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Do Bentzinger
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Xavier MULLER brosse une fresque émouvante et captivante qui retrace un demi-siècle de la vie de Marlenheim, dont il fut le maire durant 37 années. Souvent émouvant, parfois dramatique, ce récit raconte l'histoire d'un homme et de sa famille, de l'Avant-guerre jusqu'à aujourd'hui. Ancien Conseiller régional d'Alsace, Xavier Muller décrit quelques épisodes des joutes politiques dont il a été le témoin, et parfois l'un des acteurs. Il livre les ambitions et les doutes d'un responsable public, engagé dans son métier de vigneron comme dans ses fonctions électives. On y découvre une vraie sensibilité, et un attachement à des valeurs qui constituent le socle de l'identité régionale.
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Maurice Reppel est né en 1916 à Mussig, en Alsace, dans une famille de boulangers qui compte six garçons et une fille. Comme 130 000 incorporés de force alsaciens et mosellans, la terrible machine de guerre du 3ème Reich allemand le happe le 19 avril 1943, l'arrache à sa famille et l'envoie sur le front de l'Est, en Pologne d'abord, puis en Russie.
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Les chemins de fer en alsace moselle pendant la seconde guerre mondiale
- Do Bentzinger
- 9 Novembre 2012
- 9782849603512
Avec des documents et témoignages inédits l'ouvrage évoque la période particulière sombre de 1939 à 1945 sous de nombreux aspects comme l'organisation des transports, la résistance des cheminots, la déportation sans oublier la vie au quotidien.
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Biographe dAlsaciens peu connus, Jean-Claude Streicher propose ici le premier ouvrage jamais écrit sur le Général Huntziger. Il a pu accéder sans restriction aux témoignages de ses contemporains, à tous travaux dhistorien de la période, à la presse du moment comme au dossier militaire du général. Sans parti pris, il reconstitue le fil dune carrière occultée et vilipendée, en la confrontant aux appréciations contradictoires quelle a inspirées.
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Scherwiller un village alsacien entre allemagne et france 1914-1919
- Do Bentzinger
- 25 Avril 2014
- 9782849604366
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Jeannot, en pleine omerta familiale, ne peut se résoudre à transmettre la douleur à son enfant sans lui en transmettre la cause, et par conséquent la capacité d'y faire face.
Il part donc à la recherche de la vérité et découvre que son père décédé il y a peu n'était en fait qu'une espèce de mort vivant, miné par la souffrance et l'incompréhension depuis l'abandon par sa maman alors qu'il venait à peine d'avoir 8 ans. Sa faute, être, en 1930, le bâtard d'un industriel juif, à une époque où la grande famille, celle de sa maman, composée d'honorables commerçants strasbourgeois, a préféré le voir "oublié" dans un orphelinat plutôt que de veiller à sa prise en charge et à son bonheur.
Sans doute ne fallait-il pas heurter la susceptibilité très nazie de certains membres de cette grande famille ? Basé sur de faits authentiques ce roman autobiographique intitulé "La complainte des pauvres Jean" est né d'une longue période de réflexion et d'introspection sur le chemin de vie de l'auteur et sur celui de certains de ses aïeux. La vie de plusieurs femmes "bousculées sinon violées dans leur âme et leur corps" par la vie et les hommes, le sort d'un bâtard de juif à une époque où il ne faisait pas bon être autre chose qu'un bon aryen, la collaboration active au fascisme des uns faisant le malheur des autres au sein d'une même famille, la disparition d'un jeune homme toujours non éclaircie, en Biélorussie en 1944, le refus d'honorer, par ignorance, pudeur, honte ou pire encore par indifférence la mémoire d'un «disparu» au sein de sa famille, sont les sujets, ô combien sensibles de notre époque, traités dans cet ouvrage.
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Réunis pour la première fois sous le même titre, des Résistants, Réfractaires, Incorporés de force, Expulsés, Déportés d'Alsace et de Moselle se racontent.
Leur destin, leur parcours, leurs réactions devant le malheur qui les a frappés constituent la richesse, la complexité et la diversité de ces provinces annexées. Leurs récits dévoilent un pan réaliste, émouvant mais aussi sans concession de l'histoire de la Deuxième guerre mondiale.
Jean-Paul Bailliard, Incorporé de force dans la Wehrmacht, blessé au front de l'Est, évadé. Docteur en physique nucléaire, Ingénieur-Général de l'Armement, Vice-Président de l'Association des Amis du Mémorial d'Alsace-Moselle, Président de l'ADEIF, Commandeur de la Légion d'Honneur.
Jean Benoît, Président de l'Amicale interdépartementale des Anciens de Tambow.
Emile Roegel, emprisonné à Tambow durant l'hiver 1944/45, rapatrié, Professeur de médecine qui a aidé à l'obtention d'un statut identique à ceux des déportés pour les Malgré-Nous atteints d'affections diverses suite à la détention en camp.
Tharsice Kuhn, Incorporé de force dans les Luftwaffenhelfer, déserteur, caché dans un grenier jusqu'à la Libération ; un frère Incorporé de force, mort en Lettonie, à 20 ans ; un autre frère caché dans une cave pendant 24 mois pour échapper à l'incorporation, mort des suites des privations, en 1947, à 25 ans. Membre de l'Association des Amis du Mémorial Alsace-Moselle.
Charles Wendling, Ancien de la Kriegsmarine.
Maurice Meyer, Incorporé de force dans les Luftwaffenhelfer à 16 ans, déserteur, insoumis. Président des Luftwaffenhelfer.
Bernard Huffschmitt, évacué de Strasbourg, Incorporé de force.
Théodore Haenel, arrêté en tant que Juif par les nazis, travailleur de force sur les chantiers du Mur de l'Atlantique, Président national des PRAF, Patriotes Réfractaires à l'Annexion de Fait.
Marc Offenstein, Résistant, Brigade Alsace-Lorraine.
Jean-Pierre Spenlé, membre du GMA suisse, groupe de résistants alsaciens.
Edmond Fischer, Ancien des Maquis.
Gilbert May, évacué, Résistant dans le Cher, arrêté, déporté. Président des Déportés du Bas-Rhin, Vice-président national de Dachau, membre de la Commission exécutive du Struthof, Vice-président national du Comité d'action de la Résistance, Hubert France, Président des PRO, Patriotes Résistants à l'Occupant.
Marcel Peiffer, incorporé de force mosellan, parents expulsés, déplacés de force en Allemagne.
Hélène Wucher, «passeuse» dans les Vosges.
Léon Laugel, Incorporé de force, Membre fondateur d'un groupe franco-allemand d'anciens combattants.
Un chapitre sur Oradour est assuré par le Général Bailliard, en plus de son témoignage personnel.
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Sabre sur l'Alsace ; le F-86-K en service dans l'armée de l'air
Gasztych C
- Do Bentzinger
- 5 Novembre 2009
- 9782849601860
Jamais, dans l'histoire de l'armée de l'air française, aucun avion de combat n'avait présenté un bilan de sécurité comparable à celui des F-86K : aucun pilote de notre Armée de l'Air ne s'est tué aux commandes de cet intercepteur à une époque où l'avion à réaction supplantait de manière définitive l'avion à hélice dans notre dotation en appareils de combat.
Intégré à notre arsenal de défense en pleine Guerre Froide, le Sabre F-86K avec son gros nez abritant son radar d'interception pouvait sembler pataud. Il n'en constituait pas moins le nec plus ultra en matière de défense aérienne tout temps lors de son entrée en service sur la base aérienne de Lahr-Hugsweier en R.F.A. en 1956. Arrivés en avril 1957 sur le territoire français, les Sabre ont officiellement équipé deux escadrons de chasse tout-temps qui, grâce à la compétence de leurs personnels, ainsi que les procédures et niveaux d'exigences de leurs chefs, devinrent deux unités de pointe du dispositif de défense de l'OTAN face à la menace que représentait à l'époque le Pacte de Varsovie.
Prêtés à la France par les Etats-Unis afin de pallier les retards pris dans la mise au point des intercepteurs Mirage III et Vautour de conception nationale, les F-86K Sabre permirent à l'Armée de l'Air et ses personnels, pilotes, contrôleurs aériens et mécaniciens, d'effectuer de multiples bonds technologiques et tactiques qui influencèrent de manière déterminante le mode de fonctionnement ultérieur de nos forces aériennes et ce, jusqu'en ce début de 21ème siècle.
Ce livre retrace cette épopée courte, mais riche en évènements et anecdotes susceptibles d'intéresser tant le passionné d'aviation militaire que l'amateur d'histoire contemporaine.
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Daniel Seither raconte ce qu'il a vécu entre 1940 et 1945. Son parcours n'est pas commun. En 1939 il est volontaire au Corps-Franc de son régiment et est fait prisonnier par les Allemands, en 1940, les armes à la main. Il connaît les camps à Lübeck. De retour en Alsace annexée il rejoint la Résistance et devient le bras droit de Paul Winter alias Commandant Daniel (7ème colonne d'Alsace-Réseau Martial) ayant essentiellement à sa charge le réseau de renseignements. Recherché par la Gestapo et le Sichercheitsdienst, le service d'espionnage nazi, il s'évade en Suisse où il est interné dans différents camps. En 1944 il rejoint la 1ère Armée Français à travers le Groupement Mobile d'Alsace. À la dissolution de ce dernier il poursuit son engagement dans l'armée (Force Française de l'Intérieur - Alsace) pour terminer sa carrière militaire en zone française d'occupation en Autriche au Service Militaire de Renseignement. Les souvenirs de Daniel Seither, concernant la période de 1940 à 1945, croisent l'histoire de France et plus particulièrement celle de l'Alsace et des Alsaciens mais lèvent aussi le voile sur le soutien qu'apporte le Maréchal Pétain à la Résistance, sur la libération du Général Giraud, la mort du Colonel Fabien, etc...
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Henri Gerber est né le 18 Août 1924 à Colmar en Alsace.
En 1941 il est déporté pour le Service du Travail Obligatoire en Allemagne d'où il s'évade, en 1942, pour la Suisse. Le 20 Juillet de la même année il s'engage pour trois ans au titre du 5zme Régiment de Chasseurs d'Afrique à Alger. Volontaire, alors qu'il n'a que quatre mois de service, il participe dans le cadre du Corps Expéditionnaire Français aux combats contre les forces de l'Axe en Tunisie. Grièvement blessé en 1943 il est évacué par les américains et évacué sur le kef puis à l'hôpital de Constantine.
C'est de là qu'il se dirige vers l'Oranie et retrouve son régiment. Le 15 Août 1944 Henri Gerber participe au débarquement en Provence près de Nartelle. Après avoir été blessé le 30 Septembre 1944 à Ronchamp (Haute-Saône) il est hospitalisé jusqu'au 18 Mars 1945, il retrouve l'Alsace et ses parents le 19, puis rejoint son régiment dans le sud de l'Allemagne pour participer à l'assaut final.
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De sa fondation aux évolutions impressionnantes du 21e siècle. Pourquoi et comment l'école a-t-elle été créée, comment y vivait-on avant la guerre, et puis après ? Comment cette institution religieuse a-t-elle pris le virage des années plus libérales, après 1968 et celui des années 80. Des Anciens racontent, entre sérieux et rire, leurs " angoisses " de gosses, leurs bêtises de potaches et les valeurs inculquées par des Frères et des professeurs dévoués à leur éducation.
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Le carnet quotidien d'un jeune homme de moins de vingt ans (J3) engagé contre les allemands en 39-45.
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Louis Pesson est né à Amiens (Somme) en 1924 mais il a en fait vécu à Moulins (Allier) .
Il raconte son arrestation à Moulins en 1944 après quelques actions dans la clandestinité , sa condamnation à mort puis ses transferts aux prisons de Nevers et du «cherche midi» à Paris, sa déportation dans les camps de la mort du Struthof (matricule 12214) et de Dachau (matricule 101614) puis sa libération par les soldats américains en 1945.
Il évoque les conditions insupportables de sa détention dans ces deux camps alors qu'il n'était âgé que de 20 ans et relate la période se situant entre l'arrivée des américains au camp de Dachau-Allach et son acheminement vers la France via la Suisse sous la bannière de la croix rouge internationale.
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Hélène Fleischmann, une jeune mère de famille de 36 ans a tenu la chronique de la guerre à Sainte-Marie-aux-Mines d'août 1914 à février 1917. Peu de civiles, encore moins de femmes, nous ont laissé un témoignage aussi long sur la guerre 14/18 en Alsace.
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Les connaissances concernant l'armée française et les combats de 14-18 à l'Est de Saint-Dié-des-Vosges sont extrêmement réduites, à l'exception de la Behouille. Pourtant des sites comme Fort Regnault, le Violu, la cote 607, le Réduit des Chasseurs de 721-Nord, la cote 766 sont des hauts lieux de mémoire. Les auteurs, lors de leurs recherches, ont eu recours aux méthodes habituelles c'est-à-dire des investigations dans les services historiques des armées (Vincennes, Fribourg, Munich). Mais l'originalité de l'ouvrage réside dans la recherche opiniâtre au sein des archives familiales privées : carnets de guerre avec leurs anecdotes, croquis topographiques, caricatures, photographies, cartes postales, lettres. Ces documents sont de vivants témoignages de la vie des combattants dont nombre d'entre eux étaient des mobilisés de l'Est, du Midi (Albi, Carcassonne, Perpignan, Montpellier, Marseille, Corse, etc.) ou des chasseurs alpins, originaires de Rhône-Alpes ou d'Auvergne. L'initiateur de ce livre, le Docteur J. Foussereau est un ancien élève du collège de Saint-Dié, ancien médecin-assistant des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, auteur ou co-auteur d'articles ou de livres d'histoire (Calais 1940). Il est membre de la Société d'Histoire du Val de Lièpvre et de la Société Philomatique Vosgienne.
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Louis Wagner est né en 1920 à Westhalten, en Alsace. Au moment de l'invasion allemande, il habite les trois-Épis. Il tente de joindre son centre d'incorporation à Belfort mais la progression des troupes allemandes
est plus rapide que sa bicyclette. En Alsace conquise puis annexée, il reprend les cours à Colmar dont le programme a été revu et corrigé par les vainqueurs. De 1941 à 1943, il suit une formation d'instituteur en Allemagne et y effectue armes de maître d'école. En septembre 1943 il revient en Alsace après son "Reichsarbeitsdient" et enseigne à Kaysersberg, Katzenthal, Guémar, puis Labaroche. Il endure avec sa famille les terribles bombardements qui ont précédé la Libération des Trois-Épis le 2 février 1945. Début mars 1945, il s'engage dans l'Armée Française. Affecté en Sécurité Militaire il a mission d'infi ltrer un groupe de volontaires français de l'armée allemande qui préparent des attentats destinés à désorganiser le commandement Allié. Il participe ensuite à l'occupation de l'Allemagne et de l'Autriche. Démobilisé en septembre 1945, il retrouve les bancs du lycée pour achever, cette fois, ses études françaises. Précieusement conservé par sa famille, ce recueil de souvenirs, d'un jeune homme devenu par la force de l'histoire fonctionnaire allemand puis français est la destiné, ordinaire d'un Alsacien pendant la guerre 1939-1945. Louis Wagner exercera à Colmar, entre 1946 et 1979 comme maître d'application dans les écoles du Musée, Jean-Jacques Rousseau et à l'École Normale
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Chronique de la vallee de munster pendant la premiere guerre
Erwin Teutsch
- Do Bentzinger
- 2 Mai 2005
- 9782849600443
C'est par un voyage que commence les hroniques d'Erwin Teutsch, exhumées des archives de la Société d'Histoire du Val et de la Ville de Munster par Gérard Leser : le retour en catastrophe de la Bretagne vers l'Alsace en 1914. Voyage symbolique : un Alsacien, Allemand de nationalité, Français de coeur, rencontre toutes les diffi cultés du monde à rentrer en Alsace car considéré comme un ennemi. L'histoire de la lente destruction de la vallée de Munster sous les obus allemands et français en 1914-1915 raconté par Erwin Teutsch, pasteur alsacien, est au coeur du récit. Ce journal de bord décrit l'avancée des troupes française, puis le recul, les vagues allemandes qui progressent puis refl uent dans la vallée. Il s'agit bien de l'étonnante image d'une terre qui cherche son identité. Pour Erwin Teutsch l'ennemi n'est ni d'un côté, ni de l'autre. Il est partout où les hommes tuent aveuglément et pillent
sans raison. Mais le côté le plus étonnamment moderne de cet écrit du début du XXème siècle réside dans la dénonciation de la désinformation, qu'elle soit le fait des Français ou des Allemands. Cet ouvrage n'est ni le culte d'une nation, ni la glorifi cation de combattants, ni un compte-rendu scientifi que mais bien un plaidoyer pour que la vérité éclate et que les faits ne soient pas falsifi és. Après "Le Journal de Guerre Metzeral 1915" d'Henri Martin, (2004) lieutenant d'artillerie français, témoin des combats, publier la "Chronique" d'Erwin Teutsch constitue un ensemble tout à fait exceptionnel
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Joseph rey un maire pour colmar un alsacien pour leurope
Braeuner G
- Do Bentzinger
- 1 Avril 2005
- 9782846290296
Joseph Rey (1899-1990) est un témoin majeur de l'histoire du XXe siècle en Alsace. Maire de Colmar pendant trente ans, de 1947 à 1977, il a fait de la " belle au bois dormant " une cité attrayante et moderne assurant un avenir durable à son riche passé. Il contribua à son essor économique comme à son expansion démographique. Jamais dans son histoire Colmar ne connut une telle croissance. Jamais on ne bâtit avec tant d'ardeur. S'il s'est pleinement identifié à Colmar, sa vie dépasse cependant le cadre étroit de la cité. Elle est une page d'histoire alsacienne. Ses choix furent représentatifs d'une manière originale d'être à la fois Alsacien, Français et Européen. Joseph Rey est l'homme de quelques fidélités essentielles
Ce catholique fidèle avait appris la tolérance et la solidarité auprès d'un père protestant, ouvrier dans l'industrie textile et responsable syndical. Cet Alsacien fidèle avait perdu sa place chez Alsatia dans les années 20 parce qu'il avait préféré l'attachement à la France plutôt que les tentations de l'Autonomisme. Ce Français fidèle avait passé trois ans de sa vie dans les geôles nazies pour avoir résisté à l'oppresseur. Cet Européen fidèle s'était au lendemain de la guerre, le premier, investi pleinement dans la réconciliation franco-allemande. Homme de coeur, il n'avait jamais oublié ses origines modestes : il était resté l'enfant du Grillenbreit. D'où une popularité qui n'eut pas d'égal.
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En juillet 1995, ma soeur Mireille, qui connaissait l'intérêt que je ortais à l'histoire de nos familles, me emit un beau carnet sous couverture e. Elle avait retrouvé ce document parmi les pièces diverses laissées par notre mère. Les indications de dates indiquaient que l'ouvrage avait été écrit du 31 juillet 1914 au 15 novembre 1918. Les variations d'écriture et de couleur d'encre montraient que ce journal avait été écrit au jour le jour. Aucun en-tête ni aucune signature ne fi gurait dans ce carnet Je compris rapidement qu'aucun doute n'était permis : je tenais en main le journal que grand-papa avait écrit pendant la guerre de 14. Jean-François Wolffhugel Auguste Zundel appartint à plusieurs conseils municipaux et pendant la guerre remplit les fonctions d'adjoint. Peu après il accepta la charge de vice-président de la chambre de commerce de Mulhouse, qu'il assuma jusqu'au moment de sa retraite en 1946. Il fut alors, en hommage pour les services rendus, nommé président honoraire. En 1924, il fut décoré de la Légion d'Honneur. Pendant plus de trente ans il exerça les fonctions de juge consulaire. Directeur de la droguerie en gros Zundel et Kohler, il était également membre du conseil d'administration de la Société Alsacienne de Publication "La France de l'Est" et avant la guerre trésorier du Parti Démocratique du Haut-Rhin, vice-président de la section de Mulhouse.
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Les personnes nées au cours de la Première Guerre mondiale ou entre les deux guerres, ont grandies dans une civilisation rurale traditionnelle qui a disparu après 1960. Elles sont des porteurs de mémoire et de savoirs. Il est important de noter leurs souvenirs, leur parcours de vie, et de fixer ainsi par l'écrit le patrimoine culturel dont elles sont les témoins et les dépositaires. Ce patrimoine est pour une bonne partie oral et composé de "façons de dire" : expressions, comptines, proverbes, dictons, ainsi que de récits de type contes ou légendes, ou encore des anecdotes pleines d'humour, proches du Witz ( la blague) et de sa créativité ininterrompue. Mais il comporte aussi des "façons de faire" : les gestes techniques, les savoir-faire liés à un métier ou bien à une activité spécifique disparus, ou devenus obsolètes, car remplacés par d'autres plus adaptés aux conditions d'aujourd'hui.
Ce patrimoine doit être sauvegardé pour être ensuite transmis, voire étudié. C'était l'un des buts de Gérard Leser lorsqu'il a interrogé les résidents de la Maison de Retraite Saint Jacques à Rouffach.