements consentants, ou plus, par une indifférence coupable aux minorités persécutées. Que transmet et signifie ce prêt-à-penser ? Pierre Laborie s'attache à en faire la généalogie, retraçant et questionnant le contexte de son émergence dans les années 1970, les facteurs qui ont contribué à le rendre dominant, le processus surtout qui a fini par l'imposer comme une évidence. Ce faisant il revient sur l'expérience singulière de la Résistance, sur un engagement et un héritage dont le sens semble en voie de s'effacer. Bousculant des lieux communs, il interroge : même s'ils sont répétés partout, depuis des décennies, comment croire que les simplismes d'un jugement lapidaire pourraient suffire à énoncer une vérité définitive sur la façon dont quarante millions de Français ont traversé une des épreuves les plus dévastatrices de leur longue histoire ?
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Collaboration ; le pacte entre Hollywood et Hitler
Ben Urwand
- Bayard
- Essais Bayard
- 25 Septembre 2014
- 9782227487390
L'ouvrage de Ben Urwand fera date : le nouvel éclairage sur l'attitude des patrons des studios hollywoodiens face au pouvoir hitlérien entre 1933, année de l'arrivée du dictateur au pouvoir, et 1941, année d'entrée en guerre des Etats-Unis, révolutionne tout simplement l'histoire de cette période. Que les studios hollywoodiens se soient en grande partie tus devant le sort réservé aux juifs d'Europe est un fait bien établi. Mais ce n'est peut-être que la partie émergée de l'iceberg, comme le soutient Ben Urwand dans ce livre.
Travaillant à partir d'archives américaines et allemandes, l'auteur montre que Hollywood a travaillé avec l'Allemagne nazie de manière volontariste : il était essentiel pour les studios de conserver la maîtrise du marché en Allemagne, pays d'Europe qui comptait le plus grand nombre de salles de cinéma. Les nazis ne se contentaient pas de censurer les films sur leur territoire : ils cherchaient à contrecarrer toute tentative de produire une oeuvre qui leur soit hostile et affiche des vedettes juives. Ben Urwand montre également l'usage troublant qui fut fait des bénéfices amassés par ces mêmes studios. Intransférables aux Etats-Unis en vertu de la législation nazie, ils furent réinvestis dans la production d'images d'actualité ou dans des entreprises allemandes.
Hollywood était la vitrine des Etats-Unis et son histoire reste inséparable de celle du pays. Le livre de Ben Urwand est hanté par cette question : que ce serait-il passé si davantage de productions hollywoodiennes avaient alerté l'Europe de la menace nazie ?
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Jacques Duquesne revient sur sa jeunesse, à la fin des années 1950, alors qu'il couvrait pour La Croix, la guerre d'Algérie. Il a noté dans des carnets, sur des pages de cahier, ses réflexions, ses impressions, ses rencontres avec les Algériens de tout bord (membres du FLN, de l'OAS, harkis) et les combattants français, simples soldats ou généraux (dont Massu)... Il a conservé tous ces écrits. Il a aussi collecté un grand nombre de documents papiers de l'époque qu'il a ensuite rangés dans un grenier où ils sont restés pendant 50 ans.
Voilà quelques mois, il s'est replongé dans leur lecture, les a sélectionnés, rassemblés et il les commente dans cet ouvrage. Il dévoile, avec sa verve et son talent de conteur, la vie d'un jeune reporter dans l'Algérie en guerre.
Ses émotions, ses révoltes, les débrouilles pour trouver les contacts sur place, les informations, et les réactions que suscitaient en France, dans La Croix, ses articles qui dénonçaient la torture. Une vision singulière et inédite de la guerre d'Algérie.
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De tout temps, les êtres humains se sont protégés derrière des murs. Ils ont utilisé aussi cette frontière physique, symbole d'échec d'une entente ou d'une négociation, pour exclure et diviser. Après un rappel historique, ce livre fait le tour du monde des murs encore érigés aujourd'hui. Sept murs, sept chapitres introduits par une grande photo (Corées, Cachemire, Israël/Palestine, Maroc/Sahara occidental, USA/Mexique, Ceuta et Melilla). L'ouvrage analyse les enjeux et les conséquences de ces barrières de fer ou de béton, avec des chercheurs en géopolitique de l'Iris (Institut de relations internationales et stratégiques).
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Apres le communisme, mythes et legendes de la pologne...
Michel/Frybes
- Bayard
- 5 Novembre 1996
- 9782227137158
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Encyclopédie de la Grande Guerre ; 1914-1918
Stéphane Audoin-Rouzeau, Jean-jacques Becker
- Bayard
- 2 Janvier 2014
- 9782227487192
Alors que l'on célèbre son centenaire, alors que d'autres affrontements tragiques lui ont succédé et sont plus proches de nous, à commencer par la Seconde Guerre mondiale, la Grande Guerre, ainsi dénommée dès 1915, reste étonnamment présente dans les sociétés occidentales contemporaines. A tel point que loin de se clore en 1918 ou 1919, l'histoire de ce conflit se poursuit jusqu'à nous.
C'est même sur ce « mystère de la Grande Guerre » que Stéphane Audoin-Rouzeau et Jean-Jacques Becker ouvre leur préface à cette édition entièrement actualisée de leur encyclopédie de référence. Il y a dix ans en effet, ils réunissaient autour d'eux les meilleurs spécialistes mondiaux du sujet pour offrir en une centaine d'articles une approche nouvelle de la Grande Guerre, qui couvrirait tous les aspects : militaire, diplomatique et politique, démographique, économique, social, technique, religieux, artistique et plus largement culturel et permettrait ainsi une vision exhaustive de cet événement fondateur du XXème siècle. Les représentations des contemporains notamment, la manière dont ils se sont représenté la guerre et dont ils l'ont représenté, au coeur de ce projet historiographique, permettent une perspective neuve. « Une histoire totale de cette guerre (presque ?) totale que fut la Grande Guerre. » -
Jules Allard, capitaine de gendarmerie à Angers, est mobilisé le premier jour de la guerre.
Il tiendra son journal pendant ses deux premières années à l'arrière du front, de 1914 à 1916. Il mourra en 1918 et remplira jusqu'à la fin les documents destinés à sa hiérarchie. Mais il cessera d'écrire ce journal. Trop de fatigue, de nuits sans sommeil, trop d'horreur et de teneur, de deuils sans doute. Pourtant, Jules Allard ne s'épanche guère dans ces deux petits carnets qu'il conserve toujours sur lui, il n'invoque ni Dieu ru la patrie.
Il décrit, jour après jour, la guerre, les grandes batailles comme celle de la Marne et à l'arrière, les pillages, les jugements, les arrestations et exécutions de ceux qui désertent ou se rebellent, se souvient parfois de l'amitié des habitants. Pour ce pouvoir disciplinaire de punir les fuyards et les insoumis, les gendarmes furent l'objet d'un ressentiment tenace en même temps que d'un véritable silence.
" Seule l'histoire, faite aujourd'hui, sans préjugés ni tabous, au ras de l'ordinaire des choses, permettra non une réconciliation, mais de construire des gués pour aller d'une rive à l'autre d'une guerre sans nom, parce que terrifiante et abusive. " (Arlette Farge)
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Après le sang, les mots.
L'Algérie d'un appelé de vingt ans, ce n'est pas l'Algérie des héros. C'est celle de ces jeunes gens qui espèrent " que Dieu nous pardonnera ce que nos chefs nous font faire ". L'Algérie de Pierre Gibert, aujourd'hui jésuite, exégète, c'est l'Algérie des hameaux de Grande Kabylie " dont les noms deviendraient aussi familiers que les noms des hameaux où se passaient les vacances d'enfance ". L'Algérie de Pierre Gibert, c'est celle où il ne se passa rien de ce qu'en métropole on eût envie de savoir.
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Depuis l'armistice, ce document exceptionnel était resté secret.
Ce journal a été tenu dans les tranchées du premier au dernier jour de la Grande Guerre par un étudiant en médecine de vingt-deux ans. Illustrés par l'auteur, Les Carnets de l'aspirant Laby livrent un saisissant témoignage sur le premier massacre du siècle.
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Lettres a maiou (septembre 1939-juin 1940)
P Blanc
- Bayard
- Documents Temoignages
- 30 Avril 2003
- 9782227471818
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C'est la somme d'un travail collectif de plusieurs décennies qui a débouché sur une nouvelle approche de la Grande Guerre, et qui en donne une compréhension exhaustive.
L'encyclopédie rassemble en sept grandes parties une centaine d'articles signés par les meilleurs spécialistes mondiaux contemporains (français, anglais, américains, allemands, italiens, etc.).
Le travail proprement historien couvre tous les aspects du conflit : politique, économique, social, militaire, technique, religieux, artistique, etc., mais il s'agit, en même temps, de montrer l'importance exceptionnelle de ce conflit dans l'histoire moderne. Cette guerre est véritablement le tournant dont notre modernité procède : l'Europe contemporaine ne peut se comprendre qu'à partir de 1914-1918, les phénomènes totalitaires aussi bien que la Seconde Guerre, ou que la transformation plus profonde de notre relation à la violence de masse. En outre, les auteurs se sont particulièrement attachés à montrer l'émergence, lors de ce conflit, d'une véritable culture de guerre pénétrant l'ensemble de la vie sociale.
Cet ouvrage innove donc puisqu'il ne s'agit plus seulement de présenter l'histoire événementielle de la Grande Guerre, mais de dégager le sens que prend la Grande Guerre, après trois générations, dans la mémoire collective et dans la réorientation de tout le destin de l'Europe.
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Pendant la guerre de 1914-1918, le monde médical connaît une mobilisation sans précédent.
Par le nombre d'abord, avec plus de six mille médecins engagés sur le front ou à l'arrière, et par les questions nouvelles qui suscitent des débats passionnés. Ce premier conflit mondial du XXe siècle pose aux médecins des questions médicales et éthiques inédites auxquelles ils doivent répondre dans l'urgence. Les dégâts effroyables infligés au corps des combattants, à une échelle jusque-là inconnue, l'affluence et l'encombrement des formations sanitaires obligent les médecins à remettre en cause les principes énoncés jusqu'à l'entrée en guerre : opérer ou non les blessés de l'abdomen, amputer ou conserver le membre atteint, soigner ou juger les blessés qui refusent les soins et ceux qui s'infligent des mutilations pour échapper au front.
Une question qui engage le médecin dans le terrible processus de la justice de guerre, dont on connaît la rigueur implacable. Tout doit être repensé dans l'urgence d'un drame permanent. Le travail de Sophie Delaporte, auteur de Gueules cassées (Noêsis, 1996), trouve ici son prolongement. L'histoire du corps et de la médecine en temps de guerre, discipline à part entière dans les pays anglo-saxons, est en France un champ inexploré.
Les médecins dans la Grande Guerre enrichit l'étude de la violence de guerre, longtemps sacrifiée à l'analyse politique, stratégique, sociale et culturelle.
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Soldats perdus ; Indochine, Algérie : le déshonneur de la République
- Bayard
- 27 Septembre 2007
- 9782227476110
Hélène Erlingsen retrace le parcours de son père, Clovis Creste, engagé dans l'armée coloniale et de son oncle, Kléber Creste, engagé dans la Légion étrangère. Deux garçons pauvres et moralement abandonnés, engagés tous deux dans la Résistance et qui se retrouvent en Indochine puis " font " à eux deux le Sénégal, le Maroc, le Canal de Suez et bien sûr, l'Algérie. Une réhabilitation de toute une jeune génération de simples soldats, lâchés dans ces guerres coloniales perdues d'avance.
C'est aussi le dossier minutieusement constitué contre le pouvoir de l'époque, la IVe République. Hélène Erlingsen a rencontré plus de cent témoins de l'époque, consulté des milliers de documents militaires, médicaux, politiques dans des centres d'archives de la France entière. On découvre le journal de marche du régiment engagé à Diên Biên Phu, des rapports confidentiels de médecins ou de militaires, rapports encore plus secrets des politiques, et leurs échanges dans les coulisses de l'Assemblée nationale. Ses conclusions sont accablantes : les politiques ont rejeté toute solution pacifique ; ils savaient tout des conditions inhumaines dans lesquelles les soldats combattaient ; toute une génération de jeunes soldats abandonnée à la mort dans des conflits dont l'issue était claire ; abandon des prisonniers et des frères d'armes, vietnamiens ou algériens.
Ce document sur les guerres coloniales et la guerre d'Indochine détruit la représentation héroïque traditionnelle (Elie de Saint Marc).
+ Larges citations de documents privés et officiels, discussions politiques et des propos des témoins de l'époque
+ 60 photos.
+ Annexes (sélection de documents militaires, médicaux, politiques).
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Pierre-Emmanuel Dauzat a traduit et étudié plusieurs milliers de pages d'histoire, de témoignages sur l'Holocauste et le nazisme, dont les oeuvres de Ian Kershaw, Raul Hilberg, Saul Friedländer, Jan Gross... Dans Holocaustes ordinaires, il revient sur le succès du roman Les Bienveillantes qui, pour lui, n'est que la consécration affligeante de la banalisation et du voyeurisme. " Après l'ère des témoins, ce serait l'ère des bourreaux, écrit-il. Les bourreaux sortent du box des accusés et s'expliquent dans un langage pseudo humaniste... " Son essai montre l'habile sollicitation de documents historiques à des fins apologétiques. La construction fictive d'un bourreau ordinaire, d'un bourreau qui se présente en victime du destin.
En s'appuyant sur des sources littéraires, historiques et théologiques, l'auteur montre la dérive des identités de victime et de bourreau.
Tout son essai tente par la suite de montrer en quoi notre histoire juive et chrétienne s'est fondée sur cette question d'usurpation de l'identité. Comment parler à la place de l'autre ? Comment parler et peut-on parler sans avoir été rescapé soi-même ? En contre-point l'auteur évoque des oeuvres qui, selon lui, ont offert les possibilités d'un discours sur les morts des autres qui ne les salissent ou ne les trahissent pas (Sylvia Plath, Ingeborg Bachmann, Paul Celan ou les peintres Kiefer, Musci...)
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Chartres, 1940. Au plus fort de l'exode, Berthe Auroy commence son journal. Elle décide qu'elle le tiendra jusqu'à la fin de cette guerre qui commence, pour Lois, une amie américaine. Elle écrit Jours de guerre sur des cahiers d'écolier, note ses impressions, ses observations quotidiennes, colle les tracts, les avis parus dans les journaux, appose ses commentaires, toujours mordants. Avec elle nous vivons le Paris de l'Occupation, notamment à Montmartre, les privations, les résistances, les affronts, les bombardements; avec elle nous suivons la triste destinée d'une famille amie, juive, les Isserlis. Ces cahiers, en partie cachés en 1943 et recopiés après la Libération, sont ici édités pour la première fois, grâce à une descendante de la famille Isserlis.